Dieu délivre Joseph

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Dieu délivre
Joseph
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Joseph
Genèse 39 - 50
Objectif de la leçon
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Les enfants apprendront que Dieu contrôle chaque circonstance.
Vérités bibliques
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Expliquer les rêves de l’échanson et du panetier.
Expliquer le rêve du pharaon.
Raconter la scène du pardon de Joseph à ses frères.
Savoir que Dieu était avec Joseph en Egypte.
Comprendre que l’obéissance peut parfois induire des souffrances.
Verset clé
« Vous aviez projeté de me faire du mal, mais par ce que vous avez fait, Dieu a projeté de faire du bien […], pour sauver la vie à un peuple nombreux » (Genèse 50.20).
Application
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Fais confiance à Dieu, même quand on te fait du mal.
Souviens-toi que Dieu peut utiliser les mauvaises actions des autres pour faire
du bien plus tard.
Sois fidèle et obéissant à Dieu dans les moments difficiles.
Pardonne aux autres quand ils pèchent contre toi.
La semaine prochaine
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Dieu prépare Israël à la délivrance
Lisez Exode 1 – 2
Citations bibliques extraites de la Bible du Semeur. Texte copyright © 2000, Société Biblique Internationale.
Contenu de la leçon © 2006 Grace Community Church.
Première Année des 8 à 10 ans : Leçon 16
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Joseph
Se préparer à l’enseignement
« Gravez donc bien ces ordres que je vous donne dans votre cœur et au tréfonds
de votre être, qu’ils soient attachés comme un signe sur vos mains, et comme une
marque sur votre front. Vous les enseignerez à vos enfants et vous leur en parlerez »
(Deutéronome 11.18-19a).
S’il vous plaît, prenez le temps de préparer votre esprit et votre cœur en vous accrochant scrupuleusement aux vérités contenues dans la Parole de Dieu (2Ti 2.15).
Lisez ce qui concerne le contexte du passage biblique et étudiez les enseignements
contenus dans cette leçon. Des informations essentielles concernant le contexte
vous y sont données afin de vous aider à mieux comprendre les Écritures.
Contexte Biblique
Après avoir servi comme esclave dans la maison de Potiphar, Joseph fut mis en
prison. Par la suite, il fut relâché et élevé au plus haut rang de l’administration du
gouvernement de Pharaon. Dieu a fait prospérer Joseph et lui a donné la capacité
de préparer l’Égypte à la sévère famine qui allait survenir. La sécheresse s’abattrait,
non seulement sur l’Égypte, mais aussi sur Canaan où Jacob et ses fils vivaient
toujours. Quand Jacob désespéra de trouver de la nourriture, il envoya ses fils se
réapprovisionner en Égypte. C’est là qu’ils découvrirent que Joseph occupait un
poste équivalent à celui de premier ministre. Alors ils retournèrent en Canaan pour
aller chercher leur père et le ramener lui aussi en Égypte. Pharaon leur donna des
chariots pour transporter toute la famille dans sa nouvelle demeure, et il leur dit
de ne pas regretter ce qu’ils laissaient derrière eux parce qu’il leur fournirait tout
ce dont ils avaient besoin. Ils chargèrent donc dans les chariots tout ce qu’ils possédaient. En voyageant vers le sud, Jacob et ses fils passèrent à Beer-Chéba, là où
Abraham (Ge 21.33) et Isaac (Ge 26.25) avaient tous deux louer le Seigneur. BeerChéba était le poste le plus au sud, juste avant le désert de Sin sur le chemin de
l’Égypte. C’est probablement là que Jacob réalisa l’importance de sa décision de
déménager. Abraham avait péché en se rendant en Égypte et Dieu avait interdit à
Isaac d’y mettre ne serait-ce qu’un pied. Pour la première fois, depuis l’époque de
son grand-père, la famille de Jacob quittait le pays que Dieu lui avait promis. Jacob
devait se souvenir de ce que le Seigneur avait dit à Abraham : que ses descendants
passeraient 400 ans et qu’ils deviendraient esclaves dans un pays qui n’était pas le
leur. Alors Jacob vit dans cette émigration la sanction du Seigneur.
