Nouvelles - Activités régulières de Beth B`nei Tsion

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We pray every week for
the leaders of the Jewish
Ministry,
• Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org
À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat
hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
•
616
aø;b
24 Janvier / 4 Shevat
2015 / 5775
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le Judaïsme, ce site
est fait pour vous.
Développement profession-
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela.
nel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
Sommaire
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
Nous prions chaque
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
les dirigeants du
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
semaine pour
ministère Judéoadventiste, selon
la liste de prière
de 2014. Je
suggère que nos
collaborateurs prient
CCAJAF
Paris
du 25 au 31 janvier
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Hubert Paulleta
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Journal d’information et de formation — Numéro 616 — 24 janvier 2 0 1 5 / 4 S h e v a t 5 7 7 5
Richard Amram Elofer
Shabbat - Bo
Shabbat Shalom Newsletter
Ressources :
Publication anglaise :
Richard-Amram Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Emails :
2015 pour Ralph
Ringer, directeur
du ministère judéoAlexandra Obrevko
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Division Nord
Américaine de
l’Église adventiste.
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris et Advent Digital Media
adventiste de la
Prions pour ce
couple qui s’est
entièrement
Sabine Baris
consacré à ce
ministère.
Nouvelles
Situation en Ukraine
v Comme chacun le sait, nous publions cette
newsletter en plusieurs langues. Alexandra
Obrevko, notre traductrice en langue russe,
nous a envoyé un mot de sympathie par
rapport aux événements qui ont eu lieu à Paris
la semaine dernière et elle nous a informé par
la même occasion de la situation en Ukraine.
Voici ce qu’elle dit : “Nous devons continuer à
prier pour la tragédie qui a eu lieu en Ukraine.
La dernière attaque terroriste à Volnovakha
(dans le région de Donetsk) en janvier 2013, a
fait 13 morts dans le bus et plus de 10 blessés.
Il y a véritablement une guerre civile qui a lieu
dans les régions de Donetsk et de Lugansk en
Ukraine.” Selon les statistiques des Nations
Unis, plus de 4800 Ukrainiens ont déjà été tués,
on compte aussi plus de 10000 blessés et plus
de 1,2 millions de personnes ont quitté le pays.
Alors n’oublions pas l’Ukraine dans nos prières.
Nouvel An en Ukraine
v La communauté Ashkenaze est très
importatnte en Ukraine. Plusieurs grands
théologiens et rabbis ont vécu là-bas et y ont été
enterrés ; le Baal Shem Tov, entre autres, fondateur
du mouvement Hassidique ainsi que son arrièrepetit-fils, Rabbi Nachman de Bratslav, sont
enterrés à Uman, où se rassemblent des centaines
de milliers de Juifs pendant Rosh Hashana.
La région de Volyn , au Nord-Ouest de l’Ukraine,
concentre une importante communauté juive.
Vladimir-Volynskkiy, par exemple, était le siège
du mouvement Hassidique de Karlin-Stolin
(mouvement mystique des Juifs Orthodoxes
du début du 18éme siècle). Les pasteurs des
quatre communautés de Torchin, Zaturets
(I. Andreychin),
Vladimir-Volinskiy
et
Novovolynsk (N. Ryabenko) ont invité Vitaly
Obrevko, représentant du Centre d’Amitié Judéoadventiste en Ukraine, pour y présenter des sujets
spécifiques. Le 31 décembre, Vitaly a parlé des
projets de la Nouvelle Année dans l’esprit du
Rosh Hashana juif à Torchinov. Il a présenté ce
programme à Zaturtsy le 1er Janvier. Il a expliqué
à près de 90 personnes rassemblées là, le sens
du Nouvel An biblique : c’est à dire l’appel à la
repentance, le souvenir des épreuves d’Avraham et
le sacrifice substitutionnel. Les 2 et 3 janvier, Vitaly
a rendu visite aux communautés de Novovolinsk
et de Vladimir-Volynskiy. Sa prédication sur la
mission d’Elie a mis l’accent sur l’importance des
communautés hébraïques adventistes. Près de
deux cents personnes ont assisté aux services de
Kabbalat Shabbat et de Havdallah (service de fin
de shabbat le samedi soir) tenues à Novovolynsk
ainsi qu’au culte du shabbat à Vladimir-Volynsk.
