Garches Actualité No 340 - Paroisse Saint

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GARCHES
Actualité
Paroisse Saint-Louis
Bimestriel N° 340
Septembre - Oct. 2009
1,50 euros
Défends la vérité, la douceur, la justice
Psaume 45
DA VATICANUS
CODE
Changement de rédacteur en chef
À
la faveur de ce 340 e numéro de Garches Actualité,
m’est donnée l’occasion d’exprimer toute ma gratitude à Bertrand
Leblanc-Barbedienne et de souhaiter la bienvenue à Charlotte
Reynaud. Bertrand a apporté à notre journal son enthousiasme,
qui n’a d’égal que sa plume incisive. Je ne doute pas que Charlotte
saura poursuivre cette belle œuvre avec les qualités qui sont les siennes et que vous apprendrez à découvrir au fil de ces pages.
Merci à tous deux !
P. Bertrand Auville
Curé-Doyen
I
« l faut que tu te présentes, ta vie ton œuvre en dix lignes »,
exige M. Le Curé. Plus facile à dire qu’à faire. Petite déjà, je rougissais
de plaisir et de honte lorsqu’on me demandait qui j’étais. Je ne dois
aujourd’hui mon salut qu’à la couleur de l’encre choisie par un graphiste
inspiré. Qui suis-je ? La mairie m’appelle Charlotte Laure Marie Reynaud,
ma maman « poussin », les deux s’accordent sur mon âge, 23 ans.
Ma vie, mon œuvre ? Mon premier fait d’armes remonte au CP, où ma
maîtresse osa m’attribuer le prix « de prudence dans l’effort prématuré de
ses forces », une formule que même Goscinny n’imagina pas placer dans
ses Petit Nicolas. Les contraintes de l’école et la patience d’une mère permirent de me rependre, et je poursuivis en khâgne des études littéraires.
Perdue dans les méandres de la fac, mon salut se révéla dans l’intégration
d’une école de journalisme, où je suis toujours cette année.
Et c’est là que la Providence fait bien les choses, car Bertrand Leblanc
Barbedienne, grand rédacteur en chef de Garches Actualité, cherchait
justement un apprenti journaliste pour prendre sa place. C’est donc d’une
main tremblante d’émotion que je prends très officiellement la tête de
votre journal préféré. La mission est facile, car tous les journalistes dont
vous admirez la prose sont restés sur le navire. Le bateau est toujours
sous le contrôle du Père Bertrand, les marins aguerris, et aucun iceberg
n’est en vue. Il suffit donc de garder le cap.
Nous espérons que le premier voyage de ces 24 pages vous plaira, et que
vous poursuivrez la croisière,
Charlotte Reynaud
3
La référence
Introduction de l’encyclique Caritas in veritate.
« Défendre la vérité, la proposer avec humilité et conviction, et en témoigner dans la vie sont des formes exigeantes et
irremplaçables de la charité. Celle-ci « trouve sa joie dans ce qui
est vrai » (1 Co 13, 6). Toute personne expérimente en elle un
élan pour aimer de manière authentique : l’amour et la vérité ne
l’abandonnent jamais totalement, parce qu’il s’agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l’esprit de chaque
homme. »
Benoit XVI
5
Remets ton béret, c’est la rentrée !
Retour sur la rentrée Scout
Seigneur Jésus,
Apprenez-nous à être généreux,
A vous servir comme vous le méritez,
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser sans attendre d’autre récompense
Que celle de savoir
Que nous faisons votre Sainte Volonté.
—
Père Jacques Sevin
(Prière Scout d’après St Ignace)
6
Voici les contacts utiles
pour en savoir un peu plus sur
le groupe scout de Garches
Chef de Groupe
Maurice Guillou
—
Chef de troupe
Victor Liautaud
—
Chef de Meute
Robin Artola
—
Cheftaine de clairière
Mathilde Libault
—
Cheftaine de compagnie
Marie-Marthe Pauchet
—
Cheftaine de groupe
Claire Gambelli
Rassemblement du groupe scout sur la place de l’Eglise après la messe.
7
Autres rentrées
• Inscriptions et rentrée du caté
et de l’aumônerie /
Catéchisme des primaires :
contacter Corinne Durusquec
—
Aumônerie du Collège :
contacter Valérie Latil
Vie de la Paroisse
« Le café de l’amitié ? Que du bonheur ! »
nous disent Philippe et Chantal Gayet. Une joie de les rencontrer.
Laissez-vous entraîner par leur enthousiasme.
I
8
l y a trois ans, la Fraternité Saint
Louis (service de solidarité de la paroisse) a souhaité proposer un lieu de rencontre aux nombreuses personnes se retrouvant seules à Garches à
certains moments de l’année.
Cela est venu d’un constat, disent Philippe et Chantal ; « du 15 juillet au 15 août, les rues de Garches
se vident… Tout le monde part en vacances ! Sauf…
Sauf ceux et celles qui ne le peuvent pas, ou ne le
peuvent plus : nos frères et sœurs en difficulté familiale ou sociale, subissant veuvage ou problèmes
de santé, ou simplement trop âgés pour entreprendre un voyage. D’où l’idée, il y a trois ans, du café de
l’amitié, « rendez-vous estival anti-solitude et anticafard à proposer à tous les habitants de Garches. »
Les rencontres ont lieu l’après midi dans les salles
paroissiales. Y ont accès gratuitement tous ceux
qui se présentent ; ceux qui le souhaitent participent à l’approvisionnement du buffet. Simplicité de
l’échange, bonne humeur, il n’y a pas de règle si
ce n’est le plaisir de la rencontre et la découverte
de l’autre. En fait, c’est un petit café où l’on ne fait
commerce que d’amitié, de partage, de rire, de fraternité… ! Un coin amical, quasi familial, où l’on se
retrouve pour parler, jouer, discuter de tout et de
rien, apprendre aussi des autres, de leurs joies et
de leurs peines.