Chaque fois que leur relation avec Dieu était conformé à celle que Dieu attendait
d’eux, les patriarches construisaient des autels pour adorer le Seigneur de leur propre initiative. Mais, la plupart du temps, Jacob attendait que ce soit Dieu qui le lui
demande. Ou alors, c’est qu’une situation de détresse, comme celle de sa rencontre avec Ésaü, le poussait à faire appel au Seigneur. Mais quand il devint vieux, il
semble que Jacob se soit vraiment rapproché du Seigneur. Au début de son voyage vers Harân, cinquante ans plus tôt, il n’avait recherché ni la bénédiction ni la
direction de Dieu. Cette fois-ci il va le faire. Le Seigneur s’adressa à lui avec son
ancien nom peut-être pour lui rappeler ce qu’il avait été. Nous assistons ici à la une
croissance significative de la foi de Jacob.
Le Seigneur répondit à Jacob et le rassura par des visions pendant la nuit. Le pluriel
du mot « visions » indique probablement la magnificence de l’événement ; ce sont
les dernières visions du patriarche qui nous aient été rapportées. Le Seigneur se
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présenta comme Ha’el « Dieu qui est fort », qui protège son peuple, et il promit qu’il
serait avec Jacob et sa famille en Égypte.
Une question se pose. Pourquoi le Seigneur envoya-t-il Israël en Égypte ? Il le fit
pour faire d’eux une grande nation. L’Égypte servirait de cocon dans lequel la
petite nation d’Israël pourrait grandir rapidement. Les Israélites étaient au contact
de la civilisation la plus avancée de leur temps, mais aussi suffisamment isolés pour
que leur propre culture se développe. Les Égyptiens étaient fiers et dédaignaient
les populations étrangères, alors tout mariage intercommunautaire était exclu. La
servitude éveilla en Israël un sentiment d’identité nationale et une conscience de
sa singularité. Ils étaient isolés géographiquement de l’idolâtrie des Cananéens et
socialement ostracisés de la religion égyptienne. N’ayant pas à se préoccuper des
tâches qui reviennent au gouvernement comme la défense nationale, ils purent
consacrer toute leur énergie à apprendre les métiers qui leur serviraient plus tard.
Ha’el promit non seulement de les accompagner, mais aussi de les ramener un jour
en Canaan. Il promit à Jacob que Joseph fermerait ses yeux (ce qui, dans l’ancien
temps, était un geste très important). Cette famille de 67 personnes (sans compter
Joseph et ses fils) partit vers le sud de l’Égypte en ayant été rassurée que le Seigneur approuvait son émigration. Tout ce qu’elle possédait avait été chargé dans
les chariots égyptiens (qui ressemblaient beaucoup aux chariots des pionniers
américains). Si on avait un doute dans le fait que Jacob était toujours le chef de
famille, il s’envole avec ces mots de Genèse 46.7 : « Il avait avec lui ses fils, ses petitsfils, ses filles, ses petites-filles, tous ses descendants, lorsqu’il se rendit en Égypte ».
La décision de quitter Canaan était la bonne, à cause de la famine, mais à l’image
de ses pères, Jacob vivait comme une sanction du Seigneur le fait d’emmener sa
famille en Égypte.
D’après la chronologie que l’on trouve dans Exode 12.40, il semble que la famine
commença vers 1880 av. J.-C. peu avant que Jacob soit venu habiter en Égypte.
