Le Messager Céleste, octobre 2014 page 1
Bulletin mensuel du club d’astronomie
Les Vagabonds du ciel de Lanaudière site internet : http://www.vagabondsduciel.ca
Octobre 2014
POUR LES LÈVE-TÔT
Mardi le 8 octobre prochain, un bel
événement occupera les lève-tôt. Il s’agit
d’une éclipse totale de la lune qui
débutera à 5h15, ce qui nous donnera
environ 1 heure et 45 minutes
d’observation dans la progression de
l’ombre de la Terre sur la Lune.
Officiellement, l’éclipse débutera à
4h14, mais il s’agit là de l’heure de
l’entrée de la Lune dans la pénombre de
la Terre, ce qui n’est pas vraiment vi-
sible.
Le 8 octobre, le Soleil se lèvera à 7h01,
alors que l’éclipse sera encore en pleine
totalité. Mais on aura eu une bonne
heure et 45 minutes d’observation de
l’éclipse, ce qui est quand même pas
mal.
Lors d’une éclipse totale de la Lune, on
peut s’amuser à suivre au télescope la
progression de l’ombre de la Terre sur
la surface de la Lune. On peut voir la
progression, cratère après cratère. Mais
on peut tout aussi bien simplement
profiter de la vue à l’oeil nu. Même pas
besoin de sortir le télescope. Aux
jumelles, c’est vraiment magnifique.
Ce qui frappe surtout, c’est la teinte
orange ou cuivrée que prend la Lune
pendant la totalité. Cette teinte
magnifique est due au filtre que
constitue l’atmosphère terrestre
traversée par la lumière du Soleil. La
Lune est alors éclairée par l’ensemble
des levers et des couchers de Soleil sur
la Terre. De la Lune, on verrait la Terre
entourée d’un immense anneau de
lumière rouge. Si l’atmosphère terrestre
est chargée de poussières, comme c’est
le cas après certaines éruptions
volcaniques intenses, la couleur de la
Lune sera plus sombre. Il arrive même
qu’on voit à peine notre satellite naturel
tellement l’atmosphère terrestre est
chargée de poussières.
Une éclipse totale de la Lune nous
plonge dans une impression très phy-
sique de l’immensité des objets en ac-
tion dans l’espace.
Pour ceux et celles qui aiment bien pren-
dre des photos, c’est une occasion
unique à ne pas rater pour garder des
souvenirs impérissables.
Jean Paul Pelletier
SORTEZ VOS
CRAYONS
Votre Messager Céleste a besoin de
vous. Écrivez nous pour raconter vos
histoires d’observation, pour nous
suggérer des objets à observer, pour
nous parler de vos équipements ou de
tout autre sujet qui vous passe par la
tête. C’est pas compliqué. Ça peut
être seulement quelques paragraphes
ou une page entière, à votre guise.
Le Messager Céleste, octobre 2014page 2
DEUX GALAXIES DE MESSIER
APRÈS LA PETITE CASSIOPÉE,
VOICI LE PETIT DAUPHIN
Le mois dernier, je vous ai parlé de la petite Cassiopée, un
bel astérisme qu’on trouve dans le Dragon. Pour rester dans
la même veine, voici une autre version miniature d’une cons-
tellation. C’est le petit Dauphin.
Absolument charmant et même irrésistible. On le trouve à
environ 4.5° au sud de Bêta de Pégase (β Pegasi). Il fait à peu
près 1° de diamètre. Un oculaire donnant un très faible
grossissement est donc
requis, ou encore mieux
diront certains, des jumelles.
N’est-ce pas qu’il ressemble
vraiment à son grand frère?
Si on le grossissait, on
pourrait les superposer et on
obtiendrait un alignement
quasi parfait.
Connaissez-vous d’autres
astérismes intéressants. Faites
vos suggestions.
Jean Paul Pelletier
M89 (ou NGC 4552) est une galaxie elliptique située dans
la constellation de la Vierge, et faisant partie de l'amas de
galaxies appelé amas de la Vierge. Elle fut découverte par
Charles Messier le 18 mars 1781.