Et ça marche.
Déjeuner du 15 août, après-midi de jeux et concert de Jean-Louis ont rythmé le café de l’amitié.
« Cet été, le Café de l’Amitié a eu lieu 3 jours par
semaine, du 20 juillet au 15 août.
Dans les rues de Garches, désertes à cette période, certains se sont étonnés d’entendre des rires
et des chants se répandre sur la place de l’Église.
C’est vrai. Il y eu de la joie partagée entre des
personnes qui se trouvent rarement ensemble !
Ce café n’aurait pu voir le jour sans l’enthousiasme
de Sylvie, d’Eric et de Frédéric. Qu’ils en soient ici
profondément remerciés. Mais il convient de noter
également que la Mairie de Garches s’associe avec
plaisir à cette démarche à laquelle elle souhaite apporter un soutien durable. »
« Le 15 août, nous étions
plus de 60 à nous retrouver. »
Comment ne pas comprendre et partager la joie
des organisateurs, qui ont réussi à rassembler audelà des différences. Car ce café n’est pas réservé
aux « bons pratiquants ».
Preuve en fut donnée par la diversité des origines,
mais également par la bienveillance avec laquelle
ceux qui se disaient non-croyants ont participé aux
services du repas et préparé la prière universelle
lue à la messe. Chantal en est encore émue !
« Lors de la préparation de la prière universelle lue
à la messe de clôture, trois personnes se sont proposées pour la rédiger. À la fin, elles étaient douze,
dont certaines hors de l’église.»
« Être ensemble,
quitter sa solitude est
toujours un cadeau. »
Pour le déjeuner de clôture, le 15 août,
plus de 60 participants se sont retrouvés autour
de l’animateur Frédéric, largement remercié pour
avoir accepté de reprendre du service alors que
ses pas l’ont porté depuis un an, à Lyon où il réside
désormais. Au programme, une grande loterie à
laquelle ont participé certains commerçants, ainsi
que la Poste, en offrant de nombreux lots.
La journée fut essentiellement consacrée à un ultime partage qui ne se voulait pas un adieu mais
bien plutôt un « à bientôt » car les rencontres
se poursuivent au long de l’année ! Voilà donc le
maître mot de cette histoire, selon Chantal:
« être ensemble, quitter sa solitude est toujours un
cadeau. La vie appelle la vie et le partage nous fait
grandir.»
Désormais, Philippe et Chantal passent le flambeau
à Sylvain Mevrel. Aidons-le à trouver de nouveaux
ouvriers ! Vous en ressortirez enrichis et heureux
de cette aventure, Philippe et Chantal sont formels.
« Merci à toi Seigneur » ajoutent-ils en cœur.
Je vous le dis, que du bonheur !
Thierry Oudinet
9
Dossier / DA VATICANUS CODE
10
Pas toujours facile
d’être un chrétien
en dîner mondain.
Les remarques assassines,
sensées ébranler votre Foi
en un clin d’œil, ne sont
pas rares. Faute de
compétence ou d’audace,
on préfère se taire.
Il est temps de faire un
inventaire -non exhaustifde ces contre-vérités
que nous serinent sans
cesse les média et autres
personnes bien intentionnées. Fort heureusement,
ce sont souvent les mêmes :
elles ont trait à quatre
thèmes principaux :
la science, l’argent,
le relativisme et le scandale.
Le Big bang atomise la création
à la sauce Genèse
L
e Big-Bang répond à la question du
« comment ». La création et la genèse s’attèlent à
la question du « pourquoi » la création.
Il faut une fois pour toutes arrêter de supposer que
foi et raison sont séparées à jamais… ou conseiller
la lecture de l’encyclique éponyme. Le but de la
Bible n’est pas de décrire à quelle vitesse Dieu a
créé le monde et la vie, ni de dire scientifiquement
comment les choses se sont passées. Faire coller à
tout prix le texte biblique aux découvertes scientifiques ou critiquer le texte biblique à l’aide de la
science est une démarche vaine.
La Genèse, livre écrit il y a plus de 3000 ans, n’est
pas un traité scientifique. Mais croire que l’Église
lutte contre la Science est faux. Au contraire, les
papes ont encouragé la recherche astrophysique
devant l’Académie Pontificale et notamment Pie XII en 1931, puis Jean XXIII en 1960. En 1927, un des
premiers à parler du Big-Bang a été l’abbé Lemaître, Cette théorie développée depuis lors par des
centaines de physiciens, est universellement admise par la communauté scientifique.
À gauche, le tableau : Le procès de Galilée. À droite, fresque de la chapelle Sixtine : La Création d’Adam peinte par Michel-Ange.
LA SCIENCE.
Pour aller
plus loin /
Depuis quelques siècles, on nous affirme que la foi serait maintenue
grâce à une forme d’obscurantisme qui empêche de considérer comme
preuve de non-existence de Dieu quelques grands moments scientifiques.
Retour sur les prétendues incohérences de l’Église en matière de science
et de progrès.
Quatre évangiles, quatre versions.
Où est la vérité ?
N
on, bien sûr, les quatre Évangiles ne
disent pas exactement la même chose… mais quoi
de plus logique ? Faisons une comparaison.
