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FICHE PAYS
Italie
Source : «GEOATLAS.com
® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 301 302 km²
Capitale : Rome
Monnaie : Euro
Langue : L’italien
Population : 60.776.531 au 1er janvier 2012
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Densité : 202 habitants au km² avec de fortes disparités régionales.
La Lombardie est la région la plus densément peuplée avec près de 10 millions de résidents.
Démographie :
L’âge moyen des résidents en Italie est de 43,1 ans. Les deux tiers de la population ont entre
15 et 64 ans (contre 67,8 % en 1999). Le taux de croissance de la population en 2011 est de 0,37 % (entièrement
dû à l’immigration - le taux de natalité est de 0,91% avec un nombre de naissances qui a chuté de 1% en 2011 par
rapport à 2010).
er
Les plus de 65 ans représentaient 20,3 % de la population au 1 janvier 2012, contre 17,8% en 1999 (Istat 2012).
Infrastructures
Le réseau routier s’étend sur plus de 183 705 km, dont 6 630 km d’autoroutes, en particulier au Nord.
2 « dorsales » d’autoroutes descendent vers le Sud le long des côtes de la péninsule. L’autoroute est le mode de
transport privilégié par les Italiens même s’il est souvent encombré.
Le réseau ferroviaire s’étend sur 27 000 km de voies et permet de déplacer près de 540 millions de voyageurs
chaque année. Les principales lignes à grande vitesse sont les lignes Turin-Milan-Venise et Turin-Milan-FlorenceRome-Naples. Par ailleurs, un programme d’investissements pour le réseau ferroviaire (nouvelles lignes et
rénovations) est programmé.
Avec l’arrivée des compagnies à bas coûts, le trafic aérien de passagers a augmenté de manière significative depuis
quelques années (malgré une légère baisse en 2008). Toutes les grandes villes disposent d’un parfois deux
aéroports.
Les plus grandes villes





Rome : 2 760 000 habitants
Milan : 1 324 000 habitants
Naples : 959 000 habitants
Turin : 908 000 habitants
Palerme : 656 000 habitants
L’Italie se compose de 20 régions.
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FICHE PAYS
Données politiques
Type de régime
La Constitution italienne de 1948 a instauré un régime parlementaire classique.
Le Président de la République est élu par le Parlement réuni en Congrès et par 58 délégués des Régions. Son
mandat est d’une durée de sept ans.
Le Président du Conseil, nommé par le Président de la République, dirige et coordonne la politique générale du
gouvernement et en est responsable. Son mandat est de cinq ans. Le Parlement se compose de deux
assemblées : la Chambre des Députés et le Sénat. Elles exercent, toutes deux dans les mêmes conditions
(bicamérisme parfait), la fonction législative et une fonction de contrôle sur le gouvernement et sur
l’Administration publique.
La Chambre des députés comprend 630 membres et le Sénat 315, auxquels s'ajoutent sept sénateurs à vie
(notamment les anciens Présidents de la République). La durée du mandat parlementaire est de cinq ans. Le
scrutin est de type proportionnel avec un seuil minimum de voix pour accéder à un siège et une prime de
majorité.
Les dernières et prochaines élections
Les prochaines élections législatives en Italie se tiendront en 2013.
Les principaux dirigeants
Giorgio Napolitano est l’actuel Président italien, élu en 2006.
Le président du conseil est Mario Monti depuis le 13 novembre 2011, suite à la démission de Silvio Berlusconi
et à la mise en place d’un gouvernement « technique ».
Données économiques en 2011
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
Italie
PIB
France
2028 Mds EUR
Déficit public en % du PIB
Dette publique en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance
Taux d’inflation
Taux de chômage
3,9%
120,7%
26 000 EUR
0,4%
2,7%
8,5%
5,2%
85,8%
1,7%
2,5%
9,3% (3° trim.)
Sources : Commission Européenne, INSEE, ISTAT.