Elle est classée de
type E0 dans la
séquence de Hubble,
ce qui signifie qu'elle
est visuellement
presque
parfaitement
circulaire. La galaxie
est accompagnée
d'une structure en
forme de jet,
s'étendant sur
environ 100 000
années-lumière, qui
pourrait être une
galaxie satellite plus
petite, en train d'être désintégrée par les forces de marée.
M90 est l'une des huit galaxies trouvées et cataloguées le
18 mars 1781 par Charles Messier dans la région Coma-
Virgo, en plus de M92 (un amas globulaire dans Hercule),
pour atteindre le score de neuf nouveaux objets en un seul
jour.
M90 est l'une des plus grandes galaxies spirales (9,5x4,5')
de l'amas de la Vierge. Elle a des bras spiraux enroulés
serrés et uniformément brillants, qui paraissent
complètement « fossilisés », en ce sens qu'actuellement
aucune formation d'étoile ne semble y être en cours, à la
seule exception de la région intérieure du disque, près des
raies sombres de poussière. J.D. Wray a émis l'hypothèse
que cette galaxie serait en train d'évoluer vers un état
similaire à celui de M64, puis en un système lenticulaire
(S0). Bien que M90 soit une grande et remarquable galaxie,
Erik Holmberg a
trouvé une
valeur plutôt
faible pour sa
masse, et donc
pour sa densité.
Comme elle
s'approche du
système solaire
à 383 km/sec,
elle doit se
mouvoir à la
vitesse
particulièrement
élevée de
presque 1 500
km/sec à travers
l'amas de la
Vierge dans
notre direction,
et il est possible
qu'elle soit sur le
point de
s'échapper de
l'amas ;
certaines sources ont même envisagé qu'elle l'aurait déjà
quitté et serait maintenant beaucoup plus proche du
système solaire. Une seule autre galaxie de Messier, M86,
a une vitesse de rapprochement plus rapide.
Source: astronomeamateur.ca
Dominic Marier
M89
M90
Le Messager Céleste, octobre 2014 page 3
VOIR L’ÉTOILE CENTRALE DANS
L’ANNEAU DE LA LYRE... ET MOURIR...
L’Anneau de la Lyre est sans conteste
un des objets les plus observés par les
astronomes amateurs. Le fameux beigne
céleste est facile à trouver et il se trouve
dans un beau champ étoilé qui lui donne
un punch d’enfer. C’est un objet de
prédilection qui figure de ce fait en tête
de liste des objets à montrer à un public
de novices. Mais rares sont ceux qui
s’aventurent à en explorer tout le
potentiel.
L’Anneau de la Lyre, ou M57, est une
nébuleuse planétaire, le résultat d’une
étoile qui, arrivée en fin de vie, expulse
ses couches superficielles de gaz qui
entrent alors en expansion autour d’une
étoile centrale. Dans certaines
nébuleuses planétaires, l’étoile centrale
est plutôt évidente, comme dans la
fameuse planétaire clignotante dans la
constellation du Cygne. Pour ce qui est
de l’étoile centrale dans l’Anneau de la
Lyre, découverte en 1800 par
l'astronome allemand Friedrich von
Hahn, c’est une autre histoire. C’est une
étoile de magnitude 15, donc pas très
facile en partant. De plus, il faut compter
avec la luminosité de la nébuleuse elle-
même qui diminue le contraste. Tout cela
a tendance à décourager l’amateur
quelque peu. Je crois aussi que la
mauvaise qualité du ciel joue un rôle.
La plupart des amateurs se contentent
d’un ciel plutôt pollué et la mission est
alors presqu’impossible. Tous ces
facteurs combinés ont pour résultat
qu’on fait peu de cas de l’étoile centrale
de M57.
