un de nous One Of Us Pour protéger l’embryon en Europe : www.undenous.fr L’opération « UN DE NOUS » est une Initiative Citoyenne Européenne, nouvel outil de démocratie participative. L’enjeu principal : stopper le financement européen de la recherche sur l’embryon humain alors que le budget 2014-2020 est en cours de discussion. Objectif : 60 000 signatures d’ici l’été 2013 Plus qu’une pétition, c’est un vote ! Q u ’ e s t- c e q u ’ u n e I n i t i at i v e c i t o y e n n e européenne ? •L’Union Européenne (UE) est constituée de 27 pays membres, rassemblant environ 500 millions d’habitants. Pour rapprocher les institutions européennes de l’ensemble des citoyens de l’Union, elle a créé en 2012 un nouvel instrument de démocratie participative. Le nom officiel pour ce droit de pétition est « Initiative Citoyenne Européenne » (ICE). •Avec 1 million de signatures provenant d’au moins 7 pays, des citoyens européens peuvent mettre une question au programme politique de la Commission européenne. Celle-ci doit étudier la question posée et présenter l’action qu’elle propose en réponse à l’Initiative. Q u e l e s t l’ o b j e c t i f d e l’ I n i t i at i v e U n d e n o u s ? •L’Initiative citoyenne Un de nous (« One of us » dans sa version internationale) est une des toutes premières lancées en Europe. Elle demande à l’Union Européenne de ne plus financer la recherche impliquant la destruction d’embryons humains. •Environ 50 millions d’euros ont été consacrés à ce financement dans la période 2007-2013. L’enjeu est le renouvellement de ce budget très controversé, au sein du Programme-cadre pour la recherche et l’innovation « Horizon 2020 », qui va définir les budgets recherche pour la période 2014 – 2020. •C’est une occasion exceptionnelle de promouvoir une approche éthique de la recherche et de donner toute sa valeur à la protection de l’embryon humain. •L’initiative Un de nous demande également de ne pas attribuer de financement européen à des programmes menaçant l’être humain dès sa conception. En effet, les financements européens de politiques d’aide au développement encourageant l’avortement posent problème. Or, l’avortement relève de la compétence exclusive des États membres et non de l’Union Européenne. D’ailleurs, depuis 2011, le budget général de l’Union prohibe formellement de financer des organisations qui soutiennent ou qui sont impliquées dans des programmes d’avortement ou de stérilisation forcés (pratiqués notamment en Chine et en Inde). Q u i s e c h a rge d e re c u e i l l i r l e s s i gn at ur e s ? •L’Initiative Un de nous (« One of us ») a été déposée le 11 mai 2012 auprès de la Commission européenne par un groupe de personnalités représentant sept des principaux pays européens : Gregor Puppinck (France), Filippo Vari (Italie), Josephine Quintavalle (Royaume-Uni), Edith Frivaldszky (Hongrie), Jabub Batroswicz (Pologne), Alicia Latorre (Espagne), Manfred Libner (Allemagne). •Dans chaque pays, une organisation spécifique est mise en place pour recueillir les signatures et assurer la protection de la confidentialité des données transmises. En France, plusieurs associations ont uni leurs forces : Alliance VITA, la Fondation Jérôme Lejeune, les Associations Familiales Catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine, pour assurer l’organisation concrète du dispositif. •L’objectif est de rassembler au moins 60 000 signatures en France, par voie électronique ou par voie manuscrite. Pour être autorisé à signer, il faut être citoyen français et avoir au moins 18 ans. (Voir aussi le paragraphe : « Comment signer l’initiative citoyenne européenne? »). •Le délai maximal pour réunir le million de signatures dans au moins sept pays membres de l’UE est fixé à octobre 2013. Co m m e n t s i g n e r l’ i n i t i at i v e c i t o y e n n e européenne ? •La procédure de signature a été élaborée par l’Union Européenne. Elle est commune à tous les États membres. •Pour signer, il est demandé un numéro d’identification personnel : celui de la carte d’identité, ou du permis de conduire, ou du passeport, ou d’autres documents (voir choix en ligne). Les données individuelles sont traitées de façon confidentielle et sécurisée. •Au-delà d’une simple pétition, il s’agit d’une démarche officielle contrôlée par les instances françaises chargées des élections. •Vous pouvez signer en ligne (sur le site www.undenous.fr) ou via un formulaire papier (téléchargeable sur le site : www.undenous.fr). un de nous Pour protéger l’embryon en europe Q u e s e pa s s e r a - t- i l quand le million de s i g n at u r e s s e r a r é u n i ? •La Commission européenne sera destinataire des signatures. Dans les trois mois suivant cette présentation, elle devra recevoir les organisateurs pour examiner leur demande. Ceux-ci pourront également présenter leur initiative lors d’une audition publique organisée au Parlement européen. •La Commission européenne devra