Calendrier de floraison - No.5 - Flore-Alpe

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Astrantia major L. Nom français : Grande astrance Famille : Apiacées Floraison : De juin à août. Habitat : Prairies de montagnes, clairières, mégaphorbiées ; de 600 à 2000 m d'altitude. Plante vivace de 30 à 90 cm de hauteur. Petites fleurs nombreuses avec des bractées blanches ou rosées. Cette fleur élégante doit son nom à la forme de son involucre (ensemble des bractées à la base de l'ombelle) : grand et rayonnant comme une étoile (aster en latin). Texte tiré du Manuel des Alpes suisses (Editions Rossolis, 2009) La grande astrance est employée par la médecine populaire depuis des siècles pour guérir diverses affections comme les plaies et les affections des organismes respiratoires. Afin de minimiser l’autofécondation, les parties mâles de la fleur arrivent à maturité en premier, suivies dans une seconde phase par les parties femelles. Campanula barbata L. Nom français : Campanule barbue Famille : Campanulacées Floraison : De juillet à août. Habitat : Prairies, forêts claires, sols pauvres en calcaires. Plante hérissée de poils raides de 10 à 40 cm de hauteur. Corolle bleu clair, rarement blanche, en cloche un peu ventrue. Chez la campanule barbue, la "barbe" sert de protection contre les insectes indésirables. Etymologie : Campanula : petites cloches Delphinium elatum L. Nom français : Dauphinelle élevée Protection intégrale sur tout le territoire suisse. Famille : Renonculacées Floraison : De juillet à août. Habitat : Mégaphorbiées. Plante de 60 à 150 cm de hauteur. Feuille palmatipartites profondément incisées-­‐dentées. Fleurs bleu foncé panaché d'azur et de gris, en longue grappe serrée, parfois ramifiée. Le pétale supérieur se termine par un long éperon recourbé vers le bas. Les graines sont utilisées en pharmacie. La plante est très toxique. Digitalis purpurea L. Nom français : Digitale pourpre Protection régionale. Plante très toxique. Famille : Scrophulariacées Floraison: De juin à septembre. Habitat : Esserts, forêts claires, sols siliceux ; jusqu'à 500 m d'altitude. Plante bisannuelle de 40 à 150 cm de hauteur. Feuilles plus ou moins pubescente dessus, grises-­‐tomenteuses dessous, ovales. Fleurs en longue grappe unilatérale. Corolle en cloche large, longue de 3,5 à 5 cm, pourpre clair, glabre à l'extérieur; à l'intérieur barbue et à taches foncées entourées de blanc. Texte tiré de "L'Herbier des plantes sauvages" (Editions Mondo, 2009) Les digitales doivent à leurs corolles tubulaires leur nom de genre tiré du latin et signifiant "doigtier" ou "dé à coudre". L’intérieur de la corolle, plus spécialement l’avancée de la lèvre inférieur, tapissée de quelques poils blancs, favorise l’atterrissage des insectes. Les digitales sont connues pour la digitaline, un violent poison qui provoque l'arrêt du cœur. A très faible dose, elle devient pourtant un précieux médicament, qui ralentit les pulsations cardiaques tout en augmentant leur amplitude. Epilobium fleischeri Hochstetter Nom français : Epilobe de Fleischer Famille : Onagracées Floraison : De juillet à août. Habitat : Alluvions des torrents, éboulis, moraines. Plante de 20 à 30 cm (-­‐ 50 cm) de hauteur. La tige est couchée-­‐ascendante, ligneuse à la base, finement pubescente dans le haut. Fleurs roses, en grappe courte. Graines nombreuses, surmontées d'une aigrette soyeuse. Texte tiré du Manuel des Alpes suisses (Editions Rossolis, 2009) L’épilobe de Fleischer a été nommé ainsi en hommage au pharmacien allemand Fleischer qui, au cours d’un voyage botanique dans le massif de l'Ortles au Tyrol en 1825, en découvrit un exemplaire. Il n’est pas rare que des champignons infestent la plante. Eryngium alpinum L. Nom français : Chardon bleu, panicaut des Alpes Protection intégrale sur tout le territoire suisse. Famille : Apiacées Floraison : De juillet à août. Habitat : Mégaphorbiées, rocailles ; subalpin. Plante de 30 à 70 cm de hauteur. Feuilles basales indivises, ovales en cœur ou triangulaires, peu coriaces, dentées -­‐
épineuses. Feuilles supérieures palmatifides, incisées, à dents épineuses. Fleurs bleu violet, serrées en capitule oblong-­‐cylindrique atteignant 6 cm de hauteur. Involucre bleu améthyste, entourant et dépassant l'inflorescence, à bractées nombreuses, irrégulièrement divisées et épineuses. Texte tiré du Manuel des Alpes suisses (Editions Rossolis, 2009) Le panicaut des Alpes à l’habitus (allure générale) d’un chardon bleuâtre, ce qui lui a valu le nom vernaculaire de "chardon bleu". Mais il n'en est rien, cette espèce n'appartient ni aux chardons, ni aux cirses d'ailleurs. Son involucre épineux joue un double rôle, il dissuade les animaux de le manger et attire les insectes pollinisateurs. Etymologie : "Panicaut" est un mot repris du provençal. Sa racine latine panis (pain) suggère un usage alimentaire en période de disette. De fait, la racine, seule partie de la plante non armée, est comestible et a un goût de carotte. Le latin Eryngium transpose le nom grec Errugos, qui a donné aussi "éructation", la racine de cette plante facilitant l'évacuation du mucus des voies respiratoires. 
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