le carnet de l`accompagnateur (version écran)

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Pour faire découvrir les musées aux enfants
Figures de la Résistance
Parcours au Musée du Général Leclerc
de Hauteclocque et de la Libération de Paris
et au Musée Jean Moulin
Carnet de l’accompagnateur
Avec le soutien de
CNDP-CRDP
Introduction
Introduction
Contenu et démarche du parcours
Les espaces du musée
Ce parcours, qui retrace les étapes clefs de la vie et de l’action de Jean Moulin
et du général Leclerc de Hauteclocque, permet d’initier les enfants à ce que
fut la Résistance.
Bien que situés dans un même bâtiment, le musée du Général Leclerc de
Hauteclocque, le musée de la Libération de Paris et le musée Jean Moulin sont
trois entités distinctes, chacune constituée d’une salle unique.
Notez que le musée du Général Leclerc de Hauteclocque et le musée Jean
Moulin, situés en rez-de-chaussée, sont accessibles depuis l’esplanade. Un escalier les relie au musée de la Libération de Paris, situé au premier étage.
Sa forme est celle d’une enquête où les enfants sont invités à retrouver,
mettre en relation et interpréter des documents et des objets du musée afin de
répondre aux questions suivantes :
– Qui sont Jean Moulin et Philippe de Hauteclocque : de quel milieu sont-ils
issus, quelle études ont-ils suivies, quels métiers exercent-ils, etc. ?
– À quel moment entrent-ils en résistance ?
– Quelle mission leur est confiée ?
– De quels moyens et soutiens disposent-ils ?
– Quels types d’actions mènent-ils ? Sur quels territoires ?
– Enfin, leur action contribue-t-elle à la Libération de Paris et à la victoire sur
les Allemands ?
Il est globalement aisé de se repérer dans l’ensemble. La seule difficulté peut
consister à localiser les objets et documents sur lesquels s’appuie le parcours.
Pour faciliter cette localisation, nous vous fournissons un plan des vitrines
des musées. Et pour chaque étape, nous indiquons dans le carnet à quelle(s)
vitrine(s) il est fait référence.
Musée Jean Moulin – Plan des vitrines
1
Modularité du parcours
Le parcours est constitué de trois parties (une consacrée à Jean Moulin, une
autre au Général Leclerc de Hauteclocque et une troisième à la Libération de
Paris). Il vous appartient de choisir les parties que vous souhaitez mener en
fonction de l’âge des enfants, des objectifs que vous fixez à votre visite et du
temps dont vous disposez.
À noter que vous pouvez tirer avantage de la modularité du parcours pour
constituer des groupes plus réduits qui enquêtent en parallèle dans des
parties distinctes des musées. Vous pouvez par exemple diviser les enfants
en deux : un groupe enquête sur le général Leclerc tandis que l’autre enquête
sur Jean Moulin, puis vous inversez. En fin de parcours, tout le monde se
retrouve dans la salle consacrée à la Libération de Paris.
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Entrée
Musée du Général Leclerc de Hauteclocque – Plan des vitrines
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Entrée
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Jean Moulin
Jean Moulin
Centre d’intérêt : vitrine 1
Démarche : il s’agit de faire connaissance avec Jean Moulin (ses origines, ses goûts,
son parcours avant 1939). Pour cela, les enfants s’appuient sur la vidéo (un film réalisé
par un ami d’enfance) et les documents de la première vitrine.
L’ensemble dresse le portrait d’un homme jovial, ouvert sur le monde, amateur d’art et
de cinéma (il est un grand admirateur de Charlie Chaplin), engagé avec succès dans la
vie professionnelle (il est sous-préfet dès 1925 alors qu’il n’a que 26 ans).
Jean Moulin – Premières années – Quelques éléments biographiques complémentaires
• Né à Béziers le 20 juin 1899 dans une famille de petits notables de province, c’est de son père,
radical-socialiste qu’il tient son attachement aux valeurs de la République.
• Âgé de 15 ans en 1914, il n’est mobilisé qu’à la fin de la Première Guerre mondiale, en avril 1917.
Bien qu’il ne soit pas envoyé au front, il est durablement marqué par le spectacle des villages
dévastés de Lorraine.
• Engagé dans une carrière préfectorale, il continue à dessiner sous un pseudonyme (Romanin)
qui lui garantit l’anonymat exigé par sa fonction.
Carnet de l’enfant
1899 - Jean Moulin naît dans le sud de la France. Nous
ne t’en dirons pas plus !
À toi maintenant d’enquêter parmi les souvenirs qu’il
nous a laissés, en commençant par la première vitrine !
À 16 ans
Il collectionne les dessins publiés
dans la presse ?
Dessin publié en 1915 dans le journal
La Baïonnette
ü Il réussit à faire publier ses dessins
dans des journaux ?
À 20 ans
Charlie Chaplin
ü Il est un admirateur de Charlie
Chaplin ?