Les personnes d’origine juive notamment, ont
montré un intérêt particulier pour ces rencontres.
Résumé de
la Parashat
Parasha de la
semaine
Bo
Bo
D
. dit à Moshe
que c’est Lui qui
endurcit le cœur
du pharaon afin que par Ses
prodiges, le monde sache
qu’Il est le D. véritable.
Moshe avertit le pharaon
de l’arrivée du fléau des
sauterelles et de la manière
dont le pays en sera affecté.
Le pharaon accepte de ne
libérer que les hommes
d’Israël mais Moshe insiste
pour que le peuple entier le
soit.
Alors que les sauterelles
ont envahi le pays, le pharaon
fait venir Moshe et Aharon ;
il reconnait qu’il a péché et
leur demande d’intercéder
auprès de D. pour qu’il
chasse les sauterelles.
D. met fin au fléau mais
endurcit le cœur du pharaon
qui renonce encore une fois à
libérér le peuple d’Israël.
Le pays entier se couvre de
ténèbres, excepté la région
où habitent les Israélites.
Le pharaon appelle Moshe
et lui demande d’emmener
tout son peuple hors
d’Égypte mais de laisser leur
bétail. Moshe lui répond qu’il
doit non seulement emporter
le bétail des Israélites mais
que le pharaon lui donnera
aussi le sien.
Moshe prévient le pharaon
que D. accomplira encore un
autre fléau, celui de la mort
des premiers-nés, avant que
les Juifs ne quittent l’Égypte.
“Pendant sept jours, vous
mangerez des pains sans levain.
Dès le premier jour, vous
supprimerez le levain de vos
maisons ; car toute personne
qui mangera du pain levé, du
premier jour au septième jour, sera
retranchée d’Israël.”
(Exode 12.14–15)
aø;b
Exode 10.1 13.16
Bo - Entre
L
a Parasha de cette
semaine
s’intitule :
Bo, ce qui signifie
“entre”. Mais dans la plupart
des traductions bibliques
(notamment la traduction juive)
Bo est traduit par “va”. Seule une
version a gardé l’esprit du texte
original, c’est la New Revised
Standard Version (NRSV) :
“Le Seigneur dit à Moïse : Entre
chez le Pharaon, car c’est moi qui
ai voulu son obstination et celle
de ses serviteurs, afin de mettre
au milieu d’eux les signes de ma
présence.” (Exode 10.1). Le nom
de la Parasha, Bo, est composé
des deux premières lettres de
l’alphabet hébreu Bet et Aleph.
Selon la tradition juive, ces deux
lettres représentent la Torah,
laquelle commence avec la lettre
Bet (avec le livre de Bereshit), et
les dix commandements (qui
commencent par la lettre Aleph
avec Anochi qui signifie “Je”).
Nos sages expliquent la
différence qu’il y a entre les
lettres de la Torah et l’alphabet
des autres langues. Dans les
autres langues, les lettres n’ont
un sens que lorsqu’elles forment
un mot qui transmet une
idée au lecteur. Mais il en est
autrement pour les lettres et les
mots de la Torah ; les lettres de
2
la Torah ne sont pas seulement
des symboles ; chaque lettre et
chaque mot de la Torah est la
parole de D. En effet, d’après
le prophète Ésaïe “Eh bien,
il en est de même pour ma
parole, pour ma promesse : elle
ne revient pas à moi sans avoir
produit d’effet, sans avoir réalisé
ce que je voulais, sans avoir
atteint le but que je lui avais
fixé.” (Ésaïe 55.11).
D’après le Midrash, le monde
a été créé par la Parole de la
Torah.
Yochanan, le talmid de Yeshoua,
a dit : “Au commencement de
toutes choses, la Parole existait
déjà ; celui qui est la Parole
était avec Dieu, et il était Dieu.
Il était donc avec Dieu au
commencement. Dieu a fait
toutes choses par lui ; rien n’a été
fait sans lui.” (Jean 1.1-3). C’est
pourquoi, d’après la tradition
juive, mémoriser et réciter les
mots de la Torah est important
pour notre spiritualité.
