MODULE 3 – Analyses thématiques
Objectifs
Ce module a pour objectif d’approfondir les différents modes de représentation cartographique des
données attributaires à l'aide de la gestion des styles.
Contenu
Le module aborde les apprentissages suivants :
- la nouvelle symbologie (rappel sur la gestion des styles)
- utiliser le symbole unique et les paramètres avancées de la représentation des styles
- réaliser une analyse thématique à l'aide du symbole catégorisé (classement alphanumérique)
- réaliser une analyse thématique à l'aide du symbole gradué (discrétisation des valeurs
numériques)
- réaliser une analyse thématique à l'aide d'un ensemble de règles (catégorisé et/ou gradué)
- déplacer la représentation des points qui se superposent pour les rendre visibles
- les exercices proposés mettent en œuvre les différents styles
Pré-requis
Il est nécessaire de connaître les points suivants :
- savoir accéder aux différentes commandes de l'onglet style des propriétés.
- maîtriser le gestionnaire de style
- avoir quelques notions sur la cartographie statistique
Mise en garde
Lire attentivement les différentes explications sur la discrétisation et transposer les différents
exemples à des cas concrets, notamment pour l'usage de l'ensemble de règles. Les exemples et les
exercices ne sont présents que pour illustrer la manipulation des outils, ils n'ont pas de valeurs
métiers.
MODULE 4 – Analyses spatiales
Objectifs
Ce module a pour objectif de réaliser des traitements vectoriels avec l'extension fTools qui fournit
un ensemble de fonctions de gestion et d'analyse de données géographiques, telles qu’ajout de
colonnes de géométrie à la table d'attributs d'une couche, création de tampons, géotraitements
(intersection, découpage, regroupement etc).
Contenu
Le module aborde les apprentissages suivants :
- Ajouter deux colonnes XCOORD et YCOORD à la table d'attributs d’une couche ponctuelle
- Transformer des polygones en polylignes et inversement
- Paramétrer et créer des tampons autour des objets
- Utiliser des outils de géotraitement : intersection, découpage, différenciation symétrique,
différencier, regrouper
- Calculer la longueur totale des lignes contenues dans chaque entité d'une couche de
polygones
- Calculer le nombre de points contenus dans un polygone
- Création d’une couche de points d’intersection des polylignes de 2 couches distinctes
- L’exercice proposé en fin de module met en application quelques outils dans le traitement
d’un problème d’analyse spatiale (parcelles cadastrales concernées par l’emprise d’une
infrastructure).
Pré-requis
Il est nécessaire de connaître les points suivants :
- Accéder aux données attributaires d’une couche, en utilisant le menu contextuel « Ouvrir la
table d’attributs » (clic droit sur le nom de couche dans la fenêtre Couches)
- Sélectionner des entités d’une couche de façon attributaire (exercice)
- Effectuer une requête spatiale avec le prédicat Intersecte (exercice)
- Utiliser la calculatrice de champ (exercice)
Mise en garde
Deux points particuliers peuvent conduire à des difficultés dans l’exercice :
- La requête spatiale et l’utilisation de la calculatrice de champ
MODULE 5 SQL
Objectifs
Ce module a pour objectif de faire découvrir le langage SQL, dans un objectif d’analyse spatiale, et sa
mise en application sous QGIS. L’utilisation de SQL permet d’outrepasser les limites des seules
possibilités de QGIS en matière d’analyse spatiale.
Les Systèmes de Gestion de Base de Données (SGBD) support de la formation sont Spatialite, qui est
inclus dans l’installation de QGIS, et/ou PostGIS qui le SGBD libre le plus utilisé et pour lequel QGIS a
été conçu à l’origine et conserve des affinités particulières.
Pour Donner un exemple, à la fin de la session vous devriez être capable de trouver la démarche et la
syntaxe SQL pour répondre à une question du type : Pour chaque établissement hospitalier de la
couche PAI_SANTE, donner le nom de l’établissement industriel de la couche BATI_INDUSTRIEL le plus
proche, ainsi que la distance.
