l`économie en grec à l`époque classique

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Ministre de l’enseignement
supérieur et de la recherche
scientifique
République de Côte d’Ivoire
Union-Discipline-Travail
Union
Année académique 2014-2015
2014
Université Alassane Ouattara
Bouaké
UFR : C.M.S
Département d’Histoire
Niveau Licence 2
EXPOSE SUR INTRODUCTION A L’HISTOIRE DE LA GRECE
ANTIQUE
THEME
Exposé présenté par :
Kouassi Yao Cyrus
Kouassi Yao Riflard
Koubati Bahassou Adèle
Kui Doley Wilfried
Gbocho Asseu André Marius (L3)
Enseignant
Dr Essoh
SOMMAIRE
Introduction
I-
Les activités économiques
1- L’agriculture
2- L’élevage, le bois et la pêche
3- L’artisanat
4- Le commerce
II-
Instruments et acteurs de l’économie
1- Les instruments
2- Les acteurs
Conclusion
Bibliographie
Introduction
L’histoire de la Grèce antique peut être divisée en trois périodes qui se
présentent comme suit : la période archaïque qui part du VIIIe au VIe siècle
avant JC, la période classique ou encor période hellénique qui part du Vé au IVe
siècle avant JC et la période Hellénistique qui part du IIIe au Ier siècle avant JC.
Notre sujet d’étude se situant dans la période classique de la vie de la Grèce
antique, nous nous appesantirons que sur l’époque classique. C’est dans cette
veine que se situe le thème de notre étude qui se formule comme suit :
l’économie de la Grèce à l’époque classique. Dans note élan de compréhension
de ce sujet, une question se pose à nous. Comment se présente la structuration de
l’économie de la Grèce à l’époque classique ?
La réponse à cette préoccupation nous mène à un développement qui ses
structure autour de deux axes. D’emblée, il sera question pour nous de présenter
les activités économique de la Grèce à l’époque classique pour ensuite nous
atteler à montrer les acteurs et les moyens de cette économie.
I- LES ACTIVITES ECONOMIQUES
1- L’agriculture
Le point de départ est simple : l’essentiel de l’économie grec est l’agriculture, où
travaille la grande majorité des gens. C’est aussi là que se concentre l’intérêt des
hommes politiques et où se joue la survie de la population. C’est en même
temps, l’activité qui paradoxalement paraît le plus en marge de l’économie
proprement dite des échanges et des affaires.
Le morcèlement du relief grec créant une instabilité climatique très forte
explique l’importance des stratégies paysannes pour tirer le meilleur a partir de
ces situations si variées et l’absence d’uniformité qui en résulte. N’inversons pas
la tendance ; il n’y a pas eu de progrès continu et rependu partout, mais
retenons-en un fait essentiel, la grande diversité des situations et des produits. La
position la plus caractéristique est fournies par Thucydide pour qui les
meilleures terres des la Grèce, sont celles qui on été dans le passé les plus
envahies, alors que l’Attique moins favorisée restait à l’écart.
Les produits de l’agriculture
- Les céréales
Les grecs ont coutume de diviser leur nourriture quotidienne en trois éléments :
la galette d’orge, le pain de froment et l’accompagnement qui peut consister en
légumes (secs généralement). Les légumes composent jusqu’à 70-75% de la
quantité calorique consommée, ce qui est généralement supérieur aux normes
modernes. De toutes les céréales, l’orge est la plus rependue et la mieux adaptée
aux contraintes du climat (par sa meilleure résistance à la sécheresse). Sa récolte
est généralement précoce. Son rendement moyen en Attique en utilisant des
données du IVème siècle, serait de 12 hl/ ha contre 8 pour le froment.
- Les oliviers
Avec l’olivier, nous restons dans un domaine aussi important pour l’agriculture,
mais nous entrons dans un monde plus complexe. Il est aussi important car il est
reconnu partout ; c’est l’arbre le plus grec si l’on en croit Sophocle.
L’importance de l’olivier s’explique par l’intérêt et la variété de son utilisation.
Tout d’abord la cuisine où le pouvoir calorifique de l’huile est un élément non
négligeable de l’équilibre physiologique, les soins du corps, les parfums, la
médecine, l’éclairage, les enduits…. La transformation en huile est enfin plus
rapide à travers une série d’étapes, broyage, foulage à pied.
- La vigne
La vigne est la culture qui mobilise le plus d’énergie humaine tout au long de
l’année. Elle est encore plus que l’olivier une culture spéculative, qui peut
rapporter à l’agriculteur le complément indispensable, sa part d’échange, sa
« monnaie ». Le vin courant se vend en obole de cotyle, soit huit drachmes le
métrète, et le vin de Chios cent drachmes le métrète. L’écart est probablement à
peine exagéré, car il existe une grande ligne de partage, économique et sociale,
entre ces deux domaines.