Joseph installa sa famille dans le pays de Gochên, au nord de l’Égypte ; c’était le
point le plus proche de Canaan. Parce que cette région borde le delta du Nil, c’est
une des terres les plus fertiles de l’Égypte ; c’est vrai encore de nos jours. Gochên
était une terre excellente pour élever des moutons. Jusqu’à l’Exode, les Israélites
ont pu tirer des eaux du Nil du poisson en abondance (No 11.5). Ce lieu offrira aussi
à Moïse une route d’évasion facile 400 ans plus tard. Il est clair que Joseph habitait
près de sa famille (Ge 48.1), mais aujourd’hui, nous ne connaissons toujours pas le
lieu exact où se trouvaient, à cette époque, les palais de Pharaon et de son gouvernement.
Joseph installa sa famille dans le pays de Gochên et fit part de leur arrivée à Pharaon. Il utilisa probablement cette tactique du fait accompli pour, en quelque sorte,
obliger Pharaon à les laisser résider dans cette région fertile. Joseph choisit cinq de
ses frères, ceux qu’il jugeait probablement les plus présentables devant une cour,
et les présenta à Pharaon. Lorsque le roi leur posa les questions que Joseph avait
anticipées (46.33), les frères répondirent candidement qu’ils étaient bergers, bien
qu’ils connaissent le mépris des Égyptiens pour les bergers. Ensuite, ils ajoutèrent
qu’ils venaient dans son pays en visiteurs, pour une courte période. Leur demande
de leur accorder le privilège de séjourner en Égypte était plus que Joseph n’en
attendait. Joseph avait passé suffisamment de temps dans les rouages de la cour et
en dehors de l’influence spirituelle de son père, pour qu’il en revienne à quelques
unes des vieilles ficelles de manipulation et de ruse qu’utilisait autrefois Jacob. Ses
frères au contraire, semblaient avoir appris que l’honnêteté et la dépendance de
la souveraineté de Dieu étaient plus efficaces que les moyens humains. Ils donnèrent à Pharaon une image sans détour de leur situation désespérée, un aveu
de faiblesse généralement considéré comme une erreur lors d’une requête. En essence, ils choisirent de se placer aux bons soins de la cour, en sachant que même
les rois sont les serviteurs de Dieu.
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Parce qu’il avait développé un instinct de vrai politicien, Joseph dut être bien surpris que la candeur de ses frères reçoive une réponse si généreuse de la part de
Pharaon : « le pays est à ta disposition » dit-il à Joseph, « installe-les dans la meilleure province du pays » ; et il offre aussi aux frères qui en ont le pouvoir ou les
capacités d’être « responsables de son bétail ». Sans doute espérait-il obtenir le
même développement spectaculaire de ses troupeaux que de ses céréales sous la
direction de leur éminent frère.
Ensuite Joseph présenta Jacob à Pharaon, et Jacob bénit le monarque. Hébreux 7.7
dit que c’est celui qui est inférieur qui est béni par celui qui lui est supérieur. Pharaon devait se considérer comme supérieur à Jacob, mais Dieu lui accorda pourtant
sa bénédiction au travers de la famille de Jacob, selon sa promesse à Abraham :
« et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres. Je bénirai ceux qui te
béniront et je maudirai ceux qui t’outrageront. Tous les peuples de la terre seront
bénis à travers toi » (Ge 12.2-3).
Préparation à la leçon
« Mon peuple, écoute mon enseignement ! Sois attentif à ce que je vais te dire »
(Psaumes 78.1).
Cette section comprend une révision de la leçon de la semaine précédente et des
idées pour préparer les enfants à celle du jour. Choisissez parmi ces idées celles qui
vous aideront le mieux à amener les enfants aux enseignements de cette leçon.
Questions de révision
De qui a-t-on fait mieux connaissance la semaine passée ?
De Joseph.
Combien Joseph avait-il de frères ?
Onze.
Ses frères l’aimaient-ils ?
Non. Ils ne l’aimaient pas du tout. Genèse 37.11 dit qu’ils étaient jaloux de lui.
Qu’ont fait ses frères à Joseph ?
Ils l’ont vendu comme esclave.
Pensez-vous que Dieu va continuer à être avec Joseph et à prendre soin de lui ?
Oui.