Quatre journaux, aux lignes éditoriales différentes,
ne vont pas traiter pareillement un fait pourtant
avéré : Grâce à cela, chaque matin, vous trouvez
dans les kiosques, des journaux aux Unes et articles différents… qui s’en plaindrait ! De même pour
le Nouveau Testament. Les rédacteurs avaient des
visées différentes : les Évangiles de Marc, Luc, et
Mathieu, dits « Évangiles synoptiques » se présentent sous une forme narrative, l’un s’attachant plus
à l’enfance de Jésus que les autres. Quant au quatrième Évangile, attribué à Saint-Jean, il a un tour
plus symbolique, s’attachant plus aux paroles de
Jésus, qu’aux détails historiques.
Cependant, si tous ces Évangiles sont différents, ils
ne se contredisent pas. Les synoptiques peuvent
facilement être mis en parallèle, relatant tous les
trois les mêmes événements. Au lieu de faire planer un doute suspect, la diversité de ces quatre
Évangiles manifeste qu’ils nous parlent d’UNE personne, le Christ, et non d’un concept, argutie
chimérique…
À lire
L’Encyclique de Jean-Paul II
Fides et ratio.
L’Église a voulu brûler Galilée !
R
evenons sur quelques idées reçues :
Galilée n’a pas découvert que la terre était ronde – les
Grecs l’avaient déjà compris avant notre ère – ni découvert l’héliocentrisme (hypothèse selon laquelle la terre
tourne autour du soleil, proposée par Copernic).
Il n’a été ni massacré, ni emprisonné, mais assigné à
résidence et contraint à renoncer à ses positions ! Le
principal reproche fait à Galilée était de soutenir, non
comme une hypothèse, mais comme une certitude
l’héliocentrisme, alors que celui-ci n’a été prouvé que
plus tard, par Kepler et Newton.
Ainsi, Galilée ne respectait pas la méthode expérimentale dont il fut « le génial initiateur » . Ses contradicteurs, eux, « ne percevaient pas la distinction formelle
entre l’Écriture sainte et son interprétation » (Jean
Paul II, discours à l’Académie pontificale des Sciences,
décembre 1992).
Mais le procès fut moins obscur que l’on croit. Le cardinal Bellarmin, théologien du pape Urbain VIII à l’époque des faits, avait écrit en 1615, que « s’il était vraiment démontré que […] ce n’est pas le soleil qui tourne
autour de la terre mais la terre autour du soleil, il faudrait plutôt dire que nous ne comprenons pas les Écritures, que de dire que ce qui est démontré est faux ».
Nous n’étions finalement pas si loin d’un accord !
11
Dossier / DA VATICANUS CODE
L'ARGENT.
Qui n’a pas entendu cette critique virulente : l’Église, comme
toute institution, est vénale. Riche à millions, elle ne se préoccupe
pas des plus pauvres, et a oublié son idéal. La religion
est une escroquerie, le pouvoir est corrompu ! Et si nous
faisions les comptes une bonne fois pour toutes ?
Les indulgences,
quel scandale !
12
S
ujet délicat s’il en fut. Pour comprendre l’Indulgence, il faut voir que le péché a une
double conséquence. Une peine « éternelle », parce
qu’elle nous prive de la communion avec Dieu :
l’enfer. Et une peine « temporelle », parce que l’âme
a besoin d’être purifiée de nouveau : le purgatoire.
Le sacrement de pénitence entraîne la remise des
peines éternelles du péché, mais pas des peines
temporelles. (Catéchisme de l’Église catholique,
1472 sq).
Les indulgences sont la rémission devant Dieu de
la peine temporelle du péché, dont la faute est
déjà pardonnée. Elles s’obtiennent par le ministère
de l’Église, qui intervient en faveur d’un chrétien.
Prenons un exemple : vous cassez un vase précieux.
S’excuser de la faute commise est la moindre des
choses, et vous serez pardonné. Pour réparer votre faute, il faudra en racheter un, et le rachat sera
plus ou moins onéreux selon la valeur du vase. L’indulgence permet de réparer une fois pour toutes
sa faute.
Au Moyen-âge, elle avait souvent la forme d’une
somme d’argent, versée à l’Église, d’où l’idée
tenace d’un trafic d’indulgences… Le « trafic » des
indulgences nous a permis la construction des
basiliques majeures (Saint Pierre ; Sainte Marie
Majeure ; Saint Jean de Latran ; Saint Paul hors les
murs).
Les richesses du Vatican,
une honte en temps de crise
D
rôle de procès qu’on fait parfois au
Vatican : trop riche pour être bon chrétien ? La belle
affaire ! Les richesses du Vatican sont avant tout
artistiques et immobilières, et proviennent souvent
de dons. Elles ne sont donc pas sur le même pied
que les besoins courants des uns et des autres.
Envisagerait-on un instant de vendre les collections
du Louvre pour résorber le trou de la sécu ? Bien
sûr, les prélats et papes manifestant une âpreté au
gain couplée à une licence des mœurs ont, hélas,
existé. Judas faisait partie des douze apôtres. Lui
aussi a été appelé par le Christ.
Mais la vieille idée selon laquelle tout pouvoir corrompt est un peu réductrice concernant des hommes
qui ont donné leur vie à Dieu. Sans faire d’angélisme, ne soyons pas bêtes. L’Église, comme toute institution, a besoin d’argent. Mais la redistribution des
richesses, puisque c’est cela dont finalement il s’agit,
existe bien. Le denier de Saint-Pierre est consacré
à la solidarité. Et les paroisses plus pauvres sont
soutenues.
