Anthropologie et Symbolisme Ésotérique Gnostique - Tome 3 Samaël Aun Weor
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En réalité, on ne va pas découvrir la Lémurie avec les tests au carbone 14, ni avec le potassium-argon ou
le pollen ; tous ces systèmes de preuves, de type matérialiste, ne sont bons que pour un Molière et ses
caricatures.
De nos jours, après les hypothèses infinies des Haeckel, Darwin, Huxley et de tous leurs acolytes, on
continue toujours à donner de l'importance à la théorie de la SÉLECTION NATURELLE DES
ESPÈCES, en lui octroyant rien moins que le pouvoir de créer de nouvelles espèces. Au nom de la vérité,
nous devons dire que la Sélection Naturelle en tant que pouvoir créateur n'est simplement qu'un jeu de
rhétorique pour les ignorants, quelque chose qui n'a pas de base.
Le fait que : « de nouvelles espèces peuvent être créées grâce à la sélection », le fait que : « l'homme est
apparu grâce à la sélection naturelle », cela s'avère, au fond, épouvantablement ridicule et accuse une
ignorance poussée à l'extrême.
Je ne nie pas la Sélection Naturelle ; il est évident qu'elle existe, mais elle n'a pas le pouvoir de créer de
nouvelles espèces. La vérité est que ce qui existe, c'est la « sélection physiologique », la « sélection des
structures » et la « ségrégation des plus aptes », c'est tout.
Mais, étendre la Sélection Naturelle jusqu'à la convertir en un Pouvoir Créateur Universel est le comble
des combles. Aucun savant véritable n'imaginerait pareille sottise. On n'a jamais vu qu'une espèce
nouvelle soit née grâce à la Sélection Naturelle. Quand ? À quelle époque ?
Que des structures soient sélectionnées ? Oui, nous ne le nions pas. Les plus forts triomphent dans la lutte
pour le pain quotidien, dans le combat incessant de chaque instant, où l'on se bat pour manger et ne pas
être mangé. De toute évidence, c'est le plus fort qui triomphe, lequel transmet ses caractéristiques à ses
descendants : caractéristiques physiologiques, caractéristiques structurelles. Alors, les sélectionnés, les
plus aptes, survivent et transmettent leurs aptitudes à leurs descendants. C'est ainsi qu'on doit comprendre
la Loi de la Sélection Naturelle.
Une espèce quelconque, au sein des profondes forêts de la Nature, doit lutter pour dévorer et pour ne pas
être dévorée. Cette lutte s'avère, évidemment, épouvantable, et le résultat, naturellement, c'est que ce sont
les plus forts qui triomphent.
Le plus fort possède des structures merveilleuses, des caractéristiques importantes, qui sont transmises à
sa descendance. Mais, cela n'implique pas un changement de forme, cela ne signifie pas la naissance de
nouvelles espèces.
Jamais aucun scientifique matérialiste n'a vu qu'une espèce naissait d'une autre espèce par la Loi de la
Sélection Naturelle ; ils ne l'ont pas constaté, ils n'ont jamais pu le palper. Sur quoi se basent-ils ? Il est
facile de lancer une hypothèse et d'affirmer ensuite, de façon dogmatique, que c'est la vérité et rien d'autre
que la vérité.
Cependant, est-ce que ce ne sont pas eux, par hasard, - ces messieurs de l'Anthropologie matérialiste - qui
disent qu' « ils ne croient qu'en ce qu'ils voient, ils n'acceptent rien qu'ils n'aient vu » ? Quelle terrible
contradiction : ils croient en leurs hypothèses et ils ne les ont jamais vues !
Ils affirment que l'être humain vient de la souris. Mais, ils n'ont jamais constaté cela, ils ne l'ont jamais
perçu directement. Ils proclament aussi qu'il descend du mandrill. Les théories de ces savants stupides
sont innombrables ; affirmations absurdes de faits qu'ils n'ont jamais vus !
Nous, les Gnostiques, nous n'acceptons pas les superstitions, et ce sont des superstitions absurdes. Nous
sommes mathématiques dans l'investigation et exigeants dans l'expression. Nous n'aimons pas les
fantaisies de ce genre, nous voulons des actes, des faits concrets et définitifs.