We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry, • Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • 616 aø;b 24 Janvier / 4 Shevat 2015 / 5775 Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le Judaïsme, ce site est fait pour vous. Développement profession- • Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. nel urbain : Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est : - Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs - Des cours pour les étudiants en théologie. - L’aide à l’implantation de nouvelles congrégations - Encourager le dialogue Judéo-adventiste entre rabbins et théologiens. • Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil. Sommaire • Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher ! • Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour. Nous prions chaque • Site Internet Russe : http://www.boruh.info les dirigeants du Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque semaine. semaine pour ministère Judéoadventiste, selon la liste de prière de 2014. Je suggère que nos collaborateurs prient CCAJAF Paris du 25 au 31 janvier Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale Hubert Paulleta 8 Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/ Journal d’information et de formation — Numéro 616 — 24 janvier 2 0 1 5 / 4 S h e v a t 5 7 7 5 Richard Amram Elofer Shabbat - Bo Shabbat Shalom Newsletter Ressources : Publication anglaise : Richard-Amram Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Emails : 2015 pour Ralph Ringer, directeur du ministère judéoAlexandra Obrevko Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org Division Nord Américaine de l’Église adventiste. Espagnol : [email protected] Portugais: [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris et Advent Digital Media adventiste de la Prions pour ce couple qui s’est entièrement Sabine Baris consacré à ce ministère. Nouvelles Situation en Ukraine v Comme chacun le sait, nous publions cette newsletter en plusieurs langues. Alexandra Obrevko, notre traductrice en langue russe, nous a envoyé un mot de sympathie par rapport aux événements qui ont eu lieu à Paris la semaine dernière et elle nous a informé par la même occasion de la situation en Ukraine. Voici ce qu’elle dit : “Nous devons continuer à prier pour la tragédie qui a eu lieu en Ukraine. La dernière attaque terroriste à Volnovakha (dans le région de Donetsk) en janvier 2013, a fait 13 morts dans le bus et plus de 10 blessés. Il y a véritablement une guerre civile qui a lieu dans les régions de Donetsk et de Lugansk en Ukraine.” Selon les statistiques des Nations Unis, plus de 4800 Ukrainiens ont déjà été tués, on compte aussi plus de 10000 blessés et plus de 1,2 millions de personnes ont quitté le pays. Alors n’oublions pas l’Ukraine dans nos prières. Nouvel An en Ukraine v La communauté Ashkenaze est très importatnte en Ukraine. Plusieurs grands théologiens et rabbis ont vécu là-bas et y ont été enterrés ; le Baal Shem Tov, entre autres, fondateur du mouvement Hassidique ainsi que son arrièrepetit-fils, Rabbi Nachman de Bratslav, sont enterrés à Uman, où se rassemblent des centaines de milliers de Juifs pendant Rosh Hashana. La région de Volyn , au Nord-Ouest de l’Ukraine, concentre une importante communauté juive. Vladimir-Volynskkiy, par exemple, était le siège du mouvement Hassidique de Karlin-Stolin (mouvement mystique des Juifs Orthodoxes du début du 18éme siècle). Les pasteurs des quatre communautés de Torchin, Zaturets (I. Andreychin), Vladimir-Volinskiy et Novovolynsk (N. Ryabenko) ont invité Vitaly Obrevko, représentant du Centre d’Amitié Judéoadventiste en Ukraine, pour y présenter des sujets spécifiques. Le 31 décembre, Vitaly a parlé des projets de la Nouvelle Année dans l’esprit du Rosh Hashana juif à Torchinov. Il a présenté ce programme à Zaturtsy le 1er Janvier. Il a expliqué à près de 90 personnes rassemblées là, le sens du Nouvel An biblique : c’est à dire l’appel à la repentance, le souvenir des épreuves d’Avraham et le sacrifice substitutionnel. Les 2 et 3 janvier, Vitaly a rendu visite aux communautés de Novovolinsk et de