Il voudrait être acteur comme
Charlie Chaplin ?
À 26 ans
Photographie de Jean Moulin
prise dans son bureau en 1925
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Il est écrivain ?
ü Il est sous-préfet (un haut représentant de l’autorité de l’État) ?
Il est producteur de cinéma ?
b Adolescent, Jean Moulin
pratique le dessin et parvient
à faire publier certains de ses
travaux dans la presse. Il entretient alors le rêve d’une
carrière artistique.
Il ne prendra finalement pas
cette voie mais restera proche
des milieux artistiques parisiens (il fréquentera en particulier les artistes de l’École
de Paris dans le quartier de
Montparnasse).
• Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin demande à être mobilisé dans l’Armée
de l’Air à Paris (son uniforme de sergent mitrailleur est visible dans le musée). Il ne reste mobilisé
que dix jours, étant rapidement prié de rejoindre son poste à la préfecture de Chartres où il est
jugé plus utile.
b Selon son ami d’enfance
Marcel Bernard, Jean Moulin
est un grand amateur de cinéma, en particulier de Charlie Chaplin.
b Après des études de droit,
Jean Moulin s’engage dans
une carrière préfectorale. En
1925, il devient à 26 ans le plus
jeune sous-préfet de France.
Il sera ensuite le plus jeune
préfet de France (en 1936, à
l’âge de 37 ans). En 1939, au
moment où éclate la guerre, il
est préfet d’Eure-et-Loir.
5
Pionnier de la Résistance
Pionnier de la Résistance
Carnet de l’enfant
Centre d’intérêt : vitrine 3
Quelle est l’attitude de Jean Moulin vis-à-vis de l’officier ?
Démarche : cette étape aborde le premier acte de résistance de Jean Moulin. Cet
épisode étant un peu difficile pour les enfants, il est important de bien le contextualiser à
l’oral avant de mener l’activité du carnet. À titre indicatif, nous vous proposons ce court
texte que vous pouvez lire aux enfants .
« En mai 1940, l’armée allemande envahit la France. Pour Jean Moulin, qui est alors
préfet à Chartres, la situation est très difficile. Non seulement les bâtiments de sa préfecture sont occupés par des soldats allemands, mais surtout, les Allemands veulent faire de
lui le complice de leurs crimes. Ils veulent que Jean Moulin accuse des soldats français de
crimes qui ont en réalité été commis par les soldats allemands. Jean Moulin refuse. Il est
alors emprisonné et tabassé par les Allemands. Il tente de se suicider. Finalement libéré, il
reprend son poste de préfet dans les bâtiments occupés par les Allemands. Mais après cet
épisode, quelle va être son attitude ? Va-t-il se rétracter et collaborer avec les Allemands ? »
ü Une attitude distante ?
Une attitude complice ?
Pourquoi Jean Moulin porte-t-il une écharpe ?
Il a pris froid ?
ü Il cache sa blessure liée à sa tentative de suicide ?
À ton avis, lorsque Jean Moulin reprend son poste de
préfet…
Il se range du côté des Allemands ?
ü Il refuse toujours de collaborer ?
Pour répondre, les enfants s’appuient sur une photographie prise quelques jours après
la tentative de suicide de Jean Moulin. Le cliché le montre en compagnie d’un officier
allemand dans les locaux de la préfecture.
b Sur la photo, Jean Moulin
apparaît distant. En fait, s’il a
accepté de se faire photographier aux côtés de l‘officier
allemand, c’est uniquement
pour rassurer sa famille.
b Jean Moulin s’est tranché
la gorge quelques jours plus
tôt : il tente de cacher cette
blessure en portant un foulard.
b Après plusieurs semaines
d’occupation de la ville, Jean
Moulin refuse toujours de collaborer. Il ne reste en poste que
pour maintenir un semblant
d’autorité de l’État et protéger
la population de Chartres.
Contexte historique
Carnet de l’enfant
1940 - Au moment où l’Allemagne envahit la France, Jean Moulin occupe un poste important de l’État français : il est préfet à Chartres. Comme il refuse de collaborer avec les
Allemands, il est tabassé et tente de se suicider. Il est finalement relâché et reprend son poste.
Désobéir
Quelle est alors son attitude vis-à-vis des Allemands ?
Observe cette photographie prise quelques semaines plus tard
à la préfecture de Chartres.
De quelle armée fait partie
cet officier ?
ü L’armée allemande ?
L’armée française ?
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b Le major von Gutlingen est
un officier de la Wehrmacht
(nom de l’armée allemande
sous le IIIe Reich). Il a réquisitionné les bâtiments de la
préfecture lors de l’occupation
de la ville.
• Le 3 septembre 1939, l’Angleterre puis la France déclarent la guerre à l’Allemagne nazie.
• En mai 1940, l’armée allemande envahit la France.
