Canard siffleur PDF

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Ge s t i o n
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d e l ’ e sp è c e
Ch a s s e
Le canard siffleur est chassé à la botte, à la passée, au
poste fixe (hutte, gabion).
Établissement public, sous double tutelle
des Ministères de l’Écologie et de l’Agriculture,
en charge de la connaissance de la faune
sauvage et de ses habitats, de la police
de la chasse et de l’environnement
et de l’appui technique auprès des décideurs
politiques, aménageurs et gestionnaires
de l’espace rural.
Direction générale
85 bis Avenue de Wagram - BP 236 - 75822 Paris Cedex 17
Tél. 01 44 15 17 17 - Fax 01 47 63 79 13
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Direction des études et de la recherche
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2006, Crédit photo : Y. Vilair, P. Massit, V. Schricke, M. Benmergui, A. Mauxion-ONCFS.
oiseaux, serait en augmentation alors que celle de
souche méditerranéenne (300 000 oiseaux) accuse un
déclin significatif.
La situation française du siffleur est stable et n’indique
pas de variation significative de ses effectifs hivernants depuis plusieurs années.
Le maintien de ses principaux sites d’hivernage, et en
particulier la protection et la
restauration de ses
zones d’alimentation,
est la seule garantie de voir ce
canard continuer
à
visiter
en
nombre le littoral
français.
www.oncfs.gouv.fr
La population ouest-européenne, forte de 1,5 million
Le
canard siffleur
Anas penelope
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Al i m e n t a t i o n
M i g ra t i o n
S
trictement herbivore, le régime alimentaire de cette
espèce se compose de végétaux (ruppia, zostères, salicornes et algues vertes) et de graminées (puccinellie,
agrostis) sur les zones de prés salés, prairies inondées
ou polders, marais doux à saumâtres.
R e p ro d u c t i o n
Les couples se forment au cours de l’hiver. En maijuin la cane pond entre 6 à 10 œufs qu’elle couve entre
24 à 25 jours. Dès l’éclosion, les poussins quittent le
nid et savent voler à l’âge de 6 semaines environ.
C l a s si f i c a t i o n
Le canard siffleur est un canard de surface appartenant à la famille des anatidés, comme les oies, les
cygnes et les autres canards.
Id e n t i f i c a t i o n
Ha b i t a t
Son cadre de vie est essentiellement les rivages marins :
baies, estuaires, lagunes, marais et étangs côtiers où les
colonies importantes trouvent des ressources alimentaires durables. Ces canards fréquentent aussi des zones
humides continentales comme les prairies inondées et
les réservoirs (Grande-Bretagne, Pays-Bas).
D’
un poids variant de 400 à 800 grammes, ce canard
à la silhouette ramassée et au vol très rapide, se reconnaît facilement, en particulier au cri des mâles, strident et modulé en deux sifflements très brefs. La
femelle ne siffle pas mais pousse un cri assez rauque.
En période nuptiale, le mâle présente un plumage très
coloré. La tête et le cou sont d’un roux très riche relevé
d’une bande jaune d’or sur le front et le dessus de la
tête. Celle-ci est arrondie avec un bec court et bleu
clair. En plumage d’éclipse, le mâle ressemble à la cane,
en plus sombre avec des épaules blanches. Plus petite,
la femelle se distingue aussi par la teinte rousse de son
plumage et surtout par sa silhouette : court bec gris
bleu, front bombé et cou assez petit.
Répartition des populations à la mi-janvier
(Deceuninck & al., 2002).
e t h i ve r n a g e
N
e nichant pas en France, les canards siffleurs en
transit migratoire et en hivernage dans notre pays
appartiennent à deux populations. La population méditerranéenne se reproduit en ex-URSS et hiverne sur la
côte méditerranéenne (de la Turquie à l’Espagne) et en
Afrique du Nord. La population ouest-européenne se
reproduit également en ex-URSS mais aussi au nord de
la Suède et en Finlande. Les populations hivernantes se
répartissent du nord des Pays-Bas au Maroc.
En France, les premiers migrateurs arrivent dés fin août
avec un pic en octobre-novembre. Le
retour sur les zones de
reproduction nordiques
peut s’effectuer dés la
mi-janvier mais se
déroule essentiellement en févriermars.
Ils colonisent principalement quelques
sites : la réserve naturelle de Moeze en Charente-Maritime, le golfe du
Morbihan, la baie de l’Aiguillon, la baie des Veys, la
rade de Brest et la rivière de Pont-Labbé sur la façade
Manche-Atlantique, la Camargue sur le littoral méditerranéen. Ce dernier site est également une étape
migratoire post et prénuptiale pour les oiseaux hivernant en Espagne. Le siffleur fréquente aussi quelques
sites intérieurs comme le lac de Grandlieu, le lac du
Der et le cours du Rhin.
Espèce extrêmement mobile à l’arrivée d’une vague de
froid, la distribution numérique en janvier est très
variable et directement liée à la sévérité de l’hiver
(30 000 à 45 000 individus en hiver normal, 75 000 à
115 000 en hiver froid). La façade Manche-Atlantique
représente un refuge climatique très important pour la
population ouest-européenne, en particulier la baie du
Mont Saint-Michel.
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