Pourtant, c’est un beau défi que chacun
d’entre nous est parfaitement capable de
relever. Théoriquement, le diamètre
minimum pour voir l’étoile centrale
serait de 8 pouces. Mais je recommande
d’utiliser un diamètre d’au moins 12
pouces. En effet, en mai dernier, Jean-
Claude et moi avons réussi à voir Plu-
ton, qui est aussi de magnitute 15, dans
un 10 pouces sous le ciel bien noir du
Texas. Mais je vous assure que ce n’était
pas de la tarte. Sans compter que nous
n’avions pas à subir la diminution de
contraste causée par la présence d’une
nébuleuse brillante. Alors un 12 pouces
me semble le minimum réel. Comme
nous avons tous à notre disposition le
16 pouces du club, cela ne devrait donc
pas être un problème.
Alors, est-ce que vous souhaitez faire
partie de ce groupe sélect des amateurs
qui ont vu l’étoile centrale de M57 ?
Sortez l’attillerie lourde et aiguisez bien
votre rétine pour un accomplissement
dont vous serez fiers bien longtemps.
Prévoyez de devoir utiliser des
grossissements de l’ordre 500X, ce qui
exige aussi une soirée où l’atmosphère
est bien stable. À ces forts
grossissements le 16 pouces motorisé
est une bénédiction.
On pourrait croire
qu’il suffit de regarder
au centre de la
nébuleuse et de
vérifier si on voit
l’étoile centrale. Les
chances sont bonnes
de la voir, mais peut-
être de façon
intermittente et
incertaine, ou pire que
ça, de ne rien voir du
premier coup et
d’abandonner aussitôt. N’oubliez pas de
prendre votre temps pour laisser votre
oeil s’habituer à la faible lumière. Si
vous ne voyez rien du premier coup,
essayer d’identifier certaines étoiles
autour. Sur la photo ci-dessous, j’ai
indiqué les magnitudes de certaines
étoiles faibles (j’ai omis le point décimal
pour éviter de le confondre avec une
étoile). Si vous voyez l’étoile de magni-
tude 13 juste à l’est de la nébuleuse (à
gauche sur la photo), vous êtes sur la
bonne voie. Voyez-vous celle de ma-
gnitude 15.7 de l’autre côté de la
nébuleuse? Si vous la voyez, là les
chances sont vraiment bonnes que vous
puissiez voir également l’étoile centrale.
Je ne peux évidemment rien garantir
quant au succès de votre passionnante
quête. Par contre, je peux garantir que
vous aurez un plaisir fou
à chercher, à vérifier que
vous avez bien suivi tous
les préceptes essentiels et
à recommencer une autre
fois au besoin. Ce que je
peux garantir également,
c’est que c’est possible.
Pour la blague, je vous
propose d’essayer de voir
IC1296, une petite
galaxie de magnitude
14.8 à environ 4’ au nord-
ouest de M57. Plus
brillante que l’étoile centrale de M57,
mais sa lumière s’étale sur une surface
de 1’ de diamètre. Là, on tombe dans le
vraiment pas facile. Un défi pour
Alexandre et son 22 pouces ?
Jean Paul Pelletier
Le Messager Céleste, octobre 2014page 4
Félicitations! On peut être fier des Vaga-
bonds. Malgré des prévisions
météorologiques peu encourageantes, la
participation des membres de notre club
à la treizième édition du ROC a été
remarquable encore cette année.
Alexandre, Marc, Ginette, Denis,
Jacques, Diane, Paul-Émile, Colette,
Jean Paul, Jacques et moi avons profité
du plus important événement
d’observation visuel au Québec (nous
étions environ 120 participants). La
présence de la famille de Jacques et
Diane (adorables petites-filles et nièce,
sympathiques beau-frère et belle-sœur)
a été très appréciée.
