Notre organisme est doté d’un
système immunitaire qui est capable
de nous défendre des attaques
extérieures (bactéries, virus) et
intérieures (cellules cancéreuses). Ce
système est composé de plusieurs
types de cellules ayant une fonction
bien définie et qui communiquent
entre elles. Malika s’intéresse plus
particulièrement à l’une d’entre elles,
la cellule dendritique. Celle-ci joue
un rôle d’ « éclaireur », elle se promène
dans l’organisme et lorsqu’elle
détecte un danger (bactérie, virus
ou cellules anormales), elle transmet
les signaux à d’ autres cellules du
système immunitaire, appelées les
lymphocytes T. Ces derniers vont
alors s’activer et déclencher une
réponse immunitaire pour détruire
l’agresseur. Cette réponse empêchera
l’apparition de la maladie.
Malheureusement, dans un cancer,
les cellules cancéreuses ont développé
des mécanismes leur permettant
d’échapper au système immunitaire.
Elles sont notamment capables de
détourner les cellules dendritiques
de leur fonction et ainsi de bloquer la
réponse immunitaire.
Dans son étude, Malika a isolé
des cellules dendritiques issues de
tumeurs cancéreuses. Des expériences
lui ont permis de s’apercevoir que non
seulement les cellules dendritiques
n’activaient plus les lymphocytes
T, mais qu’au contraire, elles leur
transmettaient un faux signal leur
indiquant de ne pas détruire la
tumeur.
Il est donc primordial de continuer
à chercher comment leur rendre leur
fonction première, qui est d’alerter
notre système de défense.
Objectifs
Étudier les cellules dendritiques infiltrant les tumeurs.
Déterminer les mécanismes précis par lesquels les cellules dendritiques
empêchent la réponse immunitaire.
Trouver un moyen de restaurer la fonction des cellules dendritiques pour
améliorer les immunothérapies (traitements qui permettent de stimuler le
système immunitaire et donc de détruire les tumeurs).
www.u-bourgogne.fr/experimentarium