A noter que ces chiffres ne rendent pas compte des fortes disparités nord/sud avec des régions du Nord qui
concentrent près de 75% du PIB, un PIB par habitant dans le sud du pays de 40% inférieur à celui du nord et un
taux de chômage de 60% plus important dans le Sud que dans le Nord du pays.
Le taux de chômage italien ne tient pas compte du chômage technique.
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Situation économique du pays
ème
ème
ème
L’Italie est la 4
puissance économique européenne, la 7
au niveau mondial et le 2
partenaire
économique de la France. Actuellement troisième économie de la zone euro après l’Allemagne et la France,
l’Italie a connu, après la seconde guerre mondiale, une période de « miracle économique » avec une très forte
croissance de la production industrielle (près de 6% par an entre 1950 et 1960) qui a assuré la transformation
de son économie encore très dépendante de l’agriculture en véritable puissance industrielle.
Fortement touchée par le choc pétrolier de 1973, l’économie italienne a vécu un deuxième miracle
économique dans la seconde moitié des années 80 par le biais d’une tertiarisation accrue. Elle connait de
moins bonnes performances économiques depuis les années 1990, liées notamment à ses problèmes
persistants de compétitivité. Ainsi le taux de croissance du PIB a fortement chuté ces 40 dernières années : de
45,2% en cumulé dans les années 70, il était de 26,9% dans les années 80, de 17% dans les années 90 et de
2,5% dans la dernière décennie.
Si l’industrie est le secteur qui a le plus souffert de la dernière crise en Italie, la composante industrielle de
l’économie italienne représente encore près de 20% de la valeur ajoutée brute en 2010. Cette industrie est
ème
essentiellement manufacturière – l’Italie est la 5
puissance manufacturière mondiale - et basée sur la
fabrication de machines et équipements, la métallurgie, suivies par l’industrie alimentaire et les secteurs
phares du Made In Italy : textile, cuir et habillement. Le secteur du tourisme représente par ailleurs environ
ème
10% du PIB, faisant de l’Italie la 5
destination touristique mondiale. L’agriculture contribue pour environ 2%
au PIB.
L’économie de l’Italie repose principalement sur les PME et se caractérise par un tissu entrepreneurial
dynamique et particulièrement dense (4,4 millions d’entreprises contre 2,92 en France). 99% de ces entreprises
sont des PME et 95% des micro-entreprises (moins de 10 salariés) ; ces entreprises sont souvent regroupées en
« districts industriels » qui permettent une ouverture au progrès technique, une production ciblée et surmesure et consacre une part importante de leur activité à l’exportation.
Le puissant mouvement de privatisation des années 1990 n’a pas modifié la donne, même s’il a pu conduire à
la constitution de groupes privés italiens de premier plan, tel Télécom Italia. Selon Mediobanca, en 2010, le
chiffre d’affaires des 15 premiers groupes industriels italiens a représenté environ 21,3% du PIB en Italie contre
40,2% pour les 15 premiers groupes industriels français.
De plus, par rapport à la moyenne européenne, les entreprises italiennes se caractérisent également par leur
faible endettement (qui représente 80% contre une moyenne de plus de 110% en Europe).
L’économie italienne est marquée par d’importantes disparités entre régions. La géographie économique de la
péninsule peut ainsi se décomposer en trois zones : le Nord-Ouest autour de Milan, véritable capitale
économique du pays, de Turin et de Gênes se caractérise par une forte présence industrielle avec un PIB par
habitant parmi les plus élevés d’Europe. Une deuxième « macro-région » très dynamique se dessine à
l’intérieur du quadrilatère formé par les villes de Venise, Bologne, Florence et Rome où l’industrie et le
tourisme sont fortement développés. Le sud et les îles, ou Mezzogiorno, est quant à lui marqué par un
important retard économique et un fort taux de chômage, notamment liés à un manque d’infrastructures et à
la présence d’une importante économie souterraine. L’activité y reste concentrée sur les plaines littorales
tandis que les zones à l’intérieur des terres ont tendance à rester en marge.
