service de suite de soins (Mutualité), toujours dans le même bâtiment. "Ce regroupement est une
opportunité extraordinaire qui nous permet à chacun de nous regrouper sur nos spécialités fortes et faire
bénéficier au patient de réels pôles d’excellence", affirme Philippe Durand, directeur général de Capio
France.
60.000m² mais une architecture "domestique"
D’un point de vue architectural, si tout n’est pas encore arrêté, la structure générale de l’édifice se
dégage déjà. Il s’agit d’une succession de trois "nefs" de cinq étages, alignées, reposant sur un important
socle de 2 niveaux qui abritent : au rez-de-jardin, un plateau logistique et au rez-de-chaussée les
urgences (40.000 passages attendus/an), les dialyses (40.000 séances/an) et l’ambulatoire (22.000
journées/an).
Au premier étage, prendront place les blocs ainsi que les lits chauds (secteur Capio).
Le deuxième étage sera consacré au pôle Mère/enfant (secteur Mutualité) avec une maternité de
niveau 2 dont les dirigeants de la clinique espèrent qu’elle enregistrera 2.500 naissances par an. Un
chiffre en adéquation avec le nombre de naissances cumulées entre la clinique du Tonkin et celle de
l’Union (respectivement 1000 et 1258).
Au troisième étage, La Mutualité installera ses soins de suite et de réadaptation et au-dessus, ses lits de
médecine.
Enfin, le cinquième étage accueillera les lits de chirurgie.
Le tout dans un bâtiment de 170m de long pour une surface de 60.000 m² dont 5.000 dédiés aux
consultations. "Nous essayons de donner une architecture domestique à l’ensemble, raconte Pierrick
Lelard, architecte en charge du Médipôle. L’hôpital doit se fondre dans le décors". Car si pour l’instant
les alentours sont plutôt industriels, à terme, le quartier devrait être plus résidentiel.
@Sud architectes
170 millions d’euros
Il faudra compter avec une enveloppe de "170 millions d’euros, tout compris. Peut-être moins", espère
Laurent Raisin Dadre, directeur général des établissements de santé de la Mutualité du Rhône et de l’Ain.
30 millions proviennent de l’aide accordée par l’État via l’Agence régionale de Santé. Un tour de table
des mutuelles est actuellement en cours qui devrait faire bénéficier le projet d’environ 16 millions d’euros
supplémentaires quand Capio amènera 4 autres millions. Le reste sera financé par l’emprunt contracté
par la SCI créée par les deux groupes.