GARCHES Actualité Paroisse Saint-Louis Bimestriel N° 340 Septembre - Oct. 2009 1,50 euros Défends la vérité, la douceur, la justice Psaume 45 DA VATICANUS CODE Changement de rédacteur en chef À la faveur de ce 340 e numéro de Garches Actualité, m’est donnée l’occasion d’exprimer toute ma gratitude à Bertrand Leblanc-Barbedienne et de souhaiter la bienvenue à Charlotte Reynaud. Bertrand a apporté à notre journal son enthousiasme, qui n’a d’égal que sa plume incisive. Je ne doute pas que Charlotte saura poursuivre cette belle œuvre avec les qualités qui sont les siennes et que vous apprendrez à découvrir au fil de ces pages. Merci à tous deux ! P. Bertrand Auville Curé-Doyen I « l faut que tu te présentes, ta vie ton œuvre en dix lignes », exige M. Le Curé. Plus facile à dire qu’à faire. Petite déjà, je rougissais de plaisir et de honte lorsqu’on me demandait qui j’étais. Je ne dois aujourd’hui mon salut qu’à la couleur de l’encre choisie par un graphiste inspiré. Qui suis-je ? La mairie m’appelle Charlotte Laure Marie Reynaud, ma maman « poussin », les deux s’accordent sur mon âge, 23 ans. Ma vie, mon œuvre ? Mon premier fait d’armes remonte au CP, où ma maîtresse osa m’attribuer le prix « de prudence dans l’effort prématuré de ses forces », une formule que même Goscinny n’imagina pas placer dans ses Petit Nicolas. Les contraintes de l’école et la patience d’une mère permirent de me rependre, et je poursuivis en khâgne des études littéraires. Perdue dans les méandres de la fac, mon salut se révéla dans l’intégration d’une école de journalisme, où je suis toujours cette année. Et c’est là que la Providence fait bien les choses, car Bertrand Leblanc Barbedienne, grand rédacteur en chef de Garches Actualité, cherchait justement un apprenti journaliste pour prendre sa place. C’est donc d’une main tremblante d’émotion que je prends très officiellement la tête de votre journal préféré. La mission est facile, car tous les journalistes dont vous admirez la prose sont restés sur le navire. Le bateau est toujours sous le contrôle du Père Bertrand, les marins aguerris, et aucun iceberg n’est en vue. Il suffit donc de garder le cap. Nous espérons que le premier voyage de ces 24 pages vous plaira, et que vous poursuivrez la croisière, Charlotte Reynaud 3 La référence Introduction de l’encyclique Caritas in veritate. « Défendre la vérité, la proposer avec humilité et conviction, et en témoigner dans la vie sont des formes exigeantes et irremplaçables de la charité. Celle-ci « trouve sa joie dans ce qui est vrai » (1 Co 13, 6). Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique : l’amour et la vérité ne l’abandonnent jamais totalement, parce qu’il s’agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l’esprit de chaque homme. » Benoit XVI 5 Remets ton béret, c’est la rentrée ! Retour sur la rentrée Scout Seigneur Jésus, Apprenez-nous à être généreux, A vous servir comme vous le méritez, A donner sans compter, A combattre sans souci des blessures, A travailler sans chercher le repos, A nous dépenser sans attendre d’autre récompense Que celle de savoir Que nous faisons votre Sainte Volonté. — Père Jacques Sevin (Prière Scout d’après St Ignace) 6 Voici les contacts utiles pour en savoir un peu plus sur le groupe scout de Garches Chef de Groupe Maurice Guillou — Chef de troupe Victor Liautaud — Chef de Meute Robin Artola — Cheftaine de clairière Mathilde Libault — Cheftaine de compagnie Marie-Marthe Pauchet — Cheftaine de groupe Claire Gambelli Rassemblement du groupe scout sur la place de l’Eglise après la messe. 7 Autres rentrées • Inscriptions et rentrée du caté et de l’aumônerie / Catéchisme des primaires : contacter Corinne Durusquec — Aumônerie du Collège : contacter Valérie Latil Vie de la Paroisse « Le café de l’amitié ? Que du bonheur ! » nous disent Philippe et Chantal Gayet. Une joie de les rencontrer. Laissez-vous entraîner par leur enthousiasme. I 8 l y a trois ans, la Fraternité Saint Louis (service de solidarité de la paroisse) a souhaité proposer un lieu de rencontre aux nombreuses personnes se retrouvant seules à Garches à certains moments de l’année. Cela est venu d’un constat, disent Philippe et Chantal ; « du 15 juillet au 15 août, les rues de Garches se vident… Tout le monde part en vacances ! Sauf… Sauf ceux et celles qui ne le peuvent pas, ou ne le peuvent plus : nos frères et sœurs en difficulté familiale ou sociale, subissant veuvage ou problèmes de santé, ou simplement trop âgés pour entreprendre un voyage. D’où l’idée, il y a trois ans, du café de l’amitié, « rendez-vous estival anti-solitude et anticafard à proposer à tous les habitants de Garches. » Les rencontres ont lieu l’après midi dans les salles paroissiales. Y ont accès gratuitement tous ceux qui se présentent ; ceux qui le souhaitent participent à l’approvisionnement du