L’Italie souffre de faiblesses structurelles parmi lesquelles ses disparités régionales et un manque de matières
premières et de ressources énergétiques qui déséquilibrent sa balance commerciale : les importations de ces
produits satisfont plus de 80% de la demande intérieure nette d’énergie du pays et elles représentent 3,4% du
PIB. L’Italie est fortement dépendante des combustibles fossiles : le pétrole (38,9% de ses dépenses
énergétiques), destiné principalement au secteur des transports, mais également le gaz, qui représente 36,7%
de sa demande énergétique totale et presque la moitié de la production électrique nationale. Dans les autres
secteurs, l’Italie réalise de bonnes performances à l’exportation au sein de l’Union européenne notamment,
dans les domaines des biens d’équipement et des biens intermédiaires. Au même titre que les autres grandes
économies mondiales, l’Italie a été durement affectée par la crise de 2008 et est prise actuellement dans la
tourmente générale dans le cadre de la crise de la zone euro.
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FICHE PAYS
Situation financière du pays
L’Italie a été rapidement touchée par la crise économique et financière mondiale. Alors qu’elle affichait une croissance
relativement soutenue (+1,5% en moyenne annuelle sur la période 2000-2007, chiffre inférieur aux 2,1% français,
mais égal à la moyenne de la croissance allemande sur cette période), l’économie italienne a, dès l’année 2007,
nettement ralenti, avant de chuter fortement en 2009, de -5,2% (-4,1% pour la zone euro).
Après une croissance de 1,2% en 2010, en 2011, l’Italie a enregistrée une croissance de 0,4%.
Le retour du PIB italien à son niveau pré-crise ne se devrait donc pas se faire avant 2014-2015, avec une année 2012
annoncée particulièrement difficile.
Dans ce contexte, la situation sur le marché du travail italien reste peu porteuse : en dépit d’un recours massif au
chômage partiel (Cassa Integrazione) pendant la crise, dont les données ne sont pas prises en compte dans les
statistiques officielles, le taux de chômage est passé de 6,1 % en 2007 à 9,2 % en janvier 2012 (avec en particulier des
difficultés pour le secteur industriel).
La reprise de l’économie italienne demeure pénalisée par des faiblesses structurelles majeures : déficit de productivité
et de compétitivité, évolution démographique peu favorable, marché du travail peu efficient, situation dégradée des
finances publiques, efforts d’innovation, d’investissement -en infrastructures notamment- et d’éducation parfois
insuffisants.
C’est sur tous ces points que l’actuel gouvernement technique travaille à améliorer la situation du pays.
Selon les experts, à moyen terme, l’activité resterait principalement tirée par les exportations, qui en dépit des pertes
tendancielles de compétitivité, profiteraient de la bonne tenue de la demande mondiale. En revanche, l’expansion de
l’activité resterait freinée par un redressement limité de la demande interne, sur fond de consolidation budgétaire.
Politiques fiscale et économique du pays
Depuis novembre 2011, un gouvernement technique a été mis en place pour prendre des mesures d’austérité. Ce plan
pour faire face à la crise comprend aussi bien des mesures qui visent à rendre plus flexible le marché du travail, et à
réduire les coûts du système de retraite mais aussi et en prioité à diminuer le déficit public italien (avec un objectif de
déficit public de 2,7% en 2012 contre 3,9% en 2011) :
Le plan prévoit d’agir aussi bien sur les recettes :
 Réforme du système fiscal sur les biens immobiliers
 Augmentation du taux général de TVA de 20 à 21% (23% dès octobre 2012). Alors que le taux minoré de 10%
devrait passer à 12% et celui de 4% rester inchangé;
 Impôts sur les hauts revenus : +3 points sur les revenus de 300.000 € et plus (+340 M € de revenus prévus) ;
 Impôt de 20% sur les revenus du capital (+5 Mds €) ;
 Augmentation de la Robin Hood Tax (pétrole) de 6,5 à 10,5% ;
 Taxation des transferts d’argent hors UE (2%) ;
 Lutte contre l’évasion fiscale.