Vladimir-Volynskiy. Sa prédication sur la mission d’Elie a mis l’accent sur l’importance des communautés hébraïques adventistes. Près de deux cents personnes ont assisté aux services de Kabbalat Shabbat et de Havdallah (service de fin de shabbat le samedi soir) tenues à Novovolynsk ainsi qu’au culte du shabbat à Vladimir-Volynsk. Les personnes d’origine juive notamment, ont montré un intérêt particulier pour ces rencontres. Résumé de la Parashat Parasha de la semaine Bo Bo D . dit à Moshe que c’est Lui qui endurcit le cœur du pharaon afin que par Ses prodiges, le monde sache qu’Il est le D. véritable. Moshe avertit le pharaon de l’arrivée du fléau des sauterelles et de la manière dont le pays en sera affecté. Le pharaon accepte de ne libérer que les hommes d’Israël mais Moshe insiste pour que le peuple entier le soit. Alors que les sauterelles ont envahi le pays, le pharaon fait venir Moshe et Aharon ; il reconnait qu’il a péché et leur demande d’intercéder auprès de D. pour qu’il chasse les sauterelles. D. met fin au fléau mais endurcit le cœur du pharaon qui renonce encore une fois à libérér le peuple d’Israël. Le pays entier se couvre de ténèbres, excepté la région où habitent les Israélites. Le pharaon appelle Moshe et lui demande d’emmener tout son peuple hors d’Égypte mais de laisser leur bétail. Moshe lui répond qu’il doit non seulement emporter le bétail des Israélites mais que le pharaon lui donnera aussi le sien. Moshe prévient le pharaon que D. accomplira encore un autre fléau, celui de la mort des premiers-nés, avant que les Juifs ne quittent l’Égypte. “Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, vous supprimerez le levain de vos maisons ; car toute personne qui mangera du pain levé, du premier jour au septième jour, sera retranchée d’Israël.” (Exode 12.14–15) aø;b Exode 10.1 13.16 Bo - Entre L a Parasha de cette semaine s’intitule : Bo, ce qui signifie “entre”. Mais dans la plupart des traductions bibliques (notamment la traduction juive) Bo est traduit par “va”. Seule une version a gardé l’esprit du texte original, c’est la New Revised Standard Version (NRSV) : “Le Seigneur dit à Moïse : Entre chez le Pharaon, car c’est moi qui ai voulu son obstination et celle de ses serviteurs, afin de mettre au milieu d’eux les signes de ma présence.” (Exode 10.1). Le nom de la Parasha, Bo, est composé des deux premières lettres de l’alphabet hébreu Bet et Aleph. Selon la tradition juive, ces deux lettres représentent la Torah, laquelle commence avec la lettre Bet (avec le livre de Bereshit), et les dix commandements (qui commencent par la lettre Aleph avec Anochi qui signifie “Je”). Nos sages expliquent la différence qu’il y a entre les lettres de la Torah et l’alphabet des autres langues. Dans les autres langues, les lettres n’ont un sens que lorsqu’elles forment un mot qui transmet une idée au lecteur. Mais il en est autrement pour les lettres et les mots de la Torah ; les lettres de 2 la Torah ne sont pas seulement des symboles ; chaque lettre et chaque mot de la Torah est la parole de D. En effet, d’après le prophète Ésaïe “Eh bien, il en est de même pour ma parole, pour ma promesse : elle ne revient pas à moi sans avoir produit d’effet, sans avoir réalisé ce que je voulais, sans avoir atteint le but que je lui avais fixé.” (Ésaïe 55.11). D’après le Midrash, le monde a été créé par la Parole de la Torah. Yochanan, le talmid de Yeshoua, a dit : “Au commencement de toutes choses, la Parole existait déjà ; celui qui est la Parole était avec Dieu, et il était Dieu. Il était donc avec Dieu au commencement. Dieu a fait toutes choses par lui ; rien n’a été fait sans lui.” (Jean 1.1-3). C’est pourquoi, d’après la tradition juive, mémoriser et réciter les mots de la Torah est important pour notre spiritualité. Se remémorer l’histoire de l’Exode dans la Parasha Bo, qui contient les premières lettres de la Torah et les dix commandements, met l’accent sur la signification et le lien qu’il y a entre la “véritable liberté” et la Torah. Car la vraie liberté réside dans la lecture et la méditation de la Parole de D. et dans l’obéissance aux dix commandements. L’importance