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Mes activités favorites
Demandez à chaque enfant d’illustrer son activité favorite (sport, hobby, visite de
lieu, etc.). Pendant qu’ils dessinent, parlez des compétences et de l’énergie que
Dieu leur donne pour pouvoir réaliser ces activités. Quand nous marquons le point
de la victoire dans un jeu, quand nous jouons à la perfection un morceau de musique, quand nous marchons jusqu’à notre lac favori, à qui pouvons-nous attribuer
la joie qui résulte de nos efforts ? Il serait tentant de s’en attribuer tout le mérite. Ce
matin, nous allons voir que lorsque Joseph est passé de l’humiliation de la prison à
la gloire du palais du pharaon, il en a attribué tout le mérite à Dieu.
La fin n’est jamais une surprise
Lisez une histoire bien connue des enfants et arrêtez-vous avant la fin. Laissez-les
vous raconter la fin de l’histoire. Avez-vous déjà entendu une histoire dont vous
connaissiez déjà la fin ? Pour Dieu, il en est toujours ainsi ! C’est difficile à comprendre, mais Dieu connaît déjà toute l’histoire de la vie de chacun !
Interprétation
Demandez à deux moniteurs de faire une démonstration de ce que signifie parler
à travers un interprète. Le premier moniteur parle (ou fait semblant de parler) dans
une langue étrangère (il peut même éventuellement se déguiser en étranger).
Dites-lui de se présenter et de demander aux enfants ce qu’ils ont appris à l’école
du dimanche. Ensuite, l’autre moniteur interprète ce qu’il dit. Dites aux enfants de
poser des questions à l’étranger en passant par l’interprète. Amusez-vous : par exemple, l’invité répond longuement à une question, mais l’interprète le traduit par
deux mots. Dans la Bible, Joseph parle à travers un interprète bien qu’il comprenne
parfaitement ce que ses visiteurs lui disent. Pourquoi fait-il cela ? C’est ce que nous
allons voir maintenant.
Réunion de famille
Avez-vous déjà participé à une réunion de famille ? [Laissez quelques enfants
répondre]. Avez-vous déjà regardé une émission de télévision dans laquelle une
personne recherche un membre de sa famille perdu de vue depuis longtemps.
Que se passe-t-il lorsque des personnes qui ne se sont pas vues depuis longtemps
se retrouvent ? (embrassades, pleurs, rires, etc.). Aujourd’hui, nous allons parler
d’une réunion de famille très inhabituelle qui s’est terminée par des embrassades
et beaucoup de larmes.
Enseignement de la Parole
« Nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les
œuvres glorieuses de l’Eternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges » (Psaumes
78.4).
Cette section comprend la leçon biblique, des questions sur la leçon et des idées
pour la louange et l’adoration ; y sont incluses des idées de chants pour le moment
de louange. Utilisez les questions pour voir si les enfants ont bien compris la leçon.
Cette section comprend aussi différentes manières de présenter l’enseignement.
Lisez le passage biblique plusieurs fois avant de continuer à lire ces pages. Tout
enseignement devrait provenir directement de la Bible.
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Leçon biblique
Introduction
Avez-vous déjà eu de grosses difficultés comme déménager, ou changer d’école ?
Avez-vous traversé des moments très pénibles avec votre famille comme un divorce, une maladie ou même une mort ? Avez-vous vu comment Dieu a utilisé ces
difficultés pour vous fortifier ou vous permettre d’avoir une action bénéfique sur
ceux qui sont autour de vous ? (si vous le souhaitez, partagez vous-même une expérience personnelle). Avec la fin du livre de la Genèse, nous arrivons au dénouement de la vie de Joseph et nous allons constater que Dieu a utilisé toutes ses
épreuves pour accomplir son plan souverain.
Lecture du texte : Genesis 39.19–41.45
Des questions pour s’interroger sur le texte
Qui Joseph rencontre-t-il en prison ?
