mise au point Hormone lutéinisante (LH) et gonadotrophine chorionique humaine (hCG) : vraies ou fausses jumelles ? LH (Luteinizing Hormone) and hCG (human Chorionic Gonadotropin): twins or not twins? J. Smitz* L * Centre de médecine de la reproduction, Vrije Universiteit Brussel (VUB). es dix dernières années ont été marquées par une évolution des protocoles de stimulation ovarienne pour fécondation in vitro (FIV) vers des cycles de plus en plus éloignés de la physiologie, fournissant matière à un réexamen des connaissances sur les rôles respectifs de l’activité des gonadotrophines dans la maturation du complexe folliculo-ovocytaire (1, 2). Le traitement par gonadotrophines a été couplé à l’administration d’analogues de la GnRH (gonatropin-releasing hormone ou gonado-libérine) afin de prévenir l’apparition des pics prématurés de LH (Luteinizing Hormone ou hormone lutéinisante) et réduire la production endogène de LH active. Mais ces protocoles soulèvent la question du besoin minimal en activité LH pour un soutien efficace de la stéroïdogenèse (1). Depuis 50 ans, des gonadotrophines d’origine humaine (hMG) sont utilisées pour l’induction de l’ovulation. De nos jours, l’arsenal thérapeutique s’est élargi et différentes gonadotrophines sont disponibles et sont soit d’origine humaine et issues de techniques biochimiques de haute purification, soit d’origine synthétique et issues de génie génétique. Ces gonadotrophines, du fait de leur différence de composition, notamment en termes d’activité LH, peuvent présenter des divergences en termes d’activité. De nombreux travaux de recherche au niveau cellulaire et de nouvelles méthodes d’analyse (dosages immunométriques spécifiques, études d’interaction avec le récepteur, ou puces à ADN ou protéines…) ont permis de comparer finement la LH et l’hCG (human Chorionic Gonadotropin ou gonadotrophine chorionique humaine). En plus des actions connues 32 | La Lettre du Gynécologue • n° 350 - mars 2010 de l’hCG via le récepteur LH/hCG-R, l’hCG aurait un champ d’action beaucoup plus large. Les événements clés (recrutement folliculaire, sélection d’un follicule, atrésie des plus petits follicules) dépendent, selon le moment de la phase folliculaire, de l’activité prépondérante de l’une ou l’autre gonadotrophine ainsi que du statut en récepteurs à la LH des cellules de la granulosa (3). LH et hCG : ressemblances et différences structurales Des structures moléculaires très proches L’activité LH peut avoir deux origines : la LH et l’hCG, qui sont deux hormones très proches par leur structure : – ces deux glycoprotéines sont constituées de deux sous-unités différentes, α et β, liées par des liaisons non covalentes (4) ; – la sous-unité α est commune aux deux hormones. Il s’agit d’une glycoprotéine de 99 acides aminés possédant 3 sites de glycosylation (4) ; – la séquence des 121 premiers acides aminés des sous-unités β de la LH et de l’hCG présente 96 % d’homologie (5). Les sous-unités β ne comportent pas le même nombre d’acides aminés : 121 pour la LH, 145 pour l’hCG (4). Ce sont ces 34 acides aminés supplémentaires du côté C-terminal de la séquence protéique de la chaîne β de l’hCG qui confèrent la signature biologique. Résumé Dans les protocoles de stimulation ovarienne pour fécondation in vitro, le traitement par gonadotrophines est couplé à l’administration d’analogues de la GnRH qui visent à prévenir un pic de LH, mais qui, en même temps, diminuent significativement les taux de LH résiduels. Ces protocoles soulèvent donc la question du besoin minimal en activité LH pour un soutien suffisant et efficace de la stéroïdogenèse. Différentes gonadotrophines, issues soit de techniques biochimiques de haute purification, soit de génie génétique, apportent, outre la FSH, de la LH et/ou de l’hCG. LH et hCG sont des gonadotrophines proches ; elles ont des structures moléculaires voisines et partagent le même récepteur transmembranaire : le récepteur LH/hCG-R. Malgré leur forte similitude structurale, LH et hCG diffèrent en termes de bioactivité. Par rapport à la LH, la liaison de l’hCG au récepteur LH/hCG-R est beaucoup plus forte et sa durée d’action est beaucoup plus longue. L’hCG est en