• En juin 1940, l’armée allemande entre dans la ville de Chartres. Les troupes de la Wehrmacht
commettent alors plusieurs actes de barbarie sur la population.
• L’armée allemande fait pression pour que les autorités françaises attribuent officiellement
ces actes criminels aux troupes de soldats noirs de l’armée française.
• Jean Moulin, qui représente l’État français en tant que préfet, refuse de signer le document
qui accuse les soldats noirs. Il est alors tabassé et emprisonné.
Quelques précisions sur la nuit du 17 juin 1940
La tentative de suicide de Jean Moulin dans la nuit du 17 au 18 juin 1940 constitue son premier
acte de combat, et donc de résistance. Le texte cité dans l’encadré du carnet de l’enfant, dans
lequel Jean Moulin évoque cette fameuse nuit, est extrait d’un ouvrage intitulé Premier Combat.
Il s’agit d’un journal intime, écrit par Jean Moulin entre le 14 et le 18 juin 1940, qui sera publié
par sa sœur en 1947 aux Éditions de Minuit.
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Messager des résistants
Messager des résistants
Contexte historique
Centre d’intérêt : vitrine 4
Démarche : en 1940, l’État français dirigé par Pétain choisit de collaborer avec
l’Allemagne nazie. Jean Moulin est alors révoqué de son poste de préfet. Officiellement,
il s’installe comme cultivateur dans le sud de la France, mais en réalité, que devient-il ?
Le document sur lequel s’appuient les enfants pour répondre est une carte d’identité,
fabriquée en Angleterre, qui prouve que Jean Moulin a adopté une fausse identité.
L’activité du carnet demande aux enfants de décrypter les informations de cette carte,
rédigée en anglais. Parallèlement, posez-leur les questions suivantes :
– Pourquoi Jean Moulin adopte-t-il une fausse identité ?
– Pourquoi sa carte d’identité a-t-elle été fabriquée à Londres ?
Carnet de l’enfant
1940 - L’État français, dirigé par le maréchal Pétain,
choisit de collaborer avec l’Allemagne nazie. Jean
Moulin est alors révoqué de son poste de préfet. Officiellement, il s’installe comme cultivateur dans le Sud de la
France, mais en cachette...
Clandestin
En fait, Jean Moulin s’est fait fabriquer de nouveaux documents d’identité à Londres ! Pour qui se fait-il désormais
passer ?
Nom complet : Joseph-Jean Mercier
Nationalité : Française
Date de naissance : 20-07-1896
Profession : aucune
Marié
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– Célibataire ü
b Avoir une fausse identité permet aux résistants de
conserver leur nom d’origine
secret. Ainsi, en cas d’arrestation, leurs proches sont
protégés des représailles.
b Jean Moulin se fait fabriquer une carte d’identité au
nom de Joseph-Jean Mercier
né à Péronne, une ville où
les archives de l’état civil ont
été détruites lors de bombardements.
• L’État français, dirigé par le maréchal Pétain depuis le 17 juin 1940, collabore officiellement
avec l’Allemagne nazie (entretien de Montoire le 22 octobre 1940).
• Jean Moulin est révoqué de son poste de préfet le 2 novembre 1940 par le gouvernement
de Vichy en raison de ses idées républicaines (marquées à gauche).
• Officiellement, il s’installe comme cultivateur dans la maison familiale de Saint-Andiol,
dans le sud-est de la France (pour lever tout soupçon concernant sa nouvelle situation, il
se rend d’ailleurs régulièrement à la mairie pour y retirer des tickets de rationnement).
• En réalité, Jean Moulin cherche à s’engager dans l’action contre l’Allemagne nazie aux
côtés du général de Gaulle. Il se fait alors fabriquer de faux papiers. Muni d’une fausse carte
d’identité, d’un faux passeport et des visas nécessaires, il rejoint Londres en septembre 1941
en passant par l’Espagne et le Portugal.
Les pseudonymes de Jean Moulin
Pour brouiller les pistes, Jean Moulin change fréquemment d’identité. À partir de 1942, il adopte
les pseudonymes de Rex, Max, Régis ou encore Charles Martel, visibles sur certains documents
manuscrits du musée.
Il renforce également sa couverture officielle. En 1943, il ouvre sous son nom une galerie d’art
à Nice.
b Sur la photo, il porte des
lunettes sombres aux montures épaisses qui modifient
sensiblement son apparence
physique.
b Sa fausse identité reprend
les initiales de son nom d’origine (JM) afin qu’elles coïncident avec les initiales brodées
sur son linge personnel.
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Messager des résistants
Centre d’intérêt : vitrines 5 et 6
Démarche : en 1941, Jean Moulin est à Londres pour rencontrer le général de Gaulle,
chef de la Résistance. Ce dernier lui confie une mission très importante : unifier différents
mouvements de la Résistance qui se sont développés en France. Avec qui Jean Moulin
prend-il alors contact ?
