
Le Schéma Régional d’Organisation des Soins ‘SROS-PRS’
Agence Régionale de Santé de Lorraine
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Diagnostic
Des plateaux techniques d’imagerie en coupe qui maillent correctement la région mais avec
certains appareils saturés
Une activité inégale par appareil corrélée aux activités médicales et chirurgicales sur site ainsi
qu’au nombre de radiologues
Des besoins croissants de recours aux équipements matériels lourds dans le parcours de soins
des patients
- Nouvelles indications de l’examen par scanner : exemple coroscanners
- Progression des indications thérapeutiques de 7% à 8% pour les IRM polyvalents notamment
pour les pathologies cancéreuses, cardio-neuro-vasculaires, pédiatriques, obstétricales et
rhumatismales
- Multiplication par 6 du nombre de femmes devant bénéficier d’une surveillance mammaire
annuelle par IRM dans le cadre des cancers génétiques soit 8 000 femmes en Lorraine
L’augmentation de l’incidence de certaines pathologies (Alzheimer, cancers, AVC) en Lorraine
Un indice de vieillissement régional ≥ à l’indice de vieillissement national avec un accroissement de
la population de + 65 ans).
Points faibles
Offre :
Un taux d’équipement pour l’imagerie en coupe devenu insuffisant
Démographie :
Une démographie fragile des radiologues (densité régionale ≤ à la densité nationale et une
pyramide des âges défavorable),
Une inégalité d’accès entre patients hospitalisés et patients ambulatoires (délais plus longs
pour ces derniers)
Organisation :
Une coopération à construire sur certains territoires entre professionnels salariés et libéraux
Le manque de flexibilité des plannings pour l’intégration des urgences
Performance de l’établissement
Un partage difficile de l’IRM mobile entre les sites autorisés
L’hétérogénéité des organisations et un fonctionnement non optimal des appareils (ex : pas
d’ouverture le samedi matin, plages horaires d’ouverture limitées : fermeture à 16h…)
Un fonctionnement non H24 pour la plupart des IRM (seules les IRM adossées à une UNV
fonctionnent H24)
Une substitution encore insuffisante du scanner vers l’IRM
Qualité :
Des délais moyens de rendez-vous encore trop longs pour l’IRM
Une partie des demandes d’examens non conformes aux recommandations de bonne pratique
La non traçabilité de l’activité interventionnelle en imagerie pour la plupart des structures
Le défaut de suivi d’irradiation des patients multipliant les risques d’exposition aux
rayonnements ionisants
Points forts
L’offre en équipements :
Une couverture du territoire en taux d’équipement régional satisfaisant pour les TEP et
Gamma-caméras
La dynamique de développement de télé radiologie et télé expertise sur les territoires
Santé publique :
Le respect des enjeux de santé publique prioritaires par tous les sites (cancéro, AVC,
neuro…)
Qualité :
Pour les femmes enceintes et les enfants, diminution de l’exposition aux rayonnements
ionisants par une substitution vers des techniques non irradiantes
La participation à la permanence des soins sous forme d’astreintes