ensuite donner une réponse officielle : soit elle présentera une proposition législative allant dans le sens de l’Initiative citoyenne, soit elle devra expliquer pourquoi elle ne donne pas suite. © jorisvo - Fotolia.com P ourquoi arr ê t er de fi n a n cer la recherche sur l’ embryo n ? Il ne s’agit pas de freiner la recherche, mais de demander qu’elle soit conduite avec des procédés respectant la dignité humaine de l’embryon. L’ANIMAL MIEUX PROTéGé QUE L’êTRE HUMAIN L’Union Européenne a adopté des règles très contraignantes pour encadrer les recherches sur l’animal et les embryons animaux (Directive 2010/63/ UE du 22 septembre 2010). Ces règles ont été transposées en France le 1er février 2013. Il est aujourd’hui beaucoup plus difficile et coûteux de travailler avec des animaux, y compris sous forme fœtale, qu’avec des embryons humains. D’AUTRES MéTHODES PLUS éTHIQUES EXISTENT Des recherches alternatives sont possibles, grâce aux cellules souches issues de sang de cordon ou du placenta, et grâce aux cellules adultes reprogrammées (cellules iPS découvertes en 2007 par le Professeur japonais Yamanaka). Elles donnent des résultats plus prometteurs et rendent inutiles les recherches sur l’embryon humain. PAS DE BREVET POSSIBLE La Cour de Justice de l’Union européenne a récemment interdit d’établir des brevets à partir de recherches impliquant la destruction d’embryons au nom de leur humanité (arrêt Brüstle/ Greenpeace du 18 octobre 2011). Elle constate en effet que, dès la fécondation, le processus de développement de l’être humain est déclenché. DES INTéRêTS FINANCIERS MAJEURS Certaines entreprises de l’industrie pharmaceutique et des laboratoires de recherche en pharmacologie convoitent les cellules souches embryonnaires. Ils estiment pouvoir faire des économies de plusieurs milliards de dollars, par exemple en supprimant des étapes coûteuses comme les essais sur le modèle animal. UNE RECHERCHE INTERDITE DANS CERTAINS PAYS Une partie des Etats membres de l’Union européenne refuse de financer les recherches qui conduisent à détruire des embryons humains. Pourtant ceux-ci les subventionnent malgré eux indirectement, puisqu’une partie de leur contribution financière est affectée à d’autres pays où ces recherches sont légales. Cette incohérence rend encore plus illégitime l’utilisation du budget européen pour ces actions controversées. un de nous Pour protéger l’embryon en europe A l l i a n c e V i ta AFC Alliance VITA est une association fondée en 1993 au moment des premières lois bioéthiques. Elle écoute et accompagne des personnes confrontées à des épreuves de la vie (accueil de la vie : www.sosbebe.org et fin de vie : www.sosfindevie.org). Alliance VITA sensibilise les décideurs et le grand public à la protection de la vie et de la dignité humaine. Elle conduit un travail d’études, de réflexion et d’échanges sur des questions bioéthiques posées par l’évolution de la science. Ses milliers de volontaires agissent dans toute la France. Les Associations Familiales Catholiques (AFC) sont un cadre d’engagement et d’entraide offert à tous ceux qui veulent agir dans la cité au service de la famille à la lumière de l’enseignement de l’Eglise Catholique. Elles représentent 35 000 familles et sont une force de proposition permanente auprès des acteurs économiques, sociaux et politiques pour soutenir ces familles dans leur vie quotidienne et l’épanouissement de ses membres. Elles sont membres de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF). Elles ont fêté leurs Cent Ans en 2005. Pour en savoir plus : www.afc-france.org. Contact : Caroline Roux [email protected] | www.alliancevita.org Contact : Geneviève Verdet [email protected] | www.afc-france.org Fo n d a t i o n J é r ô m e L e j e u n e CPDH La Fondation Jérôme Lejeune, reconnue d’utilité publique, poursuit une triple mission : chercher des traitements pour les déficiences intellectuelles d’origine génétique, en particulier la trisomie 21, soigner les personnes atteintes de ces pathologies grâce aux consultations de l’Institut Jérôme Lejeune, défendre la vie et la dignité de ces patients. Forte de ses valeurs éthiques et de son expertise scientifique, la Fondation Jérôme Lejeune se mobilise sur les enjeux de bioéthique. Le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine regroupe des chrétiens issus de toute la mouvance protestante en France et en Europe et a pour objet de promouvoir : le respect de la dignité humaine, la défense et la protection des droits de l’enfant, de la femme, et de l’homme d’une manière générale, la protection du droit à la vie de tout être humain, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. Contact : Agnès Gaudini [email protected] | www.fondationlejeune.org Vous pouvez signer en ligne (sur le site : www.undenous.fr) OU Contact : Daniel Rivaud [email protected] | www.cpdh.eu via un formulaire papier (téléchargeable sur le site : www.undenous.fr)