buffet. Simplicité de l’échange, bonne humeur, il n’y a pas de règle si ce n’est le plaisir de la rencontre et la découverte de l’autre. En fait, c’est un petit café où l’on ne fait commerce que d’amitié, de partage, de rire, de fraternité… ! Un coin amical, quasi familial, où l’on se retrouve pour parler, jouer, discuter de tout et de rien, apprendre aussi des autres, de leurs joies et de leurs peines. Et ça marche. Déjeuner du 15 août, après-midi de jeux et concert de Jean-Louis ont rythmé le café de l’amitié. « Cet été, le Café de l’Amitié a eu lieu 3 jours par semaine, du 20 juillet au 15 août. Dans les rues de Garches, désertes à cette période, certains se sont étonnés d’entendre des rires et des chants se répandre sur la place de l’Église. C’est vrai. Il y eu de la joie partagée entre des personnes qui se trouvent rarement ensemble ! Ce café n’aurait pu voir le jour sans l’enthousiasme de Sylvie, d’Eric et de Frédéric. Qu’ils en soient ici profondément remerciés. Mais il convient de noter également que la Mairie de Garches s’associe avec plaisir à cette démarche à laquelle elle souhaite apporter un soutien durable. » « Le 15 août, nous étions plus de 60 à nous retrouver. » Comment ne pas comprendre et partager la joie des organisateurs, qui ont réussi à rassembler audelà des différences. Car ce café n’est pas réservé aux « bons pratiquants ». Preuve en fut donnée par la diversité des origines, mais également par la bienveillance avec laquelle ceux qui se disaient non-croyants ont participé aux services du repas et préparé la prière universelle lue à la messe. Chantal en est encore émue ! « Lors de la préparation de la prière universelle lue à la messe de clôture, trois personnes se sont proposées pour la rédiger. À la fin, elles étaient douze, dont certaines hors de l’église.» « Être ensemble, quitter sa solitude est toujours un cadeau. » Pour le déjeuner de clôture, le 15 août, plus de 60 participants se sont retrouvés autour de l’animateur Frédéric, largement remercié pour avoir accepté de reprendre du service alors que ses pas l’ont porté depuis un an, à Lyon où il réside désormais. Au programme, une grande loterie à laquelle ont participé certains commerçants, ainsi que la Poste, en offrant de nombreux lots. La journée fut essentiellement consacrée à un ultime partage qui ne se voulait pas un adieu mais bien plutôt un « à bientôt » car les rencontres se poursuivent au long de l’année ! Voilà donc le maître mot de cette histoire, selon Chantal: « être ensemble, quitter sa solitude est toujours un cadeau. La vie appelle la vie et le partage nous fait grandir.» Désormais, Philippe et Chantal passent le flambeau à Sylvain Mevrel. Aidons-le à trouver de nouveaux ouvriers ! Vous en ressortirez enrichis et heureux de cette aventure, Philippe et Chantal sont formels. « Merci à toi Seigneur » ajoutent-ils en cœur. Je vous le dis, que du bonheur ! Thierry Oudinet 9 Dossier / DA VATICANUS CODE 10 Pas toujours facile d’être un chrétien en dîner mondain. Les remarques assassines, sensées ébranler votre Foi en un clin d’œil, ne sont pas rares. Faute de compétence ou d’audace, on préfère se taire. Il est temps de faire un inventaire -non exhaustifde ces contre-vérités que nous serinent sans cesse les média et autres personnes bien intentionnées. Fort heureusement, ce sont souvent les mêmes : elles ont trait à quatre thèmes principaux : la science, l’argent, le relativisme et le scandale. Le Big bang atomise la création à la sauce Genèse L e Big-Bang répond à la question du « comment ». La création et la genèse s’attèlent à la question du « pourquoi » la création. Il faut une fois pour toutes arrêter de supposer que foi et raison sont séparées à jamais… ou conseiller la lecture de l’encyclique éponyme. Le but de la Bible n’est pas de décrire à quelle vitesse Dieu a créé le monde et la vie, ni de dire scientifiquement comment les choses se sont passées. Faire coller à tout prix le texte biblique aux découvertes scientifiques ou critiquer le texte biblique à l’aide de la science est une démarche vaine. La Genèse, livre écrit il y a plus de 3000 ans, n’est pas un traité scientifique. Mais croire que l’Église lutte contre la Science est faux. Au contraire, les papes ont encouragé la recherche astrophysique devant l’Académie Pontificale et notamment Pie XII en 1931, puis Jean XXIII en 1960. En 1927, un des premiers à parler du Big-Bang a été l’abbé Lemaître, Cette théorie développée depuis lors par des centaines de physiciens, est universellement admise par la communauté scientifique. À gauche, le tableau : Le procès de Galilée. À droite, fresque de la chapelle Sixtine : La Création d’Adam peinte par Michel-Ange. LA SCIENCE. Pour aller plus loin / Depuis quelques siècles, on nous affirme que la foi serait maintenue grâce à une forme d’obscurantisme qui empêche de considérer