La certification forestière au Canada – Les programmes

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La certification forestière
au Canada
Les programmes : similitudes et réalisations
www.en-toute-confiance.ca
Contenu
1 Introduction à la certification
La certification forestière
La traçabilité
La certification de la chaîne de traçabilité
Les programmes de certification en usage au Canada
Liens vers les normes et programmes internationaux
2 Le Canada – chef de file de la certification forestière dans le monde
3 Principaux éléments des programmes
de certification
Toutes les normes sont valables
Conclusion
Tableau des principaux éléments des programmes de certification forestière
Pour une copie électronique du présent document, visitez le
www.fpac.ca
2
1 Introduction à la certification
La certification forestière
La certification forestière indépendante offre un sceau d’approbation qui montre
aux acheteurs que les produits qu’ils acquièrent proviennent de forêts aménagées
selon des normes détaillées au plan environnemental, social et économique.
Les certificats ne sont accordés qu’après un examen approfondi fait par des
vérificateurs indépendants, qui déterminent entre autres si la récolte à long terme
peut être soutenue, s’il n’y a pas d’exploitation non autorisée ou illégale, si les
habitats fauniques sont préservés et si la qualité du sol est maintenue.
Au Canada : Les aménagistes forestiers canadiens peuvent faire certifier leurs
territoires selon l’un de trois programmes de certification forestière reconnus à
l’échelle internationale, celui de l’Association canadienne de normalisation (CSA),
du Forest Stewardship Council (FSC) et de la Sustainable Forestry Initiative®1.
Les trois programmes établissent des seuils élevés que les entreprises forestières
doivent atteindre, au-delà des exigences réglementaires strictes du Canada. De
plus, ils sont conçus pour tenir compte des enjeux forestiers mondiaux en plus
des circonstances particulières au paysage canadien, comme la subsistance des
collectivités locales et les intérêts des peuples autochtones.
De nombreuses entreprises sont aussi certifiées en vertu de la norme ISO
14001, sur les systèmes de gestion environnementale, qui offre un système de
gestion solide pour atteindre des objectifs et s’améliorer. Les normes propres
à la foresterie (CSA, FSC, SFI) s’ajoutent à cette fondation dans une optique
d’amélioration continue.
Dans le monde : Le FSC est actif à l’échelle internationale et il accrédite,
au Canada, les normes régionales qui respectent ses principes et critères
internationaux. Le Programme de reconnaissance des certifications forestières
(PEFC) est un programme international qui reconnaît les systèmes de certification
nationaux qui répondent aux critères internationaux établis par un accord
intergouvernemental. Les programmes de certification de la CSA et de la SFI ont
été reconnus par le PEFC.
En 2002, les entreprises forestières membres de l’Association des produits
forestiers du Canada (APFC), qui sont responsables de l’aménagement de la
majorité de la forêt commerciale au Canada, se sont engagées à faire certifier
leurs opérations forestières selon les normes de la CSA, du FSC ou de la SFI.
Cet objectif a été atteint en 2006. Les nouveaux membres de l’association ou les
entreprises acquises par des sociétés membres bénéficient d’un délai de cinq ans
pour satisfaire à cette exigence en matière de certification.
Sustainable Forestry Initiative®(SFI), Sustainable Forestry Initiative®, SFI® et le logo de SFI sont des marques de service
déposées de SFI Inc.
1
3
La traçabilité
L’exploitation forestière illégale est une cause majeure de déforestation
dans les pays en développement et elle constitue une menace réelle pour le
développement durable des forêts et la viabilité économique des communautés
forestières. Elle peut miner la compétitivité des produits forestiers récoltés et
vendus légalement. Les entreprises membres de l’Association des produits
forestiers du Canada (APFC) se sont engagées par écrit à n’acheter et à n’utiliser
que du bois de source légale et à retracer leurs approvisionnements en bois pour
fournir une assurance, fondée sur des documents, qu’ils proviennent de sources
légales et bien aménagées.
Il existe plusieurs mécanismes de suivi de la production du bois par lesquels
les scieries et les usines de pâtes canadiennes peuvent déterminer l’unité
d’aménagement et le peuplement d’où le bois provient. C’est possible surtout
grâce au fait que 93 pour cent des territoires forestiers sont de propriété
publique. Ces territoires sont aménagés dans un cadre législatif multiple où les
mécanismes de traçabilité créent un dossier de documentation qui est la base par
laquelle les gouvernements provinciaux et territoriaux reçoivent le paiement pour
le gros bois d’oeuvre de la Couronne. Les détails des mécanismes de traçabilité
utilisés varient selon les provinces, les territoires et les entreprises en raison des
différences dans la gestion de ces entités et des entreprises. Toutefois, les mêmes
mécanismes généraux (comme l’approbation des plans d’aménagement et
d’opérations et les inspections sur le terrain) sont en place partout.
4
La certification de la chaîne de traçabilité
Une chaîne de traçabilité est un ensemble d’exigences administratives et techniques
relatives à la traçabilité le long d’une chaîne d’approvisionnement2. La chaîne peut
s’étendre de la forêt à la première usine qui reçoit le bois (une chaîne de traçabilité
« forêt ») ou encore de la forêt jusqu’au consommateur, en passant par toutes
les étapes de production (une chaîne de traçabilité « produit »). Les mécanismes
de traçabilité à utiliser sont établis dans la norme de chaîne de traçabilité du
programme de certification forestière concerné (p. ex, CSA, FSC, SFI) et vérifiés
par des tiers indépendants.3 La certification de la chaîne de traçabilité complète la
certification de l’aménagement forestier en vérifiant le lien entre la forêt certifiée
et le produit; le produit peut donc être vendu comme certifié. Le FSC et la SFI ont
élaboré leurs propres normes de chaîne de traçabilité alors que la CSA utilise la
norme internationale du PEFC. Il existe également des normes « génériques » de
la chaîne de traçabilité qui ne sont pas associées à n’importe quel programme de
certification forestière particulier.
2
3
http://www.utzcertified.org/index.php?pageID=159
Adapté de www.storaenso.com/links/glossary/sustainability-glossary
Un système de certification de la chaîne de traçabilité offre :
•
•
•
La vérification par une tierce partie du pourcentage de contenu certifié, non
certifié et recyclé dans un produit
L’assurance que les sources non certifiées sont des sources légales, contrôlées
et qui ne prêtent pas à controverse
La capacité à communiquer le contenu sur l’étiquette du produit. (Ceci n’est
pas disponible dans le cadre de normes « génériques » de la chaîne de
traçabilité.)
Les entreprises et les gouvernements ont accru les attentes quant au dossier
environnemental et social des produits du papier et du bois qu’ils achètent et ils
demandent du bois certifié. En raison des préoccupations relatives à l’exploitation
forestière illégale et à la déforestation, ils examinent aussi le bois non certifié
de façon approfondie. Cette nécessité d’obtenir des preuves que les produits
forestiers ont été récoltés de façon légale et durable a entraîné à son tour une
augmentation de la demande pour la certification de la chaîne de traçabilité.
La majorité des sociétés membres de l’APFC utilisent une chaîne de traçabilité
certifiée pour suivre leurs approvisionnements en bois.
Décembre 2010
5
Source: www.fsc.org, www.pefc.org
Les programmes de certification en usage au Canada
Trois grands programmes de certification sont utilisés au Canada. Ils s’appliquent
aux terres publiques et privées, quelle que soit la superficie du territoire
concerné, et comprennent des objectifs environnementaux et des mesures de la
performance.
L’Association canadienne de normalisation (CSA)
(CAN/CSA-Z809-08). La CSA est l’organisme d’élaboration
de normes le plus important et le plus ancien au Canada; elle
est aussi un organisme sans but lucratif formé de membres
qui a été fondé en 1919. La norme d’aménagement forestier
durable de la CSA (CAN/CSA Z809-08), soit la norme nationale
du pays dans ce domaine, a d’abord été publiée en 1996
et a été révisée en 2008. Elle se base sur une définition
de l’aménagement forestier durable établie par le Conseil
canadien des ministres des forêts (CCMF) lors du processus de
Montréal, un processus intergouvernemental visant à établir
des critères et indicateurs généraux pour l’aménagement
durable des forêts tempérées et boréales de la planète.
Une norme particulière pour les lots boisés et autres forêts de
petites superficies, la norme CAN/CSA Z804, a été publiée en
2008.
6
Forest Stewardship Council (FSC) Canada
FSC Canada a été constitué en 1998 et fonctionne sous
la direction de FSC International (voir plus bas). Il s’agit
d’un organisme caritatif enregistré géré par un conseil
d’administration qui représente des intérêts équilibrés.
FSC International a élaboré trois normes régionales
(infranationales) pour le Canada, qui intègrent les principes
et critères de la norme internationale FSC en matière
d’aménagement forestier responsable. Ces normes ont été
agréées par FSC International : une norme pour les Maritimes
(publiée en 1999, révisée en 2008), une pour la ColombieBritannique (publiée en 2003, révisée en 2005) et une norme
boréale nationale (2004). La version préliminaire d’une norme
couvrant la région forestière des Grands Lacs et du SaintLaurent a fait l’objet d’essais sur le terrain en 2007.