Se remémorer l’histoire de
l’Exode dans la Parasha Bo,
qui contient les premières
lettres de la Torah et les dix
commandements, met l’accent
sur la signification et le lien
qu’il y a entre la “véritable
liberté” et la Torah. Car la vraie
liberté réside dans la lecture et
la méditation de la Parole de
D. et dans l’obéissance aux dix
commandements.
L’importance
de l’éducation
L
’importance d’éduquer
nos
enfants
est
mentionnée dans cette
Parasha. Au début de la parasha,
la Torah nous dit que Moshe et
Aharon viennent transmettre
le message de D. à pharaon :
“Jusques à quand refuserastu de t’humilier devant moi ?
Laisse partir mon peuple
pour qu’il me serve.” (Exode
1.3). Le pharaon leur répond
“Allez ! Servez le Seigneur,
votre D. Mais qui va partir ?”
Moïse dit : “Nous irons avec
nos enfants et nos vieillards,
nous irons avec nos fils et nos
filles.” (Exode 10.8, 9) Furieux,
le pharaon leur répond : “Ça
ne se passera pas ainsi ! Allez
donc, vous les hommes, et
servez le Seigneur puisque c’est
ce que vous cherchez.” (Exode
10.11a). Mais lorsque Moshe
précise que leurs enfants
devront également partir “on
les chassa de chez le Pharaon.”
(Exode 10.11b).
D. frappe alors le pays du fléau
des sauterelles (Exode 10.1415). Mais comme pour les
précédents fléaux, le Pharaon
promet de laisser partir le
peuple mais aussitôt que D.
retire le fléau il change d’avis et
endurcit son cœur à nouveau.
Plus loin dans la Parasha,
la Torah met l’accent sur
l’importance de raconter à nos
enfants l’histoire de Pessach et
les miracles que D. a accompli
au nom d’Israël “Quand vos
fils vous diront : “Qu’est-ce que
ce rite que vous faites ?” vous
direz : “C’est le sacrifice de la
Pâque pour le Seigneur, lui
qui passa devant les maisons
des fils d’Israël en Égypte,
quand il frappa l’Égypte et
délivra nos maisons.” (Exode
12.26-27). La Torah nous dit
de répondre à leurs questions
et de leur montrer l’importance
d’observer les commandements
de D.
Lorsque D. a donné la Torah
il a souligné l’importance
d’enseigner les enfants. Le
Midrash raconte que D. a
accepté de donner la Torah aux
enfants d’Israël uniquement
parce qu’ils s’étaient engagés
à enseigner Ses voies à leurs
enfants. Dès que l’enfant
commence à parler, nous
devrions lui apprendre les
paroles de la Torah.
Le pharaon n’a pas voulu que
les enfants se joignent aux
hommes pour servir D. Mais
Moshe lui répond “Nous
irons avec nos enfants et nos
vieillards, nous irons avec nos
fils et nos filles...” (Exode 10.9).
Pourquoi Moshe donne-t-il
cette réponse ?
D’après Rabbi Elimelech de
Lizensk, Moshe explique au
pharaon l’importance d’amener
les enfants à servir D. Car si nos
jeunes servent D. les vieillards
aussi le serviront. Mais si nous
délaissons les plus jeunes, nous
délaisserons aussi les personnes
âgées. “Nous irons avec nos
enfants et nos vieillards.”
Selon Rabbi Zalmen Marozov,
le
Judaisme
préconise
d’enseigner les enfants dès
leur plus jeune âge car ils sont
l’assurance de notre futur.
Dans le Talmud, ces paroles de
nos sages nous montrent aussi
l’importance d’enseigner la
Torah aux enfants : “le monde
perdure uniquement grâce au
souffle de nos élèves, car leur
souffle est sans péché”, “On ne
devrait pas interrompre l’étude
de nos enfants même pour la
construction du Saint Temple”,
et enfin “Une ville qui n’a pas
d’école pour enseigner la Torah
aux enfants ne perdurera pas.”
Leçons tirées
de l’esclavage
N
ous devrions nous
rappeler le récit de
l’Exode chaque jour
en gardant les instructions de la
Torah : “Moïse dit au peuple :
Qu’on se souvienne de ce jour
où vous êtes sortis d’Égypte, de
la maison de servitude, car c’est à
main forte que le Seigneur vous
a fait sortir de là.” (Exode 13.3).
