API mise en oeuvre

publicité
TS Electrotechnique
V1.0
Mise en œuvre et raccordement des Automates
Programmables Industriels
1. Raccordement de l’unité de traitement ...................................................................................... 2
2. Raccordement des entrées/sorties TOR de l’unité de traitement ................................... 3
2.1 Principe de raccordement des entrées ................................................................................ 3
2.2 Exemple de raccordement ........................................................................................................ 3
2.3 Raccordement des capteurs à sorties statiques............................................................... 4
2.4 Exemple de raccordement de détecteurs ........................................................................... 5
2.5 Caractéristiques des entrées logiques.................................................................................. 6
2.6 Entrées alternatives................................................................................................................... 7
2.7 Caractéristiques des sortie TOR statiques........................................................................ 8
2.8 Caractéristiques des sortie TOR à relais ........................................................................... 9
3. Raccordement des entrées/sorties analogiques à l’unité de traitement ........................ 11
3.1 Entrées analogiques ................................................................................................................... 11
3.2 Sorties analogiques ....................................................................................................................13
4. Autres raccordements possibles sur l’unité de traitement .................................................14
4.1 Exemple d’utilisation ..............................................................................................................15
4.2 Caractéristiques électriques ...................................................................................................15
5. Modules de communication .............................................................................................................17
S.Ph
-1-
TS Electrotechnique
V1.0
1. Raccordement de l’unité de traitement
On retrouve sur ce schéma de mise en œuvre des automates télémécanique gamme TSX 17 :
Q
Sectionneur général.
KM
Contacteur de ligne ou disjoncteur (facultatif).
KA
Contacteur d'asservissement piloté par la sortie SECU 00,00 en marche auto.
Di1
Disjoncteur magnétothermique type GB2-CB 08 ou fusible.
Di2
Disjoncteur magnétothermique type GB2-CB .. ou fusible. Si une adaptation de tension est
nécessaire pour la commande des pré actionneurs, ajouter derrière Di2 un transformateur de
tension. Il faut relier un point du secondaire à la borne de terre Gnd.
Gnd Borne de terre. Doit être située le plus près possible de chaque borne de terre de
protection des modules.
RG
Masse de référence à relier à la terre usine.
j
Vers bornes d'alimentation des extensions en courant alternatif.
k
Vers schéma circuit de commande.
l
Vers commande des pré actionneurs des extensions en courant alternatif.
m
Raccordement des terres de protection, à réaliser par un conducteur vert/jaune
S.Ph
-2-
TS Electrotechnique
V1.0
S = 2,5mm2, de longueur la plus courte possible
24VCC interne réservé à l'alimentation des capteurs raccordés au TSX 17 et à celle d'un
seul module de sorties analogiques TSX ASG 200.
n
Il est également possible de rencontrer des automates alimentés exclusivement en 24 V continu ou
alternatif.
2. Raccordement des entrées/sorties TOR de l’unité de traitement
2.1 Principe de raccordement des entrées
Capteur
Adaptation en
tension
Mise en
forme
Information
Alimentation
capteur
GND
Etage d’entrée API
Dans la pratique, les entrées sont souvent groupées par 2, 4, 8, 16, 32 ou plus afin de limiter
le nombre de bornes de connexion. De ce fait ces différentes entrées, d’un point de vue de
l’information, ont un point commun électrique.
L’alimentation des différents capteurs est fournie soit par l’automate soit par une source de
tension externe (la tension d’alimentation est presque toujours de 24 V continu).
2.2 Exemple de raccordement
S.Ph
-3-
TS Electrotechnique
V1.0
Sur l’exemple ci-dessus (automate de base Télémécanique TSX 17-21) on peut voir les
sorties sur la partie supérieure de l’API et les entrées sur la partie inférieure.
On peut noter que l’API est alimentable de 110 à 240 V AC.Il délivre aussi une alimentation
24 V CC pouvant fournir 250 mA. Cette fonction est très utile pour interfacer les entrées.
On remarque que toutes les entrées TOR ont un commun 0V déjà relié par le constructeur à
l’intérieur de l’automate ; le câblage des entrées de type contact libre de potentiel (ou contact sec)
s’en trouve simplifié.
Les sorties TOR à relais proposent différents groupes (de une à quatre) avec ou sans
commun.
2.3 Raccordement des capteurs à sorties statiques
Il existe de nombreux types de capteurs/détecteurs sur le marché ; Leur seul point commun est le
type de raccordement électrique comme on peut le voir ci dessous :
capteurs deux fils : ils se câblent comme des interrupteurs de position mécanique
mais leur courant résiduel ou leur tension de déchet peut les rendre incompatibles avec certains
automates programmables industriels.