Genèse 40.1 dit qu’il se retrouve avec « l’échanson et le panetier du pharaon ». Ces
deux hommes avaient une place très importante auprès du pharaon : lorsque le
pharaon voulait boire quelque chose, c’était le travail de l’échanson de lui servir à
boire ; lorsque le pharaon voulait manger quelque chose, c’était le travail du panetier de lui apporter à manger. Non seulement ils devaient servir le pharaon, mais
ils devaient goûter tout ce qu’ils apportaient pour être sûrs que la nourriture et la
boisson du pharaon n’avaient pas été empoisonnées. On n’en connaît pas la raison, mais le pharaon très en colère contre les deux dignitaires les avait fait jeter en
prison. C’est là que Joseph les rencontre.
Qu’arrive-t-il au panetier et à l’échanson pendant qu’ils sont en prison ?
Genèse 40.5 dit que tous deux font un rêve la même nuit. Ils sont soucieux parce
qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils signifient (Ge 40.6). Quand Joseph voit leurs
mines sombres, il leur dit : « N’appartient-il pas à Dieu de donner l’interprétation
des rêves ? […]. Racontez-les moi donc, je vous prie » (Ge 40.8). C’est parce que
Joseph sait que Dieu peut lui donner l’interprétation des deux rêves qu’il leur demande de les raconter, et c’est ce qu’ils font.
Quel est le rêve de l’échanson ?
Dans Genèse 40.9-11, l’échanson raconte à Joseph : « Dans mon rêve, lui dit-il,
j’avais devant moi un cep de vigne portant trois sarments. Il se mit à bourgeonner,
à fleurir, puis ses grappes donnèrent des raisins mûrs. Je tenais en main la coupe
du pharaon, je cueillis les raisins, j’en pressai le jus dans la coupe du pharaon et je
la présentai à mon maître ».
Quel service Joseph demande-t-il à l’échanson ?
Dans Genèse 40.14, Joseph lui demande : « s’il te plaît, pense à moi quand tout ira de
nouveau bien pour toi et aie la bonté de parler en ma faveur au pharaon pour me
faire sortir de cette prison ». Joseph voudrait sortir de prison. Grâce à l’interprétation
de son rêve, il sait que l’échanson aura bientôt l’occasion de parler au pharaon. Il
espère que son intervention auprès du pharaon lui permettra de sortir de prison.
Quel est le rêve du panetier ?
Comme Joseph a donné une interprétation encourageante du rêve de l’échanson,
le panetier doit penser qu’il fera de même pour lui (ou : espère qu’il en sera aussi
ainsi pour son rêve à lui). Il lui raconte son rêve dans Genèse 40.16 : « Je portais trois
corbeilles de pain blanc sur la tête. Dans celle du dessus, il y avait de la nourriture
préparée par un panetier et destinée au pharaon ; mais les oiseaux venaient les
picorer dans la corbeille qui reposait sur ma tête ». C’est un rêve étrange : imaginez
des oiseaux qui viennent picorer dans une corbeille posée sur votre tête !
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Comment Joseph interprète-t-il le rêve du panetier ?
Dans Genèse 40.18-19, Joseph explique : « Les trois corbeilles représentent trois
jours. Dans trois jours, le pharaon élèvera ta tête au-dessus de toi, il te pendra à
un arbre et les oiseaux viendront se repaître de ta chair ». Comme vous pouvez le
constater la fin du panetier ne sera pas aussi heureuse que celle de l’échanson : le
pharaon est toujours en colère contre lui, il va le juger et le faire pendre. C’est dur,
mais Joseph interprète le rêve correctement : c’est ce qui va lui arriver.
Alors qu’arrive-t-il à l’échanson et au panetier ?
Genèse 40.20-22 dit : « Effectivement, trois jours plus tard, à l’occasion de son anniversaire, le pharaon offrit un festin à tous les grands. Il « éleva la tête » du chef des
échansons et du chef des panetiers en présence de ses grands. Il rétablit dans sa
fonction le chef des échansons, qui lui présenta de nouveau sa coupe, et il fit pendre le chef des panetiers ». Joseph leur a annoncé la vérité à tous les deux.
