52 AVANT JESUS-CHRIST LES GAULOIS Cette défaite qui eut lieu probablement vers juillet/août – 52 (le chroniqueur de César indique que le blé était déjà bon à moissonner). Le lieu est beaucoup plus incertain le site serait, d’après les historiens plus proche d’Alésia que de Dijon. Ce fait, raconté par Jules César lui-même eut changé l’issue de la bataille mais aussi le cours de l’histoire. « Ce fut alors, entre les légionnaires et les Gaulois une rencontre diffuse et terrible. Les Romains, sentant la retraite coupée – donc la fuite impossible – combattirent avec une énergie désespérée. César lui-même donna dans l’action, il perdit même son épée qu’un Arverne emporta pour offrir à ses dieux. Un cavalier gaulois se saisit d’un officier romain, et l’enleva en croupe. C’eut été la fin de César, si le barbare, ignorant le prix de son butin, n’avait commis la maladresse de le laisser échapper. Au moment où sa fortune lui rendait la liberté, elle lui envoyait la victoire. Septembre -52 : Alésia avait été préparé en vue d’un siège, Vercingétorix avait accumulé des vivres mais aussi du matériel d’artillerie. Il donna l’ordre aux chefs de quitter Alésia et de retourner avec leurs 80.000 hommes dans leurs tribus et d’appeler aux armes tous les hommes valides (il s’attendait ainsi à plus d’un million d’hommes). Tandis qu’il resta à Alésia avec 100.000 hommes. Une couronne faisant front à Alésia, mais aussi vers l’extérieur, avait été creusée et bâtit ; elle était large de 600 mètres et longue de 16 kilomètres. Des centaines de milliers de mètres cubes étaient remués, créant ainsi deux millions de mètres cubes de tranchées et de butes. Outres les fossés, les pièges les plus divers et les plus ingénieux avaient été dressés. 258.000 hommes et cavaliers furent réunis auquel il fallait ajouter les 100.000 hommes de Vercingétorix. Le temps perdus à lever les hommes était donc favorable aux romains, alors que les vivres d’Alésia s’épuisaient. La bataille dura plusieurs jours, à l’avantage des romains. D’autres sources rapportent que, n’ayant plus de vivre, Vercingétorix fit sortir d’Alésia, femme et enfants de la cité, espérant que Jules César les auraient épargnés (ce qui ne fut pas le cas). Finalement Vercingétorix se rendit à César. On suppose que Vercingétorix, après sa reddition, fut trainé de fourgon en fourgon à la suite de l’armée du vainqueur, assistant à la fin de la résistance des sien et aux campagnes romaines pendant deux années, avant d’être emprisonné à Rome où il fut étranglé dans sa cellule en septembre - 46. Source indéterminée