outre impliquée dans de nombreux processus qui permettent une bonne implantation de l’embryon. La LH et l’hCG diffèrent aussi en nombre de sites de glycosylation présents sur leur chaîne β (4) : 6 sites de glycosylation pour l’hCG, 1 seul pour la LH. La nature des résidus sucrés varie au cours du cycle et dépend du milieu hormonal ; par exemple, on a identifié jusqu’à 7 isoformes de la LH (6). Un récepteur membranaire commun LH/hCG-R Pour exercer leur rôle biologique, la LH et l’hCG se fixent sur le même récepteur LH/hCG-R, un récepteur à 7 domaines transmembranaires couplés aux protéines G (4). Selon Rao (7), l’utérus est l’un des nombreux organes ou tissus possédant des récepteurs LH/hCG-R. La densité de ces récepteurs y est moins élevée que dans l’ovaire, où ils sont présents au niveau de la thèque et des cellules de la granulosa des follicules antraux. La fixation de la LH ou de l’hCG au récepteur entraîne une cascade de réactions physiologiques qui influencent directement des événements tels que l’initiation de la grossesse, le maintien de la grossesse et le déclenchement de l’accouchement (7). Mais la localisation ubiquitaire des récepteurs LH/hCG-R (utérus, myomètre, ovaires, vaisseaux sanguins…) suggère la possibilité d’un rôle beaucoup plus vaste de l’activité LH. Des travaux sur l’endomètre ont ainsi révélé un effet direct de l’activité LH sur différents facteurs impliqués dans les processus de différenciation endométriale, d’angiogenèse et de remodelage tissulaire (8). D’autres travaux ont montré les effets bénéfiques d’une administration d’hCG, mimant les effets du pic préovulatoire de LH, sur l’épaisseur et la réceptivité endométriale chez des femmes en FIV, dont la sécrétion endogène de LH avait été supprimée par l’administration d’un agoniste de la GnRH (9). Polymorphismes génétiques de la LH, de l’hCG et du récepteur LH/hCG-R : un impact sur la fertilité ? Sept familles d’isoformes et de nombreuses sousfamilles ont été identifiées pour la LH. Tous n’interagissent pas avec la même affinité avec le récepteur LH/hCG-R, certains isoformes sont moins ou pas du tout bioactifs (6). De même, il existe différents isoformes de l’hCG qui diffèrent entre eux par le taux de glycosylation. Des travaux ont montré qu’il y aurait une corrélation entre le taux de grossesses évolutives et le taux d’hCG hyperglycosylées en début de grossesse (10). Certaines formes d’infertilité pourraient être dues à des mutations du récepteur LH/hCG-R (11). Mots-clés Hormone lutéinisante (LH) Gonadotrophine chorionique humaine (hCG) Fertilité Stéroïdogenèse Fécondation in vitro (FIV) Keywords Luteinizing Hormone (LH) Human Chorionic Gonadotropin (hCG) Fertility Steroidogenesis In vitro fertilisation (IVF) Intérêts pharmaco-chimiques de l’hCG Une liaison de l’hCG pour le récepteur LH/hCG-R beaucoup plus stable Les membranes cellulaires des tissus cibles possèdent des motifs saccharidiques (les lectines) capables d’interagir spécifiquement avec des protéines ou des glycoprotéines (LH et hCG) pour former des liaisons non covalentes et stabiliser la liaison entre le récepteur et l’hormone. Cette stabilisation, directement due à une glycosylation plus importante de l’hCG, n’est pas observée avec la LH (12). Ainsi, la différence de glycosylation entre la LH et l’hCG expliquerait que la liaison entre l’hCG et le récepteur LH/hCG-R soit plus stable que celle entre la LH et le récepteur (12). Une durée d’action beaucoup plus longue pour l’hCG Des études ont comparé la production d’hormones stéroïdiennes dans les cellules lutéales et dans les cellules de Leydig après une stimulation continue ou pulsatile d’hCG ou de LH (13, 14). Ces travaux ont permis de montrer une production d’hormones stéroïdiennes prolongée dans le temps après stimulation par hCG, alors que la durée de la réponse est limitée dans le temps en cas de stimulation pulsatile ou continue par la LH. Cette différence dans la durée d’action des deux hormones s’explique par une affinité pour le récepteur environ 10 fois supérieure pour l’hCG que pour la LH. La Lettre du Gynécologue • n° 350 mars 2010 | 33 mise au point Rôles respectifs de la LH et de l’hCG Références bibliographiques 1. Fanchin R. Rôle revisité de la LH sur le développement folliculaire. Gynecol Obstet Fertil 2002;30:75364. 