que sur les dépenses :
 Coupes budgétaires des collectivités locales (4 Mds € en 2012, 3 Mds € en 2013) ;
 Gel des salaires des fonctionnaires ;
 Plan de reductions des dépenses de l’administration, en particulier, réductions des dépenses ministérielles :
8,5 Mds €.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
L’Italie est membre de l’Organisation des Nations Unies depuis 1955 et représente le sixième contributeur derrière les
Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Elle est également membre de l’OTAN depuis 1949, de
l’Organisation Mondiale du Commerce depuis 1995, de l’OCDE et est signataire du protocole de Kyoto. Par ailleurs,
elle est, depuis 1950, l’un des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe et, depuis 1973, l’un des 56 Etats participant à
l’OSCE. L’Italie est aussi l’un des membres fondateurs, en 1975, de l’actuel G8 (à l’époque G6) et fait partie du G20,
créé en 1999.
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FICHE PAYS
En 1957, l’Italie était l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne.
Commerce extérieur
Importations en 2011 :
477,738 Mds EUR (+8,9% par rapport à 2010)
Exportations en 2011 : 454,579 Mds EUR ( +11,4% par rapport à 2010)
Poids de la France dans les importations de l’Italie :
8,3 %
Deficit commercial 2011 : 24,3 milliards
Etat des lieux du commerce extérieur
L’économie italienne est très fortement tournée vers l’exportation avec 190 000 entreprises régulièrement
exportatrices contre 117 000 seulement en en 2011 (selon les douanes françaises).
Alors que la crise a fortement touché l’Italie avec une chute des exportations de l’ordre de 19% en volume et
en valeur en 2009, en 2010 et en 2011, l’Italie a bénéficié de la reprise des échanges mondiaux ; les
exportations italiennes ont ainsi augmenté de 15,8% en 2010 et de 11,4% en 2011 (+14,9% hors UE et +8,8% en
UE).
Si la France et l’Allemagne restent les premiers débouchés pour les produits italiens, les exportations italiennes
ont enregistré de très bonnesperformances en Suisse, aux Etats-Unis et en Chine.
La balance du commerce extérieur italien bien qu’en déficit de 24,3 milliards d’euros en 2011, s’est améliorée
par rapport à 2010 où elle avait enregistré un déficit de 30 milliard d’euros.
En dehors des secteurs d’excellence comme les machines outils ou le textile qui ont porté ces résultats, la
croissance des exportations a été portée par la vente de métaux vers la Suisse (or brut) et vers la France, la
vente de machines outils vers les Etats-Unis et l’Amerique du Sud, des moyens de transport (hors automobiles)
vers les Etats-Unis, l’expansion des ventes agroalimentaires et de boissons...
La baisse des importations enregistrées est en revanche directement liée à une baisse des achats de biens
électroniques (et panneaux solaires) à la Chine, l’Allemagne et les Pays-Bas ainsi qu’à une baisse de la
consommation de pétrole et de gaz naturels importés respectivement de Russie et de l’OPEC.
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FICHE PAYS
EXPORTATIONS ITALIE 2011 par secteur d'activité
20.0%
17.80%
18.0%
16.0%
14.0%
11.70%
11.10%
12.0%
10.20%
10.0%
8.0%
6.70%
6.60%
6.0%
4.0%
2.0%
4.40%
6.20%
4.10%
5.70%
5.60%
3.40%
2.10%
1.70%
0.30%
1.80%
0.10% 0.40%
0.0%
Les échanges entre France et Italie
Après la très forte chute de 2009 et la reprise de 2010, en 2011 les échanges de la France avec l’Italie ont continué à
augmenter (+8,07 % pour les exportations et +5,46 % pour les importations), mais à un rythme légèrement moins
élevé que l’ensemble des échanges de la France et les échanges franco-italiens restent encore légèrement inférieurs à
ce qu’ils étaient en 2008 avant le déclenchement de la crise économique. En 2011, les échanges dans le sens FranceItalie ont ainsi représenté 33,9 Mds d’euros et 36,5 Mds d’euros dans le sens Italie-France.