L’objectif de la sortie d’Égypte
était d’adorer D. au mont Sinai
(Exode 3.12) afin de recevoir
les dix commandements de D.
D’après nos sages, “la véritable
liberté n’est acquise que par
l’étude de la Torah.” En effet,
si l’on ne sait distinguer entre
le bien et le mal, on ne peut se
considérer comme libre, dans le
vrai sens du terme.
En hébreu, l’Égypte se dit
“Mitzraim” ce qui veut dire
“étroitesse et limitation”. Nous
aspirons tous à accomplir de
bonnes actions et à accéder à un
niveau spirituel plus élevé mais
nous sommes souvent limités
et empêchés par notre nature
animale (Mitzraim).
Se souvenir de l’Exode
chaque jour, nous aide à nous
rappeler que D. nous donne
la possibilité d’être libérés de
3
D. permet à nouveau que le
pharaon endurcisse son cœur
et le pharaon menace Moshe
de mort s’il ose encore se
présenter devant lui.
D. annonce à Moshe que
le mois de Nissan sera le
premier mois de l’année.
Les
enfants
d’Israël
devront choisir un agneau
le 10ème jour de ce mois
et le préserver jusqu’au
14ème jour où il devra être
sacrifié en tant qu’offrande
de Pessach. Les Israélites
devront enduire les linteaux
de leurs portes du sang de cet
animal et manger sa chair
rôtie au four.
Le sang sur le linteau
de la porte sera un signe
pour que l’Éternel préserve
l’habitation du fléau de la
mort des premiers-nés qui
s’abattra en Égypte.
Le peuple de D. est appelé
à commémorer l’Exode
d’Égypte et de bannir le
chametz (aliment à base de
pâte levée et/ou fermentée)
tout au long de la fête de
Pessach.
Moshe
transmet
les
commandements de D. à
Israël qui les accomplit à la
lettre.
Le dernier fléau a lieu,
tuant tous les premiers-nés
d’Égypte ; le pharaon chasse
alors les Israélites du pays.
D. fait connaître à Moshe
et Aharon les lois du sacrifice
de Pessach : pidyon haben (le
salut du premier-né) et les
tefillin (amulettes contenant
les 4 passages de la Torah,
visant à se rappeler les actes
de salut de D. envers Israël
lors de la sortie d’Égypte).
Haftara
Jérémie 46.1346.28
“Vous prendrez ensuite un bouquet
d’hysope, vous le tremperez dans le
sang qui sera dans le bassin, et vous
toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera
dans le bassin. Nul de vous ne sortira
de sa maison jusqu’au matin.”
(Exode 12.22)
D
ans notre parasha,
le pharaon ne veut
pas se repentir et
libérer le peuple de D., il
dit à Moshe “Sors de chez
moi !” (Exode 10.28)
Dans la Haftarah,
Jérémie annonce la venue
de Neboukadnetsar, roi
de Babylone, sur l’Égypte
“Parole que l’Éternel
adressa
au
prophète
Jérémie sur l’arrivée de
Neboukadnetsar,
roi
de Babylone, qui venait
frapper le pays d’Égypte”
(Jérémie
46.13).
La
punition de l’Égypte pour
ce qu’elle a fait aux enfants
d’Israël c’est la déportation
à vie (19). C’est exactement
ce qui s’est passé dans
l’Histoire ; les Égyptiens
d’aujourd’hui sont, en fait,
les arabes venus d’Arabie
Saoudite au 7ème siècle.
Bien que l’Égypte était
une grande civilisation
avec
une
imposante
armée, elle ne résista pas
à l’invasion babylonienne
car le Seigneur avait décidé
de livrer l’Égypte aux
Babyloniens : “Pourquoi tes
vaillants hommes sont-ils
emportés ? Ils ne tiennent
pas, car l’Éternel les
renverse. Il en fait trébucher
un grand nombre”
(Jérémie 46.15-16).
Les Égyptiens seront
déportés et ne reviendront
plus jamais dans leur
nos propres limites et de nos
tendances égocentriques. Nous
parvenons à cette libération par
la connaissance de la Torah et
par la connaissance de notre but
et mission dans la vie. Par cette
connaissance, notre intelligence
éclaire notre cœur lequel
nous motive à accomplir de
bonnes actions et à nous élever
spirituellement.