Il existe aussi des exigences simplifiées pour les forêts
de petite superficie ou à faible intensité d’aménagement
(SLIMF).
La Sustainable Forestry Initiative® (SFI® Inc.)
(SFI 2010 – 2014). La SFI est un organisme indépendant
sans but lucratif qui a élaboré une norme d’aménagement
forestier spécifiquement pour les forêts d’Amérique du
Nord. La norme SFI (publiée en 1998, révisée en 2010) est
appliquée aux forêts au Canada et aux États-Unis et se base
sur des principes et mesures du développement durable
qui intègrent des objectifs d’aménagement du territoire
et d’approvisionnement en fibre. SFI Inc. est gérée par un
conseil d’administration comprenant trois chambres, qui
représentent également les secteurs environnemental, social
et économique.
La norme SFI s’applique aux grandes opérations forestières
et SFI Inc. reconnaît les systèmes acceptés par le PEFC en
Amérique du Nord, comme l’American Tree Farm System
aux États-Unis, pour la certification des propriétés forestières
familiales.
Liens vers les normes et programmes internationaux
FSC International et le Programme de reconnaissance des certifications forestières
(PEFC) sont des programmes internationaux indépendants et sans but lucratif qui
reconnaissent les programmes de certification forestière nationaux et régionaux
qui respectent des exigences internationales communes et sont élaborés par le
biais d’un processus multilatéral.
Le FSC offre des services reconnus à l’échelle internationale
en matière d’établissement de normes, de protection des
marques de commerce et d’accréditation en lien avec des
activités responsables d’aménagement forestier. Fondé en
1993, il fonctionne grâce à un réseau d’initiatives nationales
présentes dans plus de 50 pays. La norme internationale
FSC est constituée de 10 principes et de 56 critères. Des
indicateurs sont établis en fonction de ces principes et critères
au niveau national ou infranational pour former des normes
régionales accréditées par le FSC, ou des normes génériques
(encore non accréditées). Le processus d’établissement de
normes de normalisation utilisé pour les normes accrédités
par le FSC est conforme aux exigences de l’ISEAL, et les
organismes de certification sont accrédités par la Accreditation
Services International (ASI), une entité juridique distincte
appartenant au FSC. En date de décembre 2010, 134 millions
d’hectares (331millions d’acres) dans quelque 81 pays avaient
été certifiés selon des normes approuvées par le FSC ou des
normes génériques adaptées aux conditions locales.4
Au Canada, trois normes régionales ont été accréditées par le
FSC et une quatrième a fait l’objet d’essais sur le terrain.
PEFC/XX-XX-XX
PEFC/26-44-16
Le PEFC a été fondé en 1999. L’organisme évalue des
programmes de certification et fournit une reconnaissance
mutuelle à ceux qui mettent en pratique des critères
d’aménagement forestier durable acceptés à l’échelle
internationale. Ces critères résultent de processus
intergouvernementaux, comme la conférence ministérielle
sur la protection des forêts en Europe, qui sont reconnus et
appuyés par 149 gouvernements dans le monde. Les procédés
d’établissement de normes répondrent aux exigences de
l’ISO et les organismes de certification sont accrédités par
des organismes d’accréditation nationaux, membres de
l’International AccreditationAccréditation Forum (IAF). En date
de décembre 2010, le PEFC avait reconnu 28 programmes
nationaux de certification forestière représentant près de 230
millions d’hectares (567 millions d’acres) de forêts certifiées.5
Au Canada, les programmes de la CSA et de la SFI ont été
reconnus par le PEFC en 2005.
Assurance de la qualité
De nombreux audits et certifications sont intégrés dans les programmes de
certification. Les procédés utilisés pour l’établissement de normes aux niveaux
international et national sont admis comme répondant à des normes spécifiques.
Les deux programmes mondiaux (FSC et PEFC) approuvent les programmes
nationaux de certification comme répondant à certaines exigences internationales.
Les organismes de certification qui procèdent à l’audit sont accrédités à cet effet
par les organismes d’accréditation et les organismes d’accréditation se sont
vérifiés contre les règles établies. Il peut y avoir aussi l’accréditation des auditeurs
individuels, en plus des niveaux de compétence qu’ils doivent avoir. Certains de ces
mécanismes d’assurance de qualité sont décrits dans la description du FSC et du
PEFC ci dessus, et dans le tableau au verso de ce document.
4
5
www.fsc.org
www.pefc.org
7
8
2 Le Canada – chef de file de
la certification forestière
dans le monde
Le Canada est le chef de file de la certification forestière par une tierce partie
dans le monde.
L’engagement de première heure à la certification des sociétés membres de
l’APFC, en 2002, a suscité une croissance phénoménale de la certification
forestière au Canada. Il y a maintenant un volume considérable de bois certifié au
Canada pour répondre à la demande toujours plus grande des consommateurs
pour des produits forestiers certifiés.
Carte de la certification. On trouvera une carte des opérations forestières
certifiées au Canada au www.certificationcanada.org. Une carte des opérations
certifiées des sociétés membres de l’APFC est présentée au www.fpac.ca. On
obtient des détails sur la certification en cliquant sur une région particulière. Un
exemple de carte est donné plus bas, et les versions les plus récentes se trouvent
sur les sites Web.
9
2011
151*
53
2011
Milieu de l'année
**Includes area certified to draft standard for Great Lakes-St. Lawrence, Laurentian Region.
•
Au Canada, plus de 151 millions d’hectares (373 millions d’acres) sont certifiés
par une tierce partie selon les trois normes de certification de l’aménagement
forestier durable en usage.
•
Les membres de l’APFC représentent 93 millions d’hectares (229 millions
d’acres) de ces certifications (les zones certifiées selon plusieurs normes ne
sont considérées qu’une fois)..
Milieu de l'année 2011
151
48
29
19
9
8
•
Le Canada a la plus grande superficie de forêts par une tierce-partie certifiées
de façon indépendante (CSA, FSC, SFI) dans le monde.
•
Le Canada compte plus de 42 pour cent du territoire forestier certifié dans le
monde.
•
Seulement 10 pour cent des forêts du monde sont certifiées.
10
2010
** Includes interim (generic) standards
•
Le Canada compte près de la moitié de toutes les certifications reconnues par
le PEFC (CSA et SFI) et plus d’un quart des certifications FSC.
3 Principaux éléments des programmes
de certification
11
Les programmes de certification forestière de la CSA, du FSC et de la SFI ont
tous été élaborés pour répondre à des circonstances et à des besoins précis et
ils présentent des différences. Le cadre législatif dans lequel ils sont appliqués
a aussi une influence. Par exemple, la norme de la CSA ne s’applique qu’au
Canada où la plupart des territoires forestiers sont de propriété publique, et elle
a été rédigée de façon à compléter les politiques, les lignes directrices et le suivi
gouvernemental sévères déjà en place pour les forêts publiques du Canada. Il
existe aussi une norme pour les forêts de faible superficie de propriété privée.
La norme du FSC a été établie pour réagir aux préoccupations relatives à la
déforestation tropicale et mondiale et elle s’applique sur les territoires privés ou
publics, de superficie faible ou élevée, partout dans le monde. Elle comprend
des exigences qui ne sont pas nécessairement déjà en place dans les pays en
développement qui ne sont pas dotés d’un cadre environnemental et social
strict. La norme de la SFI s’applique au Canada et aux États-Unis, aux territoires
publics comme privés et ses exigences en Amérique du Nord tiennent compte
du cadre législatif solide en place. Elle comprend des exigences en matière
de sensibilisation et de formation des fournisseurs pour le bois acheté à des
entreprises qui ne participent pas au programme.
Les normes ont évolué avec le temps, comme c’est le cas de la définition même
de l’aménagement forestier durable. Elles demeurent à jour et pertinentes
grâce à des révisions périodiques qui tiennent compte des nouvelles
connaissances scientifiques et des opinions changeantes de la population. Elles
se rejoignent sous plusieurs aspects. Par exemple, la norme de la CSA tient
maintenant davantage compte des préoccupations sociales, celles du FSC, des
préoccupations économiques, et la SFI est maintenant un organisme sans but
lucratif entièrement indépendant.
12
Toutes les normes favorisent un aménagement forestier responsable par la
conservation de la diversité biologique, par le maintien des habitats fauniques
et de la diversité des espèces, par la protection des sites d’intérêt particulier,
des sols et de l’eau et par des niveaux de récolte conformes aux principes du
développement durable. Les forêts sont protégées de l’exploitation forestière
illégale, les lois et les droits sont respectés, on cherche la contribution de
multiples intervenants, il y a des rapports publics et on exige des vérifications par
des tierces parties indépendantes.
Pour en savoir plus sur la façon dont les systèmes de certification favorisent tous
un aménagement forestier responsable, consultez le tableau qui suit, intitulé
« Principaux éléments des programmes de certification forestière ».