L’échanson se souvient-il de Joseph quand il retrouve sa place auprès du pharaon ? Non. Genèse 40.23 dit : « Mais le chef des échansons ne pensa plus à Joseph :
il l’oublia ». Il ne se souvient ni de Joseph, ni de la façon dont il a interprété son rêve.
Qu’arrive-t-il au pharaon deux années plus tard ?
Genèse 41 raconte que le pharaon, lui aussi, fait des rêves étranges comme
l’échanson et le panetier. Genèse 41.1-7 raconte que dans le premier rêve : « il se
tenait au bord du Nil et vit sortir du fleuve sept vaches belles et bien grasses, qui
se mirent à paître près de la rive. Puis, après elles, sept autres vaches sortirent du
fleuve, elles étaient laides et décharnées. Elles vinrent se placer à côté des premières vaches, au bord du fleuve. Et voilà que les sept vaches laides et décharnées
dévorèrent les sept vaches belles et grasses ». Ce qui est étrange, c’est que des vaches herbivores et décharnées puissent dévorer sept vaches bien grasses. Lorsque le
pharaon se réveille, il n’arrive pas à croire ce qu’il a vu.
Quel est le deuxième rêve du pharaon ?
Genèse 41.5-7 dit que le pharaon s’est réveillé après son premier rêve, mais qu’il
s’est rendormi. Il fait alors ce deuxième rêve : « Sept épis poussaient sur une seule
tige, des épis pleins et beaux. Puis sept épis maigres et desséchés par le vent
d’orient poussèrent après eux. Les épis maigres engloutirent les sept épis pleins et
beaux ». Ce qui est étrange encore une fois, c’est que sept épis tout chétifs puissent
engloutir sept épis bien gonflés de grains charnus.
Que fait le pharaon en se réveillant ?
Genèse 41.8 dit qu’il exige que son rêve soit interprété mais que personne n’est
capable de le faire. L’échanson se souvient alors de Joseph qui avait interprété son
rêve en prison. Il en parle au pharaon qui le fait aussitôt amener devant lui (Ge
41.14). Pharaon lui raconte son rêve pour qu’il l’interprète (Ge 41.15-24).
Comment Joseph interprète-t-il le rêve du pharaon ?
Dans Genèse 41.25-36, Joseph dit au pharaon qu’il y aura sept années d’abondance
qui seront suivies par sept années de famine ; une famine telle que : « Le souvenir
même de l’abondance dont le pays aura joui s’effacera à cause de cette famine ». Il
lui dit que la famine va rendre la vie en Egypte très difficile pour tout le peuple. Joseph suggère donc que le pharaon « choisisse sans tarder un homme avisé et sage »
qui pourra rassembler suffisamment de nourriture pendant les années d’abondance
pour que, lorsque la famine surviendra, il y ait suffisamment de nourriture pour tous.
Le pharaon a-t-il écouté le conseil de Joseph ?
Oui, il l’a fait. Il a même nommé Joseph à la deuxième place du royaume pour que
tout son peuple lui obéisse (Ge 41.41-45). Dieu a fait sortir Joseph de prison et il fait
de l’ancien esclave le gouverneur de toute l’Egypte. Dieu a fait des choses merveilleuses pour Joseph parce qu’il est précieux à ses yeux.
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Cherchez dans Genèse 41.53-57. Où la famine sévit-elle aussi ? Comment Dieu
réunit-il Joseph et ses frères ? La famine s’étend à Béthel où vit la famille de Jacob. Jacob apprend qu’il y a de la nourriture en Egypte et il envoie ses fils pour
en acheter. C’est là que les dix frères aînés de Joseph le rencontrent, mais ils ne le
reconnaissant pas. Les chapitres 43 et 44 racontent cette rencontre. Joseph use de
stratagème pour que ses frères restent en Egypte.
Comment Joseph révèle-t-il son identité à ses frères ?