Les tefillin
Q
uand on imagine un
Juif orthodoxe en
train de prier, on a
l’image d’un Juif portant des
phylactères (du grec ancien
phylacterion, signifiant “garder,
protéger”), ces boîtes noires
posées sur le bras et le front.
En hébreu ils sont appelés les
Tefillin (la mitsvah de Tefillin).
Cette mitsvah est mentionnée
deux fois dans la Parasha de
cette semaine. Et un peu plus
loin dans la Torah, elle est
mentionnée deux autres fois
encore. À la fin de la Parasha,
il est écrit : “Ce sera pour toi
comme un signe sur ta main
et comme un rappel entre
tes yeux, afin que la loi de
l’Éternel soit dans ta bouche ;
car c’est d’une main puissante
que l’Éternel t’a fait sortir
d’Égypte.” (Exode 13.9). Et un
peu plus loin : “Ce sera comme
un signe sur ta main et comme
des fronteaux entre tes yeux ; car
4
c’est par la puissance de sa main
que l’Éternel nous a fait sortir
d’Égypte.” (Exode 13.16).
Les Tefillin contiennent quatre
passages de la Torah ordonnant
cette mitsvah. Ils contiennent
aussi le Shema, qui rappelle
l’unicité de D. et l’importance
d’observer Ses mitsvot. La
mitsvah est accomplie chaque
jour par les jeunes hommes
préparant la Bar Mitvah (13 ans
et plus), excepté le Shabbat et les
jours saints. Les Juifs mettent
les Tefillin sur la main et le front
pour montrer que nos pensées
et notre intelligence (désignés
par le front) doivent être liés à
nos actions (désignées par la
main) pour servir D. Comme
nous le voyons dans la Parasha,
les Tefillin nous rappellent aussi
la sortie d’Égypte. Nous avons
besoin de ce rappel quotidien
pour nous souvenir des miracles
de D. Le port des Tefillin
enseigne aux Juifs d’aujourd’hui
que chaque jour est un miracle
semblable à celui de l’Exode.
La Pâque juive,
une confiance
totale
L
a veille de leur libération
alors qu’ils étaient encore
esclaves du pharaon,
les enfants d’Israël ont enduit
leurs portes du sang de l’agneau
de Pâque et se sont assis pour
célébrer la libération car ils se
sentaient déjà libres ! Dans leur
esprit, du moins, ils étaient libérés
du joug du pharaon. ils croyaient
si intensément à leur libération
prochaine qu’ils pouvaient
littéralement la goûter. Leur
confiance en D. était alors totale.
Ils étaient encore physiquement
en Égypte, mais déjà loin
psychologiquement.
Il semble que c’est ce que D.
voulait en cette nuit extraordinaire.
Une fois acquis ce sentiment de
liberté,les enfants d’Israël devaient
manger les herbes amères pour se
rappeler leur esclavage. Ils ont
même pu manger la matzva
(pain sans levain) qui devait
normalement être consommée
le lendemain, jour de leur sortie
d’Égypte, symbolisant leur départ
à la hâte. Ils savaient, en effet,
qu’ils devraient partir si vite qu’ils
n’auraient pas le temps d’attendre
la levée du pain.
Ce commandement de nous
replonger chaque année dans le
souvenir de la sortie d’Égypte
est ironique si l’on considère
l’expérience des enfants d’Israël :
eux, se voyaient déjà hors d’égypte
car leur être tout entier était plongé
dans le futur, alors que nous, nous
devons nous replonger dans le
passé ! D’après la tradition juive,
chaque personne d’une nouvelle
génération se doit de s’imaginer
en train de quitter l’Égypte.”
(Mishna Pesachim 116b).
Écrits apostoliques — 1 Pierre 1.18-21
Cette Parasha est la seule qui
décrive la fin de l’esclavage
d’Israël en Égypte et la nuit de
la Pâque, la veille de l’exode du
peuple d’Israël hors d’Égypte
vers la terre promise. Cette
nuit fut aussi la nuit de la mort
des premiers-nés car tous les
premiers-nés devaient mourir,
exceptés ceux sauvés par D.
Le salut est un principe très
important dans la Bible.
