SAISON
theatredubic.com
2016
2017
Pièce
estivale
Le cas
Joé
Ferguson
Pourquoi
Camille, étudiante en criminologie, s’intéresse à l’impact
des crimes graves en milieu rural. Quand Joé, 19 ans,
commet l’impensable, la jeune femme vient s’installer dans
le motel du village pour tenter de comprendre la réaction
de la population. Mais elle se bute à un mur de silences, de
blessures et de secrets.
À mi-chemin entre le polar et la comédie dramatique,
Le cas Joé Ferguson est un casse-tête à reconstruire, une
histoire captivante qui nous dresse le portrait de la pression
insupportable autant que du réconfort extraordinaire d’une
communauté tissée serrée.
Originaire de la Gaspésie, Isabelle Hubert est directrice
artistique de la Compagnie dramatique du Québec. Au
Théâtre du Bic, on a pu voir ses pièces À tu et à toi, La robe
de Gulnara et Laurier-Station, 1000 répliques pour dire je t’aime.
TEXTE Isabelle Hubert
MISE EN SCÈNE Jean-Sébastien Ouellette
INTERPRÉTATION Joëlle Bond,
Sylvie Drapeau, Anne-Marie Olivier
et Steven-Lee Potvin
ASSISTANAT ET DIRECTION DE
PRODUCTION Anne Plamondon
DÉCOR Dominic Thibault
LUMIÈRE ET DIRECTION TECHNIQUE
André Rioux
COMPOSITIONS ET ARRANGEMENTS
Andrée Bilodeau et Patrick Ouellet
COSTUMES Dominique Giguère
PRODUCTION Théâtre les gens d’en bas,
La Compagnie dramatique du Québec et
Théâtre du Trident
5 juillet au 20 août - 20 h
Théâtre
Pour l’histoire tissée serrée d’une petite
communauté qui l’est tout autant. Parce que
cette création en forme de cadeau d’Isabelle
Hubert vous ira droit au cœur.
3
Graphisme: Emilie Pw, d’après un dessin d’Isabelle Hubert
Le temps des récoltes
Marielle :
J’aurais une faveur à te demander : raconte tout.
Parle! Moi j’ai pas le courage. Raconte mon histoire.
Le cas Joé Ferguson, Isabelle Hubert.
Ami public,
Rien de plus jouissif, ces dernières années, à la direction de ce petit théâtre de mon
cœur, que de voir surgir une nouvelle génération d’artistes créateurs au verbe acéré,
à la plume agile. Et, surtout, s’ils s’en servent avec engagement et passion pour dire,
marquer et occuper le territoire. Gens d’en bas de L’Étang-du-Nord à New Richmond, de Padoue aux
Trois-Pistoles, ils disent la ruralité moderne avec une authenticité franche, un humour décapant, et nous
racontent des histoires captivantes. Ils sont devenus le centre de notre orientation artistique première.
Si cette nouvelle saison est entièrement dédiée à la création, c’est bien sûr parce nous y avons consacré
temps et volonté, soit par un travail d’accompagnement de fond, par le mentorat et par la complicité active
avec des auteurs que nous affectionnons. Mais c’est aussi parce que ces auteurs ont choisi de raconter
avec talent des histoires d’ici à saveur universelle. Vous serez les premières oreilles à les entendre et les
premiers cœurs à les partager. Leur écriture témoigne de la fidélité à leur appartenance originelle.
Le cas Joé Ferguson, un inédit, don d’Isabelle Hubert, vous fera passer l’été dans un village où le trop et
le non-dit mine l’esprit de la communauté. Au même moment, Cédric Landry se posera en solo Sur la
piste à Avila avec de nouveaux personnages sortis de l’eau salée de ses îles réelles et imaginaires. Et, en
décembre, le commando poético-dramatico-comique du Cabaret des contes ruraux récidivera! Cédric,
Geneviève, Mathieu, Sébastien, Stéphanie et votre humble serviteur réchaufferont l’esprit des lieux.
Il y aura sur votre scène préférée des êtres humains qui, malgré les aléas de la vie et de l’époque, se
tiennent debout. Il y aura de la lumière au bout du tunnel. Prenez place, venez entendre leurs histoires.
Vous vous y reconnaîtrez. Ce sont les vôtres!
Devant les lignes brisées de nos mains
Je te disais toujours le merveilleux possible
Devant le fatal, Roland Giguère
Cette année encore, c’est à tout un tour d’horizon de la scène théâtrale et dansée que
nous vous convions. Nous rencontrerons des artistes fabuleux venus de France, de
Belgique, d’Irlande, de Toronto, de Montréal et Québec, du Congo, du Saguenay, de
chez nous aussi.
