Fiche bord de route 5 Fiche bord de route 5

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Gestion différenciée des bords de route – Fiche Fontaine-Simon – janvier 2010
Eure-et-Loir Nature – Maison de la Nature – rue de Chavannes – 28630 Morancez
Espèces présentes :
 Dactylorhiza
viridis
(L.) Bateman,
Pridgeon & Chase
Espèce
très
rare
en
Eure-et-Loir,
protégée au niveau régionale, présente
dans une grande partie de la France.
Observée le 02 mai 2002 par Rémy Dupré
(CBNBP)
8 pieds ont été revus le 20 mai 2009 (Eva Chéramy, ELN).
Description : Plante à tubercules palmés, dont la tige est cylindrique, petite, de
10 à 30 cm de hauteur. Les feuilles basilaires sont engainantes ovales lancéolées,
les caulinaires lancéolées. Les bractées lancéolées dépassent ou égalent
l’inflorescence. Cette dernière forme un épi court, lâche, pourvu d’un faible
nombre de fleurs. La fleur est petite, verdâtre. Les sépales et les pétales
latéraux forment un casque serré. Le labelle, vert-jaunâtre, fortement rabattu
vers l’arrière, est trilobé vers le sommet. Les lobes latéraux sont parallèles, le
médian est nettement plus court. Il présente un sillon plus clair dans sa partie
centrale bordé de deux crêtes épaisses vers la base. L’éperon est très court,
globuleux, nectarifère. (Les orchidées sauvages de la région centre, S.O.C.L.)
Conditions stationnelles : Espèce de pleine lumière à mi-ombre, croissant plutôt
sur des sols frais à humides, pauvres en éléments nutritifs et faiblement
calcaire à peu acide. Plante vivace passant l’hiver sous forme d’organes
souterrains enfouis dans le sol.
Pollinisation
par
des
Hyménoptères,
des
coléoptères et des lépidoptères.
 Anacamptis morio (L) Bateman, Pridgeon &
Chase
Espèce assez rare en Eure-et-Loir, présente dans
toute la France.
Décrite le 02 mai 2002 sur le site par Rémy Dupré
(CBNBP).
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Eure-et-Loir Nature – Maison de la Nature – rue de Chavannes – 28630 Morancez
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Description : Plante à tubercules ovoïdes, qui présente une tige épaisse, creuse,
haute de 10 à 40 cm. Les feuilles basilaires, de forme lancéolée, forment une
rosette étalée à la base de la tige, tandis que les caulinaires sont dressées et
longuement engainantes. Les bractées sont membraneuses, violacées et environ
aussi longues que l’ovaire. L’inflorescence forme un épi court et dense. La fleur,
de taille moyenne, est le plus souvent rose foncé à pourpre, parfois rose pâle à
blanchâtre. Les sépales et les pétales latéraux, marqués de fortes nervures
vertes ou pourpres, forment un casque serré. Le labelle est trilobé, plus large
que long. Les lobes latéraux présentent souvent des bords crénelés. Le lobe
médian, émarginé, est plus court que les bords latéraux. Sa partie basale est plus
claire et souvent tachetée de pourpre. L’éperon, bifide, est plus court que
l’ovaire, droit, aplati, horizontal à ascendant. (Les orchidées sauvages de la
région centre, S.O.C.L.)
Conditions stationnelles : Espèce croissant en pleine lumière sur des substrats
calcaires à faiblement acide et sur sols secs à détrempés : pelouses, talus,
prairies non amendées, lisières, bois clairs. Espèce pionnière dans les friches ou
les anciennes vignes. Plante fleurissant d’avril à mai-juin avec apparition des
feuilles vers la fin septembre. Pollinisation par des hyménoptères (5 espèces de
bombus).
 Scorzonera humilis L.
Espèce assez rare, présente dans presque toute la France.
Décrite le 02 mai 2002 sur le site par Rémy Dupré (CBNBP).
Description : Plante vivace à souche épaisse, dépourvue au collet de fibres
chevelues ; tige de 2-4 dm., dressée, fistuleuse molle, simple, monocéphale,
glabre ou un peu cotonneuse au sommet ; involucre à folioles extérieures bien
plus courtes que les intérieures ; feuilles glabres, entières, les radicales
lancéolées ou lancéolées-linéaires, atténuées à la base, les caulinaires très peu
nombreuses, étroites, sessiles ; achaines longs de 9-10 mm., lisses ou un peu
scabres ; aigrette d'un blanc sale ; fleurs jeunes plus longues que l'involucre
(Flore de Coste).
Conditions stationnelles : Espèce croissant dans les prairies et landes humides,
fossés forestiers, sur des sols assez pauvres en éléments nutritifs et plutôt
acides. Cette espèce est indicatrice d’un engorgement en eau et en matière
organique végétales archaïque des sols riches en bases et révèle une
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anaérobiose, un hydromorphisme ainsi que la formation de gley ou pseudogley
(L’encyclopédie des plantes bio-indicatrice, Gérard Ducerf).
Géologie du site : Formation résiduelle à silex sur craie marneuse Turonienne
(Source : Cartes géologiques d’Eure-et-Loir – Brgm).
Conseils d’entretien du site :
Effectuer une fauche tardive (fin août, début septembre, avant l’apparition des
rosettes chez Anacamptis morio)
avec exportation des produits de fauche
(car ces derniers enrichissent le milieu).
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