Nous sommes au Québec quand même;
le ciel n’a pas été parfait. Cependant, au
travers de gros cirrus et une alternance
étoiles-nuages, nous avons profité de
belles éclaircies. Seul Jacques, le
chanceux, arrivé à St-Romain une
journée plus tôt, a bénéficié d’une nuit
cristalline complète le jeudi soir. Un gros
merci à Alexandre qui, dans la nuit de
samedi à dimanche, nous a
généreusement laissé utiliser son
télescope alors que nous avions tous
rangé nos instruments, certains que nous
étions que le ciel serait complètement
bouché. Gens de peu de foi…
L’entraide était au rendez-vous : peut-
on m’aider à faire la collimation, est-ce
bien M77, où est l’amas double? Le
plaisir d’être ensemble et les belles
découvertes nous ont tous comblés. Pour
ma part, je voulais explorer le Lézard,
si souvent ignoré; il présente quand
même quelques amas ouverts qui valent
la peine d’être observés. Dans la nuit de
samedi à dimanche, nous avons pris un
peu de temps pour identifier plusieurs
constellations, question de bien se situer
dans le ciel. Personnellement j’éprouve
beaucoup de satisfaction à reconnaître
parfaitement toutes les constellations;
ceci me permet de savoir exactement où
sont les objets du ciel profond.
Nos attentes nocturnes ont donné lieu à
d’intéressantes discussions. Ma conver-
ROC
2014
sation préférée traitait des méthodes
personnelles de chacun de trouver les
objets dans le ciel. À mes débuts,
j’utilisais une méthode que j’appelais de
triangulation; aujourd’hui je dirais plutôt
des proportions. Il s’agit d’établir des
figures avec les étoiles visibles et l’objet
recherché et de viser. Ginette, artiste,
peintre, est habituée de reproduire des
proportions; elle excelle dans cette façon
de faire. Cette méthode, rapide, s’avère
moins utile pour les objets pâles parce
que moins précise.
Évidemment tout le monde connait le
saute-étoile, classique, efficace, précis.
Combiné à l’utilisation des directions et
des distances en degrés, le saute-étoile
nécessite plus de préparation avec les
cartes mais maximise le temps consacré
à fouiller le ciel. Jean Paul maîtrise
parfaitement cette technique.
Enfin, la méthode que j’appelle
microscopique, à la dur, est indiquée
pour les objets hyper pâles ou lorsqu’il
n’y a pas d’étoiles visibles à l’œil nu des
kilomètres à la ronde. On vise une étoile
visible et on progresse lentement, demi-
degré par demi-degré, en suivant, à
l’oculaire, les patterns d’étoiles avec une
carte à très petit champ. Cette méthode,
infaillible, laborieuse, prend du temps
mais permet à coup sûr, à défaut de voir
l’objet (particulièrement les “arrache-
rétine”), de savoir exactement où il est
(dixit Jean Paul). Jacques affectionne
particulièrement travailler ainsi, tout
comme moi d’ailleurs.
Peu importe la méthode, il est impor-
tant de toujours s’assurer que l’on
regarde le bon objet. Cela est parfois
évident, pas toujours, particulièrement
pour les petits objets pâles ou les objets
entourés de plusieurs corps célestes.
Cependant, une photo, le pattern
d’étoiles autour de l’objet ou la mémoire
d’un collègue permet de confirmer.
Je ne saurais vous quitter sans
mentionner que j’ai été étonné et déçu
d’apprendre qu’un groupe de membres
et de non-membres des Vagabonds se
réunissent régulièrement pour observer.
Que des gens observent, c’est très bien,
mais ça me cause quand même un cer-
tain malaise car l’ensemble des membres
du club ne sont pas invités. Chacun a
parfaitement le droit de faire ce qu’il
veut avec qui il veut; cela est incontest-
able. Toutefois je crains que cette ini-
tiative diminue le dynamisme de notre
club. Je suis triste pour ceux qui
aimeraient participer à ces sorties et qui
l’ignorent. Surtout cela m’interpelle.
Pourquoi certains anciens membres et
plusieurs membres actuels sentent-ils le
besoin d’aller ailleurs pour satisfaire leur
passion? Notre club répond-t-il
adéquatement aux besoins des
passionnés d’astronomie qui veulent
avoir du plaisir ensemble en observant
le ciel étoilé? Notre club est-il le lieu
privilégié dans Lanaudière pour faire la
promotion de l’astronomie et assurer
l’initiation à notre hobby? N’est-ce pas
là notre mission?