Beaucoup de nouveaux visages ainsi que des amis que l’on se plaît à retrouver
tenteront, à leur manière personnelle et originale, de nommer le monde qui nous entoure, dans ses
difficultés, ses aberrations, ses cruautés, mais aussi ses richesses, ses beautés et, surtout, ses possibilités.
Alors que certains nous offriront « la poésie comme arme de reconstruction massive », d’autres nous
entraîneront dans la part d’ombre de l’être humain, pour nous aider peut-être à mieux apprécier la
beauté.
Cette année, nous apprivoiserons nos différences, qu’elles soient physiques, culturelles ou même
géographiques. Nous apprendrons à regarder l’autre d’un œil nouveau, à aimer nos singularités et à nous
accepter tels que nous sommes, humains. Nous fantasmerons un monde meilleur. Nous parlerons de
résistance, de résilience, de survivance, d’acceptation et de libération.
Cher public, il ne manque que vous pour faire de ces belles rencontres des moments inoubliables.
Bonne saison!
Directeur artistique et général
Coordonnatrice à la programmation Accueil
Yvan Couillard
54
VY
Pourquoi
Vy : un tout petit mot qui désigne en vietnamien ce qui est
minuscule. Et c’est très tôt que Vy apprend à se faire toute
petite dans l’ombre d’une grand-mère mi-ogre, mi-dragon. En
silence, elle découvre son amour de l’écriture, des mots. Ceux
qui vont l’aider à recoudre ses ailes pour enfin s’envoler. Tout
en délicatesse et avec humour, la conteuse déroule le fil de
sa jeunesse blessée. Distillant l’émotion par petites touches
subtiles, elle nous atteint en plein cœur.
Née en Algérie d’un père vietnamien et d’une mère belge,
Michèle Nguyen a grandi en Belgique. Très vite, elle trouve
sa place dans le monde des conteurs. Elle développe, de
spectacle en spectacle, une gestuelle, une écriture et un
univers très personnels basés sur l’intime.
« On est captivé par le chant de cette histoire qui est celle d’une
blessure originelle, contée tout en finesse, en tendresse et en
pardon. On sort le cœur serré, avec la conviction pourtant que le
théâtre, l’écriture, toute forme d’Art, est aussi le chemin pour se
remettre debout. » – Festival Momix
TEXTE ET INTERPRÉTATION
Michèle Nguyen
MISE EN SCÈNE Alberto Garcia Sanchez
ACCOMPAGNEMENT ARTISTIQUE Morane
Asloun et Alain Moreau
CONCEPTION ET RÉALISATION DE LA
MARIONNETTE Alain Moreau (Tof Théâtre)
LUMIÈRE Morane Asloun
et Nathalie Borlée
CONCEPTION ET RÉALISATION
DU PUPITRE Didier Henry
CRÉATION SONORE Jeanne Debarsy
PRODUCTION Collectif Travaux Publics
Vy a été récompensé en 2011 d’un Molière
(France) et du Prix de la Critique (Belgique).
Pour tout public dès 9 ans.
2 octobre - 15 h
Parce que parfois, on n’a besoin de rien d’autre que de se retrouver ensemble et de se faire raconter une histoire. Pour
souligner la 20
e
édition du Rendez-vous des Grandes Gueules de Trois-Pistoles, entrons dans les ligues majeures du conte!
Mike
Burns
Canadien d’origine irlandaise, né dans une famille de conteurs, Mike Burns puise depuis plus de 50 ans
à l’imaginaire de son peuple et à cette corne d’abondance qu’est le conte irlandais. Dans une langue
poétique mêlant le français, l’anglais et le gaélique, les yeux fermés, la voix grave et vibrante, il joue
avec les mots et avec notre imaginaire comme peu savent le faire.
Sa parole, riche de plusieurs centaines de contes, emprunte à différents répertoires : mythes
immémoriaux issus de la plus pure tradition orale celtique, récits à saveur historique, truculentes
histoires de village… Ne sachant pas avant de monter sur scène quels contes il fera surgir de sa mémoire,
il nous compose sur mesure, et selon l’inspiration du moment, une de ces soirées inoubliables dont il a
le secret. Un hommage à la parole, à l’imaginaire, à la langue, à la résistance et au partage.
En 2013, Le rendez-vous des Grandes Gueules de Trois-Pistoles décernait à Mike Burns l’Oscar du conte.