À l’échelle diocésaine déjà, les paroisses les plus
riches donnent de l’argent à celles moins favorisées. La vertu théologale de Charité est donc
bien pratiquée, même au sein des murs richement décorés du Vatican, et malgré l’or de nos
ostensoirs.
Vue de la Bibliothèque du Vatican
Les croisades :
la honte de l’Église
É
videmment, aucune croisade actuelle
ne fait scandale : croisade pour la protection
des baleines bleues, croisade pour le respect
des droits de l’homme et de la liberté religieuse,
croisade contre le sida, croisade contre Al Quaïda...
Qui oserait aujourd’hui s’élever contre ces combats ?
Les croisades en question se sont déroulées entre
1095 (1ère croisade) et 1291 (7e croisade). Au début
il s’est agi de sécuriser les pèlerinages des chrétiens d’Occident à Jérusalem, pèlerinages qui n’ont
jamais cessé depuis les débuts du christianisme et
qui, au début du 2e millénaire, rassemblaient des
dizaines de milliers de pèlerins, sans compter leurs
escortes en armes. Celles-ci ont non seulement
poursuivi les bandes de pillards qui détroussaient
ou décimaient les pèlerins mais aussi les potentats
qui les protégeaient. Certes, les exactions commises par les armées croisées eurent bien lieu :
il ne s’agit pas ici de les excuser, ni même de les
minimiser.
L’alliance du sabre et du goupillon est aujourd’hui
scandaleuse pour nos mentalités. Mais, dans ce siècle où les lieux de mémoire sont sacralisés (Panthéon, Auschwitz, Mur des Lamentations…), nous
pouvons comprendre le désir de ces chrétiens de
protéger le tombeau du Christ. Quiconque est allé
à Jérusalem sait qu’il leur doit la grâce de pouvoir
se recueillir au Saint-Sépulcre, au Golgotha, ou au
Jardin des Oliviers.
13
Pour aller
plus loin /
À lire
Petite vie de Saint Louis
de Paul Guth. (1993)
Ed. DDB, 10 euros
—
Catéchisme de l’Église
catholique article 1472 sq
—
Les croisades
de Jean Flori (2001)
Ed. J.P. Gisserot
128 pages
Dossier / DA VATICANUS CODE
Le relativisme.
L’homme bien pensant de notre siècle nous serine que, dans le
monde du consensus, on ne saurait prêcher UNE vérité. Toute
chose étant équivalente à toute autre, le Dieu des catholiques
est le même que celui des Juifs, des musulmans, et sûrement
aussi des bouddhistes…
Hors de l’Eglise point de salut !
14
Pour aller
plus loin /
À lire
Hors de l’Église point
de salut. Histoire d’une
formule et problèmes
d’interprétation.
Bernard Sesbouë,
Ed. Desclée de Brouwer,
25 euros
À voir
le site internet :
www.fraternite.dabraham.com
A
ussi étonnant que cela puisse paraître
pour nos mentalités consensuelles, la bonne réponse est « vraie ». Encore faut-il s’entendre sur les
mots. Il ne s’agit pas de dire, ce qui a pu être cru en
un autre temps, que ceux qui mourraient sans baptême seraient voués aux gémonies pour l’éternité.
Bien sûr ! En revanche, l’Église, c’est-à-dire l’assemblée des chrétiens, le Corps du Christ, la demeure
de l’Esprit-Saint, cette Église dit aux hommes qu’ils
sont sauvés par le Christ.
Le concile Vatican II rappelle, en sa constitution
sur l’Église : « l’Église est sacrement universel du
salut » Lumen Gentium 48. Cela signifie bien qu’en
ce monde, l’Église est le signe que Dieu veut nous
sauver… de la mort, mais aussi des petites morts
du quotidien.
En revanche, le Seigneur n’est en aucun cas tributaire des frontières de son Église. Sa geste
salvatrice ne peut être limitée. Pour aller plus avant
encore dans ce que d’aucuns auraient pu qualifier
de polémique, osons avancer « hors de l’Église
CATHOLIQUE point de salut ».
Encore faut-il savoir que catholique ne signifie rien
d’autre qu’UNIVERSEL.
Le Jardin des délices. (1504) Panneau central du triptyque de Jérôme Bosch. Le tympan de l’Abbaye de Conques sur le Jugement Dernier.
Tous enfants d’Abraham,
un même Dieu pour tous.
S
’agissant d’une recherche en paternité,
certains pourraient militer pour des tests ADN. Vu
la taille des populations qui se déclarent appartenir à l’une des trois religions monothéistes, l’affaire
pourrait être particulièrement juteuse. Mais un tel
projet est-il raisonnable ?
Peut-être suffit-il de se rapporter au livre de la
Génèse, premier livre de la Torah des juifs, qui est
aussi le premier livre de la Bible des chrétiens, et
que le Coran des musulmans a repris pour sa part.
L’info est convergente. Abraham a eu deux fils :
Ismaël, avec Agar, l’esclave de Sara son épouse,
puis Isaac, avec Sara. Ismaël est unanimement
identifié comme l’ancêtre des peuples sémites et
Isaac comme l’ancêtre du peuple juif.
Cependant, cette belle utopie symbolique est totalement fausse d’un point de vue scientifique, ne
serait-ce qu’à cause des flux migratoires et autres
métissages. Spirituellement parlant, une divergence irréductible persiste : le chrétien est enfant de
Dieu et frère du Christ. Plus encore, c’est en Jésus-Christ que nous sommes les enfants du Père.
C’est l’Esprit-Saint, Esprit du Père et Esprit du Fils
qui nous incorpore à cette famille divine : telle est
notre destinée.
