Le père d’Amanda Cale est mort des suites
d’une mauvaise réaction à ses médicaments.
Amanda, 45 ans, graveuse sur verre à Dursley,
Gloucestershire, a déclaré :
On a prescrit à mon père un médicament contre
la polyarthrite rhumatoïde qui s’appelait Methotrexate.
On lui a fait savoir que les effets secondaires pour-
raient être lourds de conséquences mais il n’a posé
aucune question.
Au bout de trois mois, il a commencé à souffrir d’in-
suffisance respiratoire. Nous étions au beau milieu de
l’été et il pensait que la chaleur en était la cause. Mais
lorsqu’il s’est aperçu que sa gêne persistait, il demanda
à ma mère de lire la notice qui accompagnait le médi-
cament et c’est à ce moment là qu’il a découvert que le médicament était à l’origine
de son insuffisance respiratoire. Il dut attendre trois jours avant de pouvoir voir son
médecin traitant qui l’envoya directement à l’hôpital où il ne fut soigné qu’au bout de 5
jours grâce à un médicament qui aurait pu sauver sa vie. Mais ce fut trop tard, il mou-
rut 8 jours plus tard.
Après sa mort, j’ai rejoint la campagne lancée par la NPSA pour une meilleure
connaissance des risques que peut entraîner la prise de ce médicament. Dorénavant,
lorsqu’il est prescrit, les patients se voient remettre des informations relatives aux effets
secondaires et à ce qui doit être fait s’ils détectent quelque chose d’inquiétant.
Nous sommes tous responsables de notre santé. Une partie de cette responsabilité
doit se manifester en posant des questions à votre médecin lorsqu’il vous fait une
prescription. Demandez-lui quels sont les effets secondaires et, surtout, s’ils peuvent
être graves. Ces questions auraient pu sauver la vie de mon père. Je ne pense vrai-
ment pas que de telles questions puissent déranger un médecin.
La prise de médicaments
peut jouer un rôle impor-
tant dans le processus de
guérison. Il existe quelques
moyens pour vous assurer que
vous prenez correctement vos
médicaments.
Avant de prendre un nouveau
médicament, demandez à votre médecin,
pharmacien ou infirmière à quoi il sert
ainsi que ce que vous devez savoir sur ce
médicament.
Ne prenez pas les médicaments d’une
autre personne et ne donnez pas les
vôtres à une autre personne.
Si vous prenez des antibiotiques,
respectez à la lettre la durée du
traitement même si vous commencez à
vous sentir mieux avant la fin du
traitement.
Demandez à votre médecin,
pharmacien ou infirmière de vérifier que le
dosage des médicaments vous convient.
Chaque médicament s’accompagne
d’une notice à l’attention du patient. Si
vous ne disposez pas de cette notice,
vous devez en réclamer une.
Si vous allez à l’hôpital ou que vos
médicaments doivent être passés en
revue par votre infirmière, médecin ou
pharmacien, apportez tous les
médicaments, cachets que vous prenez
(dans leurs emballages d’origine si
possible). Si vous prenez des vitamines
ou des compléments à base d’herbes
médicinales, si vous souffrez d’allergies
ou si vous êtes ou pensez être enceinte,
vous devez le leur signaler.
Pendant votre séjour à l’hôpital,
assurez-vous que vos médicaments
habituels vous ont été prescrits (par
ex.un collyre, des préparations cutanées
et des inhalateurs). Si votre traitement
habituel est stoppé temporairement ou
de façon permanente, demandez
pourquoi.
Si vous êtes autorisé(e) à quitter
l’hôpital, il est important que vous, votre
médecin traitant et votre pharmacien
reçeviez des instructions claires
concernant les médicaments que vous
devrez continuer à prendre ou ceux
dont la prise aura été interrompue ou
ceux dont la dose ou la fréquence aura
été modifiée.
■Apportez les médicaments que vous
n’avez pas utilisés à votre pharmacien –
ne les jetez pas.
la prise
DE MEDICAMENTS
MEDICAMENTS
La National Patient Safety Agency (Agence nationale pour la sécurité des
patients) aide le NHS à tirer des leçons de ses erreurs afin d’améliorer la
sécurité des patients. Ce travail est rendu possible en compilant les rapports
d’erreurs établis, ainsi que tous les incidents relatifs aux soins médicaux qui nous
sont rapportés. Ainsi pourront être identifiées des tendances nationales et des
moyens pratiques pourront être mis en place afin de mettre fin aux problèmes.
La NPSA n’examine pas chaque cas ou chaque plainte de façon individuelle,
mais elle est à l’écoute des préoccupations de tous et examine vos déclarations
afin d’améliorer la sécurité – par conséquent, votre histoire peut permettre
d’empêcher que la même expérience ne soit vécue par d’autres personnes.
Allez sur le site www.npsa.nhs.uk/pleaseask afin de savoir comment vous
pourrez aider la NPSA à rendre le NHS plus sûr pour les patients. Vous y trouverez
également d’autres organismes qui pourront vous aider si vous souhaitez déposer
une plainte concernant une affaire précise.
N’hésitez pas à leur demander
s’ils ont pris le soin de se laver
les mains.
Les microbes sont à l’origine d’infec-
tions, par conséquent, le personnel hos-
pitalier prend l’hygiène des mains très
au sérieux. En se frottant les mains avec
un désinfectant, la majorité des bactéries sont tuées
en seulement 30 secondes, par conséquent, votre
médecin ou votre infirmière ne vous en voudra pas si
vous lui rappelez de l’utiliser.
QUAND VOUS RENCONTREREZ VOS
MEDECINS ET VOS INFIRMIERES