Annexe 1 : Le cancer colorectal en chiffres Le cancer colorectal représente 13% de tous les cancers en Belgique. Avec près de 9.000 nouveaux cas par an (8.670 nouveaux cas recensés en 2013*), le cancer colorectal est le 3ème le plus fréquent chez les hommes et le 2ème le plus fréquent chez les femmes. Au niveau de la mortalité, ce cancer est associé à une mortalité élevée car il est souvent diagnostiqué à un stade très avancé. En 2013, il a causé la mort de près de 3.000 personnes (2.973 personnes en 2012). C’est le 2ème cancer le plus tueur chez les hommes, derrière le cancer du poumon et le 3ème cancer le plus tueur chez les femmes, derrière le cancer du sein et le cancer du poumon. *Chiffres 2013 issus du Registre du cancer et sortis fin 2015 Annexe 2 : Contexte du dépistage et nouveautés Contexte En Fédération Wallonie-Bruxelles, le programme de dépistage systématique a été lancé en 2009 à l’initiative du cabinet de la Ministre de la santé de l’époque Catherine Fonck. Ce programme de dépistage par recherche de sang occulte dans les selles fut inspiré par ce qui se faisait en France. Le choix a été d’impliquer directement le médecin généraliste dans le programme. Les personnes ayant entre 50 et 74 ans sont invitées tous les deux ans à se rendre chez leur médecin généraliste afin d’y recevoir le test à faire chez eux. L’avantage de passer par le médecin est que celui-ci peut établir le profil de risque du patient et donner toutes les explications utiles. Cependant, une fois que la personne a effectué le test une première fois, le deuxième test lui est directement envoyé par la poste. En communauté flamande, le programme a commencé fin 2013 après plusieurs années de projets pilotes. Le médecin n’intervient pas au stade de l’invitation Le les patients ayant entre 56 et 74 ans reçoivent le test directement par la poste, à effectuer chez eux. Par contre, les résultats sont communiqués par le médecin. Le test envoyé est le test immunologique. Le but essentiel de ce dépistage systématique est de diminuer la mortalité causée par ce cancer. En 2014, le taux de participation était de 50,3%. Test immunologique Depuis janvier dernier, un nouveau test de dépistage est désormais disponible chez le médecin généraliste. Il s’agit du test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles (iFOBT1). C’est une évolution importante, car ce test est beaucoup plus simple à réaliser. Auparavant, le test utilisé était l’Hemoccult® qui requérait le prélèvement du 3 selles successives, ce qui pouvait rebuter certaines personnes de le faire. Désormais, un seul prélèvement suffit. De plus, le test est plus fiable et plus performant. Les lésions sont détectées à un stade plus précoce et le test permet de détecter deux fois plus de cancers et trois fois plus d’adénomes (lésions précancéreuses). Second envoi du test par la poste Pour les personnes ayant déjà réalisé un test de dépistage, l’envoi d’un nouveau test de dépistage deux ans après un test négatif directement au domicile de la personne a été généralisé en mars 2015. Cette procédure garantit une plus grande fidélisation au programme de dépistage du cancer colorectal et un plus grand respect de la périodicité entre deux dépistages. Plus d’informations sur http://www.ccref.org/contexte-colon.php 1 immunological Faecal Occult Blood Test