On ira tous au paradis …
ou presque.
U
ne blague d’arrière-sacristie pour commencer. Un homme arrive aux portes du paradis,
et Saint-Pierre lui demande pour quelles raisons il
mériterait d’entrer. L’homme rassemble donc toutes ses qualités : il a été bon mari, père attentif,
employé modèle, animateur d’aumônerie, gendre
idéal… Rien n’y fait, Saint-Pierre estime qu’il est encore loin du compte. L’impétrant lui dit alors : « je
crois aussi en la miséricorde du Christ », et aussitôt, les portes s’ouvrirent.
Nul ne peut gagner son Ciel. En l’espèce, nous
sommes des débiteurs insolvables. Seul Dieu, par
sa grâce (= gratis !) peut nous y admettre. Ça veut
donc dire que notre entrée au paradis dépend de
Dieu, ou tout du moins de sa miséricorde infinie.
« On ira tous au paradis... » fredonne le chanteur.
Le théologien est plus nuancé. D’une part, Dieu
veut nous faire coopérer au salut, de l’autre, Il nous
a dotés d’une entière liberté. La toute puissance
de Dieu s’efface devant notre liberté. Le Christ est
venu sauver tous les hommes. Il le veut et Il le peut.
C’est notre propre refus de Dieu qui peut nous priver de la communion avec Lui.
15
Dossier / DA VATICANUS CODE
Parfum
de scandale
Le meilleur moyen de décrédibiliser la religion, c’est encore
de souligner ce qui prête à polémique...
L’Eglise, foyer de l’antisémitisme ?
16
D
’une certaine manière, le triste procès
d’intention fait parfois à l’Eglise, qui serait «foyer
de l’antisémitisme» est rien moins que la survivance de celui intenté contre le Christ il y a 2000
ans. Le grand tort de l’Eglise, corps du Christ, n’est
pas finalement d’être contre qui que ce soit, mais
d’être tout court, et de proposer aux hommes en
général et aux Juifs en particulier, le nouveau visage de Dieu Sauveur : Jésus-Christ. Il suffit d’ouvrir
le catéchisme de l’Eglise catholique à l’article 839
pour comprendre que l’Eglise ne peut, sans retourner l’arme contre elle, haïr le Peuple qui a préparé
la route du Seigneur. La Nouvelle Alliance prend sa
source dans l’Ancienne.
Et prétendre que l’Eglise puisse être le berceau de
l’antisémitisme est au moins aussi absurde et scandaleux que de laisser entendre que c’est le peuple
juif qui aurait condamné le Christ.
Quant au procès d’intention qu’on fait au pape
Pie XII, outre l’excellent film La Pourpre et le Noir
de Jerry London, nous ne saurions trop vous
conseiller la lecture des « Secrets du Vatican », que
notre journal vous présente en page 18.
L’enfer est pavé de bonnes intentions.
V
oilà une expression qui manifeste un
“optimisme” démesuré, ne donnant que de faibles
chances à certains de ceux qui sont pleins de bonne
volonté. Dit autrement, si, malgré une volonté évidente de bien faire, on s’y prend comme un manche
et on produit une catastrophe, on sera damné (et
peut-être bien pour l’éternité).
Faut-il pour autant ne plus rien faire, afin de gagner
son salut ? Car le paradis, alors ? Est-il pavé de
mauvaises intentions ? La loi des paradoxes s’avère
parfois dangereuse… et absurde.
Bien sûr, il faut frapper fort pour critiquer les
bonnes intentions qui ne restent qu’à l’état de
projet. Car c’est de l’imposture. Et c’est d’ailleurs
le premier sens de cet adage, qui dans la tradition
chrétienne était formulé ainsi : « les bonnes résolutions ne suffisent pas, sans leur réalisation, à éviter
le mal et la damnation ». C’est donc bien l’absence
d’exécution qui est en cause… Mais pourquoi diable
aller chercher la référence de nos comportements
dans l’enfer ?
Vitrail représentant Jésus et Marie-Madeleine
Jésus et Marie-Madeleine :
la dernière tentation du Christ.
L’
affaire Scorcèse, comme on l’a nommée
un temps, a le don d’électriser les foules. C’est ainsi
qu’on crée une polémique…sur un non-événement.
Qui peut sérieusement imaginer que Jésus ait eu
une « relation » avec Marie-Madeleine ? Deux profils sont envisageables : le cynique ou l’hypocrite.
Le premier, tendance iconoclaste, éprouve un malin
plaisir à prêter au Christ des intentions déplacées.
Réduire l’incarnation du Fils de Dieu au niveau de
bluette pour midinette le rassure sur sa propre
insignifiance. Le second, tendance pharisien, a le
réflexe de pointer du doigt les mauvaises fréquentations de ces voisins. Drapé dans sa toge de vertu,
il ne cesse de prêter aux autres les mauvaises intentions… qu’il a. Les deux sont idiots.
Quitte à supposer une idylle, poussons l’imagination
jusqu’à l’absurde. Peut-on réellement envisager
que le Fils de Dieu, celui qui nous a racheté sur la
Croix, soit par ailleurs mal intentionné ? Car quel
homme juste aurait profité d’une femme aussi
fragile que Marie-Madeleine, lui promettant l’amour,
le mariage, une vie de famille, en sachant qu’il
ne peut lui donner ? Au premier sens du terme,
le Christ a séduit (se ducere) la séductrice : il l’a
conduit à Lui pour la mener au salut.
