Facteurs qui inuent sur la santé Facteurs qui inuent sur la santé
3
Traitement des crises cardiaques
Type de traitement
Les patients victimes d’une crise cardiaque habitant les régions à fort pourcentage de membres des
Premières Nations sont moins susceptibles de subir une intervention cardiaque que ceux des régions à
faible pourcentage d’Autochtones. En effet, ils étaient moins susceptibles de subir une coronarographie (51 %
par rapport à 58 %) et une ICP (31 % par rapport à 38 %) que les patients des régions à faible pourcentage
d’Autochtones. La proportion des patients traités au moyen du PAC était la même (9 % dans le cas des deux
groupes). (Voir les dénitions des interventions.)
Facteurs inuant sur le traitement
Les patients victimes d’une crise cardiaque vivant dans les régions à fort pourcentage de membres
des Premières Nations avaient des taux d’ICP plus faibles, même après la prise en compte d’autres
facteurs. La probabilité de subir une ICP, après ajustement en fonction de l’âge, du sexe et de la présence
d’au moins une comorbidité, était de 27 % inférieure chez les patients des régions à fort pourcentage de
membres des Premières Nations, comparativement à ceux des régions à faible pourcentage d’Autochtones.
Bien que l’ajustement en fonction du lieu de résidence urbain ou rural ait comblé légèrement l’écart entre
les patients des régions à fort pourcentage de membres des Premières Nations et ceux des régions à faible
pourcentage d’Autochtones (probabilité inférieure de 19 % et 17 %, respectivement), ce facteur n’explique pas
totalement la disparité entre les taux d’intervention au sein des deux groupes.
Sortie et résultats Dénitions
Un événement de crise cardiaque correspond à une première hospitalisation où
la crise cardiaque constitue le diagnostic principal. Si le patient subit plus d’une
crise cardiaque au cours d’une période de 28 jours d’une année donnée, les crises
cardiaques sont considérées comme un seul événement.
La coronarographie est une intervention diagnostique qui permet de visualiser
les artères du cœur. Elle peut servir à évaluer l’ampleur de l’atteinte coronarienne
et à déterminer quel type de traitement est le plus approprié.
Les interventions de revascularisation aident à rétablir la circulation sanguine
vers le cœur en éliminant ou en contournant les blocages dans les artères. Il existe
deux types d’interventions de revascularisation : l’intervention coronarienne
percutanée (ICP) et le pontage aortocoronarien (PAC).
L’intervention coronarienne percutanée (ICP) est une intervention non chirurgicale
qui consiste à insérer un ballonnet dans une artère bloquée, puis à le gonfler afin
de la dilater.
Le pontage aortocoronarien (PAC) est une intervention chirurgicale pratiquée
dans les cas où plusieurs artères du cœur présentent un rétrécissement ou un
blocage important. Au cours de l’intervention, on greffe des segments d’artères ou
de veines d’autres parties du corps pour contourner les obstructions dans les
artères du cœur.
des soins
Durée du séjour
La durée du séjour était semblable
chez les patients hospitalisés
pour une crise cardiaque
habitant dans les régions à
fort pourcentage de membres
des Premières Nations et ceux
habitant dans les régions à faible
pourcentage d’Autochtones.
Les deux populations afchaient un
séjour à l’hôpital médian de six jours
(la durée du séjour est calculée à
partir du jour de l’admission jusqu’au
jour de sortie, ce qui comprend les
transferts entre hôpitaux).