Absorption amelioration in organic solar cells using
tri- layer anode
1 Laboratory of Advanced Technologies of Electrical Engineering (LATAGE), Faculty of Electrical and Com-
puter Engineering, Mouloud Mammeri University (UMMTO), BP 17 RP, 15000, Tizi-Ouzou, Algeria.
Abstract: The use of TCOs in organic solar cells application requires deposition at low
temperatures and with a limited heat treatment. This process results in high resistivity materials. To
achieve practical re- sistivity levels, we need to replace the conventional electrode with an
TCO/Metal/TCO tri-layer anode. This material yielded the desired electrical properties without a
significant effect on its optical properties. The use of these tri-layer anodes in organic solar cells led to the
modification in optical field distribu-tion in the structure of the solar cells, and improve the external
power conversion efficiency by maximiz-ing the absorption into the photoactive layer.
I. Pourquoi utiliser ce type d’électrode?
Une des voies d'exploration de structures pour cellules solaires organiques concerne le remplacement des
électrodes actuelles en ITO par des électrodes multi-feuillets de type oxyde/métal/oxyde.
Les composants optoélectroniques, diodes électroluminescentes et cellules solaires,
nécéssitent l’existence d’au moins une électrode transparente pour pouvoir échanger la lumière avec le milieu
extérieur. Les oxydes transparents conducteurs généralement utilisés, sont le SnO2, le ZnO et l'ITO, qui sont de
type n. L’anode actuellement la plus utilisée est composée d’ITO car elle possède une bonne conductivité, une
absorption limitée, un coût raisonnable et un alignement favorable des niveaux énergétiques permettant une
bonne injection des trous [1,2]. Néanmoins, elle n’est pas sans présenter certains inconvénients :
- l’indium est un matériau rare, donc cher, dont les ressources mondiales sont limitées.
- sa structure en céramique [3] empêche une bonne flexibilité ce qui a pour conséquence l’apparition de défauts
lorsqu'elle est un peu trop fléchie [4]. Or l’utilisation de substrats flexibles est l'une des raisons de l'émergence de
la filière PV organique.
- sa méthode de dépôt nécessitant des techniques (évaporation) difficilement intégrables à des lignes de
production roll-to-roll et excluant l’utilisation de ce matériau comme électrode intermédiaire dans le cadre de
cellules tandems.
- sa rugosité de surface provoque des court- circuits au sein de la structure[5]
- sa surface chimiquement mal définie, avec pour conséquence l’obligation d’un traitement de surface par des
techniques comme des bains à base de solution piranha, traitement UV, ou plasma oxygène pouvant faire varier
sa fonction de travail dramatiquement et limitant ainsi une bonne reproductibilité des échantillons [6].
Il est donc nécessaire de rechercher une solution alternative. La solution actuelle pour répondre aux deux
derniers inconvénients cités est d’ajouter une couche d’interface de PEDOT:PSS qui est déposée par spin-
coating sur la couche d’ITO. Cette couche tampon est très efficace pour ajuster les fonctions de travail de sortie,
pour passiver des défauts de surface et pour aplanir la surface d’ITO. Cependant, le PEDOT:PSS se dégrade sous
l’UV, peut introduire de l’eau dans la couche active (car il est déposé en étant dilué dans de l’eau) et a un
caractère acide, réduisant ainsi la durée de vie du P3HT:PCBM et causant la gravure de l'ITO. Il a aussi été
montré qu’il était possible de passiver la surface de l’ITO par d’autre couches que le PEDOT:PSS, comme le
ZnPC4P [7] et le MoO3 [8]. Dans les deux cas, un gain dans le rendement final des cellules solaires organiques
est obtenu quand elles sont comparées à des cellules solaires organiques équivalentes sans couche d’interface. Ce
gain est associé à une collecte des trous facilitée par la diminution de la hauteur de barrière entre le matériau
organique et l’ITO. Mais d'autres recherches sont menées pour remplacer directement l’ITO.