ème
Avec environ 8 % des exportations totales de la France, l’Italie reste en 2011 le 2
client de la France derrière
ème
l’Allemagne et son 2 fournisseur derrière l’Allemagne mais devant la Chine et la Belgique.
Le solde commercial bilatéral est déficitaire pour la France à hauteur de 2,6 Mds € en 2011, légèrement moins qu’en
2010, et la part de marché de la France en Italie est restée stable alors qu’elle baissait régulièrement depuis le début
des années 1990 (elle représentait alors 14%).
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FICHE PAYS
LES PRINCIPAUX CLIENTS DE L’ITALIE
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3
4
5
PAYS
Part de marché
Evolution 2011/2010
Allemagne
France
Suisse
Etats-Unis
Espagne
11,28%
11,02%
6,39%
5,87%
4,63%
4,61%
5,33%
17,94%
26,11%
-8,28%
PAYS
Part de marché
Evolution 2011/2010
Allemagne
France
Chine
Pays-Bas
Espagne
16,71%
9,19%
5,72%
5,39%
4,73%
-0,82%
0,32%
-33,58%
-8,41%
-6,54%
Source : Ubifrance d’après GTA
LES PRINCIPAUX FOURNISSEURS DE L’ITALIE
1
2
3
4
5
Source : Ubifrance d’après GTA
Les secteurs porteurs et la présence française
Les échanges commerciaux bilatéraux de la France avec l’Italie restent marqués par une prépondérance des échanges
de produits industriels hors pharmacie (environ 39% des exportations françaises en Italie contre 34% au niveau
national) et de produits agricoles et alimentaires (environ 17% contre 14% au niveau national).
En 2011, les exportations françaises ont été particulièrement soutenues par les ventes de combustibles minéraux et
huiles qui ont augmenté de 36% ainsi que par les ventes de métaux précieux. Le secteur de la chimie se porte
également bien avec des ventes en Italie en augmentation de 17,57% par rapport à 2010.Résultats positifs également
pour l’exportation de matières plastique (+9,65%) et la vente de fonte, fer et acier (+8,31%).
Les produits agroalimentaires (céréales +37% ; sucres : +32%, produits transformés : +15% ; lait et produits laitiers :
+8,80% ; boissons : + 9,27%) ont également permis ces bons résultats.
Le secteur automobile qui représente 10% de l’export français en Italie a en revanche connu des résultats en baisse de
5,69% par rapport à 2010 ; résultats comparables pour le secteur des machines et appareils électriques qui enregistre
une baisse de 5,75% alors que le secteur de la navigation aérienne et spatiale est fortement touché et perd 35% de
parts de marché.
En 2010, on dénombrait 15 270 entreprises exportatrices vers l’Italie, en grande majorité des PME (85 %). Cependant
plus de la moitié des exportations a été réalisée par les entreprises de plus de 250 salariés. Les exportations françaises
sont très concentrées : Selon EUROSTAT, 45 % des exportations françaises dans le monde sont réalisées par les 100
plus grands exportateurs.
