Le
Petit
Chaton
Rouge
Une version féminine de la première fois
Spectacle à dimension intergénérationnelle
Tout public et adolescents à partir de 14 ans
Du 22 au 26 avril 2014 au Théâtre du Grand Rond - Toulouse
Contact Diffusion : cile Pouységur - 06.30.12.72.02.
D O S S I E R D E D I F F U S I O N
-
10.01.2014
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Entrez !
Note d'intention page 4
Quelques extraits page 6
L'univers musical page 7
Petit aperçu page 7
Générique artistique page 8
Conditions techniques & financières page 12
Premières représentations page 12
Autour de la création page 13
Revue de presse page 14
Repères sur la première fois page 19
Les Animaux du Zoo page 21
cile Pouységur - administratrice - 06.30.12.72.02.
lesanimauxduzoo@gmail.com – www.lesanimauxduzoo.com
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Design : Philippe Savoir
Et vous ? La première fois ?
Où ? Quand ? Comment ? Avec qui ? Quels ressentis ?
Image précise ou impression floue, instant pathétique
ou merveilleux… le premier rapport sexuel imprègne
la mémoire des filles comme celle des garçons.
Quel souvenir gardons-nous de ce moment unique ?
Comment en parlons-nous ?
Dans une société sur-sexualisée, envahie d'images de
corps érotisés et soumise à l'obligation de performance–
jouissance, nous sommes censés être à l'aise avec le sexe.
Pour autant, évoquer ses peurs intimes et ses difficultés
à l’approche de notre “ première fois ” s’avère plus
complexe qu’il n’y parait. Parce que la plupart d’entre
nous ont été ou seront concernés par le sujet,
Sonia Codhant choisit aujourd’hui de porter sur scène
la densité d'émotions de ce temps fort de nos vies.
Le Petit Chaton Rouge
une version féminine de la première fois…
Dans un univers brut teinté de burlesque, deux comédiens
nous (re)plongent dans l'intimité de ce moment aussi
singulier qu'universel. Au plus près de vécus réels,
le spectacle met en scène des témoignages féminins
anonymes, chahutés et entremêlés de chansons, apports
vidéo et références à des contes enfantins revisités.
Sur un ton ludique et sensible, Le Petit Chaton Rouge
révèle les doutes et les désirs de femmes au fil des
générations, tout en s'amusant à détourner les codes
du féminin et du masculin.
Distribution
Texte & mise en scène : Sonia Codhant
Interprétation : Sonia Codhant & José-Antonio Pereira
Collaboration artistique :
Barbara Mavro-Thalassitis & Guillaume Junot
Création lumières & régie : Yannick Herbert
Photographies : Karine Lhémon
Production : Les Animaux du Zoo
Soutiens : Conseil Régional Midi Pyrénées,
Conseil Général de l'Aveyron, Mission Départementale de
la Culture, Parc Naturel Régional des Grands Causses,
Villes de Millau et Saint Affrique, MJC de Rodez
Depuis 2011, la Compagnie Les Animaux du Zoo est
installée en Aveyron où elle mène des actions de
médiation artistique à destination des publics scolaires.
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Note d'intention
de Sonia Codhant, auteure & metteure en scène
Artiste multi-facettes, Sonia Codhant aime aborder le jeu et la scène librement et sous toutes
ses formes. Par la juxtaposition improbable, brutale ou cocasse d'éléments textuels, visuels,
sonores et corporels, son écriture scénique cherche à provoquer un sens et une perception
renouvelés de notre rapport au monde. C'est dans cette démarche qu'elle se propose de
revisiter les moments de vie à fort potentiel émotionnel ; ceux par exemple au cours
desquels s'amorce une rupture symbolique entre un avant et un après.
Dans son nouveau spectacle, elle choisit d'explorer la densité d'émotion qui nous envahit à
l'approche de notre premier rapport sexuel. Loin d'être un événement anodin, ce premier
corps à corps est pour certain(e)s le moment précis où rien ne sera plus comme avant.
L’instant décisif qui sépare la vie en deux : l’enfance et l’âge adulte.
Et si l’acte en lui-même est bref, il est aussi varié que l’être humain lui-même.
Un acte intime et universel
“ Voilà plusieurs années que je désire aborder sur scène le thème du premier rapport sexuel.
J’aime la densité d’émotions, de fragilités, de maladresses, de ratés, de terreurs aussi parfois
que peut évoquer ce moment précis de la vie de chacun d’entre nous.
Peu de passages initiatiques subsistent au cœur de nos existences occidentales
contemporaines et j’avais le sentiment que cet acte intime en constituait un fondamental.
Or, les divers souvenirs sur la question qui m’avaient été confiés jusque-là semblaient indiquer
qu’en dépit d’une société se revendiquant comme a priori sexuellement libérée, la porte
d’entrée du "domaine sexuel concret " n’était pas si simple à pousser.