Je crois qu’une réflexion s’impose pour
identifier les besoins des amateurs et les
meilleurs moyens d’y répondre. Un exa-
men de conscience est nécessaire. Il
serait super intéressant de rapatrier et
d’utiliser la belle énergie des personnes
qui organisent ces activités. Qu’en
pensez-vous? Pour ma part, je suis prêt
à participer à ce stimulant exercice
(question de me réinvestir dans un club
où j’ai déjà été très actif et qui me tiens
à cœur malgré ma dormance).
Bon ciel!
Jean-Claude Berlinguet
Le Messager Céleste, octobre 2014 page 5
Voyage au coeur de l’amas double
L’amas double de Persée est un objet
parmi les plus familiers pour tous les
astronomes amateurs. Cet écrin de
pierres précieuses nous attire
irrésistiblement comme un aimant dès
que se pointe l’automne. Mais prenons-
nous bien le temps d’en apprécier toute
la richesse ?
Très souvent, on met l’oeil à l’oculaire
et on profite de la magnifique vue
d’ensemble qu’offre l’amas double. On
s’ébahit et on passe à autre chose.
Parfois, on remarque la belle étoile
rouge qui trône en plein centre de NGC
884, celui qui est le plus à l’est. Cette
étoile, c’est RS Persei, une étoile vari-
able orange vraiment frappante. Sur une
période de 244 jours, elle fluctue de
magnitude 7.8 à 10, ce qui est suffisant
pour changer l’apparence de l’amas si
vous porter bien attention. Mais sur une
période de 244 jours, ça prend une
maudite bonne mémoire visuelle.
Deux autres étoiles variables oranges de
type spectral M0 sont bien
remarquables. Ce sont V403 et V439,
dans la partie plus à l’est de NGC884.
Ces jumelles sont des variables
irrégulières dont la luminosité fluctue de
magnitude 8 à magnitude 8.5. Le fun
avec ces deux étoiles, c’est qu’elles nous
permettent de voir des changements
dans NGC 884 presque de soir en soir.
D’une soirée d’observation à l’autre, on
peut s’amuser à déterminer laquelle des
deux est la plus brillante. La différence
n’est jamais bien grande, mais suffisante
pour voir le changement. Quel beau
prétexte pour passer un peu plus de
temps dans l’amas double, n’est-ce pas?
Pour continuer avec ces étoiles rouges
qui accrochent l’oeil, on en trouve deux
belles qui se situent à peu près à la
frontière entre les deux amas. La
première, c’est FZ Persei, en droite
ligne entre les deux amas, et la deuxième
est AD Persei, quelque 10’ plus
directement au sud. On croit que ces
deux étoiles variables rouges
semirégulières appartiennent à NGC
884.
Plus loin sur le bord nord de NGC 869,
on trouve BU Persei, une autre variable
rouge semirégulière qui fluctue de ma-
gnitude 9 à 11.
Si on retourne du côté de NGC 884, à
environ 30’ au nord-est du centre de
l’amas, on trouve V441 Persei, une
variable irrégulière de magnitude 8.2 à
8.5. C’est une géante rouge de type spec-
tral M2.5. Cette étoile a une compagne
bleue plus faible à 30” au sud.
Remarquez le magnifique contraste des
couleurs. À 8’ au sud-sud-est de cette
étoile, on trouve une autre double dont
les composantes blanches sont orientées
dans la même direction que les étoiles
de V441. Très joli.
Nous avons tous remarqué que ce qui
donne le punch à l’amas double, ce sont
les contrastes de couleurs entre les
étoiles rouges et les étoiles bleues. Mais
quelles sont ces étoiles rouges et qu’ont-
elles de si particulier, voilà la question
à laquelle voulait répondre cet article.
Je vous invite donc à passer un peu plus
de temps cet automne sur ce joyau qu’est
l’amas double. Amusez-vous!
Jean Paul Pelletier
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