Les enfants doivent identifier les chefs des mouvements avec lesquels Jean Moulin
entre en contact. Parmi les portraits qui figurent dans leur carnet, certains représentent
des hommes appartenant à la Résistance, d’autres représentent des collaborateurs des
Allemands. Il y a donc un travail de recherche et de lecture des documents exposés dans
les vitrines à mener.
Parallèlement à l’activité, questionnez les enfants sur les points suivants :
– Pourquoi est-il important de mettre les différents mouvements en contact ?
– Est-ce une mission difficile et dangereuse ?
– Jean Moulin réussit-il à mener sa mission à terme ? Que lui arrive-t-il ?
Pour répondre à cette dernière question, demandez aux enfants de retrouver la photo
de la maison de Caluire où Jean Moulin est arrêté en 1943. Torturé par la Gestapo qui
veut le forcer à révéler des secrets sur la Résistance, il ne parle pas mais finit par décéder
de ses blessures. Un épisode qui témoigne des risques extrêmes que représentait
l’engagement dans la Résistance.
Messager des résistants
b Charles Delestraint, général à la retraite, est sollicité
ü
pour commander la future
Armée Secrète. Cette armée
doit regrouper les éléments paramilitaires
de différents mouvements de résistance de
la zone sud.
b Ingénieur alsacien réfugié
à Lyon en 1940, Jean-Pierre
ü
Lévy édite avec d’autres
camarades un journal intitulé
Franc-Tireur, autour duquel se
crée un mouvement de résistance.
b Jacques Doriot, chef de
la Légion des volontaires
français (LVF) est un collaborationniste (il partage les
idées nazies). Les membres de la LVF se
battent sous l’uniforme allemand.
b Capitaine dans l’armée,
Henri Frenay crée à l’auü
tomne 1941 le Mouvement
de Libération française (MLF),
qui devient un an plus tard
Combat (né de la fusion avec le mouvement
Liberté des démocrates-chrétiens).
Contexte historique
Comme de nombreux Français, Jean Moulin n’entend pas directement l’appel lancé par le
général de Gaulle le 18 Juin 1940. Mais il en entend parler.
En fait, après sa révocation en novembre 1940, c’est de sa propre initiative qu’il inventorie les
projets et les moyens dont disposent ceux qui ont commencé à résister.
Lorsqu’il rencontre le général de Gaulle à Londres en octobre 1941, il est déjà en mesure
de lui fournir des informations sur l’état de la Résistance. De Gaulle fait alors de Moulin son
représentant personnel en zone libre, le chargeant d’obtenir le ralliement des différents
groupes et de les unifier.
Carnet de l’enfant
1941- Jean Moulin est à Londres pour rencontrer le général de Gaulle. Ce dernier le charge
de contacter l’ensemble des chefs de la Résistance et d’unifier les différentes organisations.
L’union fait la force
Parmi ces acteurs importants de la Seconde Guerre mondiale, avec qui Jean Moulin prend-il
contact ? Recherche ces hommes dans les vitrines !
b Pierre Laval, chef du gouvernement français est le
bras droit du maréchal Pétain.
b Le maréchal Pétain, chef
de l’État français, dirige le
régime de Vichy.
10
b Emmanuel d’Astier de
la Vigerie crée le journal
ü
résistant Libération en juillet
1941 (parmi les autres fondateurs figurent Lucie et
Raymond Aubrac). Ce journal fédère un
mouvement de résistance.
L’unification des organisations de la Résistance par Jean Moulin
Par étapes, et de façon méthodique, dès 1940, Jean Moulin rencontre de nombreux résistants.
En 1942, de retour de Londres avec des moyens et une mission confiés par le général de Gaulle, il
parvient à convaincre les dirigeants des mouvements de Résistance, des partis politiques et des
syndicats de se regrouper dans le Conseil de la Résistance. La première réunion a lieu le 27 mai
1943 à Paris (quelques jours seulement avant la mort de Jean Moulin).
C’est dans le cadre de cette mission d’unification que Jean Moulin est arrêté avec six de ses compagnons à Caluire, près de Lyon, le 21 juin 1943. Torturé par la Gestapo, il ne révèle aucun secret et
permet ainsi au Conseil de la Résistance de ne pas être démantelé.
Après la disparition de Jean Moulin, le Conseil de la Résistance continue d’œuvrer pour la libération du territoire, en particulier sur le plan politique. Le programme élaboré par le Conseil
contient en effet plusieurs grandes mesures qui seront adoptées en France à la Libération.
11
Philippe de Hauteclocque
Philippe de Hauteclocque
Centre d’intérêt : vitrines 1 et 13
Démarche : il s’agit de faire connaissance avec Philippe de Hauteclocque (ses
origines familiales et son parcours avant 1939). Les enfants s’appuient essentiellement
sur la vidéo de la première vitrine.