de l’éducation L ’importance d’éduquer nos enfants est mentionnée dans cette Parasha. Au début de la parasha, la Torah nous dit que Moshe et Aharon viennent transmettre le message de D. à pharaon : “Jusques à quand refuserastu de t’humilier devant moi ? Laisse partir mon peuple pour qu’il me serve.” (Exode 1.3). Le pharaon leur répond “Allez ! Servez le Seigneur, votre D. Mais qui va partir ?” Moïse dit : “Nous irons avec nos enfants et nos vieillards, nous irons avec nos fils et nos filles.” (Exode 10.8, 9) Furieux, le pharaon leur répond : “Ça ne se passera pas ainsi ! Allez donc, vous les hommes, et servez le Seigneur puisque c’est ce que vous cherchez.” (Exode 10.11a). Mais lorsque Moshe précise que leurs enfants devront également partir “on les chassa de chez le Pharaon.” (Exode 10.11b). D. frappe alors le pays du fléau des sauterelles (Exode 10.1415). Mais comme pour les précédents fléaux, le Pharaon promet de laisser partir le peuple mais aussitôt que D. retire le fléau il change d’avis et endurcit son cœur à nouveau. Plus loin dans la Parasha, la Torah met l’accent sur l’importance de raconter à nos enfants l’histoire de Pessach et les miracles que D. a accompli au nom d’Israël “Quand vos fils vous diront : “Qu’est-ce que ce rite que vous faites ?” vous direz : “C’est le sacrifice de la Pâque pour le Seigneur, lui qui passa devant les maisons des fils d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et délivra nos maisons.” (Exode 12.26-27). La Torah nous dit de répondre à leurs questions et de leur montrer l’importance d’observer les commandements de D. Lorsque D. a donné la Torah il a souligné l’importance d’enseigner les enfants. Le Midrash raconte que D. a accepté de donner la Torah aux enfants d’Israël uniquement parce qu’ils s’étaient engagés à enseigner Ses voies à leurs enfants. Dès que l’enfant commence à parler, nous devrions lui apprendre les paroles de la Torah. Le pharaon n’a pas voulu que les enfants se joignent aux hommes pour servir D. Mais Moshe lui répond “Nous irons avec nos enfants et nos vieillards, nous irons avec nos fils et nos filles...” (Exode 10.9). Pourquoi Moshe donne-t-il cette réponse ? D’après Rabbi Elimelech de Lizensk, Moshe explique au pharaon l’importance d’amener les enfants à servir D. Car si nos jeunes servent D. les vieillards aussi le serviront. Mais si nous délaissons les plus jeunes, nous délaisserons aussi les personnes âgées. “Nous irons avec nos enfants et nos vieillards.” Selon Rabbi Zalmen Marozov, le Judaisme préconise d’enseigner les enfants dès leur plus jeune âge car ils sont l’assurance de notre futur. Dans le Talmud, ces paroles de nos sages nous montrent aussi l’importance d’enseigner la Torah aux enfants : “le monde perdure uniquement grâce au souffle de nos élèves, car leur souffle est sans péché”, “On ne devrait pas interrompre l’étude de nos enfants même pour la construction du Saint Temple”, et enfin “Une ville qui n’a pas d’école pour enseigner la Torah aux enfants ne perdurera pas.” Leçons tirées de l’esclavage N ous devrions nous rappeler le récit de l’Exode chaque jour en gardant les instructions de la Torah : “Moïse dit au peuple : Qu’on se souvienne de ce jour où vous êtes sortis d’Égypte, de la maison de servitude, car c’est à main forte que le Seigneur vous a fait sortir de là.” (Exode 13.3). L’objectif de la sortie d’Égypte était d’adorer D. au mont Sinai (Exode 3.12) afin de recevoir les dix commandements de D. D’après nos sages, “la véritable liberté n’est acquise que par l’étude de la Torah.” En effet, si l’on ne sait distinguer entre le bien et le mal, on ne peut se considérer comme libre, dans le vrai sens du terme. En hébreu, l’Égypte se dit “Mitzraim” ce qui veut dire “étroitesse et limitation”. Nous aspirons tous à accomplir de bonnes actions et à accéder à un niveau spirituel plus élevé mais nous sommes souvent limités et empêchés par notre nature animale (Mitzraim). Se souvenir de l’Exode chaque jour, nous aide à nous rappeler que D. nous donne la possibilité d’être libérés de 3 D. permet à nouveau que le pharaon endurcisse son cœur et le pharaon menace Moshe de mort s’il ose