Pour aller
plus loin /
À voir
La Pourpre et le Noir
de Jerry London
avec Gregory Peck
—
www.jcrelations.net
À LIRE
Les secrets du Vatican
de Bernard Leconte (cf p.18)
—
Sainte Marie-Madeleine
d’Henri Lacordaire. Ed. CERF
Réalisation et rédaction
du dossier /
• Père Bertrand Auville
• Jean-Marc Chanel
• Olivier de Kervanoel
• Bertrand Leblanc-Barbedienne
• Charlotte Reynaud
• Geoffroy du Rusquec
• Louis Thiercelin
• Dominique Valeton
17
Recensions
coup de cœur
I
maginez… un livre ni trop volumineux, ni trop fin,
passionnant de la première à la dernière page. Un livre qui mélange
avec habileté enquête, suspense, personnages attachants, références
historiques, descriptions précises, réalisme, réflexion, éthique, politique et complots obscurs… si on cherche bien, on peut même y trouver un peu de finance et d’économie. Un livre qui n’est pas seulement
“une fenêtre par laquelle on s’évade“ (J. Green), mais aussi une clef
pour comprendre des événements. Mieux qu’Harry Potter, le Club des
Cinq et Da Vinci Code réunis, plongez-vous dans Les secrets du Vatican.
18
L’auteur, Bernard Lecomte, est écrivain, journaliste, et chrétien, ce qui
ne gâte rien. Avec professionnalisme, il enquête le plus honnêtement
possible pour déterminer, une fois pour toutes, si les procès qu’on fait
au Vatican sont justifiés. Pendant deux ans, cet ancien reporter de
La Croix, de l’Express ou du Figaro Magazine, a écumé les couloirs du
Vatican. Sous le sceau du secret, les langues se sont déliées, révélant
multitude d’informations et d’anecdotes.
Pourquoi l’Eglise a-t-elle sabordé l’expérience des prêtres ouvriers ?
En quoi le concile Vatican II a-t-il frôlé la catastrophe ? De quoi est
mort exactement Jean-Paul Ier ? Qui a voulu assassiner Jean-Paul II ?
Les sujets ne manquent pas, et Bernard Lecomte traite avec autant
de brio et de rigueur « les silences de Pie XII », le « Suaire de Turin »
ou « le troisième secret de Fatima »… Tous ces dossiers qu’on évite
soigneusement d’aborder en dîner, lorsque votre voisin de droite,
un brin gouailleur, fait une petite phrase visant à vous faire porter
le poids du monde… Tiraillé entre la furieuse envie de lui casser la
gueule et les règles de bienséance, on préfère se taire. Désormais,
vous saurez, à défaut de vous lancer dans une dissertation historique,
quel livre lui conseiller.
En bon journaliste, Bernard Lecomte prend son lecteur par la main, lui
rappelle le contexte historique, les enjeux géopolitiques, les personnalités des protagonistes et les lieux de l’affaire. Il couche sur le papier
tous les éléments qu’il a rassemblés, mais se garde bien de donner
UNE réponse en conclusion. C’est au lecteur de se faire sa propre opinion. Le style est clair, précis, les chapitres bien organisés et pas trop
longs. A lire de toute urgence !
Un seul reproche : Bernard Lecomte limite son analyse au XXe siècle,
estimant que ses connaissances historiques ne lui permettent pas de
remonter aux siècles précédents. À quand les prochains tomes ?
Charlotte Reynaud
Les secrets du Vatican
—
Bernard Lecomte
Ed. Perrin
380 pages. 21,50 euros
L’Eglise à l’heure de
Caritas in Veritate
—
Jean-Pierre Audoyer /
Patrick de Laubier
Ed. Salvator
200 pages. 20 euros AMBITIEUX
E
njeu ambitieux que celui de Jean-Pierre
Audoyer et Patrick de Laubier. Les deux auteurs,
respectivement doyen de la Faculté libre de droit
d’économie et de gestion de Paris (FACO) et professeur honoraire de sociologie à l’université de Genève, profitent de l’encyclique Caritas in veritate pour
proposer une synthèse de l’enseignement social de
l’Église. Convaincus que cet enseignement est la réponse évangélique aux questions de la société actuelle, ils démontrent la modernité de l’Eglise dans
son approche des problèmes économiques, sociaux
et politiques. Ils suivent en cela l’exhortation de
Jean-Paul II qui proposait « une orientation idéale »
de la société. Professeurs tous les deux, le livre
se veut pédagogique. Plusieurs fiches d’auteurs
et de textes incontournables sont proposées au fil
des pages, permettant au lecteur d’approfondir un
point précis. Les premiers chapitres sont conçus
comme une introduction aux principes clefs de la
doctrine sociale de l’Église.
Le reste du livre est une discussion philosophique
entre les deux auteurs dont on reconnaîtra l’inspiration platonicienne et la tradition de la Disputatio
théologique. Le dialogue permet de pousser loin la
réflexion, tout en captivant le lecteur. Les derniers
chapitres se consacrent à l’époque contemporaine,
et à Benoît XVI. L’écriture, dépouillée de toutes
fioritures, est claire et précise. Les réponses
gagnent en pertinence. Un livre indispensable pour
quiconque veut s’initier à la doctrine sociale catholique, sans perdre de sa profondeur.
Quand la vie tutoie
la mort
—
Sylvie Garoche
Ed. Nouvelle Cité
157 pages. 17 euros
POIGNANT
H
istoire vraie. En septembre 2007 - il a
alors 58 ans - P.G. apprend que le mal de dos dont
il a souffert tout l’été provient en fait d’un cancer
des os. Que faire ? Scientifique de haute volée,
il comprend que sa fin de vie est proche. Chrétien
engagé, c’est vers la rencontre du Christ qu’il s’achemine, refusant tout acharnement thérapeutique
mais acceptant les soulagements que procurent
les soins palliatifs.