Contenu
Le module aborde les apprentissages suivants :
- Acquérir les notions fondamentales du SQL (sélection, opérateurs de comparaison et
opérateurs logiques, types de données et fonctions, tri et agrégation, extension spatiale,
présentation de DBManager, jointures attributaires, et jointures spatiales)
- Savoir utiliser et gérer des tables dans une base spatialite (présentation du plugin Qspatialite,
jointure sous Qspatialite, indexation et optimisation)
- Découvrir et mettre en pratique PostGIS avec QGIS (importer des données dans PostGIS,
utiliser PostGIS depuis QGIS, Utilisation de DBManager avec PostGIS, indexation spatiale sous
PostGIS).
- Apprendre à utiliser ODBC avec QGIS (exemple avec une source ACCESS).
Pré-requis
Il est nécessaire d’avoir suivi ou acquis un niveau équivalent à la formation QGIS prise en main, en
particulier il est indispensable d’avoir compris le principe du constructeur de requête (Filtrer sous
QGIS 2.0) ou du constructeur de requête de recherche (sélection par expression sous QGIS 2.0), ainsi
que le fonctionnement du plugin d’extension de requête spatiale.
Il est recommandé de disposer de connaissances de base sur les bases de données.
Le stage concevoir et structurer des bases de données géographiques’ apporte les connaissances
essentielles sur la création/modélisation des bases de données et sera utile avant ou après cette
formation à ceux qui doivent concevoir les bases et pas seulement les exploiter pour des analyses.
Une connaissance du SQL dans un autre logiciel, comme la sélection SQL dans MapInfo est un
véritable plus et vous permettra d’aller beaucoup plus vite dans l’apprentissage et les exercices.
Mise en garde
Le module SQL peut apparaître difficile pour ceux qui n’ont aucune notion de départ. Il demandera
alors un effort important et un temps d’apprentissage plus long. Dimensionné sur un temps moyen
d’environ 4h00, le temps d’apprentissage peut passer à plus de 8h00.
Quelques exemples de cas justifiant de suivre ce module :
avoir rencontré des limites dans l’usage de QGIS en terme d’analyse spatiale avec les seules
fonctions de base
avoir à utiliser PostGIS pour des raisons de performances
utiliser Spatialite pour des applications nomades
être ADL et devoir conduire la mise en place d’un véritable système d’information
s’appuyant sur le SGBD PostGIS.
Ce module demande une bonne autonomie d’apprentissage et une certaine habitude à utiliser des
ressources sur internet.
MODULE 6 Données attributaires
Objectifs
Ce module a pour objectif d’approfondir la découverte des actions en lien avec les données
attributaires : modifier les champs d’une table, associer les champs à des actions externes, aliser
des étiquetages complexes.
Contenu
Le module aborde les apprentissages suivants :
- créer, modifier, supprimer des champs, notamment en utilisant la « calculatrice de champ »
- mettre en œuvre des aides à la saisie des données attributaires : formulaires de saisie,
contrôles de saisie
- associer des actions aux données attributaires : lancer une application externe, ouvrir des
fichiers, retourner la valeur d’un champ ou les coordonnées d’un point cliqué, etc.
- composer des étiquettes complexes : étiquetage conditionnel, étiquetage multiligne
Pré-requis
Il est nécessaire de connaître les points suivants :
- accéder aux données attributaires d’une couche, en utilisant soit le bouton « i » « Identifer
un objet » soit le bouton « Ouvrir la table d’attributs »
- lister les champs d’une couche aux travers de ses propriétés
- savoir réaliser des étiquetages simples des couches vectorielles.
Mise en garde
Trois points particuliers peuvent conduire à des difficultés :
- la création des actions associées aux champs nécessite d’écrire quelques commandes simples
ou de comprendre comment accéder aux applications et fichiers de son poste de travail ;
- la réalisation d’un formulaire de saisie de données attributaires au moyen de l’application
QTCreator peut rebuter au premier abord : cette séquence n’est pas destinée à
l’apprentissage d’un outil mais à la description d’une méthode (qu’il est possible de suivre
avec le jeu de données) ;
- l’usage de la calculatrice de champ, ainsi que l’étiquetage complexe, nécessite l’écriture
d’expression comportant des opérateurs mathématiques, booléens, des fonctions
géométriques, etc. : un minimum de culture mathématique est donc nécessaire pour pouvoir
composer ces expressions.
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