Toutes les normes sont valables
Les normes de certification de la CSA, du FSC et de la SFI font toutes
partie de politiques d’achat qui visent l’obtention de produits sains au plan
environnemental, qui proviennent de forêts bien aménagées. Les normes
se complètent les unes les autres, car elles ont toutes les mêmes objectifs
généraux. Elles sont appliquées côte à côte au sein du paysage et, de plus en
plus, dans les mêmes territoires forestiers pour profiter de toutes les possibilités
de répondre aux demandes du marché. La certification en vertu d’une norme
facilite la certification en fonction d’une autre norme, car de nombreux éléments
sont déjà en place. Voir la carte des superficies certifiées au Canada au www.
certificationcanada.org ou au www.fpac.ca.
Le Conseil canadien des ministres des forêts reconnaît les normes de la CSA, du
FSC et de la SFI comme conformes aux ententes nationales et internationales
en matière d’aménagement forestier durable et répondant aux critères voulant
qu’elles reflètent un équilibre entre les intérêts, qu’elles soient objectives, basées
sur des données scientifiques, réalisables et pratiques.6
Conseil canadien des ministres des forêts, Énoncé sur les normes de certification forestière au Canada, http://www.ccmf.
org/pdf/CCFM_Statement_FRandEN.pdf
6
De nombreux autres organismes gouvernementaux et grands acheteurs
d’Amérique du Nord qui ont des politiques d’achat de produits certifiés
reconnaissent les programmes de la CSA, du FSC et de la SFI. Dans le monde,
ces programmes sont reconnus explicitement ou par le biais des programmes
internationaux du FSC ou du PEFC, et sont acceptés par les gouvernements
de l’Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la France, de l’Allemagne, du
Japon, de la Nouvelle-Zélande, de la Suisse et du Royaume-Uni. Une évaluation
indépendante stricte réalisée par le Centre d’expertise du bois du gouvernement
britannique a conclu que la CSA, le FSC, la SFI et le PEFC fournissaient tous
l’assurance de produits forestiers légaux et durables.
Avantages d’inclure toutes les normes aux politiques d’achat :
•
Favorise les sources de produits forestiers bien aménagées, légales et
conformes au développement durable
•
Récompense le leadership en matière de foresterie durable dans les 10 % des
forêts du monde qui sont certifiées et encourage des améliorations similaires
dans les 90 % restants
•
Favorise la concurrence entre les normes ainsi que l’amélioration continue
•
Assure un approvisionnement abondant en produits forestiers certifiés
•
Donne la liberté de choix (différentes possibilités) aux organismes qui
cherchent des produits forestiers certifiés
•
Améliore les pratiques d’aménagement forestier à l’échelle du globe en
offrant la vérification par une tierce partie des pratiques responsables.
Conclusion
Bien qu’ils présentent certaines différences, les trois programmes de certification
en usage au Canada favorisent tous un aménagement forestier sain par
des principes, des critères et des objectifs considérés comme la base de
l’aménagement forestier durable au Canada et partout dans le monde.
Comme seulement 10 pour cent des forêts du monde sont actuellement certifiées,
le fait que 40 pour cent de ces forêts certifiées se trouvent au Canada signifie que
le pays dispose d’un approvisionnement stable en fibre certifiée. Le processus
indépendant de vérification procure une assurance additionnelle quant aux
pratiques forestières responsables dans un pays dont les cadres réglementaires en
matière de forêts sont parmi les plus stricts et les mieux appliqués dans le monde.
13
14
Tableau des principaux éléments des programmes de certification
forestière
Les normes de certification forestière en usage au Canada sont cohérentes pour
ce qui est des principales valeurs. Toutefois, chacune passe à sa façon des valeurs
et principes internationaux à l’application locale :
•
La norme CAN/CSA Z809 de la CSA utilise les principaux éléments et
indicateurs de base obligatoires de aménagement forestier durable qui
sont uniformes pour tout le Canada. L’organisation qui veut obtenir la
certification, en collaboration avec les parties intéressées dans un processus
de participation public, élabore un plan d’aménagement forestier durable qui
définit les valeurs forestières, établit des indicateurs de base et locaux pour
chaque valeur et établit des cibles appropriées pour chaque indicateur.
•
Le FSC se base sur une norme mondiale composée de principes et de
critères qui sont les mêmes dans les normes nationales et régionales du FSC
partout dans le monde. Elles sont vérifiées par les indicateurs des normes
infranationales élaborées pour quatre principaux types forestiers au Canada.
•
La SFI compte un ensemble d’exigences vérifiables, uniformes au Canada
et aux États-Unis. Ceux-ci sont divisées en objectifs d’aménagement du
territoire, objectifs d’approvisionnement en fibre (pour fibre achetée) et
objectifs qui s’appliquent aux deux types.
Ces différences « structurales » font qu’il est difficile de comparer directement
les trois normes, car elles utilisent des démarches différentes pour concevoir
des indicateurs vérifiables. La CSA le fait aux niveaux national et local (par des
indicateurs de base et des indicateurs locaux), le FSC le fait dans le cadre de la
norme infranationale (par les normes pour les différents types forestiers) et la SFI le
fait directement dans sa norme.
Le tableau ci-dessous illustre les exigences de ces programmes au plan forestier
et donne des exemples d’indicateurs pour montrer comment les exigences sont
appliquées à la région boréale canadienne. D’autres éléments importants des
normes de certification, comme les qualifications des vérificateurs, la chaîne de
traçabilité et l’étiquetage, sont aussi abordés. Le tableau est basé sur ce qui est
indiqué dans les normes et ne doit pas être considéré comme une indication précise
de ce qui se passe quand la norme est appliquée sur le terrain.
15
Les exigences au plan forestier
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
CONSERVER LA DIVERSITÉ
BIOLOGIQUE
Critère 1. Diversité biologique : Conserver la diversité
biologique en maintenant l’intégrité, les fonctions et la
diversité des organismes vivants et les complexes dont
ils font partie.
Éléments :
1.1 Diversité des écosystèmes : Conserver la diversité
des écosystèmes à l’échelle du peuplement et du
paysage en maintenant la variété des communautés et
des écosystèmes qui se trouvent naturellement dans
le TFD.
1.2 Diversité des espèces : Conserver la diversité des
espèces en assurant que les habitats des espèces
indigènes qui se trouvent dans le TFD sont maintenus
dans le temps, y compris les habitats pour les occurrences
connues de fréquentation d’espèces en péril.
1.3 Diversité génétique : Conserver la diversité
génétique en maintenant la variation des gènes au
sein des espèces et en assurant que les programmes
de reboisement sont exempts d’organismes
génétiquement modifiés.
1.4 Aires protégées et sites d’importance biologique et
culturelle particulière : Respecter les zones protégées
déterminées par des processus gouvernementaux.
Collaborer à l’aménagement plus large du paysage en
lien avec les aires protégées et les sites d’importance
biologique et culturelle particulière. Identifier les sites
d’importance géologique, biologique ou culturelle
dans le TFD et appliquer les stratégies d’aménagement
appropriées à leur maintien à long terme.
16
Exemple : Application à la forêt boréale canadienne
Indicateurs de base :
(Des indicateurs locaux peuvent aussi être établis)
Paysages forestiers naturels
Élément 1.1 : … maintenir la variété des
communautés et des écosystèmes qui se trouvent
naturellement …
1.1.1. Superficie d’écosystème par type
1.1.2. Superficie forestière par type ou composition
en espèce
L’âge de la forêt
Élément 1.1 : … maintenir la variété des
communautés et des écosystèmes qui se trouvent
naturellement …
1.1.3. Superficie forestière par stade de succession
ou par classe d’âge
Principes et critères du FSC
Principe 6. Impact sur l’environnement :
L’aménagement forestier doit maintenir la
biodiversité et les valeurs qui y sont associées,
les ressources hydrologiques, les sols ainsi
que les paysages et les écosystèmes uniques
et fragiles et, par le fait même, préserver les
fonctions écologiques et l’intégrité de la forêt.
Critère 6.3. Les fonctions et les valeurs
écologiques doivent rester intactes, être
améliorées ou restaurées, notamment :
a) La régénération et la succession forestières.
b) La diversité génétique, des espèces et des
écosystèmes.
c) Les cycles naturels qui ont une incidence sur
la productivité de l’écosystème forestier.
Aussi mentionné dans les critères
6.1 (Évaluation de l’impact sur
l’environnement), 6.2 (Espèces en péril),
6.4 (Échantillon représentatif des écosystèmes)
et dans le principe 9 (Forêts de haute valeur
pour la conservation).
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Principe 4. Protection de la diversité biologique
: Aménager les forêts de façon à protéger et
à favoriser la diversité biologique, y compris
les diverses espèces animales et végétales, les
habitats fauniques et les types de communautés
écologiques ou naturelles.
Objectif 4. Conservation de la biodiversité, y
compris des forêts de valeur exceptionnelle
pour la conservation : Contrôler la qualité et la
répartition des habitats fauniques et contribuer
à la préservation de la biodiversité en élaborant
et en appliquant des mesures, à l’échelle
du peuplement et du paysage, favorisant la
diversité des habitats et la conservation des
espèces végétales et animales de la forêt, y
compris la faune aquatique.