L’ensemble nous apprend que Philippe de Hauteclocque est issu d’une famille d’ancienne
noblesse catholique, qu’il se décide très tôt pour une carrière militaire et qu’il connaît sa
première expérience de commandement militaire au Maroc (un pays pour lequel il a un
coup de cœur).
Enfant
C’est le blason du bouclier avec
lequel Philippe joue quand il est
enfant ?
ü Ce sont les armoiries de sa famille ?
À 20 ans
ü Il est élève officier à l’école militaire
de Saint-Cyr ?
Il joue un rôle d’officier dans une
pièce de théâtre ?
Photographie de Philippe
de Hauteclocque en 1922
À 27 ans
12
(renommé plus tard Philippe Leclerc de Hauteclocque) est issu d’une famille enracinée en terre
d’Artois, qui a pour devise : « On entend loing sonner haulte clocque. »
• Philippe de Hauteclocque se détermine très tôt pour une carrière militaire. En 1922, il intègre
l’École spéciale militaire de Saint-Cyr dont il sort, deux ans plus tard, en tant que major de la
cavalerie. Il entre alors à l’École d’application de la cavalerie de Saumur dont il sort, là aussi, en
position de major.
(suite au Traité de Versailles).
1902 - Philippe de Hauteclocque naît au château de Belloy Saint-Léonard dans le nord
de la France. Nous ne t’en dirons pas plus !
À toi maintenant d’enquêter parmi les souvenirs qu’il nous a laissés, en commençant par la
première vitrine !
Photographie prise au Maroc en 1929
• Né le 22 novembre 1902 à Belloy-Saint-Léonard dans la Somme, Philippe de Hauteclocque
• Sa première affectation le conduit dans la Sarre, une région allemande sous occupation française
Carnet de l’enfant
Reproduction d’un blason
Philippe de Hauteclocque – Premières années – Quelques éléments biographiques complémentaires
Il prend de longues
vacances au Maroc ?
ü Il commande une
opération militaire
au Maroc ?
b La famille Hauteclocque est
issue d’une noblesse terrienne
de tradition catholique, ancrée
dans l’Artois depuis le XIIIe
siècle.
b Après son baccalauréat,
Philippe de Hautecloque
choisit la carrière militaire. Il
prépare et réussit le concours
d’entrée à Saint-Cyr.
• Après une année passée en Allemagne, il obtient une affectation dans une unité de cavalerie
coloniale au Maroc, pays pour lequel il a un véritable coup de cœur. Il participe à la pacification du territoire avant d’obtenir, en 1929, le commandement du 38e Goum (les goums sont des
unités de l’armée d’Afrique composées de troupes autochtones marocaines sous encadrement
essentiellement français).
• Promu capitaine en 1934 au cours d’un second séjour au Maroc, il obtient également la Légion
d’honneur.
• Au moment où éclate la guerre, le brillant officier qu’est Philippe de Hauteclocque apparaît à
plusieurs égards comme un anticonformiste : homme de tradition (il est issu d’une ancienne
noblesse de province, marié et père de six enfants), il est également un homme d’aventure
lucide, ouvert sur le monde et respectueux des différences.
b En 1926, Philippe de Hauteclocque obtient son affectation au Maroc, alors protectorat français mais dont
certaines tribus restent insoumises. Avec ses hommes, il
mène sur le terrain des opérations de pacification.
13
Hauteclocque devient Leclerc
Hauteclocque devient Leclerc
Contexte historique
Centre d’intérêt : vitrine 2
Démarche : il s’agit de reconstituer le parcours de Philippe de Hautecloque durant
les mois qui ont suivi l’invasion allemande en mai 1940.
Pour reconstruire ce parcours qui mène Philippe de Hauteclocque des lignes de
front jusqu’à l’Angleterre, les enfants s’appuient sur une carte de France et une série de
photographies correspondant aux différentes étapes du parcours.
• Le 3 septembre 1939, l’Angleterre puis la France déclarent la guerre à l’Allemagne nazie.
• En mai 1940, après plus de sept mois d’une « drôle de guerre », l’armée allemande envahit
la France. La défaite française est sans précédent : quatre vingt douze mille morts et près
de deux millions de prisonniers.
• Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain appelle à cesser le combat et à signer l’armistice avec
l’Allemagne.
• Le 18 juin 1940, depuis Londres, le général de Gaulle appelle les Français à poursuivre le
combat.
Carnet de l’enfant
1940 - Le capitaine Philippe de Hauteclocque participe aux combats contre l’armée
allemande près de la frontière belge. Mais son unité est encerclée…
Vers Londres
Reconstitue le parcours qu’il entreprend alors à travers la France.
5
1
1
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Juin 1940 – Hauteclocque s’enfuit, mais
blessé, il est à nouveau fait prisonnier.
3
Juin 1940 – Il s’échappe de nouveau
et rejoint sa femme pour lui faire ses
adieux. Il adopte alors le pseudonyme
de Leclerc.
