Circuit de coincidences rapides utilisant des transistors en régime saturé J. Dufournaud To cite this version: J. Dufournaud. Circuit de coincidences rapides utilisant des transistors en régime saturé. J. Phys. Phys. Appl., 1963, 24 (S10), pp.189-191. <10.1051/jphysap:019630024010018900>. <jpa-00212936> HAL Id: jpa-00212936 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212936 Submitted on 1 Jan 1963 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. LE JOURNAL DE PHYSIQUE SUPPLÉMENT PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 24, CIRCUIT DE COINCIDENCES RAPIDES UTILISANT DES TRANSISTORS EN Par NO 10. 189 A. RÉGIME SATURÉ J. DUFOURNAUD, Institut du Radium, Laboratoire Résumé. AU 1963, OCTOBRE Physique Nucléaire, Orsay. Description d’un circuit transistorisé qui, par sa conception, garantit une bonne mise au point facile, et permet des combinaisons multiples s’adoptant aux expériences utilisant des dispositifs télescopiques de détecteurs à scintillations plus ou moins complexes. Temps de résolution (2r), en expérience, réglable de 3 X 10-9 s à 10-8 s pour un circuit double. stabilité, 2014 une Abstract.2014 Description of a transistorised fast circuit, working in the saturated region, giving good resolution, high stability and capable of being combined and used with more or less complicated systems of scintillation detectors. d’une utilisation autour du synchronous avons mis au point un circuit de coïncidence rapide, d’une bonne stabilité, permettant les combinaisons les plus variées de coïncidences multiples, un comptage rapide (10 mc), avec un temps de résolution réglable entre ~.0"8 et 3 X 10-9 (dans les conditions expérimentales réelles). Il est d’une conception classique simple, ne présentant aucune difficulté de réglage ou de choix de matériel, et ne nécessite pas de source d’alimentation stabilisée pourvu que sa résistance interne soit de l’ordre de 1 Q. Ce circuit peut évidemment être utilisé pour tout type d’expérience, mais il est particulièrement adapté pour le travail autour d’un accélérateur, les conditions expérimentales nécessitant alors des combinaisons multiples de coïncidences suivant la disposition des détecteurs (télescopes). En vue cyclotron d’Orsay, Principe du circuit. a) Un circuit écrêteur impulsions à la même amplitude. b) L’impulsion de courant des écrêteurs est mise en forme et additionnée dans un transformateur. c) Un seuil variable règle le temps de résolution - ramène les du circuit. d) Un trigger adapte la forme de pour en permettre le comptage. l’impulsion Un transistor préalaCIRCUIT ÉCRÊTEUR. blement bloqué est amené à la saturation par l’impulsion à coïncider. Le courant collecteur dépend en première approximation de la résistance des charges et de la tension d’alimentation, si RQ « R, R~ étant la résistance collecteur en courant continu et régime saturé du collecteur. En pratique, on réalise RIR, 30 à 40. La stabilité de l’amplitude de l’impulsion de courant est ainsi suffisante. - FORMATION ET ADDITION. - Pour obtenir une impulsion suffisamment étroite, on différencie l’impulsion écrêtée au moyen d’une self, constituée par le primaire d’un transf ormateur ; ce qui permet en même temps d’inverser l’impulsion et de faire la somme, chaque circuit écrêteur attaquant un primaire. La stabilité de l’amplitude de l’impulsion fournie, dépend des fluctuations de temps de montée des impulsions écrêtées. Or, ce temps de montée est le temps d’établissement du courant dans le transistor ; il suffit qu’il soit légèrement plus grand que le temps de montée de la partie de l’impulsion qui sature le transistor pour que les fluctuations de celle-ci deviennent négligeables. Actuellement, nous utilisons des 2 N 1500. LE C’est un transforseule spire. Ses primaires sont des fils parallèles, et le secondaire est constitué par le tube en cuivre qui le contient. Pour augmenter la self, on entoure ce transformateur d’un tube en ferrite. C’est cette disposition qui permet de multiples combinaisons et une grande souplesse de transformation. Les impulsions formées et SEUIL ET TRIGGER. additionnées qui apparaissent au secondaire du transformateur, débloquent la base du transistor T2 dont l’émetteur est à un potentiel réglable. Le courant collecteur de T2 s’ajoute alors au courant base du transistor T3 et fait apparaître une impulsion positive qui déclenche le trigger constitué par T3 et T4. Pour conserver une sensibilité suffisante pour une plage de réglage identique en simple, double, triple, etc..., on fait varier le potentiel émetteur de T2 en conservant une différence de potentiel constante sur le potentiomètre du seuil au moyen de R, et R2. Le choix du temps de résolution se fait évidemment par le choix du seuil. TRANSFORMATEUR. mateur à -- une - Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysap:019630024010018900 190 A Remarque. Une variation de tension d’alimentation, qui apparaîtrait sur les écrêteurs, serait pratiquement sans effet si l’on a pris soin de placer le potentiomètre de seuil dans le même circuit d’alimentation, et à condition de choisir convenablement le gain du transistor de seuil. -- Réalisation pratique et résultats. --- La figure_1 donne le schéma d’une unité de coïncidences à n voies. Tous les transistors qui constituent ce circuit fonctionnent au régime saturé sauf le transistor de seuil dont les fluctuations de courant ne représentent qu’un faible pourcentage de l’amplitude nécessaire au déclenchement du trigger. montée est 2 X 10-8 s (1), l’amplitude est environ 5 volts (pratiquement la tension d’alimentation). II. La différenciation inversée sur le secondaire FIG. 2. - a : inversé. - b : Signal Signal écrêté. Signal II après le seuil. - I différencié, c : La courbe a donne la forme des impulsions en différents points du circuit : I. La courbe a représente l’écrêtage. Le temps de FiG. 4. (1) Vue à l’oscillographe tektronix (545). 191 A du transformateur est enregistrée en b; sa largeur est de 2 X 10-8 et son amplitude 0,5 volts (1), III. Le signal résultant de l’addition de courant dans la résistance de base de T3 se voit en c. La figure 3 donne un exemple de combinaison des unités de coïncidences pour un type de montage expérimental, où on exigeait, d’après le schéma, les combinaisons de coïncidences suivantes : 1-4 ; 1-2 ; 1-4-5. 1-2-3 ; 1, 2, 3, 4, 5, représentant les impulsions provecinq détecteurs utilisés. La figure 4 donne une courbe de coïncidences obtenue en cours d’expérience, les impulsions nant de chacun des LE JOURNAL DE PHYSIQUE de photomultiplicateurs d’entrée provenant 56 AVP et de scintillateurs plastiques traversés par des protons d’environ 150 MeV du synchrocyclotrodes protons d’environ 150 11eV du synchrocyclotron d’Orsay, protons perdant dans chaque scintillateur environ 1 MeV. Le temps de résolution de 3 X 10-9 s, avec un rendement de 100 % a été obtenu sans qu’il soit pris aucune précaution spéciale quant au montage des photomultiplicateurs et scintillateurs. Ce circuit pratique et à grande souplesse présente des performances largement suffisantes pour l’utilisation courante. SUPPLÉMENT AU N° 10. PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME LETTRE A LA RÉALISATION D’UNE CAVITÉ POUR Manuscrit reçu le 29 Mars 1963. HYPERFRÉQUENCES Par M. DORLAND, Faculté des Sciences, Dijon. 24, OCTOBRE 1963, RÉDACTION pendante de la loi de décroissance du champ électrique et de la loi d’absorption acousti~ue dans le cristal, aussi longtemps que ces phénomenes restent petits pour une longueur d’onde acoustique. L’effet inverse, c’est-à-dire, la reconversion de l’énergie acoustique en énergie électromagnétique, peut être observé, et il constitue une méthodes de détection senLes plus hautes fréquences acoustiques produites sible pour les ondes ultrasonores. Il est donc nécessaire pour produire des ultrasons de par les moyens classiques, c’est-à-dire la réson- haute fréquence, de localiser un champ électrique de nance d’une lame de quartz convenablement taillée, haute fréquence dans un volume réduit. On utilise à de 1 300 Ces les environs MHz. atteignent perfor- cet effet des cavités du type rentrant possédant la mances furent obtenues en 1947 par G. R. Rings [1] configuration du schéma 1 : et C. Ya. Sokolov [2] en 1950. Ces fréquences élevées sont d’ailleurs obtenues à partir d’un harmonique de la fréquence de résonance d’une lame de quartz très mince. Au delà de ces fréquences, les lames de quartz doivent être si fines que leur emploi est utopique. En 1957, Baranskii [3] en opposition avec ces méthodes de génèse des ultrasons, place une plaque de quartz épaisse de taille X, et de plusieurs milliers de longueurs d’onde d’épaisseur, dans un champ de haute fréquence. Il observe ainsi des ondes acoustiques de fréquences supérieures à 2 000 MHz. En 1958, Bommel et Dransfeld [4], [5], [6], reprennent aux Bell Telephone Laboratories les expériences de Baranskii montrent qu’elles peuvent être expliquées en supposant que des ondes progressives acoustiques sont excitées à la surface du cristal piézoélectrique placée dans le champ de haute fréquence. Une telle surface libre peut être considérée dans un champ électrique de haute fréquence, comme un transducteur ultrasonore, alors que le reste du cristal joue le rôle FIG. 1. de milieu de transmission. Ces auteurs montrent que l’énergie électrique transformée en ondes acoustiques La résonance de ce type de cavité suivant le mode est équivalente au travail d’une couche superficielle d’épaisseur une longueur d’onde, et qu’elle est indé- TEM évite la coexistence d’autres modes parasites en