l du Calvados économiser sans investir : c’est possible Comment ? Placer le matériel dans des conditions optimales de fonctionnement : aération de la laiterie, entretien du condenseur, positionnement et isolation du chauffe-eau et des canalisations à eau. Le saviez-vous ? > Une aération insuffisante de la laiterie fait augmenter la consommation du tank. La consommation du tank est fonction de la température autour des condensateurs. Exemple : une augmentation de la température de 5°C près des condenseurs se traduit par une augmentation de 15% de la consommation du tank. > Le meilleur rendement du groupe froid des tanks est obtenu pour une température ambiante voisine de 10°C. Il est donc conseillé d’évacuer la chaleur générée par son fonctionnement (Source – Ademe-Fr2e). > Si les condenseurs sont sur le tank : créer une entrée d’air basse à proximité du condenseur et une sortie d’air haute. Si les condenseurs sont dehors, éviter l’exposition sud. > Des condenseurs encrassés font augmenter la consommation du tank. Les performances sont alors diminuées et la durée de vie du matériel est réduite. > Le nettoyage des condenseurs doit être régulier, c’està-dire tous les 2 à 3 mois, en fonction de la poussière ambiante. Durant le nettoyage, il faut éviter de plier les ailettes. CONTACT Conseil général du Calvados DGA Développement et environnement Direction du développement économique Service agricole et aménagement foncier 23, 25, boulevard Bertrand 14 035 CAEN Cedex 1 Tél. : 02 31 57 15 58 > Les déperditions de chaleur de l’eau sanitaire sont à éviter. Le chauffe-eau doit être positionné à proximité des points de consommation. Une bonne isolation du chauffe-eau et des canalisations permet de limiter les pertes en chaleur. www.calvados.fr e outil Dia’terre : votr rgie-gaz éne de diagnostic e à effet de serr ricoles frans exploitations ag le ns da t, en m le entent 12 à Actuel en énergie représ es ns pe dé s le , çaises tion (source : bles de l’exploita ria va s ge ar ch s 20% de énergétique est e de la dépense is tr ai m La . e) Adem rentabilité de pour assurer la é rit io pr e un e devenu ole. ergie et les l’exploitation agric nsommations d’én co s le ue al év e rr Dia’te chelle de l’exeffet de serre à l’é à z ga de ns io émiss conseiller et njointement, le Co e. ol ric ag n tio an d’actions ploita oir élaborer un pl uv po nt vo nt ita les consoml’explo s afin de réduire ée ris io pr et s te concrè mations. e, vous pouvez agnostic Dia’terr di un er is al ré Pour le des terrin départementa io ct re Di la r te contac transmettra la (DDTM) qui vous er m la de et s toire ement. iqueurs du départ liste des diagnost iaterre www.ademe.fr/d > En savoir plus : P. A.R. 2013-2017 PLAN AGRICOLE ET RURAL DU CALVADOS Une réalisation du conseil général du Calvados Dépliant édité en partenariat avec l’ADEME de Basse-Normandie PROGRAMME D'ACTIONS / MARS 2013 Mon quotidien. Ma vie demain. Retrouvez le Plan agricole et rural 2013-2017 sur www.calvados.fr Document réalisé par la direction de la Communication en lien avec le service Agricole et aménagement foncier - Crédits photos : Shutterstock - Phovoir - Fotolia - Conception graphique : Noëmie Asseline - Impression : imprimerie interne du Conseil Général. Parution septembre 2013. Président du conseil généra réaliser des économies d’énergie dans le bloc traite Améliorer le bilan énergétique des exploitations agricoles. quelq ues conseils COMMENT RÉUSSIR VOTRE INVESTISSEMENT ? le Récupérateur de chaleur > Réaliser l’installation par un frigoriste > Obtenir l’accord formel de la laiterie si cette dernière est propriétaire du tank > Choisir un modèle adapté à vos besoins (le dimensionnement du ballon de stockage,…) LE BLOC TRAITE 20 % 65 % Répartition de la consommation électrique des équipements dans le bloc traite : > Réaliser un bon entretien : prévoir une visite par l’installateur tous les 3 ans si un antitartre a été intégré. Dans le cas contraire prévoir une visite tous les 2 ans ou annuelle. 10 à 15 % C’est la part de consommation électrique d’un bloc traite sur la consommation énergétique totale d’une exploitation laitière. C’est la part de consommation électrique du tank à lait et du chauffe-eau sur la consommation électrique totale du bloc traite. 15 à 20 % 25 à 40 % 35 à 45 % Tank à lait Chauffe-eau Machine à traire Divers le Conseil G énér al du calvado s vous aide dans v os investisseme nts en savoir p lus : calvados.f r quel(s) matériel(s) choisir ? Pré-refroidisseur Récupérateur de chaleur Chauffe-eau thermodynamique économie d’énergie envisagée Jusqu’à 35 à 50% de consommation électrique économisée sur le tank à lait Jusqu’à 60 à 90% de consommation électrique économisée sur le chauffe-eau Jusqu’à 70% de consommation électrique économisée sur le chauffe-eau Type d’exploitation Supérieure à 250 000 L de lait Inférieure à 250 000 L de lait 3 500 à 6 000 € 1 000 à 4 000 € 2 500 à 3 500 € 9 à 15 ans 5 à 8 ans 14 à 15 ans Coût (matériel + pose) Retour sur investissement* * Le retour sur investissement varie en fonction du prix de l’électricité. le Pré-refroidisseur > Réaliser l’installation par un professionnel > Valoriser l’eau produite (abreuvement, nettoyage des quais, de la machine à traire,…) > Veiller