S.Ph
-4-
TS Electrotechnique
V1.0
-
Capteurs 3 fils : il en existe deux types, à
sortie PNP pour les automates ayant des
entrées avec une masse commune.
(absorption de courant ou puit de courant)
-
et NPN pour les automates ayant des
entrées avec un ‘ plus’ commun. (injection
de courant)
2.4 Exemple de raccordement de détecteurs
S.Ph
-5-
TS Electrotechnique
V1.0
2.5 Caractéristiques des entrées logiques
On retrouve dans cette documentation différentes caractéristiques telles que :
les niveaux logiques nominaux correspondant à +24V pour un niveau logique ‘1’ et 0V
pour un niveau logique ‘0’ pour un module à logique positive. En logique négative, on a l’inverse.
Les valeurs limites d’entrées correspondent à des zones de niveaux logiques définies
ci-dessous : (en logique positive)
S.Ph
-6-
TS Electrotechnique
V1.0
Tension d’entrée
V1 H
V1 L
V0H
Niveau logique ‘1’
Indéterminé
Si la valeur de la tension
présente sur l’entrée se situe
dans la zone indéterminée,
l’API
conserve
dans
la
mémoire image des entrées la
valeur précédemment acquise
sur l’entrée lorsqu’elle était
dans
un
état
logique
définissable.
Niveau logique ‘0’
V0L
Ces zones permettent de définir un niveau d’immunité au bruit. Cette caractéristique
permet de s’affranchir des inconvénients d’un signal perturbé au niveau amplitude.
- Le temps de réponse des entrées est configurable de 0,1 à 7,5s sur n’importe quel
changement d’état (du niveau logique ‘1’ vers ‘0’ ou bien de ‘0’ vers ‘1’). Le signal présent sur l’entrée
n’est donc pris en compte qu’au bout du temps de réponse configuré. Il permet ainsi de filtrer
(filtre passe bas) le signal présent sur l’entrée de manière à le ‘déparasiter’. Cette caractéristique
permet de s’affranchir des inconvénients d’un signal d’entrée perturbé au niveau fréquentiel. La
fréquence maximum du signal que l’on acquérir sur l’entrée est donc de 5 Hz.
- l’impédance d’entrée permet de calculer le courant absorbé par l’entrée.
- le niveau d’isolement permet de connaître la valeur de la tension maximale supportable par
l’entrée pendant un temps donné.
2.6 Entrées alternatives
S.Ph
-7-
TS Electrotechnique
V1.0
Ce type de module d’entrée permet de s’affranchir de l’utilisation d’une source de
tension continue. Seuls les capteurs ayant une sortie par ‘contact sec’ peuvent être utilisés.
Du point de vue des caractéristiques temporelles, on peut remarquer que les temps
de réponses sont de l’ordre de la dizaine de millisecondes. Ces entrées sont donc à réserver à la
prise en compte de signaux lents.
L’impédance d’entrée est considérée comme capacitive. Elle se compose en fait d’un
redresseur suivi d’un étage de filtrage.
Les valeurs nominales de tension d’entrée peuvent aller jusqu’à 230 V pour le module
TSX DEZ 08A5.
2.7 Caractéristiques des sortie TOR statiques
Ces sorties sont réservées à des pré actionneurs ou à des actionneurs alimentables sous
tension continue et de faible puissance. La sortie est principalement composée d’un transistor.
S.Ph
-8-
TS Electrotechnique
V1.0
- La tension d’alimentation nominale commutable est de 24 V CC pour les modules
présentés ici.
- le courant maximum commutable est de 0,625 A. (0,5 A nominal)
- la tension de déchet (0,3 V) correspond à la valeur que l’on trouve aux bornes de la
sortie lorsque le transistor PNP qui la compose est passant. Le courant de fuite lorsque le
transistor de sortie est bloqué est inférieur à 0,5 mA.
- du point de vue temporel, on peut remarquer que le temps de commutation est
extrêmement bref (0,5 ms).
- les sorties sont protégées contre les surtensions par diode zener, contre les courts
circuits par limitation de courant. Une protection contre une inversion de polarité est aussi
présente.
2.8 Caractéristiques des sortie TOR à relais
Ces sorties sont réservées à des pré actionneurs ou à des actionneurs alimentables sous tension
continue ou alternative. Les puissances commutables sont importantes, la sortie étant physiquement
composée d’un contact sec à fermeture.