encore se présenter devant lui. D. annonce à Moshe que le mois de Nissan sera le premier mois de l’année. Les enfants d’Israël devront choisir un agneau le 10ème jour de ce mois et le préserver jusqu’au 14ème jour où il devra être sacrifié en tant qu’offrande de Pessach. Les Israélites devront enduire les linteaux de leurs portes du sang de cet animal et manger sa chair rôtie au four. Le sang sur le linteau de la porte sera un signe pour que l’Éternel préserve l’habitation du fléau de la mort des premiers-nés qui s’abattra en Égypte. Le peuple de D. est appelé à commémorer l’Exode d’Égypte et de bannir le chametz (aliment à base de pâte levée et/ou fermentée) tout au long de la fête de Pessach. Moshe transmet les commandements de D. à Israël qui les accomplit à la lettre. Le dernier fléau a lieu, tuant tous les premiers-nés d’Égypte ; le pharaon chasse alors les Israélites du pays. D. fait connaître à Moshe et Aharon les lois du sacrifice de Pessach : pidyon haben (le salut du premier-né) et les tefillin (amulettes contenant les 4 passages de la Torah, visant à se rappeler les actes de salut de D. envers Israël lors de la sortie d’Égypte). Haftara Jérémie 46.1346.28 “Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin.” (Exode 12.22) D ans notre parasha, le pharaon ne veut pas se repentir et libérer le peuple de D., il dit à Moshe “Sors de chez moi !” (Exode 10.28) Dans la Haftarah, Jérémie annonce la venue de Neboukadnetsar, roi de Babylone, sur l’Égypte “Parole que l’Éternel adressa au prophète Jérémie sur l’arrivée de Neboukadnetsar, roi de Babylone, qui venait frapper le pays d’Égypte” (Jérémie 46.13). La punition de l’Égypte pour ce qu’elle a fait aux enfants d’Israël c’est la déportation à vie (19). C’est exactement ce qui s’est passé dans l’Histoire ; les Égyptiens d’aujourd’hui sont, en fait, les arabes venus d’Arabie Saoudite au 7ème siècle. Bien que l’Égypte était une grande civilisation avec une imposante armée, elle ne résista pas à l’invasion babylonienne car le Seigneur avait décidé de livrer l’Égypte aux Babyloniens : “Pourquoi tes vaillants hommes sont-ils emportés ? Ils ne tiennent pas, car l’Éternel les renverse. Il en fait trébucher un grand nombre” (Jérémie 46.15-16). Les Égyptiens seront déportés et ne reviendront plus jamais dans leur nos propres limites et de nos tendances égocentriques. Nous parvenons à cette libération par la connaissance de la Torah et par la connaissance de notre but et mission dans la vie. Par cette connaissance, notre intelligence éclaire notre cœur lequel nous motive à accomplir de bonnes actions et à nous élever spirituellement. Les tefillin Q uand on imagine un Juif orthodoxe en train de prier, on a l’image d’un Juif portant des phylactères (du grec ancien phylacterion, signifiant “garder, protéger”), ces boîtes noires posées sur le bras et le front. En hébreu ils sont appelés les Tefillin (la mitsvah de Tefillin). Cette mitsvah est mentionnée deux fois dans la Parasha de cette semaine. Et un peu plus loin dans la Torah, elle est mentionnée deux autres fois encore. À la fin de la Parasha, il est écrit : “Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un rappel entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche ; car c’est d’une main puissante que l’Éternel t’a fait sortir d’Égypte.” (Exode 13.9). Et un peu plus loin : “Ce sera comme un signe sur ta main et comme des fronteaux entre tes yeux ; car 4 c’est par la puissance de sa main que l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte.” (Exode 13.16). Les Tefillin contiennent quatre passages de la Torah ordonnant cette mitsvah. Ils contiennent aussi le Shema, qui rappelle l’unicité de D. et l’importance d’observer Ses mitsvot. La mitsvah est accomplie chaque jour par les jeunes hommes préparant la Bar Mitvah (13 ans et plus), excepté le Shabbat et les jours saints. Les Juifs mettent les Tefillin sur la main et le front pour montrer que nos pensées et notre intelligence (désignés par le front) doivent être liés à nos actions (désignées par la main) pour servir D. Comme nous le voyons dans la Parasha, les Tefillin nous rappellent aussi la