Les ressentis humains autour de cette fameuse première fois m’ont de plus toujours apparu
infiniment plus riches et complexes que les clichés entretenus à ce sujet. ”
Porté au théâtre
" S’il est bien un sujet qu’on évite ou qu’on aborde peu quand on parle de sexe, c’est celui de
notre initiation. Comme si la spécificité de l’expérience lui conférait un caractère anecdotique,
là où, en réalité elle s’avère souvent fondatrice dans notre construction identitaire.
Parce que le théâtre constitue le lieu privilégié pour parler émotionnellement et collectivement
de ce que l'on vit et ressent intimement, il m'a semblé pertinent de porter à la scène un sujet
relégué habituellement dans la sphère très privée de chaque individu.
Pour ce faire j’ai souhaité travailler sous l’œil complice de la chorégraphe Barbara Mavro
Thalassitis qui, depuis des années, interroge le formatage de l’inconscient collectif,
les codes du féminin et du masculin sous l'angle du détournement. "
A travers le prisme de l'expérience féminine
" Le ressenti autour du premier rapport sexuel diffère considérablement selon qu’on soit un
garçon ou une fille. Des préoccupations récurrentes et profondes taraudent souvent les jeunes
femmes : Saigner. Avoir mal. Tomber enceinte. Regard des autres. Ces questions, si elles ne
sont pas évoquées en amont, peuvent avoir des conséquences dramatiques sur leur future vie
de femme. C’est pourquoi j’ai décidé de me pencher en priorité sur le point de vue féminin. "
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Des témoignages à l'état "brut"…
“ Concrètement, j’ai souhaité travailler à partir de vécus réels. Par le biais d’internet,
j’ai envoyé un appel à témoignages anonymes à une large population féminine.
Au début, j’ai pensé m’inspirer des expériences qui me seraient confiées pour développer une
écriture globale issue de ma seule créativité. Mais une profonde émotion m’a cueillie à la
réception de ces pépites brutes d’expression individuelle. Ainsi, l’idée de lire ces témoignages
en ne les remaniant que légèrement s’est imposée, comme celle d’en poursuivre la collecte
afin de nourrir continuellement le spectacle d’expériences nouvelles.
Enfin, les confidences reçues concernant principalement des femmes adultes au regard
du vocabulaire et des expressions utilisées, j'ai complété cette matière avec des paroles
adolescentes glanées sur les forums internet. Face à leur écran, dans l'anonymat le plus total,
ces jeunes femmes abordent sans tabou et dans un style incisif leurs préoccupations
les plus intimes. "
… orchestrés par un imaginaire issu du conte et de la variété
“ L’utilisation du Petit Chaperon Rouge comme fil conducteur, via l’écriture d’une version libre
de ce conte ainsi que la référence aux clichés véhiculés par certaines chansons de variété
m’ont ensuite permis d’établir un lien entre chacun de ces témoignages et de m’éloigner
d’une simple juxtaposition d’expériences intimes.
Jouer avec le conte permet d’inscrire ce sujet dans un cadre appartenant à l’histoire collective
et d'y amener une dimension à la fois symbolique et ludique, créant une atmosphère
décalée voire burlesque.
Quant à l'univers musical, j'ai emprunté à plusieurs époques des chansons de variété en lien
avec le sujet, des années 1940 à nos jours. Parce que nous associons tous des moments
de vie forts à des mélodies, ces références viennent ponctuer le spectacle et insuffler
légèreté et humour. "
La forêt pour toile de fond
" J’ai imaginé comme décor mental du duo homme-femme, l’image récurrente d’une forêt
diffusée via un écran de projection qui permet tantôt un écho, tantôt une mise à distance
poétique indispensable à l’accumulation des expériences intimes évoquées. Initialement
présente dans le conte du petit chaperon rouge, la forêt symbolise à la fois cet inconnu qui
nous attire autant qu’il peut nous effrayer. "
Une écriture scénique pour des comédiens performers
" Sur scène, une comédienne et un comédien n’interprètent pas des personnages à
proprement parlé. Dans un état d’esprit plus proche de celui de la performance, ils se prennent
au jeu du conte, des chansons et des représentations de genres sans justification
psychologique particulière ou nécessité autre que l’agencement choisi de ces divers éléments."
Un dispositif scénographique léger
" Dans ce projet, j'ai choisi de laisser une place importante aux mots, bruts, traduction
presque fidèle des interrogations multiples émanant des femmes lors de leur première fois.
Cela induit une mise en scène souple, légère, sans décorum qui nous permet d’adapter le
spectacle, le cas échéant, à des lieux peu ou pas équipés. L’équipe aussi est légère : une
comédienne, un comédien, interprétant l’ensemble des témoignages. "
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