N° 19 - Mars 2013
Sur le champ de l’emploi, les énergies renouvelables et
les économies d'énergie devraient connaître une légère aug-
mentation pour atteindre 310 000 emplois en 2012 avec tou-
tefois, des évolutions contrastées selon les secteurs.
En progression, celui de l'efficacité énergétique qui a con-
tinué à recruter significativement et qui devrait avoisiner 220
100 emplois en 2012. Le gros des troupes vient des chan-
tiers d'efficacité énergétique dans le bâtiment (104 900 em-
plois prévus pour 2012, soit 4 000 créations d'emplois par
rapport à 2011). Les chaudières à condensation ou le gros
électroménager performant continuent également à recruter.
Les transports collectifs ou individuels peu polluants
(ferroviaire, bus à haut niveau de service, tramways, vélos
urbains) ont eux aussi progressé (85 000 emplois, 80 290
emplois en 2011).
En baisse : les effectifs du secteur des énergies renouve-
lables devraient continuer à chuter en 2012 à près de 90 100
personnes (99 680 en 2011). Cette baisse a été particulière-
ment sensible dans le photovoltaïque, qui est tombé à envi-
ron 16 000 emplois (27 430 en 2011 et 31 030 en 2010). La
filière éolienne et les autres principaux pourvoyeurs d'em-
plois (bois domestique et collectif, pompes à chaleur, électri-
cité hydraulique) sont restés globalement stables.
Source : ADEME, Stratégie & études n°34 - Novembre 2012
Voir le document
ÉCONOMIE VERTE ET EMPLOI
Maîtrise de l’énergie et déve-
loppement des énergies re-
nouvelables : état des lieux
des marchés et des emplois
Un regard rétrospectif porté sur la
période 2006-2012 (les évaluations de
l’année 2012 sont encore prévision-
nelles).
L’Alsace dispose d’une image écologique forte (région
pilote pour expérimenter le plan Métiers de la croissance
verte initié par l'État). Si les activités centrales de l’économie
verte ne représentent que 2 % des emplois, près d’un actif
sur six est concerné par le verdissement de l’économie.
EMPLOI
La filière économie verte
Situation économique dans la zone de
Strasbourg, dynamique d’emploi en Al-
sace, contexte national et international.
Les évolutions récentes
dans le Bas-Rhin :
des territoires plus spécialisés
et plus interdépendants
Source : ADEUS- Décembre 2012
Conclusion extraite de la note récapitulant
les résultats de la phase 1 de l'étude
"Portrait multithématique du Bas-Rhin".
« Depuis les années 1975, l’éparpillement de l’urbanisation
dans le Bas-Rhin, comme ailleurs, a été favorisé par le dé-
veloppement d’un système fondé sur l’automobile et une
énergie bon marché, ainsi que par l’absence de développe-
ment d’une offre de logements suffisante dans les pôles
urbains ces quinze dernières années. Dans le même temps,
la diminution de la part de l’emploi agricole et industriel au
profit des services a conduit à une polarisation de plus en
plus importante de l’emploi. Ainsi, les territoires se sont pro-
gressivement spécialisés, devenant aussi de plus en plus
interdépendants. Le corolaire de ces évolutions est une aug-
mentation très importante des flux de placements dans le
département. Les distances parcourues par les actifs ont
doublé en 30 ans.
Aujourd’hui, l’augmentation des prix de l’énergie, la prise de
conscience des enjeux environnementaux, l’enjeu de réduc-
tion de la consommation de terres agricoles et la crise éco-
nomique remettent fortement en cause ces modèles. Le rôle
des territoires pourrait évoluer dans les années à venir, tant
en termes d’accueil des populations que des emplois. La
reprise récente de la construction de logements dans l’ag-
glomération strasbourgeoise, si elle se confirme dans le
temps, constituerait notamment une rupture importante par
rapport aux évolutions en œuvre depuis le début des années
2000. »
Pourtant, la région peine à se spécialiser. La croissance
des emplois y est particulièrement encourageante, mais
elle reste en retrait par rapport aux principales métropoles
françaises. Son engagement fort dans le développement
de la filière permet d’envisager des améliorations no-
tables d’ici 2014-2015.
Plus qu’une réelle explosion des emplois, l’économie
verte contribue surtout à faire évoluer les emplois exis-
tants. Les problématiques environnementales pénètrent
les métiers et, potentiellement, tous peuvent verdir.
Pour réussir cette transition écologique de l’économie,
la mise en réseau des acteurs du monde de l’entreprise,
de la formation et de l’accompagnement est donc fonda-
mentale .