comme preuve de non-existence de Dieu quelques grands moments scientifiques. Retour sur les prétendues incohérences de l’Église en matière de science et de progrès. Quatre évangiles, quatre versions. Où est la vérité ? N on, bien sûr, les quatre Évangiles ne disent pas exactement la même chose… mais quoi de plus logique ? Faisons une comparaison. Quatre journaux, aux lignes éditoriales différentes, ne vont pas traiter pareillement un fait pourtant avéré : Grâce à cela, chaque matin, vous trouvez dans les kiosques, des journaux aux Unes et articles différents… qui s’en plaindrait ! De même pour le Nouveau Testament. Les rédacteurs avaient des visées différentes : les Évangiles de Marc, Luc, et Mathieu, dits « Évangiles synoptiques » se présentent sous une forme narrative, l’un s’attachant plus à l’enfance de Jésus que les autres. Quant au quatrième Évangile, attribué à Saint-Jean, il a un tour plus symbolique, s’attachant plus aux paroles de Jésus, qu’aux détails historiques. Cependant, si tous ces Évangiles sont différents, ils ne se contredisent pas. Les synoptiques peuvent facilement être mis en parallèle, relatant tous les trois les mêmes événements. Au lieu de faire planer un doute suspect, la diversité de ces quatre Évangiles manifeste qu’ils nous parlent d’UNE personne, le Christ, et non d’un concept, argutie chimérique… À lire L’Encyclique de Jean-Paul II Fides et ratio. L’Église a voulu brûler Galilée ! R evenons sur quelques idées reçues : Galilée n’a pas découvert que la terre était ronde – les Grecs l’avaient déjà compris avant notre ère – ni découvert l’héliocentrisme (hypothèse selon laquelle la terre tourne autour du soleil, proposée par Copernic). Il n’a été ni massacré, ni emprisonné, mais assigné à résidence et contraint à renoncer à ses positions ! Le principal reproche fait à Galilée était de soutenir, non comme une hypothèse, mais comme une certitude l’héliocentrisme, alors que celui-ci n’a été prouvé que plus tard, par Kepler et Newton. Ainsi, Galilée ne respectait pas la méthode expérimentale dont il fut « le génial initiateur » . Ses contradicteurs, eux, « ne percevaient pas la distinction formelle entre l’Écriture sainte et son interprétation » (Jean Paul II, discours à l’Académie pontificale des Sciences, décembre 1992). Mais le procès fut moins obscur que l’on croit. Le cardinal Bellarmin, théologien du pape Urbain VIII à l’époque des faits, avait écrit en 1615, que « s’il était vraiment démontré que […] ce n’est pas le soleil qui tourne autour de la terre mais la terre autour du soleil, il faudrait plutôt dire que nous ne comprenons pas les Écritures, que de dire que ce qui est démontré est faux ». Nous n’étions finalement pas si loin d’un accord ! 11 Dossier / DA VATICANUS CODE L'ARGENT. Qui n’a pas entendu cette critique virulente : l’Église, comme toute institution, est vénale. Riche à millions, elle ne se préoccupe pas des plus pauvres, et a oublié son idéal. La religion est une escroquerie, le pouvoir est corrompu ! Et si nous faisions les comptes une bonne fois pour toutes ? Les indulgences, quel scandale ! 12 S ujet délicat s’il en fut. Pour comprendre l’Indulgence, il faut voir que le péché a une double conséquence. Une peine « éternelle », parce qu’elle nous prive de la communion avec Dieu : l’enfer. Et une peine « temporelle », parce que l’âme a besoin d’être purifiée de nouveau : le purgatoire. Le sacrement de pénitence entraîne la remise des peines éternelles du péché, mais pas des peines temporelles. (Catéchisme de l’Église catholique, 1472 sq). Les indulgences sont la rémission devant Dieu de la peine temporelle du péché, dont la faute est déjà pardonnée. Elles s’obtiennent par le ministère de l’Église, qui intervient en faveur d’un chrétien. Prenons un exemple : vous cassez un vase précieux. S’excuser de la faute commise est la moindre des choses, et vous serez pardonné. Pour réparer votre faute, il faudra en racheter un, et le rachat sera plus ou moins onéreux selon la valeur du vase. L’indulgence permet de réparer une fois pour toutes sa faute. Au Moyen-âge, elle avait souvent la forme d’une somme d’argent, versée à l’Église, d’où l’idée tenace d’un trafic d’indulgences… Le « trafic » des indulgences nous a permis la construction des basiliques majeures (Saint Pierre ; Sainte Marie Majeure ; Saint Jean de Latran ; Saint Paul hors les murs). Les richesses du Vatican, une honte en temps de crise D rôle de procès qu’on fait parfois au Vatican : trop riche pour être bon chrétien ? La belle affaire ! Les richesses du Vatican sont avant tout artistiques et immobilières, et proviennent souvent de dons. Elles ne sont donc pas sur le même pied que les besoins courants des uns et des autres. Envisagerait-on un instant de vendre les collections du Louvre pour résorber le trou de la sécu ? Bien sûr, les prélats et papes