Œil et objectif
La lumière émise et réfléchie par les objets traverse la cornée, le cristallin, l'humeur vitreuse
pour atteindre la rétine et former «l’image mentale», qui est la vue de l’objet.
Le cristallin est assez semblable à une lentille (objectif) mais il a la particularité de se
déformer et changer de courbure pour s’adapter et réaliser une mise au point automatique qui
permet de voir nets des objets situés à des distances variables.
La rétine est assez semblable au CCD mais, à la différence de celui-ci, la densité de cellules
visuelles varie du centre vers la périphérie. Ces cellules visuelles sont les bâtonnets, sensibles
aux faibles lumières, et les cônes, sensibles aux couleurs.
Au centre de la rétine il y a une tache jaune d'environ 2 mm² fortement peuplée en cônes et
en bâtonnets : au milieu de cette tache les cônes (couleurs) sont extrêmement serrés et les
bâtonnets (faible lumière) sont moins nombreux. A la périphérie de cette tache notre acuité
visuelle diminue rapidement jusqu'à devenir très médiocre, mais l'œil compense cette
suffisance par sa grande mobilité grâce à laquelle il explore les diverses parties du sujet qui se
trouve devant lui.
Le cerveau, dont la rétine n'est qu'un prolongement, mémorise les résultats et s'adapte aux
diverses situations pour constituer, avec les informations qu'il reçoit, une «image mentale»
utilisable.
En conditions de bonne luminosité notre acuité visuelle est maximale mais en basse
luminosité nous utilisons la partie périphérique plus riche de bâtonnets pour capter les images.
Pour compenser ce manque d’information, le cerveau recourt à la vision stéréoscopique des
deux yeux (2 caméras) et au processus cérébral (dans une certaine mesure la «digitalisation»).
L'objectif d’une caméra est un système optique convergent formé de plusieurs lentilles, qui
donne des images réelles sur la surface sensible (CCD). Il est caractérisé par :
la distance focale (numéro de juin 2006),
un angle de champ (numéro de octobre 2006), qui définit le format maximum avec lequel
il est utilisable,
une ouverture relative ou diaphragme (numéro de février 2007),
un coefficient de transmission lumineuse, rapport entre la quantité de lumière qui sort de
l'objectif et celle qui entre. Ce rapport devrait être toujours le plus proche de 100 %.
Tous ces paramètres déterminent la qualité d’un objectif et influencent la reproduction des
couleurs (aberration chromatique) et la géométrie des objets (aberration géométrique) sur le
sur le plan focal (CCD). En un mot, l’objectif a une influence extrêmement importante sur la
définition et le contraste de l’image reproduite sur le CCD.