Objectif 11. Favoriser la conservation de la
biodiversité, des zones importantes en matière
de biodiversité et des zones sauvages à
biodiversité élevée.
Mesure de performance 4.1. Les participants
au programme doivent avoir des programmes
pour favoriser la biodiversité à l’échelle du
peuplement et du paysage.
17
Indicateurs :
Norme boréale du FSC pour le Canada
Indicateurs :
6.3.4. Les unités forestières et les communautés
qui sont fortement sous-représentées par rapport
à la composition préindustrielle voient leur
abondance augmenter à long terme. À court
terme, leur abondance est au moins maintenue
avec l’intention de l’augmenter à long terme.
Mesure de performance 4.1, Ind. 5 : Programme
d’évaluation… des types de couvert forestier,
des classes d’âge ou de dimensions et des
habitats au niveau de la propriété individuelle
et, en présence de données crédibles, dans le
paysage…
6.3.6. Établir des objectifs en matière
d’organisation des paysages conformes à la
forêt préindustrielle. L’aménagement permet de
redonner à la forêt une organisation conforme
à celle de la forêt préindustrielle. Cette
démarche est cohérente avec le maintien de
niveaux naturels des principaux habitats et de la
connectivité dans tout l’horizon de planification à
long terme.
Mesure de performance 17.1, Ind. 5 : Les
participants au programme sont bien informés
des efforts régionaux crédibles de planification
de la conservation et d’établissement de
priorités, qui englobent une variété de parties
intéressées, et ils disposent d’un programme
pour tenir compte des résultats…
6.3.5. Maintien des distributions ou des quantités
moyennes à l’échelle du paysage et/ou régionale
de la gamme complète des âges dans les vieilles
forêts, déterminées par l’analyse de l’état de la
forêt préindustrielle. Permet un écart de 25 % par
rapport à la moyenne estimée des vieilles forêts.
Sans une moyenne estimée fiable, maintenir un
minimum de 20 % de vieilles forêts. Il peut y avoir
jusqu’à un maximum de 50 % d’écart avec la
moyenne, dans des régions où se retrouvent des
proportions de vieilles forêts exceptionnellement
élevées..
Mesure de performance 4.1, Ind. 6 : Appui et
participation aux plans ou programmes pour la
conservation des forêts anciennes dans la région
de la propriété
Les exigences au plan forestier
(cont.)
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
MAINTENIR LES HABITATS FAUNIQUES
ET LA DIVERSITÉ DES ESPÈCES
(Précise l’exigence précédente
« CONSERVER LA DIVERSITÉ
BIOLOGIQUE »)
Élément 1.1. … maintenir la variété des
communautés et des écosystèmes qui se trouvent
naturellement …
Élément 1.2 Diversité des espèces : … assurer
que les habitats des espèces indigènes … sont
maintenus dans le temps, y compris les habitats
pour les occurrences connues de fréquentation
d’espèces en péril.
Critère 2 Conditions et productivité des
écosystèmes : Conserver les conditions et la
productivité des écosystèmes forestiers en
maintenant la salubrité, la vitalité et les taux de
production biologique.
Élément 2.1 Résilience des écosystèmes forestiers
: Maintenir la résilience des écosystèmes en
maintenant les processus et l’état des écosystèmes.
Élément 2.2 Productivité des écosystèmes forestiers
: maintenir la productivité et la capacité productive
en maintenant les conditions des écosystèmes de
façon qu’ils puissent accueillir les espèces qui s’y
trouvent naturellement. Reboiser rapidement et
utiliser des espèces d’arbres qui conviennent au
site au plan écologique
18
Exemple : Application à la forêt boréale canadienne
Indicateurs de base :
(Des indicateurs locaux peuvent aussi être établis)
Habitats fauniques
Élément 1.2 … les habitats pour les espèces
indigènes... sont maintenus dans le temps, y
compris les habitats pour les espèces en péril.
1.2.1. Degré de protection des habitats pour les
espèces cibles choisies, y compris les espèces en
péril
1.2.2. Degré de pertinence des habitats à long
terme pour les espèces cibles choisies, y compris
les espèces en péril
1.2.3. Proportion de la régénération en espèces
indigènes
Rétention des structures
Élément 1.1 : … maintenir la variété des
communautés et des écosystèmes qui se trouvent
naturellement …
1.1.4. Degré de rétention des structures à
l’intérieur des peuplements
Principes et critères du FSC
Critère 6.2 : Des mesures pour protéger les
espèces préoccupantes, menacées ou en voie
de disparition et leur habitat (p. ex., zones
de nidification et d’alimentation) doivent être
mises en place. Des zones de conservation et
des aires de protection doivent être établies,
proportionnellement à l’échelle et à l’intensité
de l’aménagement forestier et en fonction
de la rareté des ressources concernées. Les
activités non autorisées de chasse, de pêche,
de piégeage et de cueillette doivent être
contrôlées.
Critère 6.3 : Les fonctions et les valeurs
écologiques doivent rester intactes, être
améliorées ou restaurées, notamment :
d) La régénération et la succession forestières.
e) La diversité génétique, des espèces et des
écosystèmes.
f) Les cycles naturels qui ont une incidence sur
la productivité de l’écosystème forestier.
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Mesure de performance 4.1. …programmes
favorisant la biodiversité à l’échelle du
peuplement et du paysage.
Mesure de performance 4.2. Les participants au
programme doivent appliquer les connaissances
acquises par la recherche, les études
scientifiques, la technologie et l’expérimentation
sur le terrain pour aménager les habitats
fauniques et favoriser la conservation de la
diversité biologique.
Mesure de performance 8.1. Les participants
au programme doivent fournir de l’information
aux propriétaires relativement au reboisement
après coupe afin que de saines pratiques
d’aménagement soient utilisées et que les
éléments d’habitat importants pour la faune
et la biodiversité, y compris les forêts dont la
valeur pour la conservation est exceptionnelle,
soient identifiés et protégés.
Mesure de performance 15.1. Les participants
au programme doivent, par des efforts
individuels ou coopératifs faisant appel
aux comités d’application de la norme SFI,
des associations ou d’autres partenaires,
fournir un appui financier ou en nature à la
recherche forestière afin d’améliorer la santé,
la productivité et l’aménagement durable des
ressources forestières ainsi que les avantages
environnementaux et le rendement des produits
forestiers.
Indicateurs :
Norme boréale du FSC pour le Canada
Indicateurs :
6.3.12. Maintenir de grandes zones (milliers
d’hectares) d’habitats forestiers essentiels
contigus, représentatifs des types d’habitat du
territoire, représentant au moins 20 % de l’unité
d’aménagement forestier. Les grands habitats
essentiels sont constitués principalement de
forêts matures et vieilles et autant que possible
ne contiennent pas de chemins.
Mesure de performance 4.1, Ind.1 : Programme
favorisant la conservation de la biodiversité
indigène, incluant les espèces, les habitats
fauniques et les types de communautés
écologiques.
6.3.13. Maintenir ou rétablir la connectivité
entre des habitats fauniques importants.et les
éléments clés de paysage, comme les forêts
de haute valeur pour la conservation, les
peuplements aux derniers stades de succession
écologique et les aires protégées.
Mesure de performance 4.2, Ind.1 : Collecte
de données sur les forêts ayant une valeur de
conservation exceptionnelle et autres données
liées à la biodiversité…
Ind.2 : Méthodologie pour intégrer aux
décisions d’aménagement forestier les résultats
de recherche et les applications sur le terrain
de la recherche sur la biodiversité et les
écosystèmes.
6.3.14. Fixer des objectifs quantitatifs en
matière d’habitat pour les espèces choisies afin
de représenter une gamme d’exigences pour ce
qui est des habitats.
6.3.10. Les opérations de récolte (normales
et de récupération) laissent sur place des
structures résiduelles de peuplement suffisantes
pour qu’elles puissent remplir leurs fonctions
écologiques.
Mesure de performance 4.1, Ind. 4 : Élaboration
et application de critères… pour conserver des
éléments d’habitats fauniques à l’échelle du
peuplement, comme des chicots, des souches,
des arbres-mâts, des débris ligneux au sol, des
arbres-tanières et des arbres-nichoirs.
19
Les exigences au plan forestier
(cont.)
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
PROTÉGER / MAINTENIR LES SITES
D’INTÉRÊT PARTICULIER
(biologique et culturel)
Élément 1.4 : Respecter les aires protégées
déterminées par les processus gouvernementaux.
Collaborer à l’aménagement des paysages plus
larges en lien avec les aires protégées et les
sites d’intérêt biologique et culturel particulier.
Déterminer les sites d’intérêt géologique,
biologique et culturel particulier … mettre en place
des stratégies de gestion pour assurer leur maintien
à long terme
Critère 6 Responsabilité de la société : La
responsabilité de la société en matière
d’aménagement forestier durable nécessite que
des décisions justes, équitables et efficaces soient
prises.
Élément 6.2 Respect des valeurs, connaissances
et utilisations forestières autochtones : Respecter
les valeurs et les connaissances traditionnelles
des Autochtones et l’utilisation qu’ils font des
forêts telles qu’établies en vertu du processus de
participation des Autochtones.
