Il importe de rouvrir ce chantier.
Maggie De Block, ministre : Le 24 février2014, un protocole d’accord a été rédigé
après un avis formulé par le Conseil national des établissements hospitaliers,
préconisant l’extension de la capacité en matière d’IRM. L’objectif est de réduire le
nombre d’examens CT. Le protocole d’accord prévoit à cet effet une extension
progressive de la programmation d’IRM et des évaluations de l’utilisation des CT
scans et de la répartition territoriale.
La programmation de douze appareils supplémentaires représente une première
étape. Sitôt que tous ces équipements seront opérationnels, une évaluation sera
réalisée sur la base des données de facturation recueillies par le Service d’évaluation
et de contrôle médicaux de l’INAMI.
Cette extension de douze appareils ne constitue pas l’objectif final de ce protocole
d’accord, mais l’introduction progressive de ces équipements et la neutralité
budgétaire de l’opération figurent parmi les conditions prioritaires qui ont été
formulées. Il faudra attendre les résultats de l’analyse de la neutralité budgétaire
avant d’envisager une nouvelle extension de capacité.
La réduction de l’exposition du patient aux rayonnements est évidemment cruciale.
L’extension de la capacité est également liée à un comportement plus adéquat en
matière de prescription. L’offre doit être mieux alignée sur les besoins.
Un courrier a été envoyé après la publication de l’arrêté royal instaurant le cadastre,
et un second courrier au sujet de l’enregistrement du dispositif prévu dans le
cadastre.
On a donné un mois pour les PET-scans et trois mois pour les autres.
Le 17 juin, les appareils suivants étaient enregistrés dans le cadastre: 146 appareils
RMN, dont dix appareils scientifiques et quinze appareils “illicites”, 272 appareils
CT, 3 PET, 19 PET-CT, 1 PET-RMN et 127 appareils SPECT-CT.
Le cadastre est au cœur de la politique de contrôle. Sans contrôle, il est impossible
de définir correctement les besoins et, dès lors, de réaliser une répartition
géographique adéquate dans un contexte neutre du point de vue budgétaire. La
Société Royale Belge de Radiologie constate aussi que l’extension des appareils IRM
doit s’effectuer sur la base des besoins réels et pouvant être objectivés.
Le cadastre permet de connaître les nécessités réelles.