4
Juillet 1940 – Il rejoint Londres en
passant par l’Espagne et le Portugal.
5
Juillet 1940 – Il rencontre le général de
Gaulle à Londres.
2
3
4
14
Mai 1940 – Après avoir combattu les
Allemands, Hauteclocque est fait prisonnier.
L’appel du 18 juin 1940
Le 18 juin 1940, en réponse au discours de Pétain qui annonce la capitulation de la France,
le général de Gaulle lance son appel à la Résistance sur les ondes de la BBC : « Quoi qu’il arrive, la
flamme de la Résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. »
Si le discours de Pétain est largement diffusé parmi la population, celui du général de Gaulle reste
confidentiel. Ce n’est que progressivement, grâce à une intense propagande au moyen de tracts
et d’affiches que l’appel à la Résistance se répand à travers Londres, l’Afrique puis la France
métropolitaine.
L’appel à la Résistance lancé par le général de Gaulle est considéré comme l’acte fondateur de la
France libre.
15
Leclerc en Afrique
Leclerc en Afrique
Centre d’intérêt : vitrines 3, 4, 5 et 6
Contexte historique
Démarche : il s’agit de reconstituer le parcours de Leclerc et de son armée en Afrique.
En 1940, la France possède de nombreuses concessions
coloniales en Afrique. Alors que certains territoires se rallient
à Vichy, d’autres choisissent la voie de la Résistance :
Pour reconstruire ce parcours, les enfants doivent retrouver quatre photographies
correspondant à quatre étapes importantes de la reconquête de l’Afrique par les Français
libres et les replacer sur une carte de l’Afrique.
b Sur un territoire désertique grand comme la France,
Leclerc et ses troupes (4000
Africains, 600 Européens, 150
véhicules) « harcèlent » l’armée italienne dans le Fezzan.
Carnet de l’enfant
1940 - Le général de Gaulle confie à Leclerc et à deux
autres Français libres la mission de rallier les territoires
africains fidèles au maréchal Pétain. C’est désormais sur
le continent africain que Leclerc livre bataille.
La mission de Leclerc
Pars à la recherche de ces photographies prises en Afrique
entre 1940 et 1943 et reconstitue le parcours de Leclerc.
4
3
b À Douala, De Gaulle passe
en revue les troupes du
général Leclerc qui viennent
de rallier le Cameroun, première étape du ralliement de
l’AEF à la France libre.
2
2 Février-mars 1941
Territoires français
sous l’autorité
du gouvernement de Vichy
Territoires français
sous contrôle de la France libre
16
rie et des protectorats du Maroc et de la Tunisie) se place
sous l’autorité du gouvernement de Vichy.
• L’Afrique-Équatoriale française (fédération qui regroupe
plusieurs territoires, en bleu sur la carte) se rallie à la
France libre sous l’impulsion de Félix Éboué (gouverneur du Tchad) et des actions du général Leclerc et du
colonel de Larminat. Sa participation à l’effort de guerre
est importante.
• L’Afrique-Occidentale française reste quant à elle fidèle
au gouvernement de Vichy. Son gouverneur fédéral
fait ainsi échouer une tentative de débarquement des
troupes alliées en septembre 1940.
1 Octobre 1940
1
Territoires français
occupés par l’Allemagne
• L’Afrique du Nord (constituée des départements d’Algé3 Février 1942-janvier 1943
4 Février-juin 1943
b À partir de février 1943,
la colonne Leclerc s’engage
en Tunisie. Rééquipée par
les Anglais et renforcée en
hommes, elle prend le nom
de « Force L » (ci-dessus lors
du défilé de la victoire à Tunis
fin mai 1943).
b Située dans le désert
lybien, Koufra est prise aux
Italiens après un siège de
quinze jours (ci-dessus, deux
véhicules ayant participé
aux opérations de reconnaissance).
17
Une armée de bric et de broc
Une armée de bric et de broc
« L’armée des pauvres »
Centre d’intérêt : vitrines 4 et 5
Démarche : il s’agit de montrer que Leclerc et ses hommes se battent avec des
moyens de fortune. L’activité demande aux enfants de retrouver certains objets ayant
servi lors de la campagne d’Afrique, d’identifier leur provenance et de déterminer leur
utilité dans le cadre d’une guerre sur le sol africain.
Carnet de l’enfant
1941 - Avec seulement quelques centaines d’hommes et un équipement peu adapté
au désert, Leclerc mène ses combats à travers l’Afrique.
La guerre du désert pose de nombreux problèmes d’équipement et de
logistique. Les troupes de Leclerc sont si peu nombreuses et si mal équipées
que l’on parle de l’ « armée des pauvres ».
C’est grâce à des qualités humaines exceptionnelles que cette armée parvient
à remporter des victoires importantes. Elle réussit ainsi à prendre Koufra
aux Italiens avec seulement trois cents hommes et un canon.