manifestant une âpreté au gain couplée à une licence des mœurs ont, hélas, existé. Judas faisait partie des douze apôtres. Lui aussi a été appelé par le Christ. Mais la vieille idée selon laquelle tout pouvoir corrompt est un peu réductrice concernant des hommes qui ont donné leur vie à Dieu. Sans faire d’angélisme, ne soyons pas bêtes. L’Église, comme toute institution, a besoin d’argent. Mais la redistribution des richesses, puisque c’est cela dont finalement il s’agit, existe bien. Le denier de Saint-Pierre est consacré à la solidarité. Et les paroisses plus pauvres sont soutenues. À l’échelle diocésaine déjà, les paroisses les plus riches donnent de l’argent à celles moins favorisées. La vertu théologale de Charité est donc bien pratiquée, même au sein des murs richement décorés du Vatican, et malgré l’or de nos ostensoirs. Vue de la Bibliothèque du Vatican Les croisades : la honte de l’Église É videmment, aucune croisade actuelle ne fait scandale : croisade pour la protection des baleines bleues, croisade pour le respect des droits de l’homme et de la liberté religieuse, croisade contre le sida, croisade contre Al Quaïda... Qui oserait aujourd’hui s’élever contre ces combats ? Les croisades en question se sont déroulées entre 1095 (1ère croisade) et 1291 (7e croisade). Au début il s’est agi de sécuriser les pèlerinages des chrétiens d’Occident à Jérusalem, pèlerinages qui n’ont jamais cessé depuis les débuts du christianisme et qui, au début du 2e millénaire, rassemblaient des dizaines de milliers de pèlerins, sans compter leurs escortes en armes. Celles-ci ont non seulement poursuivi les bandes de pillards qui détroussaient ou décimaient les pèlerins mais aussi les potentats qui les protégeaient. Certes, les exactions commises par les armées croisées eurent bien lieu : il ne s’agit pas ici de les excuser, ni même de les minimiser. L’alliance du sabre et du goupillon est aujourd’hui scandaleuse pour nos mentalités. Mais, dans ce siècle où les lieux de mémoire sont sacralisés (Panthéon, Auschwitz, Mur des Lamentations…), nous pouvons comprendre le désir de ces chrétiens de protéger le tombeau du Christ. Quiconque est allé à Jérusalem sait qu’il leur doit la grâce de pouvoir se recueillir au Saint-Sépulcre, au Golgotha, ou au Jardin des Oliviers. 13 Pour aller plus loin / À lire Petite vie de Saint Louis de Paul Guth. (1993) Ed. DDB, 10 euros — Catéchisme de l’Église catholique article 1472 sq — Les croisades de Jean Flori (2001) Ed. J.P. Gisserot 128 pages Dossier / DA VATICANUS CODE Le relativisme. L’homme bien pensant de notre siècle nous serine que, dans le monde du consensus, on ne saurait prêcher UNE vérité. Toute chose étant équivalente à toute autre, le Dieu des catholiques est le même que celui des Juifs, des musulmans, et sûrement aussi des bouddhistes… Hors de l’Eglise point de salut ! 14 Pour aller plus loin / À lire Hors de l’Église point de salut. Histoire d’une formule et problèmes d’interprétation. Bernard Sesbouë, Ed. Desclée de Brouwer, 25 euros À voir le site internet : www.fraternite.dabraham.com A ussi étonnant que cela puisse paraître pour nos mentalités consensuelles, la bonne réponse est « vraie ». Encore faut-il s’entendre sur les mots. Il ne s’agit pas de dire, ce qui a pu être cru en un autre temps, que ceux qui mourraient sans baptême seraient voués aux gémonies pour l’éternité. Bien sûr ! En revanche, l’Église, c’est-à-dire l’assemblée des chrétiens, le Corps du Christ, la demeure de l’Esprit-Saint, cette Église dit aux hommes qu’ils sont sauvés par le Christ. Le concile Vatican II rappelle, en sa constitution sur l’Église : « l’Église est sacrement universel du salut » Lumen Gentium 48. Cela signifie bien qu’en ce monde, l’Église est le signe que Dieu veut nous sauver… de la mort, mais aussi des petites morts du quotidien. En revanche, le Seigneur n’est en aucun cas tributaire des frontières de son Église. Sa geste salvatrice ne peut être limitée. Pour aller plus avant encore dans ce que d’aucuns auraient pu qualifier de polémique, osons avancer « hors de l’Église CATHOLIQUE point de salut ». Encore faut-il savoir que catholique ne signifie rien d’autre qu’UNIVERSEL. Le Jardin des délices. (1504) Panneau central du triptyque de Jérôme Bosch. Le tympan de l’Abbaye de Conques sur le Jugement Dernier. Tous enfants d’Abraham, un même Dieu pour tous. S ’agissant d’une recherche en paternité, certains pourraient militer pour des tests ADN. Vu la taille des populations qui se déclarent appartenir à l’une des trois religions monothéistes, l’affaire pourrait être particulièrement juteuse. Mais un tel projet est-il raisonnable ? Peut-être suffit-il de se rapporter au livre de la Génèse, premier livre de la Torah des juifs, qui est aussi le premier livre de la Bible des chrétiens, et que le Coran des musulmans a repris pour sa