Facteurs qui inuent sur la santé
Notre vision
De meilleures données pour de
meilleures décisions : des Canadiens
en meilleure santé
Notre mandat
Exercer le leadership visant l’élaboration
et le maintien d’une information sur la
santé exhaustive et intégrée pour des
politiques avisées et une gestion efficace
du système de santé qui permettent
d’améliorer la santé et les soins de santé
Nos valeurs
Respect, intégrité, collaboration,
excellence, innovation
www.icis.ca
Au cœur des données
Facteurs qui inuent sur la santé
Points saillants
cardiovasculaire. La présente che d’information résume
les conclusions du chapitre 1 : Soins hospitaliers en cas
de crise cardiaque dans les régions à fort pourcentage de
membres des Premières Nations.
Le manque d’uniformité dans la saisie de l’origine ethnique
dans les dossiers des hôpitaux à l’échelle nationale
constitue un important obstacle à la déclaration des taux
de crises cardiaques et de traitements connexes chez les
peuples autochtonesi au Canada. An de contourner cette
difculté, nous avons adopté une approche fondée sur la
région géographique an de comparer les patients vivant
dans les régions où une proportion relativement élevée
d’habitants s’identient comme membres des Premières
Nations (appelées régions à fort pourcentage de membres
des Premières Nations) par rapport aux patients d’autres
régions canadiennes (régions à faible pourcentage
d’Autochtones). Les résultats reposent sur des données
totalisées sur sept ans, soit de 2004-2005 à 2010-2011.
Les résultats sont présentés en fonction du cheminement
clinique type des patients victimes de crise cardiaque.
i. Au Canada, le terme collectif « peuples autochtones » englobe les Premières
Nations, les Inuits et les Métis.
Pour de plus amples
renseignements sur les
Premières Nations, les Inuits
et les Métis et pour obtenir
un résumé des interventions
favorisant la santé
cardiovasculaire au Canada,
veuillez télécharger le rapport
complet au www.icis.ca/ispc.
Existe-t-il des différences entre les taux de crises cardiaques chez les membres des Premières Nations
et les autres personnes au Canada? Y a-t-il des différences entre les facteurs et les résultats liés au
traitement? Le rapport Soins hospitaliers en cas de crise cardiaque chez les Premières Nations, les
Inuits et les Métis, publié par l’Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC) de l’Institut
canadien d’information sur la santé (ICIS), met en lumière ces enjeux dans une analyse des données
et un survol des interventions canadiennes visant la prévention et le traitement des problèmes de santé
Soins hospitaliers
en cas de crise
cardiaque chez les
Premières Nations
Points saillants
Facteurs qui inuent sur la santé
2
Cheminement clinique
Traitement
des crises
cardiaques
Type de traitement
Facteurs influant
sur le traitement
Durée du séjour
Destination
à la sortie
Mortalité
hospitalière
Sortie et
résultats
des soins
Événement
de crise cardiaque
Profil des patients
Distance
des services
Admission
et diagnostic
Admission et diagnostic
Événement de crise cardiaque
Les taux d’événement de crise cardiaque des résidents des régions à fort pourcentage de membres
des Premières Nations étaient supérieurs à ceux des régions à faible pourcentage d’Autochtones. Le taux
de nouveaux événements de crise cardiaque (voir les dénitions) était de 76 % supérieur chez les habitants
des régions à fort pourcentage de membres des Premières Nations comparativement à ceux des régions à
faible pourcentage d’Autochtones (277 par rapport à 157 pour 100 000 habitants, respectivement).
Prol des patients
Les patients victimes d’une crise cardiaque vivant dans les régions à fort pourcentage de membres
des Premières Nations étaient généralement plus jeunes. Lâge médian à l’admission pour une crise cardiaque
était inférieur de sept ans chez les patients des régions à fort pourcentage de membres des Premières Nations
(64 ans), comparativement à ceux des régions à faible pourcentage d’Autochtones (71 ans).
Les patients victimes d’une crise cardiaque vivant dans les régions à fort pourcentage de membres
des Premières Nations étaient plus susceptibles de souffrir d’au moins un autre problème de santé (une
comorbidité) que les patients des régions à faible pourcentage d’Autochtones (55 % et 46 %, respectivement).
Parmi tous les patients victimes d’une crise cardiaque, le diabète était la comorbidité la plus courante; le taux était
près d’un tiers plus élechez les patients victimes d’une crise cardiaque dans les régions à fort pourcentage de
membres des Premières Nations, comparativement à ceux dans les régions à faible pourcentage d’Autochtones
(39 % et 27 %, respectivement).
Distance des services
Les résidents des régions à fort pourcentage de membres des Premières Nations étaient plus
susceptibles de parcourir de grandes distances an d’obtenir des soins cardiaques que ceux des
régions à faible pourcentage d’Autochtones. Plus d’un tiers (38 %) ont franchi plus de 250 km pour accéder
à l’hôpital le plus près doté de services de revascularisation (par rapport 8 % pour les patients des régions à
faible pourcentage d’Autochtones).
Points saillants
Facteurs qui inuent sur la santé Facteurs qui inuent sur la santé
3
Traitement des crises cardiaques
Type de traitement
Les patients victimes d’une crise cardiaque habitant les régions à fort pourcentage de membres des
Premières Nations sont moins susceptibles de subir une intervention cardiaque que ceux des régions à
faible pourcentage d’Autochtones. En effet, ils étaient moins susceptibles de subir une coronarographie (51 %
par rapport à 58 %) et une ICP (31 % par rapport à 38 %) que les patients des régions à faible pourcentage
d’Autochtones. La proportion des patients traités au moyen du PAC était la même (9 % dans le cas des deux
groupes). (Voir les dénitions des interventions.)