S.Ph
-9-
TS Electrotechnique
V1.0
du point de vue électrique sur charge alimentée en alternatif, ces sorties commutent
jusqu’à 1 A sous 220 V en régime AC12 (charge résistive) pour 1 million de manœuvres (durée de vie
S.Ph
- 10 -
TS Electrotechnique
V1.0
électrique). Pour le même point de fonctionnement, la durée de vie électrique descend à 0,15
millions de manœuvres en régime AC 15 (charge inductive)
On peut remarquer que plus l’intensité à commuter est importante (jusqu’à 1A) plus la
durée de vie électrique est diminuée.
Le temps de réponse de ces sorties est de l’ordre de la dizaine de ms.
Ces sorties ne sont pas protégées. Il faut donc adapter une protection en fonction de
la charge placée sur la sortie ou par groupe de sorties.
3. Raccordement des entrées/sorties analogiques à l’unité de traitement
3.1 Entrées analogiques
Dans certains automatismes, il est nécessaire de connaître la valeur d’une variable
analogique (Température, pression, débit, vitesse, position...). Un module de conversion assure
généralement la mise en forme de la variable mesurée (par exemple conversion d’une température
en tension directement proportionnelle). Cette tension peut être ensuite envoyée vers un module de
conversion analogique/numérique (entrée +10V/-10V, 0V/+10V, 0mA/20mA ou 4mA / 20mA) situé
sur l’automate. Un mot au format 8, 10 ou 12 bits permet alors à l’automate de traiter cette
variable par de la programmation (gestion d’alarme, contrôle, asservissement...)
S.Ph
- 11 -
TS Electrotechnique
V1.0
- les entrées peuvent se présenter sous forme de modules avec entrées en tension (TSX
AEZ 801) ou en courant (TSX AEZ 802). Elles sont parfois intégrées directement au bloc de base
de l’API comme sur le TSX 37-22 par exemple.
S.Ph
- 12 -
TS Electrotechnique
V1.0
Principe d'acquisition des mesures :
Un module d'entrées analogiques ne comporte qu'un circuit de conversion
analogique/numérique CAN (temps de conversion: 32 ms par entrée), les 4 entrées sont scrutées et
converties séquentiellement. Ce qui représente un temps total de conversion de 128 ms pour les
quatre voies.
Le type de tension d’entrée peut être en tension (TSX AEZ 801) ou en courant (TSX
AEZ 802) suivant la distance de transmission. Au delà de quelques mètres, une liaison en courant
est impérative pour limiter l’erreur de mesure (problème de chute de tension en ligne).
Sur certains types de modules, il est possible de relier directement le capteur sans
interfaçage du signal (TSX AEZ 414)
La fréquence de coupure indique la valeur maximale théorique de la fréquence du
signal d’entrée que peut échantillonner le module.
Le nombre de bit formant le mot numérique résultat de la conversion défini la
précision. Avec 11 bits, on obtient une précision de 10/211 =4,88mV. Le bit de signe permet de
définir le signe de la tension convertie.
3.2 Sorties analogiques
De même qu’il est possible d’acquérir un signal analogique en entrée, il est possible de
générer un signal sur une sortie analogique. Un module de conversion assure la mise en forme de la
variable à convertir (par exemple élaboration d’une tension de consigne vitesse pour un variateur).
S.Ph
- 13 -
TS Electrotechnique
V1.0
la gamme de sortie permet de choisir une sortie en tension ou en courant suivant la
distance de transmission du signal élaboré par la sortie. Au delà de plusieurs mètres, une sortie en
courant s’impose.
Le temps de restitution indique le temps mis par le convertisseur
numérique/analogique CNA pour effectuer la conversion du mot numérique en valeur analogique à
partir de l’instant ou le mot est placé en entrée du convertisseur.
La résolution maximale (variation du bit de poids faible) est de 10/211 =4,88mV
La sortie peut être unipolaire (positive uniquement) ou bipolaire (positive et négative) .
Une sortie bipolaire est par exemple utile si l’on doit commander un variateur ayant une entrée
permettant d’inverser le sens de rotation par la consigne.
4. Autres raccordements possibles sur l’unité de traitement
Le comptage de pièces ou d'événements, le groupage d'objets, le contrôle de flux entrant et
flux sortant, la mesure de longueur ou de position d'éléments, la mesure de vitesse, de fréquence
ou de durée nécessitent des fonctions de comptage. Il existe des entrées dédiées à ce type de
comptage ou de comptage/décomptage :
Soit sur les entrées du module d'entrées/sorties “Tout ou Rien” classiques pour des
signaux d’entrées ‘lents’.