part. L’info est convergente. Abraham a eu deux fils : Ismaël, avec Agar, l’esclave de Sara son épouse, puis Isaac, avec Sara. Ismaël est unanimement identifié comme l’ancêtre des peuples sémites et Isaac comme l’ancêtre du peuple juif. Cependant, cette belle utopie symbolique est totalement fausse d’un point de vue scientifique, ne serait-ce qu’à cause des flux migratoires et autres métissages. Spirituellement parlant, une divergence irréductible persiste : le chrétien est enfant de Dieu et frère du Christ. Plus encore, c’est en Jésus-Christ que nous sommes les enfants du Père. C’est l’Esprit-Saint, Esprit du Père et Esprit du Fils qui nous incorpore à cette famille divine : telle est notre destinée. On ira tous au paradis … ou presque. U ne blague d’arrière-sacristie pour commencer. Un homme arrive aux portes du paradis, et Saint-Pierre lui demande pour quelles raisons il mériterait d’entrer. L’homme rassemble donc toutes ses qualités : il a été bon mari, père attentif, employé modèle, animateur d’aumônerie, gendre idéal… Rien n’y fait, Saint-Pierre estime qu’il est encore loin du compte. L’impétrant lui dit alors : « je crois aussi en la miséricorde du Christ », et aussitôt, les portes s’ouvrirent. Nul ne peut gagner son Ciel. En l’espèce, nous sommes des débiteurs insolvables. Seul Dieu, par sa grâce (= gratis !) peut nous y admettre. Ça veut donc dire que notre entrée au paradis dépend de Dieu, ou tout du moins de sa miséricorde infinie. « On ira tous au paradis... » fredonne le chanteur. Le théologien est plus nuancé. D’une part, Dieu veut nous faire coopérer au salut, de l’autre, Il nous a dotés d’une entière liberté. La toute puissance de Dieu s’efface devant notre liberté. Le Christ est venu sauver tous les hommes. Il le veut et Il le peut. C’est notre propre refus de Dieu qui peut nous priver de la communion avec Lui. 15 Dossier / DA VATICANUS CODE Parfum de scandale Le meilleur moyen de décrédibiliser la religion, c’est encore de souligner ce qui prête à polémique... L’Eglise, foyer de l’antisémitisme ? 16 D ’une certaine manière, le triste procès d’intention fait parfois à l’Eglise, qui serait «foyer de l’antisémitisme» est rien moins que la survivance de celui intenté contre le Christ il y a 2000 ans. Le grand tort de l’Eglise, corps du Christ, n’est pas finalement d’être contre qui que ce soit, mais d’être tout court, et de proposer aux hommes en général et aux Juifs en particulier, le nouveau visage de Dieu Sauveur : Jésus-Christ. Il suffit d’ouvrir le catéchisme de l’Eglise catholique à l’article 839 pour comprendre que l’Eglise ne peut, sans retourner l’arme contre elle, haïr le Peuple qui a préparé la route du Seigneur. La Nouvelle Alliance prend sa source dans l’Ancienne. Et prétendre que l’Eglise puisse être le berceau de l’antisémitisme est au moins aussi absurde et scandaleux que de laisser entendre que c’est le peuple juif qui aurait condamné le Christ. Quant au procès d’intention qu’on fait au pape Pie XII, outre l’excellent film La Pourpre et le Noir de Jerry London, nous ne saurions trop vous conseiller la lecture des « Secrets du Vatican », que notre journal vous présente en page 18. L’enfer est pavé de bonnes intentions. V oilà une expression qui manifeste un “optimisme” démesuré, ne donnant que de faibles chances à certains de ceux qui sont pleins de bonne volonté. Dit autrement, si, malgré une volonté évidente de bien faire, on s’y prend comme un manche et on produit une catastrophe, on sera damné (et peut-être bien pour l’éternité). Faut-il pour autant ne plus rien faire, afin de gagner son salut ? Car le paradis, alors ? Est-il pavé de mauvaises intentions ? La loi des paradoxes s’avère parfois dangereuse… et absurde. Bien sûr, il faut frapper fort pour critiquer les bonnes intentions qui ne restent qu’à l’état de projet. Car c’est de l’imposture. Et c’est d’ailleurs le premier sens de cet adage, qui dans la tradition chrétienne était formulé ainsi : « les bonnes résolutions ne suffisent pas, sans leur réalisation, à éviter le mal et la damnation ». C’est donc bien l’absence d’exécution qui est en cause… Mais pourquoi diable aller chercher la référence de nos comportements dans l’enfer ? Vitrail représentant Jésus et Marie-Madeleine Jésus et Marie-Madeleine : la dernière tentation du Christ. L’ affaire Scorcèse, comme on l’a nommée un temps, a le don d’électriser les foules. C’est ainsi qu’on crée une polémique…sur un non-événement. Qui peut sérieusement imaginer que Jésus ait eu une « relation » avec Marie-Madeleine ? Deux profils sont envisageables : le cynique ou l’hypocrite. Le premier, tendance iconoclaste, éprouve un malin plaisir à prêter au Christ des intentions déplacées. Réduire l’incarnation du Fils de Dieu au niveau de bluette pour midinette le rassure sur sa propre insignifiance. Le second, tendance pharisien, a