sortie d’Égypte. Nous avons besoin de ce rappel quotidien pour nous souvenir des miracles de D. Le port des Tefillin enseigne aux Juifs d’aujourd’hui que chaque jour est un miracle semblable à celui de l’Exode. La Pâque juive, une confiance totale L a veille de leur libération alors qu’ils étaient encore esclaves du pharaon, les enfants d’Israël ont enduit leurs portes du sang de l’agneau de Pâque et se sont assis pour célébrer la libération car ils se sentaient déjà libres ! Dans leur esprit, du moins, ils étaient libérés du joug du pharaon. ils croyaient si intensément à leur libération prochaine qu’ils pouvaient littéralement la goûter. Leur confiance en D. était alors totale. Ils étaient encore physiquement en Égypte, mais déjà loin psychologiquement. Il semble que c’est ce que D. voulait en cette nuit extraordinaire. Une fois acquis ce sentiment de liberté,les enfants d’Israël devaient manger les herbes amères pour se rappeler leur esclavage. Ils ont même pu manger la matzva (pain sans levain) qui devait normalement être consommée le lendemain, jour de leur sortie d’Égypte, symbolisant leur départ à la hâte. Ils savaient, en effet, qu’ils devraient partir si vite qu’ils n’auraient pas le temps d’attendre la levée du pain. Ce commandement de nous replonger chaque année dans le souvenir de la sortie d’Égypte est ironique si l’on considère l’expérience des enfants d’Israël : eux, se voyaient déjà hors d’égypte car leur être tout entier était plongé dans le futur, alors que nous, nous devons nous replonger dans le passé ! D’après la tradition juive, chaque personne d’une nouvelle génération se doit de s’imaginer en train de quitter l’Égypte.” (Mishna Pesachim 116b). Écrits apostoliques — 1 Pierre 1.18-21 Cette Parasha est la seule qui décrive la fin de l’esclavage d’Israël en Égypte et la nuit de la Pâque, la veille de l’exode du peuple d’Israël hors d’Égypte vers la terre promise. Cette nuit fut aussi la nuit de la mort des premiers-nés car tous les premiers-nés devaient mourir, exceptés ceux sauvés par D. Le salut est un principe très important dans la Bible. Comment D. a-t-il sauvé son peuple ? Cela est décrit dans le livre de l’Exode “L’Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte... Parlez à toute la communauté d’Israël et dites : Le 10 de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau par maison.” (Exode 12.1-3) Puis la bible explique que cet agneau “sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an.” (Exode 12.5). Chaque famille d’Israël devait montrer sa foi dans la parole de D. et l’accomplir à la lettre : “On prendra de son sang et l’on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.” (Exode 12.7). Et D. explique à Israël ce qui se passera cette nuit de la Pâque : “Cette nuit-là, je parcourrai le pays d’Égypte et je frapperai tous les premiersnés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, je passerai au-dessus de vous, et il n’y aura pas sur vous de fléau destructeur, quand je frapperai le pays d’Égypte.” (Exode 12.11-13). Chaque enfant dont la maison aura été marqué du sang de l’agneau sera épargné et ne mourra pas, qu’il soit Israélite ou Égyptien. D. ne demande que la foi et l’obéissance. Bien plus tard, les prophètes compareront le Mashiach à l’agneau qui meurt à la place de son peuple : “Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche, semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a pas ouvert la bouche.” (Ésaïe 53.7). Dans les Écrits Apostoliques, l’agneau de Pâque est clairement appliqué à Yeshoua qui a donné sa vie pour son peuple : “Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car le Mashiach, notre Pâque, a été immolé.” (1 Corinthiens 5.7). Voilà le moyen que D. a choisi pour sauver Son peuple. Shim’on, l’un des talmidim de Yeshoua, dit ceci : “Vous savez en effet que ce n’est point par des choses périssables — argent ou or — que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre, héritée de vos pères, mais par le sang précieux du Mashiach, comme d’un agneau sans défaut et sans tache” (1 Pierre 1.18-19). Nous avons été rachetés, cela veut dire que quelque chose a été payé