Communiqué de presse
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* 2005 : 25% ; 2008 : 38 % ; 2011 : 59 %
Bases : individus de 50 – 74 ans pour le côlon (2005 = 970 / 2008= 928 / 2011 = 946).
Boulogne-Billancourt, le 20 juin 2012
Eurocancer - Observatoire EDIFICE
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: médias et médecins
généralistes sont les premières sources d’information sur le dépistage
des cancers
Depuis 2005, l’observatoire EDIFICE-Roche « étude sur le dépistage des cancers et ses facteurs de compliance »
a pour objectif, de mettre à la disposition des pouvoirs publics et des cliniciens de nouvelles données
permettant de mieux comprendre les comportements de chacun face au dépistage des cancers.
L’observatoire, réalisé sous l’égide d’un comité scientifique indépendant, collecte tous les trois ans des données
sur un échantillon national représentatif d’individus âgés de 40 à 75 ans permettant d’établir un état des lieux
des comportements de la population française face au dépistage du cancer du sein, du cancer colorectal, cancer
de la prostate.
Dépistage des cancers du côlon, du sein et de la prostate en France chez les 40 -75 ans
Le dépistage du cancer colorectal monte en puissance depuis la généralisation du programme : 59 %
des personnes déclarent avoir réalisé au moins une fois un test ou examen de dépistage, soit une
progression de 21 points en 3 ans. Par ailleurs, 51 % des personnes de 50 à 74 ans ont réalisé un TRSS
depuis moins de 2 ans ou une coloscopie depuis moins de 5 ans, signe d’un bon suivi des
recommandations sur la fréquence de dépistage.
La principale cause du non dépistage reste un manque de
mobilisation de la population.
Le dépistage du cancer du sein reste à un niveau élevé : 95 % des femmes déclarent avoir réalisé au moins
une mammographie.
On note une stabilisation du dépistage du cancer de la prostate : 50 % des hommes déclarent avoir
réalisé un test de dépistage. Le taux de dépistage augmente avec l’âge mais on observe une tendance à une
diminution du dépistage déclaré avant 60 ans. Ceci pourrait témoigner d’un changement dans les
habitudes de prescription et de réalisation du test de dépistage du cancer de la prostate chez les plus jeunes.
On note par contre un renforcement après 60 ans témoignant de l’encrage de la pratique de ce dépistage
dans les populations plus âgées.
La fidélisation aux programmes de dépistage
Le suivi des recommandations sur la fréquence de dépistage est bon pour le cancer du sein, et en
progression pour le cancer colorectal.
Quel que soit le cancer considéré (colorectal, sein ou prostate), pour la population invitée dans le cadre
d’un programme de dépistage organisé, l’âge a peu d’impact sur la participation déclarée.
De même, il n’y a pas de différence de taux de dépistage déclaré selon la catégorie socio-professionnelle
La mammographie et le dosage sanguin de PSA sont bien acceptés, le remplacement du test fécal par une
prise de sang serait souhaité par la population.
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Le médecin généraliste accrédité du meilleur niveau de confiance concernant l’information
donnée sur le dépistage des cancers
Les médias et le médecin généraliste sont les premières sources d’information sur le dépistage des cancers. Les
principales sources d’information étant la radio et la télévision (61 %) et le médecin généraliste (52 %). Les
personnes âgées de moins de 50 ans sont plus nombreuses à citer le médecin généraliste comme source
d’information (58 % versus 49 %), et moins nombreuses à citer les courriers personnels émanant d’une
institution (7 % versus 26 %).
Les médecins et les associations de patients sont les sources d’information les plus crédibles, alors que les
médias et internet, pourtant très visibles, sont jugés moins crédibles.
L’observatoire EDIFICE-Roche, mieux comprendre les motivations et les freins au dépistage du
cancer colorectal, du cancer du sein, de la prostate et maintenant du mélanome
Les enquêtes réalisées dans le cadre de l’observatoire EDIFICE-Roche sont réalisées tous les trois ans (2005 /
2008 / 2011) avec une méthodologie quasi-identique, permettant d’examiner l’évolution de la proportion de la
population cible ayant recours aux dépistages et l’acceptabilité à leur égard (motivations et réticences).
L’enquête EDIFICE3-Roche a été réalisée par téléphone par KantarHealth du 8 Juillet au 28 Juillet 2011 sur un
échantillon principal national représentatif de 1 603 personnes (946 pour le cancer du côlon) âgées de 40 à 75
ans, dont 1469 sans antécédent de cancer.
L’observatoire EDIFICE-Roche a pour objectif d’identifier les leviers et les freins vis-à-vis des dépistages de
trois cancers (sein, côlon, prostate). Les travaux de l’observatoire sont complémentaires de ceux de l’InVS
(Institut de veille sanitaire) et de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé). Sa
méthodologie de travail est supervisée par un comité scientifique indépendant : Pr Jean-Yves Blay, Dr Yvan
Coscas, Pr Jean-François Morère, Pr Xavier Pivot, Pr François Eisinger, Dr Jérôme Viguier.
L’oncologie est depuis 50 ans un domaine de recherche majeur pour Roche. Cet engagement a permis le
développement de nombreux traitements de référence en oncologie. Si la mission première de Roche est la
découverte de nouvelles voies thérapeutiques pour améliorer la prise en charge des patients, EDIFICE illustre
l’action de Roche en faveur du diagnostic précoce des cancers, élément primordial du pronostic.
Depuis sa première édition en 2005, l’observatoire EDIFICE-Roche fait l’objet de nombreuses communications
dans les congrès internationaux de cancérologie (ASCO, ESMO, AACR, SABCS, WCGC). Les résultats
d’EDIFICE-Roche font également l’objet de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture
(BMC Cancer, Int. J. Med. Sci., Cancer Causes Control, Bulletin du Cancer, The Breast Journal, European
Journal of Cancer Prevention).
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique axée sur la recherche.
Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments cliniquement différenciés pour le traitement du cancer, des
maladies virales et inflammatoires ainsi que des maladies du métabolisme et du système nerveux central. Roche est aussi le leader
mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise pionnière dans la gestion du diabète. Sa
stratégie des soins personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des outils diagnostiques permettant d’améliorer de
façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. En 2011, Roche, qui comptait plus de 80 000 employés dans le
monde, a consacré à la R&D plus de 8 milliards de francs. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 42,5 milliards de francs. Genentech, Etats-
Unis, appartient entièrement au groupe Roche, qui détient en outre une participation majoritaire au capital de Chugai Pharmaceutical,
Japon. Pour de plus amples informations, consulter le site internet du groupe à l’adresse www.roche.com.
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Contacts presse :
Fanny Gaudry Marina Rosoff
Direction des Affaires Publiques et de la Communication
Roche Springbok Consultants
Tél : 01 47 61 40 26 - Mobile : 06 78 45 81 38 Tel : 06 71 58 00 34
E-mail : [email protected] E-mail : marina.rosoff@springbokconsultants.fr
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