Cette photographie de Leclerc (visible dans le musée) résume à elle
seule l’état de l’équipement de son armée : son képi a été fabriqué par
ses hommes avec une chéchia (le couvre-chef porté dans ces régions).
Quant à ses quatre étoiles d’argent, elles ont été prises aux Italiens !
Équipement de fortune
Si tu avais fait partie de cette expédition, quel matériel aurais-tu choisi ? De quel pays
provient-il ?
ou
v
ou
ou
v
v
Renforts
Progressivement, plusieurs régiments rejoignent la colonne
de Leclerc. D’après les photographies et les fanions, d’où
viennent ces renforts ?
ü Afrique ?
18
Asie ?
Norvège ?
États-Unis ?
b Les troupes de Leclerc
s’équipent comme elles
peuvent ! Que ce soit avec
du matériel fourni par les
Anglais ou avec ce qu’elles
récupèrent sur l’ennemi.
b Sur ces images figurent
un casque de char français
et un casque britannique,
une boussole et une gourde
britanniques, une boussole
également d’origine britannique et un carnet de vol
français (celui de Leclerc).
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La 2e DB
La 2e DB
Carnet de l’enfant
Centre d’intérêt : vitrines 7, 8, 14 et 15
Démarche : en 1943, Leclerc met sur pied une armée plus nombreuse et mieux
équipée : la 2e Division Blindée.
Les activités proposées aux enfants consistent à :
– identifier les hommes et les femmes qui composent la 2e DB en s’appuyant sur des
photographies (vitrines 7, 8 et 15)
– retrouver les objets qui composent le matériel des soldats de la 2e DB et identifier
leur rôle (vitrine 14)
– retrouver à quel moment et par quels moyens la 2e DB arrive en France
1944 - La 2e DB arrive en France avec un équipement fourni par les Américains qui
comprend notamment des chars, des véhicules et des armes.
Équipement
Voici quelques objets qui équipent les soldats de la 2e DB. À quoi servent-ils ?
v
Se protèger
v
Se soigner
v
Se détendre
v
Observer
v
S’ identifier
v
Boire
b La 2e DB est équipée par
les Américains, présents en
Algérie et au Maroc depuis
leur débarquement en novembre 1942.
Carnet de l’enfant
1943 - La création de la 2e Division Blindée, qui compte
quinze mille hommes, est confiée au général Leclerc.
Hommes et femmes de la 2e DB
Qui fait désormais partie de la 2e DB ? Pour le savoir,
retrouve ces photographies dans le musée !
Des soldats allemands
faits prisonniers ?
ü Les soldats fidèles au
général Leclerc depuis le
début ?
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ü Les Rochambelles ?
ü Des soldats de l’armée
française d’Afrique ?
b La 2e DB est constituée
d’hommes et de femmes
venus d’horizons multiples :
– Français libres d’origine
comme Leclerc ;
– spahis (cavaliers) d’Égypte ;
– compagnies de chars reconstituées en Angleterre ;
– unités régulières d’Afrique
du Nord ;
– volontaires issus de 22 nations (prisonniers de guerres
évadés, républicains espagnols…) ;
– femmes américaines au
service des blessés (elles forment le groupe Rochambeau,
du nom du général français
qui participa à la Guerre d’Indépendance américaine) ;
– conductrices appartenant
à la marine française (les Marinettes).
La 2e DB débarque en Normandie !
Quand ?
Le 6 juin 1944 ?
ü Le 1er août 1944 ?
Comment ?
Par les airs ?
ü Par la mer ?
b Le 6 juin 1944, les Alliés
débarquent en Normandie.
La 2e DB, mise à la disposition de la 3e armée du général Patton, débarque à
Utah Beach dans la Manche
le 1er août 1944. Elle se met
alors à progresser vers Paris.
La 2e DB
La 2e DB puise ses origines dans la colonne Leclerc.
• En 1941, la colonne Leclerc, engagée en Lybie, devient la 2e Division Française Libre (DFL).
• Elle est renommée 2e Division Blindée à Témara au Maroc en août 1943.
• Fin avril 1944, la 2e DB (qui compte désormais quinze mille hommes) est acheminée dans le sud
de l’Angleterre où sont concentrées les troupes alliées. Elle participe au débarquement allié de
Normandie en 1944.
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Paris libéré !
Paris libéré !
Carnet de l’enfant
Centre d’intérêt : musée de la Libération (1er étage)
Démarche : il s’agit de comprendre que la Libération de Paris est le résultat d’actions
conjuguées :
– celle des résistants (FFI) et de la population parisienne, qui engagent le combat contre
les Allemands à l’intérieur de Paris ;
– celle des troupes françaises et américaines (2e DB et 4e DI US) arrivées de Normandie.
Vous pouvez souligner que le général de Gaulle assoit sa légitimité grâce au rôle important
joué par la Résistance, la population parisienne et la 2e DB dans la libération de la capitale.