Dans ce livre, en une vingtaine de chapitres courts
et agréables à lire, son épouse retrace la dernière année vécue avec P.G. : le cheminement de
son mari, le sien, celui de ses enfants, des amis...
Pas question ici de héros ou de surhommes, mais
seulement d’une famille ordinaire unie par un bel
amour.
Par sa clarté et sa simplicité, le témoignage de
cette dernière année de vie ensemble n’a rien de
morbide ni de larmoyant. Il dégage une force qui
stimule pour vivre. À contre-courant de la société
actuelle, il nous invite à regarder en face, paisiblement, notre propre mort et celle de ceux que nous
aimons. Il nous encourage à apprendre comment
mieux aimer ceux qui sont en train de nous quitter pour l’au-delà. Il nous invite à anticiper l’ultime
étape de notre vie par des dispositions concrètes
comme par exemple des directives de fin de vie.
Un beau livre, fidèle, pudique, fin, profond,
et réaliste. À lire et faire lire sans modération.
Jean-Marc Chanel
La rédaction
19
Accroche
L
e texte de l’article
20
Dernière minute
Dédicace du livre : Pour un Capitalisme au service de l’homme (Albin Michel), par
Pierre Deschamps, un des auteurs du livre, président du mouvement des Entrepreneurs
et Dirigeants Chrétiens, et par ailleurs paroissien de Garches. > Dimanche de 11h à 12h.
Humeurs passagères
La fin du monde, telle que je l’imagine
depuis ma chaise Apfelglück
D
epuis quelques temps, les films d’an
ticipation font florès au cinéma (Tsunami, 2012, I
am Legend, District 9, Les Fils de l’Homme, Le Jour
d’Après, 28 jours plus tard, etc.)
Vous êtes-vous, comme moi, demandé pourquoi ?
Laissez-moi vous dire mon sentiment, en attendant de connaître le vôtre. La seule chose qui nous
terrorise véritablement, ce ne sont ni les tremblements de terre, ni les déluges ou les pandémies, ni
même les invasions extra-terrestres ou les troisièmes guerres mondiales. Ce qui nous « fout les choco-boules » comme dirait ma nièce - il est vrai un
peu souple question langage - c’est l’insécurité radicale à l’idée d’un possible chemin de conversion
personnelle.
Nous laisser atteindre, atteindre le cœur en nous,
accepter de nous reconnaître et de nous montrer
vulnérables : comme cette perspective est terrifiante ! Aucun Spielberg n’est encore parvenu à en
filmer la formidable menace.
Ah oui, là, nous pourrions parler d’une apocalypse
à juste titre, et de quelle apocalypse encore ! La révélation de ce Dieu que nous cherchons partout, la
loupe à la main, le trouillomètre à zéro, et qui finalement se trouverait là, minuscule, offert, blotti en
nous sous les oripeaux de l’habitude, de la méfiance, des richesses, cynismes, titres et convictions.
Alors effectivement, pour l’instant, tout ce qui
peut nous exonérer, à plus ou moins long terme,
d’avoir à entreprendre ce grand voyage au cœur
de notre cœur, tout cela sonne précisément
comme la promesse d’un fantastique mot d’excuse !
C’est un peu l’équivalent de la tempête de neige
annoncée qui, enfants, nous empêchait physiquement d’avoir à nous produire à l’école.
Oui, vraiment, la seule catastrophe qui nous
tétanise, c’est, me semble-t-il, l’incendie de nos
cœurs. Le Christ n’a-t-il pas dit qu’il était venu
«apporter le feu sur la terre » (Luc 12,49) ?
La sémantique, n’est pas que l’art de donner du
sens aux mots. Elle en donne bien souvent aux
choses. Aussi, entre deux éternuements à la pliure
du coude et deux tragédies cinématographiques,
nos esprits se passionnent aujourd’hui, et de manière assez mordide, pour ce qu’on nous présente
comme «la fin du monde», au sens d’un point final.
Gloups! Pendant ce temps, suffisament d’êtres de
lumière me donnent l’énergie de considérer la fin
du monde, non comme un point final, mais comme
un point de croix, une apogée : cet instant magnétique où Dieu, les autres et nous-même seront
parvenus à nous rencontrer, véritablement. Et ce
fabuleux instant - je le dis sans aucune forfanterie -
peut advenir dans 30 ans ou dans 5 minutes, je n’en
sursaute pas plus que ça sur ma chaise Apfelglück
de chez IKEA, tout vilain pécheur que je suis (priez
pour moi).
Bertrand LEBLANC-BARBEDIENNE
alias John Pims ou La Rédaction
21
Permanence des prêtres et religieux
Père Bertrand Auville, curé....... 2 bis, rue de l’Église - 01 47 41 01 61
> reçoit sans rendez-vous le samedi de 10h à 12h Père Lwanga Otyame, vicaire... 2 bis, rue de l’Église - 01 47 01 45 31
Père Michel Straub, vicaire........ 2 bis, rue de l’Église - 01 47 01 57 27
Frère Pierre Montanara............... 2 bis, rue de l’Église - 01 47 41 01 61
Accueil
Presbytère:
2 bis, rue de l’Église - 92380 Garches
Tél. : 01 47 41 01 61 / Fax : 01 47 01 27 07
E.mail : [email protected]
site : www.paroisse.net/saint-louis-de-garches
Horaires d’ouverture :
Lundi à Vendredi : de 10h à 12h, de 15h à 19h
Samedi : de 10h à 12h
Vacances scolaires : de 10h à 12h, du lundi au samedi
Baptêmes
Pour vous accompagner, des réunions de préparation
sont prévues. Les inscriptions se font tous les samedis
du mois de 10h à 12h. Présentez vous au presbytère au moins
six semaines avant la date envisagée.