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© 2012 – UBIFRANCE
FICHE PAYS
VENTILATION DES IMPORTATIONS EN FRANCE De L'ITALIE par secteur d'activité en
2011
18.0%
15.34%
16.0%
12.88%
14.0%
11.42%
12.0%
8.82%
10.0%
8.0%
9.07% 8.58%
5.30%
6.0%
4.0%
2.0%
7.57%
7.17%
3.49%
3.27% 2.91%
1.68%
2.30%
0.20%
0.0%
Source : UBIFRANCE d’après GTA
VENTILATION DES EXPORTATIONS DE LA FRANCE EN ITALIE par secteur d'activité en
2011
18.0%
16.06%
16.0%
14.0%
12.19%
12.0%
4.58%
6.0%
0.77%
0.0%
Source : UBIFRANCE d’après GTA
© 2012 – UBIFRANCE
7.30%
6.66% 7.02%
4.07%
2.69%
4.0%
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7.41%
6.67%
8.0%
2.0%
9.31%
8.91%
10.0%
2.69%
3.67%
FICHE PAYS
Les investissements
Tendance - Evolution
Plusieurs importantes opérations françaises très visibles de prise de contrôle d’entreprises italiennes au cours de 2011
ont suscité de vives manifestations d’hostilité en Italie avec une prétendue « invasion française ». La plupart des
opérations d’investissement sont le fait de groupes privés dans le cadre du libre jeu du marché sur lequel les pouvoirs
publics n’ont pas de prise (de grands groupes français qui rachètent des PME italiennes affaiblies par la crise).
Sur la dernière décennie, le rapport en termes d’IDE est de 1 à 2, la France ayant investi en Italie le double du montant
italien en France. Toutefois, en 2009 (dernière année pour laquelle les données sont disponibles), les flux nets
d’investissement italien en France ont même été près du double de ceux de la France en Italie.
Stock d’investissement et présence italienne en France
Selon l’estimation de la Banque de France, les stocks d’investissement italiens en France s’élèvent à 24 MdEUR, la
France étant à la 3ème place parmi les destinataires d’investissements italiens (derrière les Pays-Bas et l’Espagne) et
se décompose de la manière suivante : 70 % des investissements italiens en France concernent le secteur tertiaire et
24 % l’industrie manufacturière (dont 6 % pour la fabrication de machines et équipements).
La présence italienne est ancienne en France, où l’on recense quelque 1 100 sociétés à capital italien et plus de 1 800
entreprises. Selon l’AFII, ce seraient de 50 à 60 opérations de rachat par an avec des implantations italiennes en
France qui emploient plus de 130 000 personnes (en 2009, la France est le premier pays européen d’accueil des
investissements créateurs d’emploi en provenance d’Italie, après l’Espagne et la Royaume-Uni).
Des investissements français en Italie très dynamiques
Selon la Banque de France, le montant des stocks d’investissements français en Italie s’élève à 45 MdEUR. En termes
de secteurs investis, les services prédominent (68 % du stock total), et notamment les services financiers et
d’assurance (41 %), loin devant l’industrie manufacturière (16 %) dont 2,3 % dans les industries alimentaires, et le
commerce (14 %).
En 2009, les flux nets d’investissements directs français en Italie s’élèvent à seulement 0,9 MdEUR (11,5 MdEUR pour
ème
les flux bruts, les désinvestissements ont été très importants en 2009), plaçant la France au rang de 8
investisseur
en Italie (elle se classait 2ème en 2008, avec 2,8 MdEUR) alors que sur la décennie 2000-2009, la somme des flux nets
est de 31,5 MdEUR de la France vers l’Italie.
De nombreuses sociétés françaises sont présentes en Italie, où certaines implantations sont anciennes comme celles
de Michelin, Alstom ou Air Liquide. D’autres opérations sont plus récentes et ont provoqué certaines controverses : la
prise de contrôle de Bulgari par LVMH, la prise de contrôle de Parmalat par Lactalis, la prise de contrôle de BNL par
BNP Paribas, le rachat de Cariparma par Crédit Agricole, l’entrée d’Air France (25%) dans le capital d’Alitalia, où les
questions se reposeront fin 2012 /2013, le rachat d’EDISON par EDF ou encore la SNCF qui a pris une participation
dans la société de transport privée à grande vitesse NTV.