le réflexe de pointer du doigt les mauvaises fréquentations de ces voisins. Drapé dans sa toge de vertu, il ne cesse de prêter aux autres les mauvaises intentions… qu’il a. Les deux sont idiots. Quitte à supposer une idylle, poussons l’imagination jusqu’à l’absurde. Peut-on réellement envisager que le Fils de Dieu, celui qui nous a racheté sur la Croix, soit par ailleurs mal intentionné ? Car quel homme juste aurait profité d’une femme aussi fragile que Marie-Madeleine, lui promettant l’amour, le mariage, une vie de famille, en sachant qu’il ne peut lui donner ? Au premier sens du terme, le Christ a séduit (se ducere) la séductrice : il l’a conduit à Lui pour la mener au salut. Pour aller plus loin / À voir La Pourpre et le Noir de Jerry London avec Gregory Peck — www.jcrelations.net À LIRE Les secrets du Vatican de Bernard Leconte (cf p.18) — Sainte Marie-Madeleine d’Henri Lacordaire. Ed. CERF Réalisation et rédaction du dossier / • Père Bertrand Auville • Jean-Marc Chanel • Olivier de Kervanoel • Bertrand Leblanc-Barbedienne • Charlotte Reynaud • Geoffroy du Rusquec • Louis Thiercelin • Dominique Valeton 17 Recensions coup de cœur I maginez… un livre ni trop volumineux, ni trop fin, passionnant de la première à la dernière page. Un livre qui mélange avec habileté enquête, suspense, personnages attachants, références historiques, descriptions précises, réalisme, réflexion, éthique, politique et complots obscurs… si on cherche bien, on peut même y trouver un peu de finance et d’économie. Un livre qui n’est pas seulement “une fenêtre par laquelle on s’évade“ (J. Green), mais aussi une clef pour comprendre des événements. Mieux qu’Harry Potter, le Club des Cinq et Da Vinci Code réunis, plongez-vous dans Les secrets du Vatican. 18 L’auteur, Bernard Lecomte, est écrivain, journaliste, et chrétien, ce qui ne gâte rien. Avec professionnalisme, il enquête le plus honnêtement possible pour déterminer, une fois pour toutes, si les procès qu’on fait au Vatican sont justifiés. Pendant deux ans, cet ancien reporter de La Croix, de l’Express ou du Figaro Magazine, a écumé les couloirs du Vatican. Sous le sceau du secret, les langues se sont déliées, révélant multitude d’informations et d’anecdotes. Pourquoi l’Eglise a-t-elle sabordé l’expérience des prêtres ouvriers ? En quoi le concile Vatican II a-t-il frôlé la catastrophe ? De quoi est mort exactement Jean-Paul Ier ? Qui a voulu assassiner Jean-Paul II ? Les sujets ne manquent pas, et Bernard Lecomte traite avec autant de brio et de rigueur « les silences de Pie XII », le « Suaire de Turin » ou « le troisième secret de Fatima »… Tous ces dossiers qu’on évite soigneusement d’aborder en dîner, lorsque votre voisin de droite, un brin gouailleur, fait une petite phrase visant à vous faire porter le poids du monde… Tiraillé entre la furieuse envie de lui casser la gueule et les règles de bienséance, on préfère se taire. Désormais, vous saurez, à défaut de vous lancer dans une dissertation historique, quel livre lui conseiller. En bon journaliste, Bernard Lecomte prend son lecteur par la main, lui rappelle le contexte historique, les enjeux géopolitiques, les personnalités des protagonistes et les lieux de l’affaire. Il couche sur le papier tous les éléments qu’il a rassemblés, mais se garde bien de donner UNE réponse en conclusion. C’est au lecteur de se faire sa propre opinion. Le style est clair, précis, les chapitres bien organisés et pas trop longs. A lire de toute urgence ! Un seul reproche : Bernard Lecomte limite son analyse au XXe siècle, estimant que ses connaissances historiques ne lui permettent pas de remonter aux siècles précédents. À quand les prochains tomes ? Charlotte Reynaud Les secrets du Vatican — Bernard Lecomte Ed. Perrin 380 pages. 21,50 euros L’Eglise à l’heure de Caritas in Veritate — Jean-Pierre Audoyer / Patrick de Laubier Ed. Salvator 200 pages. 20 euros AMBITIEUX E njeu ambitieux que celui de Jean-Pierre Audoyer et Patrick de Laubier. Les deux auteurs, respectivement doyen de la Faculté libre de droit d’économie et de gestion de Paris (FACO) et professeur honoraire de sociologie à l’université de Genève, profitent de l’encyclique Caritas in veritate pour proposer une synthèse de l’enseignement social de l’Église. Convaincus que cet enseignement est la réponse évangélique aux questions de la société actuelle, ils démontrent la modernité de l’Eglise dans son approche des problèmes économiques, sociaux et politiques. Ils suivent en cela l’exhortation de Jean-Paul II qui proposait « une orientation idéale » de la société. Professeurs tous les deux, le livre se veut pédagogique. Plusieurs fiches d’auteurs et de textes incontournables sont proposées au fil des pages, permettant au lecteur d’approfondir un point précis. Les premiers chapitres sont conçus comme une introduction aux principes clefs de la doctrine sociale de l’Église. Le reste du livre est une discussion philosophique entre les deux auteurs dont on reconnaîtra l’inspiration platonicienne et la tradition de la Disputatio théologique. Le dialogue permet de pousser loin la réflexion, tout en captivant le lecteur. Les derniers chapitres se consacrent à l’époque contemporaine, et à Benoît XVI. L’écriture, dépouillée de toutes fioritures, est claire et précise. Les réponses gagnent en pertinence. Un livre indispensable pour quiconque veut s’initier à la doctrine sociale catholique, sans perdre de sa profondeur. Quand la vie tutoie la mort — Sylvie Garoche Ed. Nouvelle Cité 157 pages. 