Contact presbytère : 01 47 41 01 61 Mariages
Vous désirez vous marier à l’église. Présentez-vous au presbytère le 1er ou le 3e samedi du mois de 10h à 12h, au moins neuf mois avant la date envisagée.
Contact presbytère : 01 47 41 01 61
Pénitence/ Réconciliation
Vous pouvez recevoir ce sacrement :
- soit le samedi de 11h à 12h
- soit après les messes de semaine
- soit sur rendez vous
Sacrement des malades
Prenez contact avec le Père Lwanga au 01 47 01 45 31 Obsèques
Prenez contact avec une entreprise de pompes funèbres qui vous indiquera les démarches à accomplir et nous contactera pour les obsèques religieuses. Un prêtre de la communauté vous accueillera.
Directeur de la publication : Bertrand Auville / E.mail : [email protected]
Rédacteur en chef : Charlotte Reynaud / E.mail : [email protected]
Conception graphique : Xavier Trannoy / E.mail : [email protected]
Photos : Jean-Michel de Certeau (scouts) / Xavier Trannoy (couverture)
Imprimeur : imprimerie Chauveau Indica /Dépôt légal : octobre 2009
Horaires
des messes
Lundi, Mardi : 9h
Mercredi : 8h30
Jeudi, Vendredi : 9h
Samedi : 18h30 (Messe anticipée)
Dimanche : 8h30, 10h, 11h15, 18h
Toussaint
Dimanche 1er novembre :
messes à 8h30, 10h, 11h15 et 18h
et dans l’après-midi, de 15h à 17h,
le père Auville et le frère Pierre
seront à votre disposition, au
cimetière de Garches, pour prier
sur la tombe de votre défunt
Lundi 2 novembre : messe à 9h,
au cours de laquelle l’Eglise fait
mémoire des fidèles défunts.
Notre livre de vie
Baptêmes : Clara BROC, Louise MASSY,
Inez VAN DER GRAFF, Zacharie MONNAIE,
Valentine THEILLIER, Henryna CHASLES,
Keyron MALEKANI, Dwayn MALEKANI,
Camille CROOSON-DESVEAUX, Augustin PERRIER, Sacha COIRIER, Camille
CLEMENT, Manon GIRAUD, Lucia SOULLIER, Noé CREPIN, Fantin MARTINELLI-VAYSSE, Valentin LE GUERN, Alfred
BELANGER, Jade TRENEL-RIGAUD, Joseph MASSON, Emma FONTAINE, Noah
FONTAINE, Zoé PACCIONI, Luca DEL
FABRO, Anton SORGNARD, Montaine
FAURE, Joanne SUCCHE, Alain REMY,
Lana MAUVISSEAU, Antoine GODDET,
Julie BOURBOTTE, Raphaël BARRE,
Bianca GAMBILLO, Tazio GAMBILLO, Ettore GAMBILLO, Grégoire POCHAUVIN,
Alexandre AUBRIOT, Maxime BARRAULT,
Pauline DUBIE, Lucie FRANÇOIS, Camille
GIRARDET, Zoé GIRARDET, Laly GUNESH,
Audrey KASTNER, Axel LINA, Louis TOMASOV, Chloé GANZEL, Amandine MARION, Inès PAPILLON, Nathaël SALVADO,
Bastien DAVID-DIJON, Baptiste MARIE,
Baptiste MACHET, Rose TESSOT, Louise
DURGET, Margot MASSET, Clarisse MASSET, Laura BRUNEAU, Laura WAROUX,
Martin HODOUIN, Tina ESNAULT-NERO,
Côme BRESSON, Joséphine MARTINEZ,
Paul GOUGET, Mathéo CHASSET, Benjamin HENRY, Romain DESCOURS, Pablo
FERNANDEZ.
Mariages : Erwan MICHELIN et Angélique
RENAUD, Brice PILATE et Aurore DELOTTRE, Emmanuel VERNET et Véronique
DUCLOS, Michel VIBERT et Fathia MITORI,
Alexis MEHRENBERGER et Emilie TISSOT.
Obsèques : Audrey BROGNAUX, Alice
BAUDOUIN, André VAYSSE, Simone YVON,
Marguerite DENIS, Denise NICOLLE, Renée
HAMMEL, Yvette DESGRANGES, Simone
FRANÇOIS, Charlette FEERY, Thérèse LEROY,
Eliane CHASSAGNY, Paul LACROIX, Françoise THIRION, Louise DAUCOURT, Jacqueline
VIEL, Monique DUBOC, Gilles LACAILLE, Marie Corinne TRINCANO, Catherine COJAN,
Gilles GODEAU, Olivier CHERIBI, Emilien
MAZAREL, Jacqueline LE MANACH, Claude
RENAUDIN, André MERCUL.
23
Prière à Marie
Remplis ma bouche, ô Marie,
de la grâce de ta douceur.
Éclaire mon intelligence,
toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.
Alors ma langue et mes lèvres
chanteront allègrement tes louanges
et plus particulièrement
la salutation angélique,
annonciatrice du salut du monde,
remède et protection de tous les hommes.
Daigne donc accepter que moi,
ton petit serviteur,
je te loue et te dise
et redise doucement :
« Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces. »
Saint Ephrem (v. 306 - 373 )
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