2- L’élevage, les bois et la pêche
a- L’élevage
La viande animale n’a pas sa place dans l’apson quotidien des Grecs qui en
consomment toutefois à l’occasion des sacrifices dans des proportions qui dans
l’ensemble, sont très inférieurs aux habitudes modernes. On a pu estimer la
consommation de viande à partir du calendrier rituel du dème Athénien d’Erchia
dans la première moitié du IVè siècle à moins de deux kg par an et par habitant,
alors qu’elle est d’environ onze kilogramme dans la crête de l’après guerre.
L’élevage n’en est pas pour autant une donnée négligeable, car il y a les autres
produits alimentaires (le fromage qui est, lui, consommé couramment) et surtout
les usages non alimentaires : laine et peau pour l’artisanat, animaux de transport,
de laboure et des guerres, en rappelant bien sur que ce ne sont pas les mêmes
espèces qui sont en jeu ni les mêmes terroirs.
b- le bois
Déjà parcouru par les troupeaux, les taillis et buissons qui entourent les
terres en culture introduisent à coté de la chasse une autre réalité importante de
l’économie du paysan, le bois. Là aussi coexistent deux domaines
complémentaires. Ce sont les besoins d’énergie qui viennent en tête, bois de
chauffage à usage domestique et charbon de bois artisanale qui fait travailler les
archarniens d’Aristophane pour le marché d’Athènes. Il faut noter en effet la
grande dépendance de l’artisanat vers son combustible : cinq tonnes de bois frais
sont nécessaire pour traiter une tonne de minerai, ce qui correspond par an à
environ cinq ha de maquis. Les besoins pour les constructions (pas seulement
pour le bâtiment publiques car les portes et les fenêtres constituent au Vè siècle
l’un des rare luxe de la maison individuelle).
c- La pêche
Le véritable complément de sa nourriture, le Grec va le trouver dans l’eau
des lacs et surtout dans la mer. Partout sur les côtes, la pêche est rependue non
sans présenter les aspects différents selon l’abondance du poisson. Certaines
zones sont particulièrement reconnue comme les plus riches : côte d’Acarnanie,
du golf d’Argolide, du Saronique, de l’Euripe, de Cos, de Lesbos et en allant
plus loin, du Bosphore, du pont, de la Sicile occidentale et de l’Espagne du sur.
Il s’agit pour les plus importantes d’entre elles de contacts de courants et d’eaux
différentes, lieu de passage des poissons migrateur : le thon surtout, le maquéro
ou l’espadon. Certains poissons sont plus aptes à la conserve et il en découle des
activités importantes (salaison et conservation en saumure sous forme de garos).
3-L’artisanat
Nous incluons sous ce terme toutes les activités de transformation des
produits matériels qui occupent globalement beaucoup moins de monde que
l’agriculture. Il faut cependant remarquer l’absence dans le vocabulaire grec
d’un mot semblable à celui d’artisanat nous invite à le faire. La différence entre
les deux secteurs est parfois formelle, car dans la réalité, le paysan peut être
artisan et même commerçant. Il y a en fait entre l’activité agricole qui laisse
dans les trous de son emploi du temps la possibilité de complément de travail et
le travail de métier spécialisé toute une gamme de transition possible est la
véritable question posée par l’étude de l’artisanat est précisément le niveau de
cette spécialisation pour laquelle on peut considérer que l’ouverture de
l’économie vers l’échange au Vè siècle offre, dans certaines région, un terrain
propice.
Malheureusement notre connaissance de l’artisanat souffre d’être trop
fragmentaire et dispersé. Les références littéraires, moins nombreuses que pour
la vie agricole présentent les mêmes types de défauts, en particulier l’habitude
de nommer des spécialités régionales, dans les catalogues ont été dressé depuis
longtemps, mais dont la portée en histoire économique est souvent limitée. Cette
attraction justifiée : comme les prix, les salaires sont élevés à Athènes et attirent
les étrangers. Les tarifs varient selon la qualification ou la rareté, c’est-à-dire
qu’ils obéissent bien à des règles d’offres et de demandes : une étude récente
vient de montrer que les artisans de l’Érechthéion ne sont pas payés selon un
chiffre fixe en dehors des contingences économiques mais ont des rétributions
qui varient selon le travail effectué, de 1 à 5 drachmes par jour.
Le développement du paiement en argent du travail non agricole qui est
réel et ne s’accompagne d’aucun mépris, ne transforme cependant par la
structure des activités artisanales. Rien ne permet de penser au développement
d’un véritable salariat.