En Italie, selon l’ICE (Institut italien du commerce extérieur), environ 240 000 personnes auraient un emploi dans une
des entreprises dont la participation française est au moins majoritaire. Plus précisément, 103 000 personnes
travailleraient dans une entreprise avec un contrôle français majoritaire et 137 000 personnes dans une entreprise au
contrôle français total. On ne note pas de hausse particulière de ces chiffres au cours des dernières années.
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FICHE PAYS
Environnement des affaires et conseils pratiques
Les usages du pays et les pratiques commerciales de l’Italie
Bien qu’étant proche géographiquement et culturellement, l’Italie présente des différences marquées avec la France
sur le plan de la pratique des affaires. L’un des premiers points à analyser est le fonctionnement du secteur auquel on
s’adresse. Le marché italien est en effet beaucoup plus régionalisé et fragmenté qu’en France ; ainsi, il est rare que les
opérateurs locaux aient une couverture nationale. L’Italie est un marché qui privilégie la proximité. En conséquence,
les grossistes, distributeurs et agents sont le plus souvent tenus de s’appuyer sur des sous-distributeurs ou sousagents bien implantés localement.
Les relations d’affaires en Italie s’établissent le plus souvent sur un mode très personnel. Les Italiens privilégient dans
les affaires le réseau de connaissances et de relations personnelles qu’ils ont tissé au fil du temps. Dans les petites
sociétés familiales, qui représentent la grande majorité des structures industrielles et commerciales italiennes, on a
souvent affaire directement au propriétaire et aux membres de sa famille. Soigner la qualité de ses relations
personnelles est primordial pour réussir.
Afin d’obtenir de meilleurs résultats, il est préférable de bien préparer son déplacement et de s’y prendre
suffisamment à l’avance. Ce déplacement pourra se faire avec l’appui du Bureau UBIFRANCE en Italie ou de tout autre
opérateur qui propose des missions commerciales « clefs en main », avec la visite de clients potentiels sélectionnés en
compagnie d’un traducteur. De plus, il est conseillé de confirmer ces rendez-vous deux jours avant, voire la veille.
Enfin, il convient d’aborder toute négociation commerciale avec modestie sachant que, dans les stéréotypes italiens,
les Français sont souvent jugés arrogants et peu flexibles.
Les modes de paiement le plus couramment utilisés en Italie
Le virement bancaire SWIFT : un moyen rapide à réserver aux relations de confiance
Ce système est conseillé car la quasi totalité des banques y adhère. Rappelons que le Swift est un réseau de
télécommunications privé géré par ordinateur. Compte tenu du caractère passif de ce moyen de paiement, puisqu'il
est effectué à l'initiative du débiteur, le virement doit être proposé seulement lorsqu'un réel climat de confiance s'est
instauré.
La RIBA (Ricevuta Bancaria) : le mode de paiement privilégié dans les règlements du commerce extérieur
Il s’agit d’une reconnaissance de dette, émise par l’intermédiaire de la banque du débiteur et comportant les
coordonnées bancaires du créancier, le montant et la date de paiement prévue. Son mécanisme s’apparente plutôt à
la remise documentaire, le créancier remettant la RIBA à sa banque pour en obtenir le paiement.
Le chèque
Lorsqu'il y a émission d'un chèque et que la date d'émission ne figure pas sur le chèque, c'est la date de présentation
au paiement qui fait foi pour la définition de la date de valeur, représentant ainsi pour l'émetteur un gain d'au moins
une semaine. La moindre irrégularité dans l'endos est un motif de rejet automatique de la part de la banque tirée. Il
est donc nécessaire de toujours apposer le cachet commercial de l'entreprise bénéficiaire du chèque lors de l'endos,
en s'assurant que les deux noms (bénéficiaires et cachet commercial) sont identiques.
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FICHE PAYS
UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à
identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international.
• Gamme Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise
des spécialistes d’UBIFRANCE.
• Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de
promotion à travers le monde.
• Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre
actualité.
• Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à
l’international
Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr
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Rédigée par : Marie GUILLORE
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Revue par : Didier BOURGUIGNON
Version mise à jour le : 02/04/2012
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