3) Complétez comme il convient les participes passés dans le texte suivant. (6 points)
Maintenant ils avaient tous flairé le danger. Ils ne s’étaient pas confié leur angoisse; ils
s’étaient simplement regardés. Ils s’étaient sentis liés à la vie du cargo qui luttait âprement
contre la tempête. Ils ne faisaient plus attention au tapage violent de l’eau qui les avait
enveloppés depuis le début de la tourmente. Lorsque la clavette du piston que le
mécanicien avait réparée fut remise en place, le commandant, suivi de Mevel, regagna la
passerelle. L’eau dont ils furent de nouveau inondés leur fit du bien. Ils se laissaient porter
en avant par le tangage, dévalant les mètres en glissant. Les matelots étaient tous
rassemblés là. Les pavillons s’amoncelaient en désordre; ils les avaient utilisés pour
s’essuyer, se sécher un peu.
Pierre Humbourg, Escales.
4) Réécrivez les phrases suivantes en remplaçant le pronom sujet par le pronom féminin
de la 3ème personne du pluriel. (5 points)
a) Il s’est enfui.
Elles se sont enfuies.
b) Il s’était réchauffé devant un feu de bois.
Elles s’étaient réchaufées devant un feu de bois.
c) Il s’est plu à leur nuire.
Elles se sont plu à leur nuire.
d) Il s’est affolé pour rien.
Elles se sont affolées pour rien.
e) Il s’est attribué tous les mérites.
Elles se sont attribué tous les mérites.
5) Expliquez grammaticalement la raison pour laquelle les phrases suivantes sont
ambiguës. (4 points)
a) Je vais me reposer à la campagne.
b) Il reste à ranger les livres.
Dans ces deux phrases, le verbe conjugué peut être employé avec son sens plein ou bien
comme un semi-auxiliaire, avec une nuance aspectuelle.
Je vais me reposer à la campagne.
Sens plein: je me déplace pour aller me reposer à la campagne.
Semi-auxiliaire suivi de l’infinitif: je m’apprête à me reposer, j’ai l’intention de me
reposer.