à la température de l’eau froide et à celle ambiante car elles influencent l’efficacité du pré-refroidisseur investir pour économiser lES TYPES DE MATÉRIELS Le récupérateur de chaleur La consommation du chauffe-eau électrique varie entre 10 et 30 Wh/litre de lait en fonction des pratiques de nettoyage mais aussi des caractéristiques du matériel. Fonctionnement Source : Idèle, 2009 chiffres > Veiller à la conception de l’installation (dimensionnement de l’échangeur, mise hors gel et qualité de l’eau, distance de montage) En savoir plus sur > Atteindre un débit du lait faible et un débit de l’eau élevé pour assurer l’efficacité des échanges thermiques > Réaliser un bon entretien quotidien est indispensable pour les échangeurs à plaques afin de garantir la qualité du lait et de conserver les performances du pré-refroidisseur. Pour cela, il est essentiel de changer régulièrement les filtres à lait, de surveiller la qualité de l’eau, de vérifier l’absence d’encrassement et de faire nettoyer les plaques régulièrement par un professionnel, conformément aux prescriptions du constructeur. le Chauffe-eau thermodynamique Choisir l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique lorsque le coefficient de performance de la pompe à chaleur eau/air est supérieur à 3.3. Situé à la sortie du tank (entre le compresseur et le condensateur), le récupérateur de chaleur permet de transférer les calories du lait vers l’eau plutôt que de les évacuer dans l’air via les condenseurs du tank à lait. Ainsi, le chauffe-eau doit fournir beaucoup moins d’énergie pour porter l’eau à sa température de consigne. Le pré-refroidisseur La consommation énergétique du tank à lait, de 22 kW/litre en moyenne, est proportionnelle à la température d’entrée du lait dans le tank (environ 35°C). Réduire la température du lait de 1°C à l’entrée entraîne une diminution de la consommation du tank de 0.5 kW/litre. En diminuant la température du lait à l’entrée du tank, le pré-refroidisseur permet ainsi de réduire son temps de fonctionnement. Fonctionnement Un pré-refroidisseur de lait est un échangeur thermique dans lequel deux fluides (le lait chaud et l’eau froide), circulent à contre-courant dans des circuits adjacents. Cet échangeur permet à l’eau d’extraire les calories du lait et d’abaisser sa température avant qu’il n’entre dans le tank. La température du lait pré-refroidi est comprise entre 17°C et 23°C, tandis que l’eau tiède peut atteindre 18 à 22°C (Source : Idèle, 2010). deux types de pré-refroidisseurs avantages deux types de récupérateurs de chaleur : > Les récupérateurs de chaleur à plaques Le fluide frigorigène et l’eau à réchauffer circulent à contre-courant dans un échangeur à plaques en inox ; l’eau préchauffée est stockée dans un ballon relié au chauffe-eau. Inconvénient : l’échangeur à plaques est plus sensible à l’encrassement et au colmatage. > Les récupérateurs de chaleur tubulaires internes Le fluide frigorigène du tank circule dans un serpentin situé dans un ballon de stockage de l’eau à réchauffer. Le serpentin étant directement dans l’eau, il doit être de bonne qualité pour éviter qu’il ne se perce et entraîner une panne grave. Inconvénient : pour un volume de ballon supérieur à 200 ou 300 L, le coût de l’investissement peut être supérieur à une installation avec récupérateur à plaque. > Les performances des deux types de matériel sont sensiblement identiques Les prérefroidisseurs à plaques Les prérefroidisseurs tubulaires > Peu encombrant > Modulation possible du nombre de plaques > Surfaces d’échanges importantes > Robuste > Capacité du stockage du lait élevé inconvenients > Fragile > Volume interne > Sensible à l’encrassement > Nécessité d’un filtre à lait pour éviter le colmatage entre les plaques > Nettoyage des plaques délicat > Nettoyage régulier de l’échangeur > Dimensionnement fixe > Investissement lié à la taille de la salle de traite > De manière générale, les recommandations vont vers les pré-refroidisseurs tubulaires compte tenu des inconvénients liés aux échangeurs à plaques et des pertes de charges élevées pour un bon nettoyage. Toutefois, certains pré-refroidisseurs tubulaires freinent tout autant la circulation de la solution de lavage. Afin de compenser ces pertes de charges, il est possible d’intégrer une pompe à lait adaptée. (Source : Idèle, 2010) Le chauffe-eau thermodynamique Fonctionnement Le chauffe-eau thermodynamique est constitué d’une cuve d’eau réchauffée par le condenseur d’une pompe à chaleur. Cette pompe à chaleur est de type eau/air et fonctionne généralement adossée à un ballon dimensionné en fonction des besoins. L’avantage est la production d’eau chaude avec le bénéfice d’un coefficient de performance. Le chauffe-eau thermodynamique permet de fournir une eau quasiment en continu. Une résistance électrique sert d’appoint pour répondre aux pointes ou en cas de panne de la pompe à chaleur. COMBINAISONS POSSIBLES L’installation d’un pré-refroidisseur peut être combinée avec celle d’un chauffe-eau thermodynamique. A partir de 600 000 L de lait, une combinaison pré-refroidisseur et récupérateur de chaleur peut être envisagée. Ces combinaisons doivent être étudiées en fonction des caractéristiques de votre exploitation.