Comment D. a-t-il sauvé son
peuple ? Cela est décrit dans le
livre de l’Exode “L’Éternel dit à
Moïse et à Aaron dans le pays
d’Égypte... Parlez à toute la
communauté d’Israël et dites :
Le 10 de ce mois, on prendra
un agneau pour chaque
famille, un agneau par maison.”
(Exode 12.1-3) Puis la bible
explique que cet agneau “sera
un agneau sans défaut, mâle,
âgé d’un an.” (Exode 12.5).
Chaque famille d’Israël devait
montrer sa foi dans la parole
de D. et l’accomplir à la lettre :
“On prendra de son sang et l’on
en mettra sur les deux poteaux
et sur le linteau de la porte des
maisons où on le mangera.”
(Exode 12.7). Et D. explique à
Israël ce qui se passera cette nuit
de la Pâque : “Cette nuit-là, je
parcourrai le pays d’Égypte et
je frapperai tous les premiersnés du pays d’Égypte, depuis
les hommes jusqu’au bétail, et
j’exercerai des jugements contre
tous les dieux de l’Égypte. Je
suis l’Éternel. Le sang vous
servira de signe sur les maisons
où vous serez ; je verrai le sang,
je passerai au-dessus de vous,
et il n’y aura pas sur vous de
fléau destructeur, quand je
frapperai le pays d’Égypte.”
(Exode 12.11-13).
Chaque enfant dont la maison
aura été marqué du sang de
l’agneau sera épargné et ne
mourra pas, qu’il soit Israélite
ou Égyptien. D. ne demande
que la foi et l’obéissance.
Bien plus tard, les prophètes
compareront le Mashiach à
l’agneau qui meurt à la place de
son peuple : “Il a été maltraité,
il s’est humilié et n’a pas ouvert
la bouche, semblable à l’agneau
qu’on mène à la boucherie, à
une brebis muette devant ceux
qui la tondent ; il n’a pas ouvert
la bouche.” (Ésaïe 53.7).
Dans les Écrits Apostoliques,
l’agneau de Pâque est
clairement appliqué à Yeshoua
qui a donné sa vie pour son
peuple : “Purifiez-vous du vieux
levain, afin que vous soyez une
pâte nouvelle, puisque vous êtes
sans levain, car le Mashiach,
notre Pâque, a été immolé.”
(1 Corinthiens 5.7).
Voilà le moyen que D. a
choisi pour sauver Son peuple.
Shim’on, l’un des talmidim
de Yeshoua, dit ceci : “Vous
savez en effet que ce n’est point
par des choses périssables —
argent ou or — que vous avez
été rachetés de la vaine manière
de vivre, héritée de vos pères,
mais par le sang précieux du
Mashiach, comme d’un agneau
sans défaut et sans tache”
(1 Pierre 1.18-19). Nous avons
été rachetés, cela veut dire que
quelque chose a été payé pour
notre salut ; ce n’est ni de l’or
ni de l’argent mais le précieux
sang du Mashiach. Sa mort
n’a pas été accidentelle, D. l’a
voulue ainsi pour nous sauver
tous, et ce depuis l’origine du
monde. Shim’on dit ceci : “...
et il a été désigné d’avance,
avant la fondation du monde”
(1 Pierre 1.20), non pas avant
l’existence du monde mais avant
la fondation du monde, ce qui
veut dire, bien avant la création.
Le texte continue comme suit :
“Et il a été manifesté à la fin
des temps, à cause de vous. Par
lui, vous croyez en Dieu qui l’a
ressuscité d’entre les morts et lui
a donné la gloire, afin que votre
foi et votre espérance soient en
Dieu.” (1 Pierre 1.20-21).
5
pays, même la ville de
Memphis sera dépourvue
de ses habitants. “Fais ton
bagage pour la déportation,
habitante, fille de l’Égypte !
Car Noph deviendra une
désolation, elle sera brûlée,
elle n’aura plus d’habitants.
L’Égypte est une très
belle génisse... Le taon
vient du nord, il vient.”
(Jérémie 46.19-20)
Les Égyptiens vivant en
Égypte actuellement ne
sont pas des descendants
des Égyptiens de l’époque.
