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Ce qu'il faut donc, c'est instruire ; c'est pourquoi je m'y suis consacrée, combattre
l'ignorance, leur apprendre à se libérer de tous ces désirs, dont ils sont les esclaves,
car c'est l'ignorance qui est la cause de la souffrance et ce n'est que par la
compréhension que l'homme arrivera à se défaire de cette souffrance.
Lorsque certains auront compris, ils seront capables de conduire les autres, ceux qui
sont encore en enfance et ne savent pas se conduire, comme les êtres dont je viens de
parler. Au lieu de les exploiter par la boisson, le tabac ou autre, ils les aideront et leur
feront connaître, petit à petit, les véritables valeurs et le réel de la vie, car nous
sommes cause de tout cela, c'est l'homme qui a créé le mal, par ses pensées, par ses
désirs d'exploitation et de domination.
La plupart des êtres sont encore des enfants ; si, au lieu de les aider à devenir des
hommes, en leur montrant le bon exemple, nous mettons entre leurs mains tout ce
qui peut leur nuire, qui est responsable ? Si nous donnons des allumettes à des
enfants, il ne faudra pas être surpris qu'ils mettent le feu à la maison.
Il faut donc instruire et le faire sans se lasser, c'est une graine que l'on sème et qui
germera comme toutes les graines.
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Chers amis, je crois que je me suis éloignée de mon sujet, nous allons donc y revenir :
Il faut savoir également que nous ne devons jamais parler de maladies, sinon en les
nommant, non seulement nous les renforçons, mais aussi nous les créons, et c'est la
raison pour laquelle il y en a tant autour de nous actuellement.
Écoutez les conversations dans les trains, dans les autobus, dans la rue, il n'y est
question que de maladie, et on se demande s'il est possible qu'il y ait tant de malades.
Si vraiment il n'y a pas d'autres sujets de conversation, il n'y a rien d'étonnant à ce
que, de plus en plus, nous en soyons entourés.
Or rappelez-vous ce que dit le philosophe Alain :
"L'homme n'a d'autre ennemi que lui-même, il est toujours à lui-même son plus grand
ennemi, par ses faux jugements, par ses vaines craintes, par son désespoir, par les discours
déprimants qu'il se tient à lui-même, et dire simplement à cet homme : votre destin dépend de
vous, est un conseil utile".
Il ne faut pas oublier, chers amis, que nous sommes des êtres libres, et que tout en
subissant notre karma, nous avons toujours notre libre arbitre ; par conséquent, nous
pouvons nous libérer lorsque nous en avons le désir, même de ce qui est écrit dans
notre destin, notre karma lui-même peut être modifié, et je vais vous citer ce que dit
un grand sage au sujet de l'astrologie.