consistera donc pas à lutter contre les atteintes aux personnes, dont d’autres
organisations se sont déjà chargées,1 ni d’excuser les comportements discu-
tables au sein de la communauté musulmane, mais de réfuter l’assertion selon
laquelle «l’Islam est maléque et rend les Musulmans mauvais».
L’IRTF s’est xé pour objectifs de :
Recenser les griefs envers certains enseignements islamiques cités à
tort et à travers,2
Disséquer les récriminations en les dissociant des comportements nui-
sibles ou trop zélés de certains Musulmans et en contredisant les asser-
tions malhonnêtes (basés sur des textes inventés, tronqués, déformés
et interprétés incorrectement ou hors contexte),
Répondre de manière synthétique et documentée, à l’aide de sources
canoniques indiscutables, sans langue de bois ni duplicité, pour
démontrer le bien-fondé des préceptes islamiques et désamorcer toute
provocation.
Les radotages identitaires portent toujours sur les mêmes sujets de prédi-
lection, à savoir les mœurs (polygamie, pédophilie présumée, mariages for-
cés ou temporaires, mensonge de tromperie dit taqiyah, homophobie), les
châtiments corporels (lapidation, amputations, peine de mort), la condition
féminine (prétendue infériorité, voile, maltraitance, défaut de consentement,
mépris), la violence (Jihâd, terrorisme, prises d’otages, vengeance personnelle,
assassinats, exécutions sommaires) et le statut des non-Musulmans (conver-
sions de force, dhimmitude3, Jizya,3 amitiés prohibées).
Les diérentes ripostes ont pour nalité d’expliciter les prescriptions isla-
miques en la matière : «Par Ses Paroles cependant, Dieu eace le faux et
conrme le vrai.»4
. CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), CRI (Coordination contre le Racisme et
l’Islamophobie), Comité mars et libertés, LDJM (Ligue de Défense Judicaire des Musulmans),
Observatoire de l’islamophobie du CFCM (Conseil français du culte musulman), etc.
. Coran, et hadith (traditions du Prophète) principalement.
. Impôt spécique aux non-Musulmans.
. Extrait de Coran, :.
Référencement
La traduction du Coran, utilisée dans ce document est celle du Complexe
du roi Fahd. Elle a été utilisée la plupart du temps telle quelle, à l’exception
notable du nom propre «Allâh» qui a été rendu par «Dieu» lorsque cela
était possible. La traduction a, en outre, été rectiée [entre crochets] lorsque
cela était nécessaire.
Concernant les traditions (hadiths) du Prophète, les recueils ont été utilisés
dans l’ordre suivant:
- Le Sahîh (l’Authentique) d’Al-Bukhârî (la numérotation correspond à
celle des éditions Al-Qalâm)
- Le Sahîh (l’Authentique) de Muslim (la référence est donnée par le nom
du Livre [chapitre] et du Bâb [section])
- Le même procédé de référencement a été utilisé pour les quatre autres
Sunan (recueils de hadiths : Abû Dâwûd, At-Tirmidhî, An-Nasâ’î, Ibn
Majâh). Il est à noter que ces recueils sont disponibles en langue anglaise
- D’autres recueils ont été exceptionnellement utilisés (comme ceux de
Mâlik, de Bayhaqî, etc.)
L’ensemble des hadiths utilisés dans le document sont soit Sahîh (authen-
tiques) soit hassan (de bonne authenticité) et le sens de ceux signalés excep-
tionnellement comme faibles est cependant reconnu comme valide par les
autorités musulmanes reconnues.
Parmi les biographies de Muhammad, la préférence a été donnée à l’ou-
vrage Le Prophète de l’Islam de Muhammad Hamidullah.
Quant aux compendiums de droit, la préférence a été accordée à l’ou-
vrageFiqh as-Sunnah de Sayyid Saabiq.