Ce qui s’est passé en
Égypte est présenté comme
une punition de D. :
“L’Éternel des armées, le
D. d’Israël, dit : Voici : je
vais intervenir contre Amôn
de No, contre le Pharaon,
l’Égypte, ses dieux et ses
rois, contre le Pharaon et
ceux qui se confient en lui.”
(Jérémie 46.25).
Même si D. punira aussi
Israël pour ses péchés,
Il ne la détruira pas
complètement : “Et toi,
mon serviteur Jacob, sois
sans crainte ; Ne tremble
pas, Israël ! Car voici que je
te sauve de la terre lointaine,
ainsi que ta descendance
du pays où elle est captive ;
Jacob reviendra, il jouira du
calme et de la tranquillité,
et il n’y aura personne pour
le troubler... J’exterminerai
toutes les nations parmi
lesquelles je t’ai banni, mais
toi, je ne t’exterminerai pas ;
je te punirai selon le droit,
je ne puis pas t’innocenter.”
(Jérémie 46.27-28).
Histoires et Traditions
Le coin de
l’Inspiration
v Le châtiment
dont l’Égypte avait
été menacée tout
au début ne lui fut
infligé qu’en dernier
lieu. D. est patient et
miséricordieux ; il
prend un tendre soin
des êtres formés à son
image. Si la perte de
ses moissons et de ses
troupeaux avait amené
l’Égypte à se convertir,
ses enfants n’auraient pas
été frappés. Hélas ! Cette
nation avait obstinément
résisté à l’ordre de D., et
le coup final était sur le
point de s’abattre sur elle.
(PP247)
Qui est votre
partenaire
U
n homme vint un jour
trouver conseil auprès
d’un Rabbi. “Il existe
un commerce à vendre et qui
ne fonctionne pas bien pour
l’instant, mais je sens que je
peux le transformer et le rendre
rentable. Devrais-je l’acheter ?”
Le Rabbi lui dit, “Non, je ne crois
pas qu’il soit pour toi”.
Le jour suivant, une nouvelle
personne vint trouver le Rabbi et
dit, “Rabbi, il existe un commerce
à vendre et qui ne fonctionne pas
bien pour l’instant, mais je sens
qu’avec l’aide de D. je pourrais le
transformer et le rendre rentable.
Devrais-je l’acheter ?” Le Rabbi
répondit, “Vas-y achète le, et avec
ma bénédiction !”
Lorsque la première personne
apprit que le Rabbi avait conseillé
à l’autre personne d’acheter le
commerce, il en fut très contrarié,
“Rabbi, pourquoi ne pas m’avoir
dit de l’acheter ?” “Lorsque tu
m’as demandé si tu devais acheter
ce commerce, tu as dit que tu
le transformerais. Alors je t’ai
dit de ne pas l’acheter, car il m’a
semblé qu’il y aurait trop pour toi
à accomplir. L’autre personne m’a
demandé si elle devait acheter le
commerce disant qu’elle pourrait
le transformer avec l’aide de D. !
Avec un tel partenaire je lui ai
conseillé d’aller de l’avant !
Fenêtre ou
mirroir
U
n jour, un homme devint
riche et son style de vie
changea. Auparavant, il
donnait aux œuvres, s’intéressait
au bien être des autres et les aidait
autant que possible. Désormais il
était devenu dur de cœur et avare.
Il se préocuppait de lui-même
uniquement et n’avait jamais de
temps pour les autres.
Un jour, son Rabbi, qui l’avait
enseigné dans sa jeunesse, lui
rendit visite. L’homme riche
montra fièrement sa maison et
se vanta de sa richesse auprès du
Rabbi.
Percevant le changement chez
son ancien élève, le Rabbi le fit
venir à la fenêtre. Pointant vers
l’extérieur le Rabbi demande,
“Que vois-tu ?”
“Je vois des pauvres allant et
venant, tentant de gagner leur
pain” répondit-il.
Se rendant alors devant un grand
miroir, le Rabbi demanda à
l’homme riche d’y regarder.
“Maintenant, que vois-tu ?”
demanda le Rabbi.
“Je me vois, bien évidemment.”
“Je ne comprends pas,” dit le
Rabbi. “La vitre et le miroir
sont tous deux faits de verre.