20
Principes et critères du FSC
Critère 3.3 : Les sites revêtant pour les peuples
autochtones une signification culturelle,
écologique, économique ou religieuse
particulière doivent être clairement identifiés
en collaboration avec lesdits peuples. Ces sites
doivent aussi être reconnus et protégés par les
aménagistes forestiers.
Critère 6.4 : Des échantillons représentatifs
des écosystèmes existants dans le paysage
doivent être protégés dans leur état naturel
et cartographiés selon l’échelle et l’intensité
des opérations et en fonction de la rareté des
ressources concernées.
Principe 9 Maintien des forêts de haute
valeur pour la conservation : Les activités
d’aménagement dans les forêts de haute valeur
pour la conservation doivent sauvegarder ou
améliorer les caractéristiques qui définissent
ces forêts. Les décisions les concernant doivent
être prises dans le contexte du principe de
précaution.
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Principe 6 : Protection des sites spéciaux.
Gérer les forêts et les territoires d’importance
particulière (au plan écologique, géologique
ou culturel) d’une manière qui protège leur
intégrité et tienne compte de leurs qualités
particulières.
Mesure de performance 4.1, Ind. 3 : Programme
pour localiser et protéger les sites connus
associés à la présence viable d’espèces et
de communautés menacées ou en voie de
disparition qu’on appelle aussi forêts ayant une
valeur de conservation exceptionnelle…
Mesure de performance 18.2, Ind. 1 :
Programme qui inclut la communication avec
les peuples autochtones concernés afin de
permettre aux participants au programme a) de
comprendre et de respecter les connaissances
traditionnelles liées à la forêt, b) d’identifier et
de protéger les sites d’importance spirituelle,
historique ou culturelle et c) de voir à l’utilisation
de produits forestiers non ligneux par les
peuples autochtones là où les participants
au programme ont des responsabilités
d’aménagement en territoire public.
Mesure de performance 8.1, Ind. 2 : Programme
pour tenir compte des forêts ayant une valeur
de conservation exceptionnelle dans les
opérations de récolte de bois acheté sur pied.
21
Les exigences au plan forestier
(cont.)
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
PRÉSERVER LES SOLS ET LES
RESSOURCES HYDRIQUES
Critère 3 Sols et eau : Conserver les sols et les
ressources hydriques en maintenant leur quantité et
leur qualité dans les écosystèmes forestiers.
Élément 3.1 Qualité et quantité de sols :
Conserver les ressources associées au sol en
maintenant la qualité et la quantité des sols.
(perturbation des sols, débris ligneux au sol)
Élément 3.2 Qualité et quantité d’eau : Conserver
les ressources associées à l’eau en maintenant la
qualité et la quantité d’eau (proportion perturbée
des bassins versants).
Exemple : Application à la forêt boréale canadienne
Indicateurs de base :
(Des indicateurs locaux peuvent aussi être établis)
22
Zones riveraines
Élément 3.2 Conserver les ressources hydriques en
maintenant la qualité de l’eau et sa quantité.
3.2.1. Proportion des bassins versants ou des zones
de gestion de l’eau ayant subi récemment une
perturbation ayant causé le renouvellement d’un
peuplement.
A6.3.3 Pour maintenir la quantité d’eau et sa
qualité dans les rivières, lacs et milieux humides
forestiers, les aménagistes forestiers peuvent
devoir limiter, le plus possible, la proportion de
la forêt d’un bassin versant qui a récemment subi
des perturbations ayant causé le renouvellement
d’un peuplement. Cela contribuera aussi à éviter
de dépasser les débits de pointe par suite de
pratiques d’aménagement.
A.6.3.3.3 Des recherches bien établies sur les
effets de certaines pratiques de terrain sur la
qualité et le débit de l’eau à l’échelle locale
peuvent servir pour établir des règlements et
directives visant à contrôler les pratiques de terrain.
Ces règlements et directives portent sur des sujets
comme l’habitat du poisson, les traverses de cours
d’eau et les zones riveraines.
A7.3.3.1 Respecter les droits reconnus par la
loi : droits des propriétaires riverains issus de la
common law
Principes et critères du FSC
Critère 5.5 : Les activités d’aménagement
forestier doivent reconnaître, maintenir et, le
cas échéant, augmenter la valeur des services et
des ressources de la forêt, tels que les bassins
hydrographiques et les ressources halieutiques.
Principe 6 – Impacts sur l’environnement :
L’aménagement forestier doit préserver la
biodiversité et les valeurs qui y sont associées,
les ressources hydrologiques, les sols, ainsi
que les paysages et les écosystèmes uniques
et fragiles et, par le fait même, préserver les
fonctions écologiques et l’intégrité de la forêt.
Critère 6.5 : Des directives écrites doivent
être élaborées et mises en place pour lutter
contre l’érosion, pour réduire au minimum les
dommages causés aux forêts lors de la récolte,
lors de la construction de chemins ou lors de
toute autre perturbation mécanique, et pour
protéger les ressources hydriques.
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Principe 2. Santé et productivité de la forêt.
Assurer la régénération après coupe et
maintenir la capacité productive du territoire
forestier; protéger et maintenir la productivité
à long terme de la forêt et des sols. De plus,
protéger les forêts…
Principe 3. Protection des ressources hydriques.
Protéger les plans d’eau et les zones riveraines
et appliquer de saines pratiques afin de
protéger la qualité de l’eau.
Objectif 10. Adoption de saines pratiques. …
utiliser de saines pratiques pour protéger la
qualité de l’eau.
Mesure de performance 2.3 : Les participants au
programme doivent implanter des pratiques de
gestion permettant de protéger et de maintenir
la productivité de la forêt et des sols.
Indicateurs :
Norme boréale du FSC pour le Canada
Indicateurs :
6.3.17 Les forêts entourant les plans d’eau
permanents ou à proximité de ceux-ci sont
protégées par des zones tampons riveraines
intérieures d’une largeur minimale de 20 mètres
à partir de la lisière d’arbres bordant les plans
d’eau. D’autres zones tampons riveraines sont
utilisées au besoin, d’une largeur moyenne
additionnelle de 45 mètres, afin de préserver
l’habitat du poisson et de la faune et/ou des
valeurs culturelles et récréatives.
Mesure de performance 3.1 : Les participants
au programme doivent respecter ou dépasser…
les bonnes pratiques élaborées au Canada… les
programmes approuvés sur la qualité de l’eau.
6.3.18. Des considérations adéquates
concernant les cours d’eau éphémères et les
cours d’eau intermittents sont incluses dans
les directives d’exploitation et les normes
d’intervention forestière
Mesure de performance 3.2, Ind. 1 : Programme
relatif à la gestion et à la protection des cours
d’eau, des lacs, des autres plans d’eau et des
zones riveraines.
Ind. 4: Identification et protection des zones
dénudées humides, incluant les tourbières, les
vasières, les marécages et les étangs printaniers
d’importance écologique.
Ind. 5 : En l’absence de réglementation ou
de guide de bonnes pratiques relatif à la
protection des bandes riveraines, on fait appel
à des spécialistes pour identifier les mesures de
protection à considérer.
Mesure de performance 10.1: Programme
exigeant que la récolte de bois acheté sur pied
respecte le guide de bonnes pratiques.
Mesure de performance 10.2 Les participants
au programme doivent surveiller l’utilisation des
bonnes pratiques par les producteurs de bois
qui les approvisionnent.
23
Les exigences au plan forestier
(cont.)
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
ASSURER DES NIVEAUX DE RÉCOLTE
SOUTENUS
Critère 2 Conditions et productivité des écosystèmes
forestiers : Conserver les conditions et la productivité des
écosystèmes forestiers en maintenant la salubrité, la vitalité
et les taux de production biologique.
Élément 2.2 Productivité des écosystèmes forestiers
: Protéger la productivité et la capacité productive
des écosystèmes forestiers, en maintenant l’état des
écosystèmes de façon à ce qu’ils soient capables d’accueillir
les espèces qui s’y trouvent naturellement. Régénérer
rapidement et utiliser des espèces d’arbres qui conviennent
au site au plan écologique.
Critère 5 Avantages économiques et sociaux : Maintenir un
flux d’avantages pour les générations actuelles et futures en
fournissant de multiples biens et services.
Élément 5.1 : Avantages tirés du bois et autres avantages
: Aménager la forêt de façon soutenue pour produire un
mélange acceptable et réalisable d’avantages issus du bois
ou d’autres ressources. Évaluer les produits forestiers faits
de bois ou d’autres valeurs forestières et les services qui en
sont tirés.
Exemple : Application à la forêt boréale canadienne
24
Indicateurs de base :
(Des indicateurs locaux peuvent aussi être établis)
Récolte soutenue
Élément 2.2 Maintenir l’état des écosystèmes de façon
à ce qu’ils soient capables d’accueillir les espèces qui s’y
trouvent naturellement. Régénérer rapidement et utiliser
des espèces d’arbres qui conviennent au site au plan
écologique.