2. Lévy DP, Navarro JM, Schattman G et al. The role of LH in ovarian stimulation. Human Reprod 2000;15:2258-65. 3. Filicori M, Cognigni GE, Samara A et al. The use of LH activity to drive folliculogenesis: exploring uncharted territories in ovulation induction. Hum Reprod 2002;8:543-57. 4. Quang NT. À propos de l’exploration de l’axe hypothalamo-hypophysogonadique. Immuno-analyse et Biologie Spécialisée 2003;18:35-40. 5. Perrier d’Hauterive S, CharletRenard C, Dubois M, Foidart JM, Geenen V. What’s new at the maternal-foetal interface: role of the hCG/LH-hCG receptor couple during embryo implantation. Rev Med Liege 2006;61:705-12. 6. Robertson DM, Damme MP, Diczfalusy E. Biological and immunological characterization of human luteinizing hormone. Biological profile in pituiary and plasma samples after electrofocusing. Mol Cell Endocrinol 1977;9:45-56. 7. Rao CV. Multiple novel roles of luteinizing hormone. Fertil Steril 2001;76:1097-100. Activité LH, stéroïdogenèse et folliculogenèse En phase folliculaire précoce, la stéroïdogenèse illustre la complémentarité de l’activité LH et de la FSH (Follicle-Stimulating Hormone ou hormone folliculo-stimulante) sur le complexe folliculo-ovocytaire. À ce stade, la production des estrogènes nécessite la coopération des cellules de la thèque et de celles de la granulosa, pourvues d’un équipement enzymatique différent. Cette suite d’événements hormonaux est connue sous le nom de “théorie bicellulaire” (2 cellules-2 gonadotrophines) [figure 1]. Au cours de la première partie de la phase folliculaire, la LH agit sur les cellules de la thèque interne, qui expriment constitutivement à leur surface le récepteur LH/hCG-R, stimulant un complexe hydroxylase-lyase capable de convertir la progestérone en androgènes (16). Ces androgènes diffusent vers les cellules de la granulosa, pourvues d’enzymes à activité aromatase capables de transformer les androgènes en estrogènes sous l’action de la FSH (figure 1) [2, 16, 17]. FSH A A Cellules thécales Cholestérol ▼ Progestérone ▼ Androgènes A A Cellules de la granulosa Cholestérol ▼▼ Progestérone Androgènes ▼ Estradiol A A Androgènes transférés aux cellules de la granulosa E Activité LH E E E E Maturation ovocytaire Croissance folliculaire Estradiol E Figure 1. La théorie bicellulaire (d’après 2 et 15). 34 | La Lettre du Gynécologue • n° 350 - mars 2010 La FSH donnée en début de cycle lance le signal du recrutement folliculaire, entraîne la multiplication et achève la différenciation des follicules recrutés dans les cellules de la granulosa (figure 1) [2, 15]. La granulosa devient alors compétente pour synthétiser les estrogènes à partir d’androgènes. Avec l’aromatisation des androgènes en estrogènes en phase folliculaire tardive, l’activité LH prend le relais de la FSH dans toutes ses actions et le statut hormonal du follicule bascule vers un stade estrogénique dominant (1, 3). Des données issues d’études in vitro et d’études cliniques chez l’homme montrent que l’activité LH soutient de façon prépondérante le développement et la maturation des plus gros follicules pourvus de nombreux récepteurs à cette gonadotrophine (3). Simultanément, les plus petits follicules (diamètre inférieur à 10 mm) involuent, leur granulosa n’exprimant pas suffisamment de récepteurs à la LH pour faire face à la déprivation en FSH (3). La production thécale d’androgènes médiée par l’activité LH contribue, avec le déclin des taux de FSH, à l’atrésie et à l’apoptose des follicules les moins matures (2, 3, 17). L’hCG, un marqueur décisif de l’implantation embryonnaire La réussite du processus implantatoire naturel requiert deux acteurs principaux, l’endomètre et l’embryon, tous deux dialoguant à l’interface materno-fœtale ; le processus ne peut avoir lieu que lors de la “fenêtre implantatoire” aux jours 20-24 du cycle menstruel. Le succès de l’implantation embryonnaire est une étape cruciale de la reproduction assistée (FIV, ICSI...), qui implique des mécanismes moléculaires complexes faisant intervenir un grand nombre d’effecteurs : des médiateurs solubles (cytokines, interleukines, facteurs de croissance), des molécules d’adhésion (intégrines, sélectines, trophinines) et des enzymes protéolytiques de la matrice externe (18). Parmi les médiateurs de cette cascade, l’hCG trophoblastique est le facteur le plus spécifiquement produit par l’embryon. L’hCG est aussi le signal embryonnaire le plus précocement exprimé (dès le stade 4-8 cellules) à l’interface materno-fœtale. Grâce à sa production d’hCG, l’embryon orchestre finement et contrôle (figure 2) [19] : ➤➤ l’augmentation de la durée de la fenêtre implantatoire, via la réduction de l’IGFBP-1 (Insulin-like Growth Factor Binding Protein 1) ; mise au point ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... hCG Récepteur LH/hCG-R IL-6 VEGF Conclusion Au côté de la FSH, l’activité LH provenant de la LH ou de l’hCG joue un rôle déterminant en fertilité. Cette action s’exerce sur le développement et la maturation folliculaire, ainsi que sur la préparation de l’endomètre et l’implantation embryonnaire. Si LH et hCG sont extrêmement proches au niveau structural, un grand nombre de différences pharmaco-chimiques leur donne une signature biologique particulière : – par sa liaison plus forte au récepteur LH/hCG-R, l’hCG est un stimulus plus “robuste” que la LH ; – l’hCG a une durée d’action plus longue que la LH sur le récepteur LH/hCG-R ; – l’hCG induit potentiellement des effets plus larges que la LH, avec notamment une action au niveau de l’utérus et des vaisseaux. L’hCG pourrait avoir un rôle direct dans le processus implantatoire en agissant sur de nombreuses cascades, impliquant de nombreux effecteurs. L’assistance médicale à la procréation évolue de jour en jour : le nouveau défi est d’élucider le tableau complet des différents acteurs d’une bonne fenêtre implantatoire et d’identifier un ou plusieurs biomarqueurs, fiables, incontournables, facilement mesurables en clinique, de préférence de façon non invasive. Dans ce contexte de recherche, l’hCG pourrait constituer le signal embryonnaire spécifique, étant responsable de plusieurs signaux moléculaires transduits dans l’endomètre par l’intermédiaire de son récepteur LH/hCG-R. ■ LIF LIF IL-6 Angiogenèse Implantation Endomètre Tolérance ➤➤ l’implantation, via l’augmentation de LIF (Leukemia Inhibitory Factor), la réduction d’IL-6 (Interleukine-6) produite par l’épithélium, et le contrôle du M-CSF (Macrophage Colony-Stimulating Factor) ; ➤➤ l’angiogenèse endométriale, par l’intermédiaire du VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor), dont la production est augmentée sous l’effet de l’hCG et qui permet l’élaboration d’un réseau vasculaire inhérent au développement optimal du fœtus (figure 2) ; ➤➤ la tolérance immunitaire, via l’augmentation de LIF et la diminution de l’IL-6, pour protéger l’allogreffe fœtale contre un rejet par le système immunitaire maternel (figure 2) ; ➤➤ la restructuration de l’endomètre, dans la période qui suit l’implantation embryonnaire, via l’augmentation de la production de MMP-9 (Matrix MetalloPeptidase 9) et l’inhibition des inhibiteurs tissulaires des métalloprotéinases TIMP (Tissue Inhibitor of MetalloProteinases). Enfouissement de l’embryon dans la paroi utérine Élaboration d’un réseau vasculaire permettant le développement optimal du fœtus Protection de l’allogreffe fœtale contre un rejet par le système immunitaire maternel Figure 2. Rôle de l’hCG trophoblastique et du récepteur LH/hCG dans l’implantation embryonnaire. Références bibliographiques 8. Licht P, Russu V, Lehmeyer S, Wildt L. Molecular aspects of direct LH/hCG effects on human endometriumlessons from intra-uterine microdialysis in the human female in vivo. Reprod Biol 2001;1:10-19. 9. Tesarik J. Luteinizing hormone affects uterine receptivity independently of ovarian function. RBM Online 2003;7:59-64. 10. Kovalevskaya G, Birken S, Kakuma T et al. Differential expression of human chorionic gonadotropin (hCG) glycosylation isoforms in failing and continuing pregnancies: preliminary characterization of the hyperglycosylated hCG epitope. J Endocrinol 2002;172:497-506. 11. Simoni M, Tüttelmann F, Michel C et al. 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