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niveau à une compression pouvant donner soit des douleurs lombaires, soit des
sciatiques plus ou moins graves.
Il faut savoir que le diaphragme est relié aux organes sus et sous-jacents par des ligaments qui
font partie du tissu conjonctif. Les organes concernés vont être les poumons, le coeur, le foie,
l’estomac, la rate, le colon transverse partie médiane du gros intestin, ainsi que les reins.
Il y a donc possibilité pour le diaphragme de décharger une surtension d’origine
psychologique sur un organe précité, provoquant ainsi une symptomatologie plus précise et
mieux analysable d’un point de vue comportemental.
la langue symbolique qu’utilise la sagesse du corps, peut permettre de qualifier certains
troubles fonctionnels organiques de la façon suivante :
• on parlera d’abandon et de sensation de solitude quand il sera constaté une
perturbation de la sphère pulmonaire
• il s’agira de problèmes sentimentaux si le coeur est concerné, un manque de
confiance et un attachement exagéré aux choses du passé pourront être reliés à un
dysfonctionnement du foie
• des troubles stomacaux seront toujours présents avec une difficulté plus ou moins
grande à accepter l’inacceptable. « Ca, je ne l’ai jamais digéré. »
• quant à la rate, sa pathologie pourra être mise en relation avec une situation d’échec
: échouer = rater
• pour le colon transverse, la pathologie psychologique correspondante concernera
d’une façon générale la difficulté à séparer l’inutile de l’utile.
• en ce qui concerne le rein, c’est l’indécision plus ou moins permanente qui sera à la
base d’une physiologie perturbée.
En conclusion du chapitre psychologie, il est important de noter qu’il sera toujours
indispensable de travailler :
• à la fois sur la décontraction du diaphragme, qu’elle soit manuelle ou d’un autre
type
• et sur le comportement psychologique particulier qui a généré le trouble.
PHILOSOPHIE :
Les sciences de la matière, dans leur approche actuelle (car en fait, une théorie
scientifique n’est qu’une hypothèse et ainsi a la caractéristique psychologique d’un mythe)
montrent qu’au début il y avait l’indistinction et que tout le devenir universel était là comme
un germe dans lequel l’indifferenciation était seule.
L’univers se particularise dans chaque être humain et tente ainsi d’y expérimenter la
différenciation, la multiplicité et la diversité. La sagesse incréée de nature cosmique
s’individualise dans chaque homme et devient une sagesse créée. Dans un être vivant l’espace
intérieur est le prélude à la conscience intérieure. C’est pourquoi l’air respiré aura une qualité
similaire à la conscience de l’être qui respire.