« Mike Burns est un roc : le monde pourrait partir en poussière pendant qu’il raconte il n’en serait que peu
affecté (…) [Il] fait partie de la race des conteurs au long souffle, ancré dans la terre qu’il porte en lui. »
- La Parole : L’actualité du conte (France)
« He is funny, magical, mysterious. » - The Times (Londres)
24 septembre - 19 h 30
Contes
de Michèle
Nguyen
Photo : Anik Rubinfajer
Pourquoi
Pour une incursion juste, sensible, émouvante
et parsemée d’humour dans un univers que la
majorité d’entre nous connaît somme toute
très peu, celui de la surdité.
7
Tribus
Sourd de naissance, Billy tente de trouver sa place au sein d’une
famille d’intellectuels verbomoteurs et quelque peu névrosés, qui
hissent le débat au rang de sport national et qui s’aiment autant
qu’ils se déchirent. De peur que son handicap l’isole, ses parents
ont choisi de l’élever comme si sa surdité n’existait pas, refusant
même de lui enseigner le langage des signes. Sa rencontre avec
Sylvia, une malentendante en voie de devenir sourde, bouleversera
son existence et éveillera en Billy un désir de s’exprimer et, surtout,
d’être entendu. Cet épanouissement soudain déstabilisera cette
famille aux mécanismes de communication dysfonctionnels, chez
qui les mots servent de ponts comme de barrières et où les sourds
ne sont pas nécessairement ceux qu’on pense.
Nina Raine livre ici un texte riche et touchant sur
l’incommunicabilité, les subtilités du langage et le vrai sens du
mot « famille ».
« La pièce Tribus (…) représente l’une des plus belles surprises de la
saison théâtrale jusqu’ici. Un très beau texte sur les sourds, au sens
propre comme au figuré. » - La Presse
« (…) Le texte incisif et teinté d’humour de Nina Raine et le jeu
des comédiens convergent pour créer une montée dramatique
exceptionnelle.» - Ici Radio-Canada
TEXTE Nina Raine
MISE EN SCÈNE Frédéric Blanchette
TRADUCTION ET ASSISTANAT
Jean-Simon Traversy
INTERPRÉTATION Caroline Bouchard,
Catherine Chabot, Benoit Drouin-
Germain, David Laurin,
Jacques L’Heureux
et Monique Spaziani
DÉCOR, COSTUMES
ET ACCESSOIRES Elen Ewing
LUMIÈRE André Rioux
MUSIQUE Frédéric Blanchette
MAQUILLAGE ET COIFFURE
David Michaël
DIRECTION ARTISTIQUE David Laurin
PRODUCTION Lab87
29 septembre - 19 h 30
Théâtre
Pourquoi
Parce que Séverine Fontaine a le don de
nous toucher dès qu’elle entre en scène. Et
parce ce spectacle est aussi beau dans sa
forme que dans ce qu’il nous dit.
Regards
Situé dans le monde de l’enfance et de l’adolescence, ce
spectacle mêle texte, images animées, lumière et chant.
Au cœur de cette histoire, un enfant, né différent. Au fil
des tableaux, nous suivons son monologue intime, de sa
naissance à son éveil dans la vie adulte. Au cœur d’une
scène peuplée de lampes personnages, l’Enfant nous livre
ses émotions, ses sensations intérieures. Il grandit, se
confronte, se carapace. Cet être, miroir de nous-mêmes,
décide alors de renverser avec jubilation les codes pour
mettre en lumière la richesse de nos singularités... Il rêve à
une société utopique... une nouvelle République où le hors-
norme serait la norme... Et pourquoi pas ?
Ce spectacle est un acte de résilience et de résistance,
une ode à être soi. C’est une partition brute, sensible, qui
questionne notre altérité et rappelle à chacun notre capacité
à être libre face aux regards qui nous ont construits.
« Un petit bijou de pièce écrit et joué par Séverine Fontaine,
Regards, manifeste drôle et émouvant sur la différence (…) »
- JimlePariser.fr
« Ce solo de Séverine Fontaine elle se dévoile et se libère est
touchant, émouvant, convaincant.» - Vaucluse Matin
TEXTE, CONCEPTION ET
INTERPRÉTATION Séverine Fontaine
OBJETS ET ESPACE Justine Macadoux et
Arnaud Louski-Pane, en complicité avec
Raphaël Odin et Gaspard Pinta
LUMIÈRE Bruno Sorbier
ENVIRONNEMENT SONORE Sophie Berger
IMAGES ANIMÉES Christian Lemercier
et Luc Parat
DIRECTION D’ACTRICE Emmanuelle Michelet
COSTUME Elsa Bourdin
TRAVAIL DU CORPS Gilles Nicolas
CONSEIL DRAMATURGIQUE
Dorothée Zumstein
PRODUCTION Compagnie IKB
21 octobre - 19 h 30
Théâtre
France
Photo : PL2 Studio
Photo : Philippe Domengie
Pourquoi
2 juillet au 15 août 20 h
Pour les interprètes, tout
simplement magnifiques, qui sont
tout aussi impressionnants en
paroles qu’en mouvements. Parce
que dès qu’on met le pied dans
cette œuvre, on n’a pas envie d’en
ressortir.