pour notre salut ; ce n’est ni de l’or ni de l’argent mais le précieux sang du Mashiach. Sa mort n’a pas été accidentelle, D. l’a voulue ainsi pour nous sauver tous, et ce depuis l’origine du monde. Shim’on dit ceci : “... et il a été désigné d’avance, avant la fondation du monde” (1 Pierre 1.20), non pas avant l’existence du monde mais avant la fondation du monde, ce qui veut dire, bien avant la création. Le texte continue comme suit : “Et il a été manifesté à la fin des temps, à cause de vous. Par lui, vous croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la gloire, afin que votre foi et votre espérance soient en Dieu.” (1 Pierre 1.20-21). 5 pays, même la ville de Memphis sera dépourvue de ses habitants. “Fais ton bagage pour la déportation, habitante, fille de l’Égypte ! Car Noph deviendra une désolation, elle sera brûlée, elle n’aura plus d’habitants. L’Égypte est une très belle génisse... Le taon vient du nord, il vient.” (Jérémie 46.19-20) Les Égyptiens vivant en Égypte actuellement ne sont pas des descendants des Égyptiens de l’époque. Ce qui s’est passé en Égypte est présenté comme une punition de D. : “L’Éternel des armées, le D. d’Israël, dit : Voici : je vais intervenir contre Amôn de No, contre le Pharaon, l’Égypte, ses dieux et ses rois, contre le Pharaon et ceux qui se confient en lui.” (Jérémie 46.25). Même si D. punira aussi Israël pour ses péchés, Il ne la détruira pas complètement : “Et toi, mon serviteur Jacob, sois sans crainte ; Ne tremble pas, Israël ! Car voici que je te sauve de la terre lointaine, ainsi que ta descendance du pays où elle est captive ; Jacob reviendra, il jouira du calme et de la tranquillité, et il n’y aura personne pour le troubler... J’exterminerai toutes les nations parmi lesquelles je t’ai banni, mais toi, je ne t’exterminerai pas ; je te punirai selon le droit, je ne puis pas t’innocenter.” (Jérémie 46.27-28). Histoires et Traditions Le coin de l’Inspiration v Le châtiment dont l’Égypte avait été menacée tout au début ne lui fut infligé qu’en dernier lieu. D. est patient et miséricordieux ; il prend un tendre soin des êtres formés à son image. Si la perte de ses moissons et de ses troupeaux avait amené l’Égypte à se convertir, ses enfants n’auraient pas été frappés. Hélas ! Cette nation avait obstinément résisté à l’ordre de D., et le coup final était sur le point de s’abattre sur elle. (PP247) Qui est votre partenaire U n homme vint un jour trouver conseil auprès d’un Rabbi. “Il existe un commerce à vendre et qui ne fonctionne pas bien pour l’instant, mais je sens que je peux le transformer et le rendre rentable. Devrais-je l’acheter ?” Le Rabbi lui dit, “Non, je ne crois pas qu’il soit pour toi”. Le jour suivant, une nouvelle personne vint trouver le Rabbi et dit, “Rabbi, il existe un commerce à vendre et qui ne fonctionne pas bien pour l’instant, mais je sens qu’avec l’aide de D. je pourrais le transformer et le rendre rentable. Devrais-je l’acheter ?” Le Rabbi répondit, “Vas-y achète le, et avec ma bénédiction !” Lorsque la première personne apprit que le Rabbi avait conseillé à l’autre personne d’acheter le commerce, il en fut très contrarié, “Rabbi, pourquoi ne pas m’avoir dit de l’acheter ?” “Lorsque tu m’as demandé si tu devais acheter ce commerce, tu as dit que tu le transformerais. Alors je t’ai dit de ne pas l’acheter, car il m’a semblé qu’il y aurait trop pour toi à accomplir. L’autre personne m’a demandé si elle devait acheter le commerce disant qu’elle pourrait le transformer avec l’aide de D. ! Avec un tel partenaire je lui ai conseillé d’aller de l’avant ! Fenêtre ou mirroir U n jour, un homme devint riche et son style de vie changea. Auparavant, il donnait aux œuvres, s’intéressait au bien être des autres et les aidait autant que possible. Désormais il était devenu dur de cœur et avare. Il se préocuppait de lui-même uniquement et n’avait jamais de temps pour les autres. Un jour, son Rabbi, qui l’avait enseigné dans sa jeunesse, lui rendit visite. L’homme riche montra fièrement sa maison et se vanta de sa richesse auprès du Rabbi. Percevant le changement chez son ancien élève, le Rabbi le fit venir