2.2.1. Ajouts et suppressions à la superficie des forêts
2.2.2. Proportion du niveau calculé de récolte soutenue
à long terme qui est réellement récoltée
Élément 5.1 …produire un mélange acceptable
et réalisable d’avantages issus du bois ou d’autres
ressources. Évaluer les produits forestiers faits de bois
ou d’autres valeurs forestières et les services qui en sont
tirés.
5.1.1. Quantité et qualité du bois et des avantages non
ligneux, des produits et des services produits dans le
TFD
Principes et critères du FSC
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Principe 5. Bénéfices de la forêt : Les activités
d’aménagement forestier doivent encourager
une bonne utilisation des multiples produits
et services de la forêt pour garantir la viabilité
économique et un éventail d’avantages
environnementaux et sociaux.
Objectif 1. Planification de l’aménagement
forestier. Élargir les pratiques de foresterie
durable en employant la meilleure information
scientifique disponible pour assurer la
productivité et le rendement forestier à long
terme.
Critère 5.6 : Le taux de récolte des produits
forestiers ne doit pas excéder les niveaux d’une
exploitation durable.
Mesure de performance 1.1. Les participants
au programme doivent s’assurer que les plans
d’aménagement forestier comprennent des
niveaux de récolte à long terme à rendement
soutenu et conformes aux modèles appropriés
de croissance et de possibilité.
Indicateurs :
Norme boréale du FSC pour le Canada
Indicateurs :
5.6.1 L’analyse et le calcul des taux de récolte
se basent sur une approche de précaution, sur
des informations fiables sur la croissance et le
rendement, sur un inventaire récent, sur une
analyse de sensibilité des hypothèses de calcul,
sur les stades de succession naturels, sur les
contraintes opérationnelles, etc. (voir liste)
Mesure de performance 1.1, Ind. 1 : Planification
de l’aménagement forestier à un niveau adapté
à la taille et à l’échelle de l’exploitation, incluant
: a) une analyse des ressources à long terme, b)
un inventaire périodique ou continu des forêts,
c) un système de classification des terres, d)
un inventaire et une cartographie des sols, aux
endroits disponibles, e) un accès à des modèles
de croissance et de possibilité, f) des cartes à jour
ou un système d’information à référence spatiale
(SIRS), g) des recommandations de niveaux de
coupe à rendement soutenu pour les superficies
disponibles pour la coupe et h) une revue des
valeurs non ligneuses…
5.6.3 L’exercice de modélisation
d’approvisionnement en bois est soumis à une
révision par des pairs.
5.6.4 Les volumes de bois récoltés, si l’on fait
la moyenne des cinq dernières années, ne
dépassent pas les quantités moyennes prévues
Ind 2: Documentation des tendances annuelles
des niveaux de récolte par rapport au plan
d’aménagement forestier durable de façon
appropriée pour documenter les activités passées
et futures.
25
Les exigences au plan forestier
(cont.)
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
AUCUN BOIS DE SOURCES ILLÉGALES
OU NON AUTORISÉES
(voir aussi Chaîne de traçabilité, plus
bas)
PROTÉGER LES TERRITOIRES
FORESTIERS DE LA DÉFORESTATION
ET DE LA CONVERSION
26
4.2 Activités requises : L’organisation doit respecter
les exigences d’AFD de la norme, qui incluent: a)
le respect de la législation applicable au territoire
forestier délimité.
7.3.3 Droits et règlements : L’organisation doit
démontrer : a) que les exigences légales et
réglementaires pertinentes liées au mode d’occupation,
à la propriété et aux droits et responsabilités sur le TFD
ont été identifiées et respectées.
Élément 2.2 Productivité des écosystèmes forestiers
: Maintenir la productivité et la capacité productive
des écosystèmes forestiers, en maintenant l’état des
écosystèmes de façon à ce qu’ils soient capables
d’accueillir les espèces qui s’y trouvent naturellement.
Régénérer rapidement et utiliser des espèces d’arbres
qui conviennent au site au plan écologique.
Élément 4. Conversion de terres forestières : Protéger
les terres forestières contre le déboisement ou la
conversion à des terres à vocation non forestière
lorsque cela convient au plan écologique.
Principes et critères du FSC
Principe 1. Respect des lois et des principes du
FSC : L’aménagement forestier doit respecter
toutes les lois en vigueur dans le pays concerné,
tous les traités et accords internationaux dont
ce pays est signataire, et se conformer aux
principes et aux critères du FSC.
Critère 1.5 : Les aires soumises à
l’aménagement forestier doivent être protégées
contre toute activité illicite d’exploitation,
d’occupation ou autres.
Critère 6.10 : Il ne doit pas y avoir de conversion
des forêts en plantations (qui ont perdu la plupart
des principales caractéristiques et des éléments
clés d’un écosystème indigène) ou à un usage
non forestier sauf lorsque cette conversion :
a) ne concerne qu’une partie très limitée de
l’unité d’aménagement forestier,
b) ne se produit pas dans les forêts de haute
valeur pour la conservation, et
a) procurera des avantages supplémentaires
importants, durables et sûrs en matière de
conservation à long terme.
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Principe 8. Éviter les sources d’approvisionnement
sujettes à controverse, y compris l’exploitation
forestière illégale à l’étranger. Éviter la fibre de
bois tirée de forêts exploitées illégalement dans les
approvisionnements provenant de l’extérieur de
l’Amérique du Nord et éviter les sources de fibre
dans les pays sans lois sociales efficaces.
Principe 9. Conformité aux lois. Respecter les
lois et règlements en matière de foresterie et
d’environnement applicables au niveau fédéral,
provincial, d’État et local.
Objectif 2. Productivité de la forêt. Assurer
la productivité à long terme, le stockage du
carbone et la conservation des ressources
forestières par un reboisement rapide, par
la conservation des sols, par des activités de
boisement et d’autres mesures.
Mesure de performance 2.1: Les participants au
programme doivent assurer une régénération
rapide après la récolte finale.
Ind. 6 : Programmes de reboisement qui
considèrent les impacts écologiques potentiels
des essences ou mélanges d’essences différents
de ceux qui ont été récoltés.
Ind. 7 : Programmes de boisement qui
considèrent les impacts écologiques potentiels
du choix et de la plantation d’espèces d’arbres
dans des paysages non forestiers.
27
Les exigences au plan forestier
(cont.)
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
DROITS ANCESTRAUX ET/OU
PARTICIPATION DES AUTOCHTONES
5.2 Parties intéressées : L’organisation doit : (c)
démontrer, par la documentation, que des efforts
ont été consentis pour communiquer avec les
communautés intéressées concernées, y compris
les communautés autochtones, et les encourager à
participer au processus de participation du public
pour l’AFD et (d) reconnaître que la participation
des Autochtones au processus se fait sans porter
atteinte au titre et aux droits des Autochtones ou à
des droits issus de traités.
Élément 6.1 Droits autochtones et issus de traités
: Reconnaître et respecter le titre, les droits
et les droits issus de traités des Autochtones.
Comprendre et respecter les exigences légales
actuelles liées au titre, aux droits et aux droits issus
de traités.
Élément 6.2 Respect des valeurs, des connaissances
et des utilisations traditionnelles forestières
des Autochtones : Respecter les valeurs, les
connaissances et les utilisations forestières
traditionnelles des Autochtones, identifiées en
vertu du processus auquel ils ont participé.
7.2 Politique d’AFD : La haute direction doit définir
et maintenir l’engagement de l’organisation en
matière d’AFD par des énoncés de politiques et
autres énoncés publics documentés. Les énoncés
doivent contenir un engagement à (c) respecter et
à reconnaître le titre, les droits et les droits issus de
traités des Autochtones; (e) offrir des possibilités
de participation aux peuples autochtones qui ont
des droits et de l’intérêt pour l’AFD dans le TFD.
28
7.3.3 Droits et règlements : L’organisation doit : (c)
démontrer que le titre, les droits et les droits issus
de traits ont été identifiés et respectés.
Exemple : Application à la forêt boréale canadienne
Indicateurs de base :
(Des indicateurs locaux peuvent aussi être établis)
Droits des peuples autochtones
Elemento 6.1. ... Comprender y cumplir los
Élément 6.1. … comprendre et respecter les
exigences légales actuelles liées au titre, aux droits
et aux droits issus de traités des Autochtones
6.1.1. Preuve d’une bonne compréhension de la
nature du titre et des droits des Autochtones
6.1.2. Preuve qu’on s’est efforcé d’obtenir
l’acceptation des plans d’aménagement selon
la bonne compréhension des communautés
autochtones de ces plans
6.1.3. Niveau d’aménagement et/ou de
protection des zones où ont lieu des pratiques et
activités culturelles importantes (chasse, pêche,
rassemblement)
Élément 6.2 Respecter les valeurs, les
connaissances et les utilisations forestières
traditionnelles des Autochtones, identifiées en
vertu du processus auquel ils ont participé
Principes et critères du FSC
Critère 3.1 : Les peuples autochtones auront
le contrôle de l’aménagement forestier sur
leurs terres et leurs territoires à moins qu’ils ne
délèguent ce contrôle à d’autres organismes
par un consentement libre et informé.