17 euros POIGNANT H istoire vraie. En septembre 2007 - il a alors 58 ans - P.G. apprend que le mal de dos dont il a souffert tout l’été provient en fait d’un cancer des os. Que faire ? Scientifique de haute volée, il comprend que sa fin de vie est proche. Chrétien engagé, c’est vers la rencontre du Christ qu’il s’achemine, refusant tout acharnement thérapeutique mais acceptant les soulagements que procurent les soins palliatifs. Dans ce livre, en une vingtaine de chapitres courts et agréables à lire, son épouse retrace la dernière année vécue avec P.G. : le cheminement de son mari, le sien, celui de ses enfants, des amis... Pas question ici de héros ou de surhommes, mais seulement d’une famille ordinaire unie par un bel amour. Par sa clarté et sa simplicité, le témoignage de cette dernière année de vie ensemble n’a rien de morbide ni de larmoyant. Il dégage une force qui stimule pour vivre. À contre-courant de la société actuelle, il nous invite à regarder en face, paisiblement, notre propre mort et celle de ceux que nous aimons. Il nous encourage à apprendre comment mieux aimer ceux qui sont en train de nous quitter pour l’au-delà. Il nous invite à anticiper l’ultime étape de notre vie par des dispositions concrètes comme par exemple des directives de fin de vie. Un beau livre, fidèle, pudique, fin, profond, et réaliste. À lire et faire lire sans modération. Jean-Marc Chanel La rédaction 19 Accroche L e texte de l’article 20 Dernière minute Dédicace du livre : Pour un Capitalisme au service de l’homme (Albin Michel), par Pierre Deschamps, un des auteurs du livre, président du mouvement des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, et par ailleurs paroissien de Garches. > Dimanche de 11h à 12h. Humeurs passagères La fin du monde, telle que je l’imagine depuis ma chaise Apfelglück D epuis quelques temps, les films d’an ticipation font florès au cinéma (Tsunami, 2012, I am Legend, District 9, Les Fils de l’Homme, Le Jour d’Après, 28 jours plus tard, etc.) Vous êtes-vous, comme moi, demandé pourquoi ? Laissez-moi vous dire mon sentiment, en attendant de connaître le vôtre. La seule chose qui nous terrorise véritablement, ce ne sont ni les tremblements de terre, ni les déluges ou les pandémies, ni même les invasions extra-terrestres ou les troisièmes guerres mondiales. Ce qui nous « fout les choco-boules » comme dirait ma nièce - il est vrai un peu souple question langage - c’est l’insécurité radicale à l’idée d’un possible chemin de conversion personnelle. Nous laisser atteindre, atteindre le cœur en nous, accepter de nous reconnaître et de nous montrer vulnérables : comme cette perspective est terrifiante ! Aucun Spielberg n’est encore parvenu à en filmer la formidable menace. Ah oui, là, nous pourrions parler d’une apocalypse à juste titre, et de quelle apocalypse encore ! La révélation de ce Dieu que nous cherchons partout, la loupe à la main, le trouillomètre à zéro, et qui finalement se trouverait là, minuscule, offert, blotti en nous sous les oripeaux de l’habitude, de la méfiance, des richesses, cynismes, titres et convictions. Alors effectivement, pour l’instant, tout ce qui peut nous exonérer, à plus ou moins long terme, d’avoir à entreprendre ce grand voyage au cœur de notre cœur, tout cela sonne précisément comme la promesse d’un fantastique mot d’excuse ! C’est un peu l’équivalent de la tempête de neige annoncée qui, enfants, nous empêchait physiquement d’avoir à nous produire à l’école. Oui, vraiment, la seule catastrophe qui nous tétanise, c’est, me semble-t-il, l’incendie de nos cœurs. Le Christ n’a-t-il pas dit qu’il était venu «apporter le feu sur la terre » (Luc 12,49) ? La sémantique, n’est pas que l’art de donner du sens aux mots. Elle en donne bien souvent aux choses. Aussi, entre deux éternuements à la pliure du coude et deux tragédies cinématographiques, nos esprits se passionnent aujourd’hui, et de manière assez mordide, pour ce qu’on nous présente comme «la fin du monde», au sens d’un point final. Gloups! Pendant ce temps, suffisament d’êtres de lumière me donnent l’énergie de considérer la fin du monde, non comme un point final, mais comme un point de croix, une apogée : cet instant magnétique où Dieu, les autres et nous-même seront parvenus à nous rencontrer, véritablement. Et ce fabuleux instant - je le dis sans aucune forfanterie - peut advenir dans 30 ans ou dans 5 minutes, je n’en sursaute pas plus que ça sur ma chaise Apfelglück de chez IKEA, tout vilain pécheur que je suis (priez pour moi). Bertrand LEBLANC-BARBEDIENNE alias John Pims ou La Rédaction 21 Permanence des prêtres et religieux Père Bertrand Auville, curé....... 2 bis, rue de l’Église - 01 47 41 01 61 > reçoit sans rendez-vous le samedi de 10h à 12h Père Lwanga Otyame, vicaire... 