à la fenêtre. Pointant vers l’extérieur le Rabbi demande, “Que vois-tu ?” “Je vois des pauvres allant et venant, tentant de gagner leur pain” répondit-il. Se rendant alors devant un grand miroir, le Rabbi demanda à l’homme riche d’y regarder. “Maintenant, que vois-tu ?” demanda le Rabbi. “Je me vois, bien évidemment.” “Je ne comprends pas,” dit le Rabbi. “La vitre et le miroir sont tous deux faits de verre. Pourtant, lorsque tu regardes par la fenêtre, tu y vois les pauvres gens à l’extérieur, mais lorsque tu regardes dans le miroir, tu ne te vois que toi seul !” “La raison en est simple” répondit l’homme riche. “Le miroir a un revêtement argenté qui empêche de voir à travers. Cependant, la fenêtre n’a pas de revêtement argenté, ainsi on peut y voir à travers.” “Exactement !” acquiesça le Rabbi. “Il semble que lorsque l’argent est dans ton chemin, tu ne vois plus que toi-même ! Peut-être serais tu mieux sans cet argent !” L’homme riche comprit alors le message. Il promit de s’améliorer et recommença à faire des dons aux œuvres comme avant. Es-tu un esclave ? O n raconte une vieille histoire à propos d’un homme riche qui, en plus de nombreux champs et plantations, possédait de nombreux serviteurs. C’était un homme peu aimable, difficile et au caractère violent. Si un esclave ne répondait pas parfaitement à ses souhaits, il était battu sans pitié. Un jour, alors qu’il battait un de ses esclaves, un homme sage vint à passer par là. Il s’arrêta et dit, “Il n’est ni convenable, ni éthique de voir un esclave battu par un autre esclave !” “Que voulez vous dire, un esclave battu par un autre esclave ?” s’exclama l’homme riche, en colère. “Je suis le propriétaire et voici mon esclave !” “Vous faites erreur ! Selon moi, vous êtes plus esclave qu’il ne l’est ! Lui, malheureusement, n’a d’autre choix que d’être esclave, mais vous, qui ne pouvez contrôler votre colère, êtes de fait l’esclave de votre caractère mauvais et de vos tentations. Votre colère est votre maître et votre dirigeant et vous en êtes l’esclave !” Yeshoua confirma cette histoire disant “En vérité, je vous le dis, quiconque s’adonne au péché est esclave du péché… Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres” (Jean 8.34-36) Tefillin intérieur L es sages expliquent que le verset, “Alors les nations pourront voir comment justice t’aura été faite et tous les rois contempleront ta gloire. Et l’on t’appellera d’un nom nouveau que l’Éternel te donnera.” (Ésaie 62.2) fait référence au Tefillin placé sur la tête. Le Gaon de Vilna ajoute que cela ne signifie pas seulement le Tefillin sur la tête, mais le Tefillin dans la tête – l’intention intériorisée avec laquelle les Mitsvot (les commandements de Dieu) sont accomplis. Parasha des enfants Bo aø;b Le coin de l’Inspiration v Dans toutes les générations futures, en commémoration de cette grande délivrance, les Israélites devaient célébrer chaque année une fête à l’Éternel, et à cette occasion réciter à leurs enfants l’histoire du passage du Destructeur “par-dessus les maisons des Israélites, en Égypte, lorsqu’il frappa les Égyptiens, et qu’il préserva nos maisons. (PP 248) Exode 10.1-13.16 “L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main sur le pays d’Égypte pour faire venir les sauterelles et qu’elles montent sur le pays d’Égypte ; qu’elles dévorent toute l’herbe de la terre, tout ce que la grêle a laissé. Moïse étendit son bâton sur le pays d’Égypte ; et l’Éternel fit souffler un vent d’est sur le pays toute cette journée et toute la nuit. Au matin, le vent d’est avait amené les sauterelles. Les sauterelles montèrent sur tout le pays d’Égypte et se posèrent dans tout le territoire de l’Égypte ; c’était si grave qu’auparavant il n’y avait jamais eu tant de sauterelles et qu’il n’y en aura jamais plus autant par la suite. Elles couvrirent la surface de toute la terre, et la terre fut obscurcie ; elles dévorèrent toute l’herbe de la terre et tout le fruit des arbres, tout ce qui était resté après la grêle ; et il ne resta aucune verdure aux arbres ni à l’herbe des champs, dans tout le pays d’Égypte.” (Exode 10.12–15) http://www.bnai-tikkun.org.nz 7