Qui prononce le discours de la Libération à l’Hôtel de Ville ?
Jean Moulin ? ü Le général de Gaulle ?
Le général Leclerc ?
Pour comprendre ce qui se passe au moment de la Libération de Paris, les enfants
disposent de nombreux documents (photos, films d’archives, maquettes…). Vous pouvez
attirer leur attention sur la carte ci-dessous (reproduite dans leur carnet) qui synthétise
les acteurs et les actions.
Contexte historique
À noter que la dernière page du carnet propose aux enfants d’aller enquêter dans leur
quartier afin de retrouver des noms d’hommes et de femmes qui ont contribué à sa libération.
Le mouvement d’insurrection à Paris se déroule en plusieurs étapes.
Carnet de l’enfant
Août 1944 - Leclerc et la 2e DB foncent sur Paris pour
engager la libération de la capitale. Mais ils ne sont pas
les seuls.
Paris, champ de bataille
b À partir du 22 août 1944,
la presse résistante diffuse
des instructions incitant à
édifier des barricades dans
la capitale.
Ce sont bientôt près de 600
barricades, faites de matériaux récupérés (pavés,
grilles, sacs de sables…), qui
parsèment la ville. De nombreux Parisiens y contribuent,
renouant ainsi avec la tradition révolutionnaire de Paris !
Les combats pour la libération de la ville sont nombreux
et violents. Les débordements
et les règlements de compte
sont inévitables.
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Qui participe à la Libération de Paris ?
ü L’armée américaine ?
L’armée soviétique ?
ü L’armée française ?
Initié après le 6 juin 1944, il comprend d’abord des actions
visant à paralyser la vie économique de la capitale et à
gêner l’occupant :
– manifestations populaires (dès le mois de juillet 1944) ;
– grèves des chemins de fer, du métro et de la police (août
1944) ;
– sabotage des voies ferrées et noyautage des administrations publiques par les résistants.
Le 18 août 1944, le colonel Rol-Tanguy, chef des Forces
françaises de l’intérieur (FFI) d’Île-de-France, lance
l’ordre de mobilisation générale : tous les Parisiens doivent
rejoindre les FFI et se battre contre l’occupant allemand.
De son côté, Eisenhower, commandant en chef des
forces alliées, donne l’ordre à la 2e DB et à la 4e Division
d’Infanterie américaine de foncer sur Paris. Le 25 août
1944, la 2e DB, scindée en deux colonnes, entre dans la
capitale. Elle capture le général von Choltitz, commandant du Gross Paris, à qui elle fait signer la convention
de reddition.
La Libération de Paris permet au général de Gaulle de
confirmer son autorité en tant que chef du Gouvernement provisoire de la République française.
b Le 24 août 1944, Leclerc
envoie le capitaine Dronne
annoncer l’arrivée de la
2e DB à Paris. Le soir même,
les blindés atteignent l’Hôtel
de Ville et les cloches retentissent sur la capitale.
Le 25 août 1944, trois colonnes de la 2e DB entrent
dans Paris. Arrivé par la porte
d’Orléans, Leclerc installe son
PC gare Montparnasse.
Pendant ce temps, la 4e Division d’Infanterie US, entrée
dans la capitale par la porte
d’Italie, libère l’Est de la ville.
b Le 25 août 1944 à 17 h, en
compagnie du colonel RolTanguy, Leclerc accueille de
Gaulle à son PC de la gare
Montparnasse. De Gaulle
gagne ensuite l’Hôtel de
Ville où il prononce un discours devenu célèbre :
« Non, nous ne dissimulerons
pas cette émotion profonde
et sacrée. Il y a là des minutes,
nous le sentons tous, qui
dépassent chacune de nos
pauvres vies. Paris outragé !
Paris brisé ! Paris martyrisé !
Mais Paris libéré, libéré par luimême, libéré par son peuple,
avec le concours des armées
de la France, avec l’appui et le
concours de la France toute
entière, de la France qui se bat,
de la seule France, de la vraie
France, de la France éternelle ».
Ce discours est suivi d’un défilé triomphal sur les ChampsÉlysées le 26 août 1944.
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Crédits
Auteurs
Valérie Marcon avec la collaboration d’Olivier Brunet et de Samuel Coulon
Crédits photographiques
© Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de
Paris - Musée Jean Moulin - PARIS MUSÉES
Maquette
Virginie Langlais
Directrice de la publication
Marie-Christine Ferrandon, directrice du CRDP de l’académie de Paris
Directeur de la collection
Olivier Brunet
© CRDP de l’académie de Paris, 2013
Retrouvez les parties « Avant la visite » et « Après la visite » ainsi que
l’ensemble des dossiers À la découverte de... sur le site du CRDP de Paris :
http://crdp.ac-paris.fr/a-la-decouverte-de/
ISBN : 2-86631-336-4
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