Résumé é
modess sont élevés, done vite indétectables sauf depuis
1'espace,
d'oü on peut atteindre une
bienn meilleure précision car
les
observations ne sont pas perturbées par 1'atmosphere terrestre.
Lorsqu'unee étoile varie selon plusieurs périodes de pulsations simultanément, il se pro-
duitt un effet de battement. Le battement correspond a la période a laquelle les différentes
pulsationss sont en phase. L'énergie de chaque mode de pulsation est alors au maximum
enn même temps et
1'énergie
totale est plus grande, ce qui pourrait notamment expliquer le
phénomènee Be. Dans cette these plusieurs périodes de pulsation ont été découvertes pour
différentess étoiles, mais aucun battement n'a été mis en evidence. Toutefois il faut disposer
d'unn grand nombre d'observations sur de longues bases de temps pour pouvoir rechercher un
tell battement, ce qui fait encore défaut a
1'heure
actuelle.
33 Le champ magnétique
Ill est bien connu que les étoiles telles que le Soleil ont des champs magnétiques générés
justee sous la surface dans la zone de convection. Les étoiles massives cependant ont une zone
dee convection quasiment inexistante sous la surface (mais ont un coeur convectif) et nous
nee connaissons aucun mécanisme trivial qui pourrait créer un champ magnétique dans ces
étoiles.. Pourtant il existe des étoiles B avec un champ magnétique. Ces dernières années des
preuvess indirectes de la presence de champs magnétiques dans les étoiles B et dans les étoiles
O,, encore plus massives et plus chaudes, ont été accumulées. Mais on ne connaissait qu'une
seulee de ces étoiles avec un champ magnétique.
Laa detection directe du champ magnétique dans les étoiles B est un challenge. Nous
avonss besoin d'un spectropolarimètre haute resolution installé sur un tres grand telescope.
Less techniques actuelles de detection utilisent
1'effet
Zeeman. Lorsqu'une étoile a un champ
magnétique,, ses raies spectrales se dédoublent. C'est ce qu'on appelle
1'effet
Zeeman. Selon
quee le champ magnétique soit plus ou moins fort, le dédoublement sera plus ou moins grand.
Danss le cas des étoiles B, le champ magnétique attendu est tres faible et le dédoublement est
donee difficile a discerner. Le résultat peut-être amélioré en utilisant la methode LSD (Least
Squaree Deconvolution) qui additionne la signature magnétique de chaque raie pour obtenir
unn signal total plus facile a détecter. Cette methode marche tres bien pour les étoiles froides
quii ont des milliers de raies. Mais dans les étoiles chaudes le nombre de raies est souvent
inférieurr a cent. De plus les raies des étoiles Be sont tres larges car ces étoiles tournent vite,
ett le dédoublement magnétique est done d'autant plus difficile a voir. Une autre complication
provientt du fait que les techniques qui utilisent
1'effet
Zeeman ne mesurent qu'une compo-
santee du champ magnétique, celle qui est dans la direction de 1'observateur, même si le champ
magnétiquee total peut être bien plus grand. L'effet Zeeman et la technique LSD sont utilises
avecc le spectropolarimètre Musicos au Pic du Midi pour détecter des champs magnétiques.
Laa configuration de champ magnétique la plus simple est un dipöle, e'est-a-dire avec
unn pöle magnétique positif d'un coté de
1'étoile
et un pöle négatif a
1'opposé.
Mais 1'axe
duu champ magnétique n'est pas forcément aligné avec 1'axe de rotation de
1'étoile.
Autre-
mentt dit, les poles magnétiques ne coincident pas avec les poles de rotation. Lorsque
1'étoile
tourne,, 1'observateur sur Terre voit alors le champ magnétique stellaire sous une inclinai-
sonn différente. Ceci produit des variations dans la valeur du champ magnétique mesure.
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