lettre au progressistes

COMMUNIQUE – Bruxelles, 20 octobre 2009
Alain DESTEXHE et Claude DEMELENNE
co-signent un livre choc :
« Lettre aux progressistes qui flirtent avec l’islam réac»
Alain Destexhe, sénateur MR, et Claude Demelenne, journaliste, publient ce mardi 20
octobre, aux éditions du Cerisier (orientées à gauche), un livre dénonçant l’alliance objective
entre des leaders des partis de l’Olivier et des musulmans fondamentalistes.
Dans leur Lettre aux progressistes qui flirtent avec l’islam réac, les deux auteurs constatent
« la montée en Belgique d’un islam ultra-conservateur, imposant une lecture rigoriste du
Coran ». Ils déplorent « les errements d’une partie de la gauche qui, par électoralisme,
est sensible aux pressions du lobby fondamentaliste ». Celui-ci est à l’offensive, selon
Destexhe et Demelenne, qui évoquent « la progression exponentielle du port du voile, la
remise en cause de la mixité dans les écoles et les hôpitaux, la contestation du contenu de
certains cours, la demande d’adapter les jours fériés en fonction du ramadan, la
revendication d’horaires séparés pour les hommes et les femmes dans les piscines
publiques, la montée d’un racisme anti-blanc dans certains quartiers, la banalisation des
propos antisémites… ».
Sont particulièrement mis en cause :
 « Ecolo seul parti qui plaide, dans son programme, pour l’institutionnalisation des
accommodements raisonnables » avec la minorité musulmane rigoriste. Les Verts ouvrent la
voie à des « régressions démocratiques », selon les auteurs, qui établissent « le top 30 des
accommodements déraisonnables ».
 « Le PS tendance Moureaux qui, sans aucun débat interne, a inscrit dans le programme
des socialistes bruxellois l’adhésion aux principes des accommodements raisonnables ».
 « Le CDH qui a fait élire la première députée voilée d’Europe, tout en cachant
hypocritement son voile sur certaines publicités électorales ».
« Les partis de l’Olivier restent étrangement passifs face à l’interventionnisme croissant des
mosquées qui jouent désormais un rôle politique majeur à Bruxelles », écrivent les auteurs.
Soulignant qu’ils ne critiquent pas l’islam en tant que tel, mais « un certain islam réac », ils
ajoutent qu’ « il existe beaucoup de gens lucides, à gauche, mais ils sont souvent contraints
de s’autocensurer, de crainte d’être cloués au pilori par les vigiles musulmans de la pensée et
leurs compagnons de route ».
Alain Destexhe et Claude Demelenne n’évacuent pas la question sociale. Mais ils pensent
que « la pauvreté n’est pas la cause essentielle de la montée d’un certain extrémisme arabo-
musulman ».
« Plusieurs faits inquiétants nous indiquent, poursuit la Lettre aux progressistes…., que la
Belgique est une terre d’accueil pour une minorité d’extrémistes ». Ils précisent que « le
pire serait de tomber dans la caricature en prétendant que nos quartiers sont menacés par
une vague islamiste sans précédent. Nous en sommes loin ». Mais ils tirent le signal
d’alarme : « La grande majorité des militants de l’islam rigoriste sont des légalistes. Ils font
pression pour islamiser pacifiquement les règles de vie dans la société belge en pratiquant
l’entrisme dans les partis, les institutions, les associations comme le MRAX, qui se comporte

en syndicat de l’islam rigoriste ».
Les auteurs analysent dix phénomènes récents montrant que « Bruxelles est devenu le
maillon faible dans le combat contre cet islam réactionnaire que ménage une partie de la
gauche ». Par ailleurs, ils pointent l’existence de zones de non-droit à Bruxelles et ils
s’inquiètent : « Le travail de la police est peu aisé, particulièrement quand les perturbateurs
sont d’origine arabo-musulmane, toute réaction de l’autorité publique étant a priori suspecte
d’être raciste » aux yeux de la gauche angélique.
« Pour combattre ce nouvel obscurantisme », Alain Destexhe et Claude Demelenne plaident
en faveur d’une large union, « avec nos concitoyens musulmans qui ne se reconnaissent pas
dans l’islam réactionnaire dont ils sont, surtout les femmes, les premières victimes ». Ils
regrettent l’absence d’une Fadela Amara belge qui s’attaquerait aux exclusions et aux
inégalités, sans complaisance pour les militants de l’islam conservateur partisan d’un vieil
ordre moral puritain et sexiste.
Outre le vote d'une loi interdisant le port de signes religieux à l'école et dans les
administrations, les deux auteurs demandent surtout qu'on ne mette pas le pied, en
Belgique, dans l’engrenage des « accommodements raisonnables ». Ils craignent que
l'opération des Assises de l'interculturalité ne soit qu'un prétexte pour les imposer.