Le tamaris
Résistant au vent, au froid et à
la sécheresse, cet arbuste a été
abondamment planté sur l’île. Il peut
rester les pieds dans l’eau (même salée)
durant plusieurs semaines.
Le maceron cultivé
Cousin de la carotte, il est originaire
du Moyen-Orient. Il a été introduit en
Europe pour être cultivé
(racine semblable à un gros radis).
L’aster maritime
Les fleurs de l’aster apparaissent en
automne. Elles ont la forme d’une étoile
et sont à l’origine de son nom (aster
signifiant étoile en grec).
La cardère sauvage
Souvent confondue avec un chardon,
la cardère est surnommée « cabaret aux
oiseaux » car ses feuilles forment des
cuvettes qui retiennent l’eau de pluie. De
nombreux oiseaux viennent s’y abreuver.
La salicorne
C’est LA plante « star » des
marais. Ses tiges tendres
et croquantes peuvent
être consommées fraîches
ou conservées dans
du vinaigre comme les
cornichons.
La lavande de mer
De son vrai nom statice, la lavande de
mer n’a rien en commun avec la lavande
de Méditerranée. Souvent cueillie pour la
confection de bouquets séchés,
elle devient rare.
L’orchis bouc
Plus grande orchidée de l’île (jusqu’à 50 cm de
haut), il doit son nom à sa forte odeur … de bouc,
qui attire les insectes pollinisateurs !
La bette maritime
C’est une cousine de l’épinard et de
la betterave. Riche en vitamines, en
magnésium, en calcium et en fer, elle
était déjà consommée par les Celtes
2 000 ans avant J.-C.
La moutarde noire
Les fleurs jaunes de la moutarde
s’épanouissent en avril-mai. Certaines
années, elles sont si nombreuses que les
marais en sont couverts !
L’obione
L’obione peut rester plusieurs heures
sous l’eau le temps de la marée haute.
Son nom scientifique halimione signifie
d’ailleurs « fille de la mer ».
L’orpin brûlant
L’orpin forme des tapis très denses. Ses
fleurs en forme d’étoiles lui ont valu le
surnom de « gazon d’or ». Ses feuilles
contiennent une substance toxique.
Le datura
Originaire du Mexique, cette plante
toxique aime les terrains cultivés. Elle se
développe souvent après la récolte des
pommes de terre.
La lagure
Appelée communément « doudou », la
lagure est également connue sous le nom
de « queue de lièvre » en raison de ses
inflorescences typiques.
La mauve sylvestre
Cousine de la rose trémière, la mauve est
très commune dans les friches et au bord
des chemins.
Le chêne vert
L’arbre « roi » de l’île de Ré peut vivre
plusieurs siècles. Contrairement à la
plupart des chênes qui n’ont plus de
feuilles en hiver, le chêne vert a un
feuillage persistant.
Le pin maritime
Sur Ré, il a été planté au milieu du XXe siècle
dans le but de fixer les dunes et freiner
l’avancer du sable dans les terres.
La centaurée rude
Le mot « centaurée » vient de la mythologie
grecque : le centaure Chiron se serait servi
de cette plante pour soigner des blessures
qu’Hercule lui aurait causé avec une flèche
empoisonnée !
La chicorée
La chicorée sauvage est à l’origine de plusieurs
variétés cultivées ayant donné la chicorée café
et diverses salades (scaroles, frisée, endive).
L’ail
Qu’ils soient à têtes rondes, à fleurs
nombreuses ou rosés, les ails sont communs
sur l’île. Leurs fleurs odorantes sont visitées
par de nombreux insectes.
Le baccharis
Originaire des États-Unis, le baccharis (ou
séneçon-en-arbre) a été introduit comme
arbuste d’ornement. Envahissant, il fait l’objet
de campagnes d’arrachage menées par la
Communauté de Communes.
Dans les pins, on observe fréquemment des
cocons de chenilles processionnaires.
À la fin de l’hiver, les chenilles descendent et se déplacent
au sol à la queue leu leu.
Méfiance : leurs poils sont urticants !
Des « éco-pièges » à installer dans les jardins sont
disponibles auprès de la Communauté de Communes
Renseignez-vous.
Au bord des chemins
et des forêts
Dans les
marais salants