Facteurs inuant sur le traitement
Les patients victimes d’une crise cardiaque vivant dans les régions à fort pourcentage de membres
des Premières Nations avaient des taux d’ICP plus faibles, même après la prise en compte d’autres
facteurs. La probabilité de subir une ICP, après ajustement en fonction de l’âge, du sexe et de la présence
d’au moins une comorbidité, était de 27 % inférieure chez les patients des régions à fort pourcentage de
membres des Premières Nations, comparativement à ceux des régions à faible pourcentage d’Autochtones.
Bien que l’ajustement en fonction du lieu de résidence urbain ou rural ait comblé légèrement l’écart entre
les patients des régions à fort pourcentage de membres des Premières Nations et ceux des régions à faible
pourcentage d’Autochtones (probabilité inférieure de 19 % et 17 %, respectivement), ce facteur nexplique pas
totalement la disparité entre les taux d’intervention au sein des deux groupes.
Sortie et résultats Dénitions
Un événement de crise cardiaque correspond à une première hospitalisation
la crise cardiaque constitue le diagnostic principal. Si le patient subit plus d’une
crise cardiaque au cours d’une période de 28 jours d’une année donnée, les crises
cardiaques sont considérées comme un seul événement.
La coronarographie est une intervention diagnostique qui permet de visualiser
les artères du ur. Elle peut servir à évaluer l’ampleur de l’atteinte coronarienne
et à déterminer quel type de traitement est le plus approprié.
Les interventions de revascularisation aident à rétablir la circulation sanguine
vers le ur en éliminant ou en contournant les blocages dans les artères. Il existe
deux types d’interventions de revascularisation : l’intervention coronarienne
percutanée (ICP) et le pontage aortocoronarien (PAC).
L’intervention coronarienne percutanée (ICP) est une intervention non chirurgicale
qui consiste à insérer un ballonnet dans une artère bloquée, puis à le gonfler afin
de la dilater.
Le pontage aortocoronarien (PAC) est une intervention chirurgicale pratiquée
dans les cas plusieurs artères du cœur présentent un rétrécissement ou un
blocage important. Au cours de l’intervention, on greffe des segments d’artères ou
de veines d’autres parties du corps pour contourner les obstructions dans les
artères du ur.
des soins
Durée du séjour
La durée du séjour était semblable
chez les patients hospitalisés
pour une crise cardiaque
habitant dans les régions à
fort pourcentage de membres
des Premières Nations et ceux
habitant dans les régions à faible
pourcentage d’Autochtones.
Les deux populations afchaient un
séjour à l’hôpital médian de six jours
(la durée du séjour est calculée à
partir du jour de l’admission jusquau
jour de sortie, ce qui comprend les
transferts entre hôpitaux).
Points saillants
Facteurs qui inuent sur la santé Facteurs qui inuent sur la santé
4Imprimé au Canada sur du papier recyclé en janvier 2013
Destination à la sortie
La majorité des patients victimes d’une crise cardiaque habitant les régions à fort pourcentage de
membres des Premières Nations (78 %) et les régions à faible pourcentage d’Autochtones (82 %) sont
retournés à leur domicile à la sortie. Dans l’ensemble, 8 % des patients des régions à fort pourcentage
de membres des Premières Nations ont été transférés dans un établissement qui dispense des soins pour
patients hospitalisés, 2 % sont allés dans un foyer avec services de soutien et 1 % ont été transférés dans
un établissement de soins de longue durée.
Mortalité hospitalière
Le taux de mortalité hospitalière était semblable chez les patients victimes d’une crise cardiaque
habitant dans les régions à fort pourcentage de membres des Premières Nations et ceux habitant
les régions à faible pourcentage d’Autochtones. Le taux de mortalité hospitalière dans les 30 jours ajus
selon les risques (âge, sexe et présence de certaines comorbidités) des patients victimes d’une crise cardiaque
vivant dans les régions à fort pourcentage de membres des Premières Nations était de 8 %, comparativement à
9 % pour les patients des régions à faible pourcentage d’Autochtones.
Limites
Lune des principales limites de cette étude était l’impossibilité de prendre en compte la gravité de la crise cardiaque
ou d’examiner d’autres interventions non chirurgicales en cas de crise cardiaque. Cette information aurait permis
d’obtenir des précisions sur les interventions les plus appropriées en fonction du diagnostic clinique du patient.
Un examen approfondi des résultats à plus long terme nous donnerait d’ailleurs une meilleure compréhension
des complications et de la survie à la suite du traitement cardiovasculaire et nous permettrait d’évaluer l’efcacité
et la qualité des soins dans la prise en charge des maladies cardiaques à l’échelle du système de san.
Interventions visant à soutenir les Autochtones :
de la prévention au traitement
Les résultats présentés dans le rapport soulignent les disparités en matière de taux de crises cardiaques et
d’expériences de soins hospitaliers chez les patients victimes d’une crise cardiaque vivant dans les régions
à fort pourcentage de membres des Premières Nations et à faible pourcentage d’Autochtones. En dépit de
ces écarts, les résultats des soins à court terme étaient semblables chez les patients des deux régions. Un
examen pancanadien prenant appui sur les résultats obtenus à partir des données quantitatives a permis de
cerner les stratégies de prestation des services de santé qui aident les peuples autochtones à faire face à des
maladies chroniques. Les relations entre les patients, les dispensateurs et leur collectivité sont au cœur de
bon nombre de ces stratégies. Il importe donc d’établir des relations qui permettent de surmonter les barrières
géographiques et culturelles dans le cadre de la prestation des services de soins de santé. Pour de plus
amples renseignements, voir le chapitre 4 : Interventions visant à soutenir les Autochtones — de la prévention
au traitement dans le rapport intégral.
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