S.Ph
- 14 -
TS Electrotechnique
V1.0
Soit sur des ‘entrées rapides’ intégrées ou non à l’unité de traitement pour des
signaux de fréquence supérieure à quelque dizaine de Hertz.
4.1
Exemple d’utilisation
Cet exemple permet de contrôler la bonne marche
d'une pompe en prenant en compte sa vitesse de
rotation. Cette vitesse doit être comprise entre un
seuil bas (défaut pompe) et un seuil haut (désamorçage
pompe). La mesure de la vitesse de la pompe s'effectue
par la prise en compte des impulsions fournies par un
codeur incrémental (ou détecteur de proximité)
pendant une unité de temps (base de temps élaborée
par l'automate TSX 37-22).
La valeur courante obtenue est comparée aux deux
seuils prédéfinis afin de déceler toute anomalie
Cet exemple assure le comptage/décomptage
d'objets situés dans un tunnel. Le système vérifie le
non dépassement d'un seuil critique afin de déceler
tout dysfonctionnement au niveau du tunnel. Cette
application de comptage/décomptage comporte deux
capteurs (détecteurs de proximité ou détecteurs
photoélectriques) reliés à un compteur/décompteur
à seuil.
Chaque impulsion du capteur d'entrée incrémente le
compteur, chaque impulsion du capteur de sortie le
décrémente. Le dépassement du seuil maximal
autorisé déclenche une alarme.
4.2 Caractéristiques électriques
S.Ph
- 15 -
TS Electrotechnique
V1.0
- Les fonctions de comptage peuvent être directement intégrées au module de base de l’API
(TSX 37 22) ou bien être installés sous forme de modules (TSX CTZ 1A par exemple).
S.Ph
- 16 -
TS Electrotechnique
V1.0
-La fréquence maximale du signal envoyé sur ces entrées rapides peut aller de 40 kHz sur le
module TSX CTZ 1A et jusqu’à 500 kHz pour le module TSX CTZ 2AA.
- Les valeurs de tension logiques sont de 0 V pour l’état bas et de +5V pour le niveau logique
1 pour le module TSX CTZ 1A ou +24V pour le module TSX CTZ 2A. On retrouve aussi les valeurs
limites de tension pour les niveaux logiques comme expliqué au paragraphe 2.5.
- le type d’entrée caractérise le comportement de l’entrée : équivalent à une résistance
(résistive) ou à absorption de courant (puit de courant). Les modules TSX CTZ 1A et TSX CTZ 2AA
sont compatibles TTL, c'est-à-dire que le signal d’entrée peut être formée de créneaux 0-5V.
5. Modules de communication
Les architectures réseau évoluent actuellement vers un standard de communication de type
Ethernet. Les automatismes communiquant sont amenés à être intégré sur des architectures
réseau existantes et péreine. C’est pourquoi on voit apparaître des modules de dialogue permettant
de connecter un API sur un réseau Ethernet.
S.Ph
- 17 -
TS Electrotechnique
V1.0
Ces modules assurent plusieurs fonctions. :
- Ils permettent un dialogue de l’API avec tout matériel placé sur le réseau Ethernet
grâce au protocole TCP IP.
- Ils peuvent embarquer un serveur WEB permettant d’obtenir des fonctions de
supervision avec la conception de pages WEB utilisateur.
- Ils permettent aussi une lecture de la configuration de l’API avec en plus des fonctions
d’accès aux variables et données automate et un téléchargement possible d’applications.
Exemple d’architecture Ethernet :
Les flèches indiquent tous les dialogues possibles entre différents matériels.
S.Ph
- 18 -
TS Electrotechnique
V1.0
On retrouve sur ce module plusieurs connecteurs de branchement :
- raccordement avec le terminal (API) connecteur ps2
- raccordement avec le réseau Ethernet (connecteur RJ 45)
- raccordement avec un PC (connecteur Sub D 9broches) par
liaison série RS232
- des leds de diagnostics
Le module TSX ETZ 510 embarque une mémoire de 8 Mo pour stocker des pages
WEB. (Programmation en HTML) tandis que le module TSX ETZ 410 n’a pas la fonction de serveur
WEB. (Il permet juste à l’API d’obtenir une communication sur le réseau)
- La vitesse de connexion au réseau peut être de 10 ou de 100 Mbits/s.
S.Ph
- 19 -
Téléchargement