Il les invite à un grand repas et après les avoir éprouvés, il révèle son identité. Il leur
pardonne ce qu’ils ont fait et les supplie de revenir habiter en Egypte avec leurs
familles. Dans Genèse 46.1-7, Jacob déménage avec toute sa famille en Egypte.
Comment Joseph a-t-il pu pardonner à ses frères ?
Il avait reconnu que Dieu avait été avec lui tout le temps et compris que sa venue en
Egypte était sa volonté. Il savait qu’il servait un Sauveur compatissant qui pardonne
les péchés. Puisque Dieu était miséricordieux et compatissant, alors lui aussi le serait.
Résumé
Nous avons entendu raconter les rêves de l’échanson et du panetier, puis celui du
pharaon. Dieu s’est servi de chacun de ces rêves pour faire sortir Joseph de sa prison et pour qu’il soit nommé au second rang dans le gouvernement du royaume
d’Egypte. Quelle chose merveilleuse Dieu a faite pour Joseph !
Application
Souvenons-nous que nous sommes précieux aux yeux de Dieu et qu’il prend toujours soin de nous, comme il a pris soin de Joseph. Peut-être allez-vous aussi traverser des moments très difficiles. Si cela arrive, souvenez-vous de Joseph et gardez la ferme conviction que Dieu est à vos côtés et qu’il prend soin de vous.
Idées de présentation de la leçon
Utiliser un livre ou des images
Flanellographe
Utilisez les pièces appropriées pour la leçon.
Abondance et famine
Apportez deux sacs de toile, l’un vide et l’autre plein de grains de riz. Montrez le sac
plein lorsque vous parlez de Joseph qui vend les céréales au peuple. Montrez le sac
vide quand vous parlez de la famine.
Les vêtements de Joseph
Revêtez une belle robe longue, une chaîne en or et un anneau quand l’histoire
parle de l’élévation de Joseph au rang de deuxième personnage d’Égypte.
Deux rêves
Apportez trois paniers, l’un de raisins, le deuxième de muffins et le troisième avec
des verres à vin en plastique. Décrivez les rêves de l’échanson et du panetier aux
enfants et illustrez les rêves avec vos accessoires. Pour les amuser, donnez aux enfants les muffins à manger et faites-les boire le jus de raisin dans les verres à vin.
Chemin vers le but
Découpez une grande longueur dans un rouleau de papier de couleur. Tracez une
ligne horizontale en son milieu, d’un bout à l’autre de la feuille. Sous la ligne, collez
des symboles représentant les épreuves traversées par Joseph (vous pouvez en
trouver dans les coloriages en annexe). Demandez aux enfants de vous dire par
quelles épreuves Joseph est passé et comment il a réagi. Ecrivez leurs réponses audessus de la ligne horizontale.
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Prière et louange
Prenons le temps de prier et de chanter avec les enfants. La prière et la louange
enrichissent et participent à fixer durablement dans l’esprit des enfants les bienfaits de ce précieux mouvement d’approche et de rencontre avec Dieu, d’écoute,
d’étude, de mémorisation, d’intégration et d’application de sa Parole. Une sélection d’idées de chants classées alphabétiquement et par thème, ainsi que des liens
dirigeant vers certaines ressources extérieures au site, sont proposés dans la rubrique « Chants » qui se trouve avant le premier cours de chaque année.
Application pratique
« et il a ordonné à nos ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants, […] afin qu’ils
placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils
observent ses commandements » (Psaume 78.5b-7).
Choisissez des idées dans cette section pour faire réviser et appliquer les enseignements qui se trouvent dans la leçon biblique.
Humble abeille
Pourquoi Joseph a-t-il pardonné à ses frères ? L’une des raisons est son humilité.