Critère 3.2 : L’aménagement forestier ne
doit ni menacer ni diminuer, directement ou
indirectement, les ressources ou les droits de
tenure des peuples autochtones.
Critère 3.3: Les sites revêtant pour les peuples
autochtones une signification culturelle,
écologique, économique ou religieuse
particulière doivent être clairement identifiés
en collaboration avec lesdits peuples. Ces sites
doivent aussi être reconnus et protégés par les
aménagistes forestiers.
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Mesure de performance 13.1. Les participants
au programme doivent éviter les sources
sujettes à controverse et encourager les saines
pratiques au plan social.
Mesure de performance 14.2. Les participants
au programme doivent prendre toutes les
mesures appropriées pour respecter toutes
les lois sociales applicables dans le pays où ils
réalisent leurs activités, et ce, à tous les niveaux
(fédéral, provincial, d’État ou municipal).
Mesure de performance 18.2. Les participants
au programme ayant des responsabilités de
gestion en forêt publique doivent consulter les
peuples autochtones concernés.
Critère 3.4: Il faut dédommager les
peuples autochtones dont on applique les
connaissances traditionnelles en matière
d’utilisation des espèces forestières ou
sur le mode d’aménagement forestier. Ce
dédommagement doit faire l’objet d’une
entente officielle acceptée de plein gré
et en toute connaissance de cause par les
Autochtones avant que ne commencent les
activités en question.
29
4.4.3 Il convient que la participation des
peuples autochtones (au processus de
participation du public) ne portera pas atteinte
aux droits ancestraux et aux droits issus de
traités.
Indicateurs :
Norme boréale du FSC pour le Canada
Indicateurs :
3.1.2 Obtenir l’accord de toutes les
collectivités autochtones touchées en s’assurant
que leurs intérêts et leurs préoccupations
sont clairement incorporés dans le plan
d’aménagement. Un tel accord inclut une
description des responsabilités des parties,
etc. (voir liste); il ne vise pas à abroger ou à
diminuer leurs droits ancestraux ni les droits
issus de traités.
Mesure de performance 13.1, Ind.1 : Processus
qui évalue le risque que le programme
d’approvisionnement en fibre du participant
s’applique dans des pays dépourvus de lois
efficaces concernant (c) les droits des peuples
autochtones.
3.1.3 Venir en appui aux efforts consentis par
les collectivités autochtones touchées dans le
but de développer leurs capacités pour leur
permettre de prendre part à l’aménagement et
au développement des forêts.
3.14. Établir conjointement des possibilités de
retombées économiques à long terme.
3.1.5 Un processus de résolution des différends
a été mis au point conjointement avec les
collectivités autochtones touchées et est
appliqué selon les principes d’équité.
Ind. 2 : Programme pour voir au risque
important formulé au point 13.1.1.
Mesure de performance 14.2, Ind.1 : Politique
écrite démontrant l’engagement à respecter les
lois de nature sociale telles que celles couvrant…
les droits des peuples autochtones …
Mesure de performance 18.2, Ind.1 :
Programme prévoyant la consultation des
populations autochtones concernées, pour
permettre aux participants au programme :
(a) de comprendre et de respecter les
connaissances traditionnelles liées à la forêt;
Les exigences au plan forestier
(cont.)
Norme d’AFD de la CSA (CAN/CSA-Z809-08)
Exemple : Application à la forêt boréale canadienne
Indicateurs de base :
(Des indicateurs locaux peuvent aussi être établis)
Droits des peuples autochtones
(cont.)
6.2.1. Preuve de la compréhension et de
l’utilisation des connaissances autochtones par
l’engagement de communautés désireuses de le
faire, à l’aide d’un processus qui identifie et gère
les ressources et valeurs d’importance culturelle
6.4.3. Preuve des efforts consentis pour
promouvoir le développement du potentiel et
la participation significative des communautés
autochtones.
OBLIGATION D’INFORMER LE PUBLIC
7.3.5 Plan d’AFD : L’organisation doit documenter,
maintenir et mettre à la disposition du public le
plan d’AFD pour le territoire forestier délimité.
7.4.3 Communication. L’organisation doit :
b) établir et maintenir des procédures pour …
répondre aux communications à cet égard des
parties intéressées externes;
30
c) rendre public le plan d’AFD;
d) rendre public un rapport annuel faisant état de
sa performance quant à l’atteinte et au maintien
des exigences d’AFD;
e) rendre public les résultats de la certification
indépendante et les rapports de vérification de
surveillance, y compris au moins les sujets indiqués
(description de la vérification, résultats, mesures
correctives, recommandations, etc.)
Principes et critères du FSC
Norme SFI® (Norme SFI 2010-2014)
Indicateurs :
Norme boréale du FSC pour le Canada
Indicateurs :
3.3.3.. Lorsque les collectivités autochtones
indiquent des menaces graves d’ordre
environnemental, économique ou culturel
(p. ex. destruction de sites de sépulture,
perturbation d’un moyen de subsistance,
dommages à l’approvisionnement en eau, etc.),
les activités d’aménagement forestier sont
interrompues ou déplacées jusqu’à ce que le
différend soit résolu
(b) d’identifier et de protéger les sites de
signification spirituelle, historique ou
culturelle particulière;
Critère 7.4 : Tout en respectant la
confidentialité de l’information, les aménagistes
forestiers doivent fournir au public un sommaire
des éléments de base du plan d’aménagement,
notamment ceux qui sont indiqués au critère
7.1 (objectifs d’aménagement, description
des ressources forestières, contraintes
environnementales, etc.).
Mesure de performance 19.1 Un participant
certifié au programme doit fournir un rapport
sommaire de vérification (audit), préparé par
l’organisme de certification, à SFI Inc. après sa
certification, sa recertification ou une vérification
de surveillance par rapport à la norme SFI 20102014.
Critère 8.5 : Tout en respectant la
confidentialité de l’information, les aménagistes
doivent fournir un résumé à l’intention du public
des résultats des indicateurs de suivi, y compris
ceux mentionnés au critère 8.2 (rendement des
produits forestiers récoltés, taux de croissance,
régénération et état de la forêt, etc.).
(c) Veiller à l’utilisation des produits forestiers
non ligneux qui ont une valeur pour les
peuples autochtones dans les secteurs
où les participants aux programmes ont des
responsabilités de gestion en forêt publique.
Ind. 1 : Le rapport sommaire présenté par le
participant au programme… doit inclure les
éléments indiqués dans la liste (description
de la vérification, description des opérations,
sommaires des constats).
Le rapport sommaire de vérification sera affiché
sur le site Web de SFI Inc. pour examen public.
31
Autres éléments des programmes
CSA
ÉQUILIBRE
Les décisions sont prises en tenant compte d’un équilibre
divers groupes de conservation.
QUALIFICATIONS DES ORGANISMES
D’ACCRÉDITATION (qui procèdent
à l’accréditations d’organismes de
certification)
Les organismes d’accréditation qui procèdent aux
accréditations d’organismes de certification sont
le Conseil canadien des normes (CCN) ou un autre
membre de l’International Accreditation Forum
(IAF).
Ils suivent les exigences décrites dans l’ISO
17011:2004 Évaluation de la conformité - exigences
générales relatives aux organismes d’accréditation
procédant à l’accréditation d’organismes
d’évaluation de la conformité ou l’équivalent.
(PEFC Annexe 6, article 5)
QUALIFICATIONS DES ORGANISMES
D’ACCRÉDITATION (qui procèdent aux
audits)
Les organismes de certification sont accrédités
comme satisfaisant aux exigences de la norme
ISO 17021:2006, Évaluation de la conformité –
Exigences relatives aux les organismes procédant
à l’audit et à la certification des systèmes de
management, avec qualifications forestières
spécifiques pour les audits de la CSA. Pour
la certification de produits, le PEFC exige la
conformité à la norme ISO Guide 65:1996
(Exigences générales relatives aux organismes
opérant des systèmes de certification de produits).
AUDITS DE LA PLANIFICATION ET DES
PRATIQUES FORESTIÈRES
Les audits de certification, surveillance et recertification
anticipée pour évaluer l’état de préparation sont aussi
documents.
32
Un audit de recertification complet est nécessaire
périodiquement après la certification initiale, selon
les exigences du Conseil canadien des normes
(actuellement tous les 3 ans).
RÉVISION DES NORMES
Toutes les normes forestières restent à jour et pertinentes
produit généralement au Canada selon un cycle de cinq
CHAÎNE DE TRAÇABILITÉ
Toutes les normes de chaîne de traçabilité exigent l’examen
crédible. Elles excluent par ailleurs le bois de « source
SFI) et de la SFI. L’utilisation des méthodes par séparation
La CSA a adopté la norme internationale CdT
du PEFC (PEFC ST 2002 : 20010 « Chaîne de
traçabilité des produits forestiers – exigences).
Le contenu non certifié provenant de sources
controversées est interdit au sein de la chaîne de
traçabilité du PEFC elle-même.
FSC
SFI
entre les intérêts sociaux, économiques et environnementaux. Toutes les normes sont appuyées par
L’organisme d’accréditation qui procède à
l’accréditation d’organismes de certification est
la Accreditation Services International (ASI) du
FSC.