L’artisanat ne peut se transformer, parce que, dans l’économie grecque, il
suit la demande et ne la procède jamais. De ce fait, dans l’ensemble la prudence
domine et c’est pourquoi au IVe siècle, les textes nous présenterons l’atelier
comme une activité, sans risque. Les investissements effectués par les plus
riches apparaissent comme une diversification supplémentaire de leur
patrimoine et une occasion pour profiter de conditions favorables, quand elles
existent : c’est le cas probablement des armes et des constructions navales dont
nous ignorons tous en période de guerre, qui suscite peut être une motivation de
stratégie d’ascension sociale des riches métèques. Dans ce contexte, c’est la
main d’œuvre servile qui se développe et on peut penser qu’il y a probablement
une avancée « main dans la main », pour répondre la célèbre expression de
Finlcy, de l’esclave et de l’homme libre dans la main d’œuvre non agricole. Par
de concurrence, mais une complémentarité, parce que esclave est plutôt fixe et
l’artisan libre mobile.
Une bonne partie de l’artisanat grec fait partie de la sphère domestique.
Elle pouvait être subdivisée en deux : (la poterie et le métal).
a- la poterie
Le travail du potier consiste à sélectionner l’argile, façonner le vase le séché
puis le faire cire avant de le vernir. Une partie de la production est destinée à
l’usage domestique (vaisselle, récipient lampe à huile) ou commercial (jarres,
une autre à usage religieux ou artistique.
L’utilisation de l’argile est connue depuis l’âge de bronze.
b- le métal
Les gisements de métal sont très nombreux en Grèce. Les plus connu sont
les mines d’argent du Laurion, qui sont l’une des causes du développement
Athénien du v e siècle. Les grecs en générales et les Athéniens en particulier y
atteignent rapidement le pus haut niveau dans la prospection, le traitement et le
raffinage du minerai.
En outre, la conformation du terrain évite à recourir au drainage, dont les
techniques antique sont peu perfectionner et interdise de fait le forage sous le
niveau des eaux sous-terraine. Malgré, tout le travail et ait très pénible, en raison
de la profondeur des galeries. Parmi les autres gisements grec on peut citer les
mines d’Or (siphnos ), d’argent (chypre ), de fer (eubee chypre), et de cuivre
(Eubee Chalcis).
4- Le commerce
Le commerce en Grèce classique pouvait être subdivisé en deux (le
commerce maritime et le commerce de détail.
a- Le commerce maritime
Très tôt le monde grec a du recourir au commerce maritime pour se
développer
en
raison
de
nécessiter
d’importer
le
blé.
Les
zones
d’approvisionnement sont la Cyrénaïque, l’Egypte l’Italie (région d la grande
Grèce et Sicile ou encore le pont Euxin. Athènes et Corinthe) importatrice,
constituent également des plat forme d’échange pour de la mer Egée. D autre
suivent : le papyrus, épices, tissu, métaux mais aussi des matériaux de
construction des navires comme le bois, la toile de lin et de la poix. De leur côté
les cités grecques exportent du vin, des céramique et de l’huile d’olive.
Athènes vend également la marbre tirée du Pentélique renommé dans tout le
monde grec, ou encore des monnaies d’argent, dont la fabrication est
particulièrement soignée et qui possède un fort taux d’argent. Ces derniers
servent en effet
non seulement de moyens d’échange mais de ressources
métalliques.
b- le commerce de détails
Ce type de commerce est assez connu. Si le paysan ou l’artisan vend
souvent eux-mêmes leur produit, il excite des marchands de détails kapéloi.
Regroupés en corporation ils vendent qui du poisson, qui de l’huile, qui des
légumes. Les femmes vendent quant à elles du parfum ou des rubans. Ils paient
un droit pour leur emplacement au marché. Mal vus de la population, ils sont
généralement accusés de tricher sur les quantités. Leur poids régulièrement
vérifiés par les métronomes. Parallèlement aux marchands (professionnels) se
trouve d’autres qui vendent le surplus de leur produit domestique qui sont des
légumes de l’huile ou pain. C’est le cas nombreux de nombreux petits paysans
de l’attique parmi ceux de la ville il s’agit souvent des femmes. Ainsi, la mère
d’Euripide vend du cerfeuil de son jardin.
II- INSTRUMENTS ET ACTEURS DE L’ECONOMIE
1- Instrument
a- la monnaie
D’origine probablement lydienne, le monnayage frappé arrive en Grèce vers
550, d’abord dans les cités maritimes et marchandes comme Egin ou Athènes.