2 bis, rue de l’Église - 01 47 01 45 31 Père Michel Straub, vicaire........ 2 bis, rue de l’Église - 01 47 01 57 27 Frère Pierre Montanara............... 2 bis, rue de l’Église - 01 47 41 01 61 Accueil Presbytère: 2 bis, rue de l’Église - 92380 Garches Tél. : 01 47 41 01 61 / Fax : 01 47 01 27 07 E.mail : [email protected] site : www.paroisse.net/saint-louis-de-garches Horaires d’ouverture : Lundi à Vendredi : de 10h à 12h, de 15h à 19h Samedi : de 10h à 12h Vacances scolaires : de 10h à 12h, du lundi au samedi Baptêmes Pour vous accompagner, des réunions de préparation sont prévues. Les inscriptions se font tous les samedis du mois de 10h à 12h. Présentez vous au presbytère au moins six semaines avant la date envisagée. Contact presbytère : 01 47 41 01 61 Mariages Vous désirez vous marier à l’église. Présentez-vous au presbytère le 1er ou le 3e samedi du mois de 10h à 12h, au moins neuf mois avant la date envisagée. Contact presbytère : 01 47 41 01 61 Pénitence/ Réconciliation Vous pouvez recevoir ce sacrement : - soit le samedi de 11h à 12h - soit après les messes de semaine - soit sur rendez vous Sacrement des malades Prenez contact avec le Père Lwanga au 01 47 01 45 31 Obsèques Prenez contact avec une entreprise de pompes funèbres qui vous indiquera les démarches à accomplir et nous contactera pour les obsèques religieuses. Un prêtre de la communauté vous accueillera. Directeur de la publication : Bertrand Auville / E.mail : [email protected] Rédacteur en chef : Charlotte Reynaud / E.mail : [email protected] Conception graphique : Xavier Trannoy / E.mail : [email protected] Photos : Jean-Michel de Certeau (scouts) / Xavier Trannoy (couverture) Imprimeur : imprimerie Chauveau Indica /Dépôt légal : octobre 2009 Horaires des messes Lundi, Mardi : 9h Mercredi : 8h30 Jeudi, Vendredi : 9h Samedi : 18h30 (Messe anticipée) Dimanche : 8h30, 10h, 11h15, 18h Toussaint Dimanche 1er novembre : messes à 8h30, 10h, 11h15 et 18h et dans l’après-midi, de 15h à 17h, le père Auville et le frère Pierre seront à votre disposition, au cimetière de Garches, pour prier sur la tombe de votre défunt Lundi 2 novembre : messe à 9h, au cours de laquelle l’Eglise fait mémoire des fidèles défunts. Notre livre de vie Baptêmes : Clara BROC, Louise MASSY, Inez VAN DER GRAFF, Zacharie MONNAIE, Valentine THEILLIER, Henryna CHASLES, Keyron MALEKANI, Dwayn MALEKANI, Camille CROOSON-DESVEAUX, Augustin PERRIER, Sacha COIRIER, Camille CLEMENT, Manon GIRAUD, Lucia SOULLIER, Noé CREPIN, Fantin MARTINELLI-VAYSSE, Valentin LE GUERN, Alfred BELANGER, Jade TRENEL-RIGAUD, Joseph MASSON, Emma FONTAINE, Noah FONTAINE, Zoé PACCIONI, Luca DEL FABRO, Anton SORGNARD, Montaine FAURE, Joanne SUCCHE, Alain REMY, Lana MAUVISSEAU, Antoine GODDET, Julie BOURBOTTE, Raphaël BARRE, Bianca GAMBILLO, Tazio GAMBILLO, Ettore GAMBILLO, Grégoire POCHAUVIN, Alexandre AUBRIOT, Maxime BARRAULT, Pauline DUBIE, Lucie FRANÇOIS, Camille GIRARDET, Zoé GIRARDET, Laly GUNESH, Audrey KASTNER, Axel LINA, Louis TOMASOV, Chloé GANZEL, Amandine MARION, Inès PAPILLON, Nathaël SALVADO, Bastien DAVID-DIJON, Baptiste MARIE, Baptiste MACHET, Rose TESSOT, Louise DURGET, Margot MASSET, Clarisse MASSET, Laura BRUNEAU, Laura WAROUX, Martin HODOUIN, Tina ESNAULT-NERO, Côme BRESSON, Joséphine MARTINEZ, Paul GOUGET, Mathéo CHASSET, Benjamin HENRY, Romain DESCOURS, Pablo FERNANDEZ. Mariages : Erwan MICHELIN et Angélique RENAUD, Brice PILATE et Aurore DELOTTRE, Emmanuel VERNET et Véronique DUCLOS, Michel VIBERT et Fathia MITORI, Alexis MEHRENBERGER et Emilie TISSOT. Obsèques : Audrey BROGNAUX, Alice BAUDOUIN, André VAYSSE, Simone YVON, Marguerite DENIS, Denise NICOLLE, Renée HAMMEL, Yvette DESGRANGES, Simone FRANÇOIS, Charlette FEERY, Thérèse LEROY, Eliane CHASSAGNY, Paul LACROIX, Françoise THIRION, Louise DAUCOURT, Jacqueline VIEL, Monique DUBOC, Gilles LACAILLE, Marie Corinne TRINCANO, Catherine COJAN, Gilles GODEAU, Olivier CHERIBI, Emilien MAZAREL, Jacqueline LE MANACH, Claude RENAUDIN, André MERCUL. 23 Prière à Marie Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu. Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes. Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : « Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces. » Saint Ephrem (v. 306 - 373 )