Pourtant, lorsque tu regardes par
la fenêtre, tu y vois les pauvres
gens à l’extérieur, mais lorsque
tu regardes dans le miroir, tu ne
te vois que toi seul !” “La raison
en est simple” répondit l’homme
riche. “Le miroir a un revêtement
argenté qui empêche de voir à
travers. Cependant, la fenêtre
n’a pas de revêtement argenté,
ainsi on peut y voir à travers.”
“Exactement !” acquiesça le
Rabbi. “Il semble que lorsque
l’argent est dans ton chemin, tu ne
vois plus que toi-même ! Peut-être
serais tu mieux sans cet argent !”
L’homme riche comprit alors le
message. Il promit de s’améliorer
et recommença à faire des dons
aux œuvres comme avant.
Es-tu un
esclave ?
O
n raconte une vieille
histoire à propos d’un
homme riche qui,
en plus de nombreux champs
et plantations, possédait de
nombreux serviteurs. C’était un
homme peu aimable, difficile et
au caractère violent. Si un esclave
ne répondait pas parfaitement
à ses souhaits, il était battu sans
pitié. Un jour, alors qu’il battait
un de ses esclaves, un homme
sage vint à passer par là. Il s’arrêta
et dit, “Il n’est ni convenable, ni
éthique de voir un esclave battu
par un autre esclave !” “Que
voulez vous dire, un esclave
battu par un autre esclave ?”
s’exclama l’homme riche, en
colère. “Je suis le propriétaire et
voici mon esclave !” “Vous faites
erreur ! Selon moi, vous êtes
plus esclave qu’il ne l’est ! Lui,
malheureusement, n’a d’autre
choix que d’être esclave, mais
vous, qui ne pouvez contrôler
votre colère, êtes de fait l’esclave
de votre caractère mauvais et de
vos tentations. Votre colère est
votre maître et votre dirigeant et
vous en êtes l’esclave !” Yeshoua
confirma cette histoire disant “En
vérité, je vous le dis, quiconque
s’adonne au péché est esclave
du péché… Si donc le Fils vous
libère, vous serez réellement
libres” (Jean 8.34-36)
Tefillin
intérieur
L
es sages expliquent que le
verset, “Alors les nations
pourront voir comment
justice t’aura été faite et tous les rois
contempleront ta gloire. Et l’on
t’appellera d’un nom nouveau que
l’Éternel te donnera.” (Ésaie 62.2)
fait référence au Tefillin placé sur
la tête. Le Gaon de Vilna ajoute
que cela ne signifie pas seulement
le Tefillin sur la tête, mais le
Tefillin dans la tête – l’intention
intériorisée avec laquelle les
Mitsvot (les commandements de
Dieu) sont accomplis.
Parasha des enfants
Bo
aø;b
Le coin de
l’Inspiration
v Dans toutes les
générations futures,
en commémoration de
cette grande délivrance,
les Israélites devaient
célébrer chaque année
une fête à l’Éternel, et à
cette occasion réciter à
leurs enfants l’histoire du
passage du Destructeur
“par-dessus les maisons
des Israélites, en
Égypte, lorsqu’il frappa
les Égyptiens, et qu’il
préserva nos maisons.
(PP 248)
Exode 10.1-13.16
“L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main sur le pays d’Égypte pour faire venir
les sauterelles et qu’elles montent sur le pays d’Égypte ; qu’elles dévorent toute
l’herbe de la terre, tout ce que la grêle a laissé. Moïse étendit son bâton sur le pays
d’Égypte ; et l’Éternel fit souffler un vent d’est sur le pays toute cette journée et
toute la nuit. Au matin, le vent d’est avait amené les sauterelles. Les sauterelles
montèrent sur tout le pays d’Égypte et se posèrent dans tout le territoire de
l’Égypte ; c’était si grave qu’auparavant il n’y avait jamais eu tant de sauterelles
et qu’il n’y en aura jamais plus autant par la suite. Elles couvrirent la surface de
toute la terre, et la terre fut obscurcie ; elles dévorèrent toute l’herbe de la terre et
tout le fruit des arbres, tout ce qui était resté après la grêle ; et il ne resta aucune
verdure aux arbres ni à l’herbe des champs, dans tout le pays d’Égypte.”
(Exode 10.12–15)
http://www.bnai-tikkun.org.nz 7
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