Dieu lui a donné un grand pouvoir en Egypte, mais il est resté humble devant ses
frères. Matériel : copie de la page « Humble abeille » (en annexe), deux chamallows (un grand et un petit), cure-pipe noir, feutres ou peinture jaune et noir, demifeuille de papier cartonné. Directives : Parlez de l’humilité en prenant l’exemple
des abeilles qui travaillent à longueur de journée pour le bien de toute la ruche
sans en tirer aucune gloire. Elles peuvent ainsi produire en abondance un miel délicieux, selon le plan de Dieu pour elles. Fabriquez une abeille en utilisant le grand
chamallow pour le corps et le petit pour la tête. Collez-les ensemble. Avec un feutre
jaune ou de la peinture, colorez l’ensemble. Dessinez des rayures noires autour du
corps et dessinez la tête. Fixez des petits bouts de cure-pipes noirs pour faire les
jambes et les antennes. Collez l’abeille sur une demi-page de papier cartonnée.
Collez le titre de la page « Humble abeille ». Encouragez les enfants à lire un verset
par jour ; chaque fois qu’ils en lisent un, ils colorient la référence, la découpent et la
collent sur la page autour de leur abeille.
Trois voyages en Egypte
Matériel : copie de la page « Trois voyages en Egypte » (en annexe). Les frères de
Joseph ont effectué trois voyages en Egypte. A l’aide de la page en annexe, révisez
l’ordre de l’histoire. Quel voyage est décrit ? Indiquez-le par le nombre 1, 2 ou 3.
Réponses : 1-2-3-3-1-2-2-1-2-3-3-2-3-2-2-3-2
Beaucoup de vies
« Mais Joseph leur dit : N’ayez aucune crainte ! Suis-je à la place de Dieu ? Vous aviez
projeté de me faire du mal, mais par ce que vous avez fait, Dieu a projeté de faire du
bien en vue d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple
nombreux » (Ge 50.19-20). Quelles vies ont été sauvées ? Tout d’abord celles des
Egyptiens. Puis celles de beaucoup d’autres peuples qui vivaient près de l’Egypte
et qui sont venus demander du blé à Joseph ; parmi ceux-là se trouvait la famille
de Jacob. Réfléchissez à ceci : le plan de Dieu était d’envoyer un Sauveur au monde
qui serait issu du peuple d’Israël (et plus précisément Judas). Lorsque Dieu a sauvé
son peuple de la famine, il a sauvé les ancêtres de Jésus. Et comme Jésus a sauvé
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Dieu délivre
Joseph
nos vies, ne pourrions-nous pas dire que nous faisons partie des nombreuses vies
que Dieu a sauvées en utilisant Joseph ? Dans ce verset, Joseph lui-même ne réalise
pas de combien de vies il parle.
« Dieu délivre Joseph »
Faites une copie par enfant de la page (en annexe). Cette page de révision peut soit
servir pendant la réunion (seul ou par deux ou trois), soit permettre aux enfants de
réviser en famille.
Page de mon journal : « Pardon »
Distribuez une copie des deux demi-pages du journal (en annexe) pour que les
enfants poursuivent leur journal (cf. leçon 1). Ils peuvent remplir les pages individuellement, à plusieurs, ou chez eux.
Verset à mémoriser
« Vous aviez projeté de me faire du mal, mais par ce que vous avez fait, Dieu a projeté de faire du bien […], pour sauver la vie à un peuple nombreux » (Genèse 50.20).
Passe le bol, jeu pour mémoriser le verset
Asseyez-vous en cercle (faites deux cercles si le groupe est très nombreux). Remplissez un bol avec des céréales (de petit-déjeuner) et faites-le passer dans le cercle.
Demandez à celui qui tient le bol de dire le premier mot du verset. Alors que le bol
passe de main en main, celui qui tient le bol doit ajouter un mot au verset. Celui qui
termine le verset prend quelques céréales et quitte le cercle. Continuez jusqu’à ce
que le dernier enfant ait dit tout le verset et mangé ses céréales (rechargez le bol si
nécessaire). Le verset aura ainsi été récité entièrement autant de fois que vous avez
de participants dans le groupe.
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