Très vite, les cités en acquièrent le monopole. Les toutes premières pièces sont
en électrum (alliage d’or et d’argent), puis en argent pure, métal le plus commun
en Grèce : les mines du mont Pangée permettent aux cités et de Thrace et de
macédoine de frapper une grande quantité de monnaie archaïque ; celle du
laurion donne naissance au « chouette », la monnaie la plus célèbre du monde
grec. Les pièces de bronze, de valeur plus faible, n’apparaissent qu’à la fin du
Vè siècle. Cependant, la monnaie avait un rôle multiple dans le monde grec. Elle
était utilisée d’abord comme moyen d’échange, principalement affectée au
payement d’Etat : il s’agit de payer les mercenaires aussi bien que de
dédommager les citoyens pour leur participation aux institutions civiques.
Par ailleurs, elle est aussi un outil fiscal : les étrangers devaient échanger leur
pièce étrangère en monnaie locale à un taux favorable pour l’état.
Elle est également une ressource métallique, ce qui explique que l’on trouve très
loin d’Athènes des pièces frappées par la cité Attique qui possède un taux
d’argent élevé. Enfin, le fait de frapper la monnaie est un élément de prestige
incontestable pour une cité.
b- la fiscalité
- La fiscalité directe
Elle n’est pas très développée en Grèce antique. Il existe une forme d’impôt
sur le capital pour les plus riches, « L’Eisphora », mais il est levé de manière
intermittente, en cas de besoin le plus souvent, en temps de guerre. Les grandes
fortunes sont également soumises aux liturgies, c'est-à-dire la prise en charge
des services publics tels que l’entretient d’une trière (triérarchie) d’un chœur l’or
des compétitions théâtrale pou encor gymnase. Dans certain cas, le prestige de la
charge suscite des volontaires ; c’est le cas de la chorégie, dans d’autre, il s’agit
d’une véritable contribution imposée, à l’instar de la triérarchie. Dans certaines
cités comme Milet ou Théos, cependant, il existe une large imposition directe
des citoyens.
- La fiscalité indirecte
Elle est en revanche importante : taxe sur les maisons, les esclaves, les
troupeaux, les ruches, le vin, l’huile, le forage, etc.…. Beaucoup d’entre elles
sont affermées à des publicains, les Telônais. Cependant, cela ne concerne pas
toutes les cités. Ainsi, les mines d’or de Thasos ou les taxes commerciales, pour
Athène, permettent à ces deux cités de réduire voire d’éliminer ces taxes. Enfin,
les groupes dépendants comme les pénestes thessaliens ou les Hilotes
Lacédémoniens sont soumis à des contributions en faveur des citoyens.
2- les acteurs
Les acteurs de l’économie sont des négociants, nauclère propriétaire de
leur navire ou emporion se contentant de louer une partie du navire d’un
nauclère pour y transporter leur marchandises. L’Etat prélève un droit de douane
sur leurs cargaisons. Au pire celui-ci est de 1, puis 2%.
En 413, Athènes suspend la perception du tribut de la ligue de Délos et
impose en retour un droit de 5% sur tous les ports de son empire dans l’espoir
d’augmenter ses
revenus. Ces droits de douane n’ont jamais de viser
protectionnistes : il s’agit tout simplement d’alimenter les caisses publiques.
L’accroissement de ces échanges entraine un développement des
techniques financières. En effet, les marchands recourent le plus souvent à
l’emprunt pour financer tout ou en partie leur expédition, en raison du manque
de liquidité. Le prêt à la grosse aventure à Athènes, au IVè siècle, consiste à
prêter une importance somme à court terme(le temps du voyage, soit quelques
semaines ou quelques mois), avec un taux d’intérêt élevé de 10% à 12% pour un
aller simple ou de 20 à 30% pour un aller-retour, mais allant jusqu’à 100%. Les
termes du contrat sont toujours fixés par écrit contrairement aux prêts amicaux.
Le prêteur supporte tous les risques de la traversée, en échange de quoi le
débiteur engage sa cargaison voire le navire entier plus ou moins qui sont saisis
par précaution dès leur arrivée au pire.
Conclusion
En définitive, il convient de retenir que la Grèce au temps classique fut marquée
par son remarquable développement économique du aux divers activités qui
jalonnaient son économie. Elle s’est distingué des autre peuples de l’époque
antique grâce a son organisation non seulement économique mais aussi
politique, sociale et politique. Ceci dit, que peut on retenir de l’influence de la
prospérité économique de cette époque de l’histoire de la Grèce antique sur le
reste de sa vie ?
Bibliographie
Le petit robert 2014, normandie roto impression, France, mai 2013, 2838p.
Paul (Petit), Précis d’histoire anciènne, prèsses universitaire de France,France,
1962 ,355p
Keith(Branigan) et Michael (Vicker), La grèce antique, armand colin editeur,
paris, sd, 224p.
En ligne
www.histoire-pour-tous.com
www.passion-histoire.net/view topic.php?f=38&t=3595
www.wikipedia.org/economie-grece
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