Le système ASI est conforme à la norme ISO
17011:2004 Évaluation de la conformité exigences générales relatives aux organismes
d’accréditation procédant à l’accréditation
d’organismes d’évaluation de la conformité ou
l’équivalent. (ASIQMS-20-100 Manuel Qualité,
article 5.1)
Les organismes de certification sont accrédités
selon les exigences de la norme ISO 19011
et Guide ISO 65 :1996 (Exigences générales
relatives aux organismes opérant des systèmes
de certification de produits) avec les exigences
spécifiques du FSC tel qu’indiqué dans FSCSTD-20-001.
Les organismes d’accréditation qui procèdent à
l’accréditation d’organismes de certification sont
la American National Standards Institute (ANSI)ASQ National Accreditation Board (ANAB) ou le
Conseil canadien des normes (CCN).
Ils respectent les exigences décrites dans
l’ISO 17011:2004 Évaluation de la conformité
- exigences générales relatives aux organismes
d’accréditation procédant à l’accréditation
d’organismes d’évaluation de la conformité ou
l’équivalent. (PEFC Annexe 6, article 5)
•
Les organismes de certification sont
accrédités selon les exigences de la
norme ISO 17021:2006, Évaluation
de la conformité – Exigences relatives
aux organismes procédant à l’audit
et à la certification des systèmes de
management, avec qualifications
forestières spécifiques pour les audits de
la SFI. Pour la certification de produits,
le PEFC exige la conformité à la norme
ISO Guide 65:1996 (Exigences générales
relatives aux organismes opérant des
systèmes de certification de produits).
sont effectués pour évaluer la conformité aux exigences de la norme. Souvent, les audits d’évaluation
effectués. Les audits comprennent des vérifications sur le terrain, des entrevues et des études des
Le période de validité d’un certificat FSC ne
doit pas dépasser cinq (5) ans. Le certificat peut
être réémis pour des périodes supplémentaires
à la suite d’une réévaluation. Le délai de validité
d’un certificat peut être prolongée pour une
seule prolongation exceptionnelle de six (6)
mois, afin de permettre l’achèvement de la
réévaluation lorsque cela est justifié par des
circonstances indépendantes du contrôle de
l’organisme de certification et de leurs clients.
(FSC-STD-20-001, article 7.1)
Les participants au programme sont soumis à
un audit de recertification tous les trois ans afin
d’être conformes aux normes d’accréditation.
par le biais d’un processus d’examen ouvert et inclusif auquel la population peut participer, qui se
ans.
de toutes les sources de bois non certifiées pour garantir qu’elles sont de source légale (autorisée) et
contrôlée », dans le cas du FSC, et les sources sujettes à controverse, dans le cas du PEFC (CSA et
et basées sur le pourcentage pour calculer le contenu certifié est permise pour toutes les normes.
La norme CdT du FSC (FSC-STD-40-004 Version
2). Le contenu non certifié doit être certifié en
vertu d’une distincte norme de bois contrôlée.
Norme CdT de la SFI (Article 3 de la norme SFI
2010-2013)
La SFI reconnaît la fibre des normes reconnues
par le PEFC de l’Amérique du Nord (SFI, ATFS
et CSA) et reconnaît les certificats CdT du PEFC
émis dans l’Amérique du Nord pour l’utilisation
des étiquettes SFI.
Les sources controversées ne sont pas
autorisées dans les produits portant des
étiquettes SFI. Lors de l’achat à l’extérieur des
États-Unis et du Canada, des mesures doivent
assurer que le produit certifié n’inclut pas le
matériel provenant de sources controversées.
33
Autres éléments des programmes (cont.)
CSA
ÉTIQUETTES
Tous les programmes ont des étiquettes optionnelles sur
cette norme et qui respectent les exigences spécifiées de
disponibles. Pour les informations les plus actuelles sur les
Internet des programmes de certification (voir la liste ciLa possibilité d’utiliser des étiquettes du PEFC
sur les produits contenant matériels provenant de
forêts certifiées selon les normes de la CSA qui sont
couvertes par un certificat CdT du PEFC.
Les étiquettes (en date du Novembre 2010):
•
•
PEFC Certifié: Plus de 70% des matériels
certifiés du PEFC (provenant de forêts
certifiées en vertu de toute norme PEFC,
reconnue à travers le monde, ou de matériaux
recyclés). Moins de 85% de matières
recyclées. Contenu restant des sources non
controversées.
PEFC recyclé: Plus de 70% de matériels
certifiés PEFC. Plus de 70% de matériaux
recyclés.
Les matériaux recyclés sont basés sur la définition
de la norme ISO 14021 et comprennent des fibres
recyclées pré et post-consommation.
34
EXEMPLES D’ÉTIQUETTES
SITES WEB
www.pefccanada.org
www.csasfmforests.ca
Sources du tableau : Information de la CSA, du FSC, du PEFC et de la SFI disponible publiquement au m
FSC
SFI
des produits à être utilisés par des organisations qui ont une certification de CdT valide en vertu de
l’utilisation des étiquettes. Les étiquettes de promotion pour l’utilisation « hors produit » sont également
types d’étiquettes disponibles, et quand ils peuvent être utilisés, reportez-vous aux documents sur les sites
dessous).
Les étiquettes (en date du Novembre 2010):
• FSC Pure : 100% provenant des forêts
certifiées FSC
Les étiquettes (en date du septembre 2008):
•
Admettre les fibres provenant de forêts certifiées
du PEFC à toute norme reconnue au Canada ou aux
États-Unis (SFI, CSA, et le système américain de la
ferme forestière), source certifiée et contenu postconsommation recyclé.
Mélange FSC. Minimum de 70% de
contenu provenant des forêts certifiées
FSC et des matériaux recyclés. La partie
restante est certifiée en vertu de la norme
de bois contrôlée.
L’exemption pour les produits appliquant
la mélange d’étiquettes, en utilisant le
système de pourcentage ou de transfert
pour calculer le contenu certifié, et
enregistrée auprès des organismes de
certification d’ici la fin de l’année 2010.
Un seuil d’étiquetage réduit de 50% peut
être utilisé pour des produits de plaquettes
et fibre jusqu’à le 31 décembre 2015, et
jusqu’à le 31 décembre 2012, pour les coproduits. (La chaîne de traçabilité : période
transitoire relatif au pourcentage du seuil
d’étiquetage et co-produits. 9 juin 2010)
•
FSC Recyclé. Contenu 100% recyclé.
Las matériaux recyclés comprennent des fibres
recyclées pré et post-consommation.
Les étiquettes de la chaîne de traçabilité (contenu
certifié)
•
•
•
Méthode du pourcentage moyen : Pour
l’étiquetage de 100% des produits d’un lot
de production avec le pourcentage moyen
réel du contenu forestier certifié. Minimum
de 10% du contenu forestier certifié. Deux
styles d’étiquettes disponibles. La postconsommation de matières recyclées peut
être mise en considération pour le calcul des
pourcentages de contenu certifié, mais doit
être communiqué comme contenu forestier
recyclé post-consommation et non comme
contenu forestier certifié.
Méthode du crédit volume : Pour l’étiquetage
exclusive de la production correspondante au
pourcentage du contenu forestier certifié utilisé.
Le ruban de Möbius en indiquant le
pourcentage du contenu recyclé de postconsommation peut être inclus sur toute
étiquette de la chaîne de traçabilité.
Seulement les fibres recyclées de postconsommation sont incluses dans le calcul des
matériaux recyclés.
Étiquettes de source de fibre :
• Montrent que l’approvisionnement est
certifié selon les exigences de la SFI pour
l’approvisionnement en fibre par une tierce
partie. Il peut comprendre des fibres d’une
société qui est conforme aux exigences de
l’approvisionnement en fibres SFI, le contenu
recyclé pré ou post-consommation, une forêt
certifiée et les fibres provenant de sources
non-controversées. Aucune déclaration n’est
pas faite sur le contenu de la forêt certifiée.
Les participants certifiés du programme SFI peuvent
aussi utiliser les étiquettes du PEFC avec un
certificat valide de la CdT du PEFC.
(Objectifs 8-20 de la norme SFI)
www.fsccanada.org
moment de la rédaction.
www.sfiprogram.org
35
Glossaire :
AFD Aménagement forestier durable
ANSI American National Standards Institute
CCMFConseil canadien des ministres des forêts
CdT Chaîne de traçabilité
CSA Association canadienne de normalisation
FSC Forest Stewardship Council
36
ISO Organisation internationale de normalisation PEFC Programme de reconnaissance des certifications forestières
SFI
Sustainable Forestry Initiative
SGE Système de gestion de l’environnement
TFD Territoire forestier délimité
37
www.en-toute-confiance.ca
38
www.canadawood.org
www.fpac.ca
Canada (bureau principal)
99, rue Bank
Bureau 410
Ottawa (Ontario) Canada
K1P 6B9
Tél. : 613-563-1441
Téléc. : 613-563-4720
Mars 2010
100 % recyclable
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