Would
Spectacle original, audacieux et teinté d’humour, Would se présente
comme une petite méditation sur la manie que nous avons tous de nous
projeter dans l’avenir, de spéculer sur le meilleur, de redouter le pire
et de nous accommoder tant bien que mal du maintenant. Fusionnant
judicieusement danse et parole, porté par deux interprètes tout en
force, cette œuvre est une réflexion sur les échecs, les chutes et les
actes manqués qui, inévitablement, ponctuent les parcours imparfaits
de nos vies.
Mélanie Demers remportait pour ce spectacle le Prix du CALQ pour la
meilleure œuvre chorégraphique en 2015. Marc Boivin recevait en 2014
le prix Dora Mavor Moore d’interprétation masculine pour sa performance.
« Et dans ce nouvel écrin, la force de frappe de l’artiste ne faiblit pas, loin de
là, elle qui est entourée de deux interprètes de haut calibre (…).» - La Presse
« On ne peut que saluer la cohérence du langage chorégraphique de Mélanie
Demers, l’excellence des deux interprètes (…) et l’adresse avec laquelle a été
intégré le texte bilingue, qui nous fait passer du rire franc au questionnement
sans que l’un ou l’autre des registres semble forcé.» - Revue JEU
MISE EN SCÈNE, TEXTES
ET CHORÉGRAPHIE
Mélanie Demers, avec la
collaboration des interprètes
INTERPRÉTATION Marc Boivin
et Kate Holden
LUMIÈRE Alexandre Pilon-Guay
MUSIQUE Joshua Van Tassel
DIRECTION TECHNIQUE ET RÉGIE
Alexandre Péloquin
PRODUCTION MAYDAY et
firstthingsfirst
29 octobre - 19 h 30
Danse
9
Pourquoi
Pour le plaisir de cette rencontre
intergénérationnelle, portée par un
formidable duo d’acteurs. Parce que même
s’il nous entraîne au XVII
e
siècle, Jean-Rock
Gaudreault sait faire résonner dans son
propos des considérations bien actuelles.
Jouez,
Monsieur
Molière!
Juste avant une représentation, Molière, auteur embléma-
tique du théâtre au sommet de sa gloire, est surpris dans sa
loge par le jeune Louis, introduit en cachette pour réaliser
son ve : rencontrer son idole. Masqué, il ne dévoile pas son
identité. De toute évidence, il est de sang noble.
L’auteur nous convie à un dialogue enlevé entre un homme
d’âge mûr et un jeune adolescent. Une merveilleuse
rencontre intergénérationnelle où l’histoire nous ramène
au fondement de la condition humaine et à l’amour de la
liberté. Une forme réjouissante où se mêlent à la beauté
des dialogues, la farce et le jeu masqué. Des scènes toutes
intimistes et empreintes de la plus grande vérité côtoient
les séquences loufoques qui s’inspirent de la commedia
dell’arte.
Ce spectacle est présenté en première montréalaise dans le
cadre du Festival Les Coups de Théâtre - édition 2016.
Jean-Rock Gaudreault a été finaliste aux Prix littéraires du
Gouverneur général 2015 dans la catégorie Théâtre pour cette
œuvre.
« Un texte magnifique. » - Le Devoir
TEXTE Jean-Rock Gaudreault
MISE EN SCÈNE Jacinthe Potvin
ASSISTANAT Dominique Cuerrier
INTERPRÉTATION Normand Canac-Marquis
et Alexandre Dubois
SCÉNOGRAPHIE Francis Farley-Lemieux
LUMIÈRE André Rioux
COSTUMES ET ACCESSOIRES
Ginette Grenier
MUSIQUE Catherine Gadouas
MASQUES Atelier Pirate
MAQUILLAGES ET COIFFURES
Suzanne Trépanier
PRODUCTION Mathieu, François
et les autres…
4 novembre - 19 h 30
Théâtre
Photo : Jeremy Mimnagh
Photo : Laurence Labat
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