Source : ADEUS- Décembre 2012
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Mieux comprendre
Document publié : mars 2013
Note de lecture n°19
N° 19 - Mars 2013
Livre blanc - L’industrie hô-
telière française un moteur
sous-exploité de la crois-
sance économique
Le seul secteur de l’hôtellerie-
restauration emploie directement
SECTEUR - HÔTELLERIE-RESTAURATION
Quelques grandes tendances du secteur :
des entreprises internationales leaders dans le monde
mais certaines d’entre elles sont en perte de vitesse.
L’hôtellerie française « de chaînes » qui gagne du terrain
en France sur l’hôtellerie indépendante en terme d’offre
(nombre de chambres), perd aussi des parts de marché
au sein de l’Europe.
l’hôtellerie indépendante se développe quand même sur
le « milieu » et « haut de gamme ».
Un déséquilibre persiste entre Paris et le reste de la
France.
sur le champ de l’emploi, l’hôtellerie-restauration cons-
tate un déficit de 50 000 à 60 000 emplois non pourvus et
un taux de rotation trois fois supérieur aux autres sec-
teurs
Sur le champ de la formation, persistent un manque de
valorisation globale des formations et des métiers de
l’hôtellerie-restauration et une inadéquation trop grande
entre les qualifications et les compétences requises.
Un défi majeur : la distribution commerciale électronique
Il s’agit désormais de reconquérir deux secteurs où les spé-
cialistes mondiaux du Net ont pris une longueur d’avance :
la gestion de la réputation Client et la réservation hôtelière
en ligne.
Parmi les 7 Préconisations : développer et valoriser la di-
mension humaine de l’industrie hôtelière
1) Priorité à l’apprentissage comme « voie royale », cela
vaut aussi pour les formations du supérieur
2) Simplifier la règlementation à travers la création d’une
seule formule de contrat
3) Doter la France d’instituts de formation supérieure au
management hôtelier capables de rivaliser avec les
écoles hôtelières de réputation mondiale
4) La valorisation des métiers passe aussi par la reconnais-
sance de la progression professionnelle accomplie en
encourageant la Validation des Acquis de l’Expérience
(VAE)
5) Les fonds collectés par le Fafih, doivent être utilisés pour
compléter en permanence les qualifications et permettre
aussi l’utilisation par les salariés des droits individuels à
la formation (DIF).
6) Poursuivre la valorisation des filières, mettre en valeur
des réussites professionnelles et personnelles,
Source : MKG, Société d'études marketing dans les domaines du Tourisme de
l'hôtellerie et de la restauration, avril 2012
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Agriculture, les grands défis de
demain
Dans son 100ème numéro, l’OPCA con-
sacre un dossier « Le monde en perspec-
tive » : articles, interviews et bibliogra-
phie.
SECTEUR - AGRICULTURE
Le domaine de l’agriculture est en pleine mutation. Du point
de vue de la formation, les grandes tendances à prendre en
compte pour préparer les professionnels de demain sont :
les évolutions techniques et technologiques : tracteur
sans pilote, robotisation de la traite…
la diversification des activités et la polyvalence : les
agriculteurs diversifieront de plus en plus leurs activités
(vente directe, fermesdagogiques, thérapeutiques,
tourisme à la ferme…). De même, les niches comme
l’agriculture biologique ou périurbaine ou les circuits
courts sont des secteurs d’avenir.
L’éclatement de l’exploitation de type familial, le déve-
loppement de nouvelles formes d’organisation reposant
sur la mutualisation (groupements entre profession-
nels…)
La prise en compte grandissante de l’environnement et
du développement durable dans les activités : écologie,
compréhension des normes et des labels, la préserva-
tion des ressources naturelles, prise en compte de la
sécurité sanitaire des aliments ou de la relation entre
environnement et santé.
L’évolution du management avec l’arrivée de la nou-
velle génération d’agriculteurs (génération Y). De nou-
veaux modes de motivation et de fidélisation des colla-
borateurs sont à inventer.
L’évolution de l’urbanisation : l’étalement des villes
réduit et fragmente l’espace agricole.
L’évolution démographique (9 milliards d’êtres humains
en 2050). Selon Michel Griffon, ingénieur agronome et
économiste, « au lieu d’accroître les surfaces, il faut
élever les rendements. Et ce, en s’appuyant sur l’agri-
culture écologiquement intensive. Le défi de demain
consiste à produire mieux et plus mais avec moins
d'eau, d'énergie, d'intrants et de terres arables ».
Source : FAFSEA n°100—septembre 2012
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OREF Alsace
Maison de la Région, 1 place Adrien Zeller
67070 STRASBOURG Cedex
Tél. 03 88 15 68 67 / Web : www.oref.alsace
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