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9
ième
Congrès de Mécanique, FS Semlalia, Marrakech 355
Instabilité des échanges convectifs sous
l’effet d’un champ électrique
Abdelhadi BEGHIDJA1*, Djedid TALOUB1’2 , Razik
BENDERRADJI1,3, Nabil SAFER1ة2, Othmane
KHEMIS1
1Laboratoire d’Energétique appliquée et de Pollution (LEAP)
Université Constantine, Algeria .
2Université de Msila, Algeria
3Centre Universitaire de Boumerdes, Algeria
1 Introduction
Les Problèmes de l’instabilité liés à la convection
naturelle dans le cas de couches fluides
horizontales ont attiré l’attention de beaucoup de
chercheurs depuis le travail réussi de Benard [1].
Le début d’apparition de la convection a fait
l’objet d’une excellente étude par Chandrasekhar
[2]. Le déclenchement de la convection naturelle
dans un champ externe comme celui d’un champ
magnétique ou électrique avait été étudié aussi par
différents chercheurs. Les problèmes d’instabilité
liés à ces champs électrique ou magnétique ont été
traités par Turnbull [3,4], Melcher [4] and
Takashima and Aldridge
Les transferts de chaleur résultent alors d’un
écoulement secondaire induit par les forces Electro-
Hydro-Dynamiques (EHD). Les différentes forces à
l’origine de ce phénomène sont données dans une
relation qui expriment la part de chacune de ces
forces dans le déclenchement du mouvement des
particules. le premier terme (1’) représente les
forces de Coulomb, qui naissent de l’interaction de
charge libre
dans le fluide avec le champ
électrique
. Il est typiquement lié au système de
courant continu et représenté par
. Le deuxième
terme (1’) représente la force exercée sur le fluide
par un champ électrique non constant et est connu
comme la force di-électro-phorétique. Ces forces
sont dominantes dans les systèmes à courant
alternatif seulement. Enfin le dernier terme (1’) est
lié aux forces électrostrictions qui sont en rapport
avec les changements des densités de fluide
auxquels le champ électrique est appliqué, qui reste
insignifiant dans les fluides incompressibles.
Ces phénomènes complexes ont suscité de
nombreuses études, essentiellement dans deux
situations: Dans le premier cas quand on applique
une tension continue à un liquide légèrement
conducteur, c'est la force de Coulomb qui joue le
rôle prépondérant. La seconde est celle de la force
dominante et le force diélectrique ( F = - 1/2 E2
.gradE ), ce qu'est le cas quand on utilise une
tension alternative.
Dans le cas présent, il s'agit de l'examen d'une
troisième situation qui n'a pas été étudiée jusqu'à
présent, ou la force électrique qu'agit est la force de
coulomb due à l'action du champ électrique sur la
charge d'espace injectée par une électrode, et on
suppose que le liquide est isolant par lui-même.
Les ions jouent le rôle de pompes pour drainer les
flux de chaleur en se servant des forces de
Coulomb. Ces mécanismes sont recherchés, en vue
de générer des applications de pompage là où des
mouvements convectifs classiques, sont difficiles à
obtenir tel que l’aérospatial, le nucléaire ou autre.
Ce problème est traité expérimentalement dans la
géométrie de notre situation par deux électrodes
planes parallèles et horizontales, et dans le cas où
le liquide est chauffé par dessous.
Nous traitons ici le cas de l'injection unipolaire.
C’est à dire une électrode seule introduite dans un
liquide supposé parfaitement isolant. Cela
constitue une certaine catégorie de problèmes. Dans
le cas de géométries où l'électrode présente une
grande symétrie (plaques parallèles planes,
cylindres coaxiaux et sphères concentriques), avec
l’hypothèse supplémentaire d'une injection
constante, alors il est facile de voir que l'état
immobile est une solution possible [7]. Pour la
géométrie des plaques parallèles, l'analyse de
l'instabilité [8,9] et discussions qualitatives [11] ont
établi qu'il y a un accouplement positif entre vitesse
et perturbations de la charge de l'espace. Le
problème porte sur quelques analogies avec le
problème Rayleigh-Benard d'une couche
horizontale de fluide chauffée de dessous [12].
Cette analogie est néanmoins limitée à cause de
l'événement d'un mécanisme de l'instabilité non -
linéaire ayant rapport avec la vitesse du mouvement
finie d'ions (alors que le transfert de la chaleur est
un processus diffus dans l'absence de mouvement
fluide). L'analogie avec le problème Rayleigh-
Benard tient d’avantage à considérer les régimes de
convection. Dans les deux cas, les convections
transportant la quantité scalaire (charge ou chaleur),
dominent les mécanismes de la conduction de base.
En effet cette forte analogie a suggéré d’utiliser la
convection électriquement induite pour augmenter
le transfert de la chaleur .
Après avoir obtenu les résultats de base sur
l’électro-convection provoquée par l’injection entre
électrodes parallèles plans, nous nous intéressons
au même problème de l’effet combiné des deux
convections. Quelques évaluations approximatives
des profiles de température et de tension sont
obtenus dans les deux cas de régime de convection :
visqueux dominant et pleinement inertiel
dominant. Nous examinons l'effet de convection sur
le passage de courant électrique expérimentalement
et discutons les résultats en ce qui concerne le cas
de deux plaques.
∂
∂
∇+∇−=
ρ
ρ
ε
ε
E
EEqEF
22
2
1
2
1 (1)
,
ε
∇−
2
E
,
∂
∂
∇
ρ
ρ
ε
E
2
2
1
(1’)