CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire CONNAISSANCE DE SOI ET PHILOSOPHIE CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1600-229 CONNAISSANCE DE SOI ET PHILOSOPHIE De l’importance de la connaissance de soi en philosophie conférence d’Éric Lowen donnée le 03/11/2007 à la Maison de la philosophie à Toulouse Avec son “Connais-toi toi-même”, Socrate déjà invitait à la connaissance de soi. Pourquoi la connaissance de soi est-elle si importante dans la démarche philosophique et la réalisation philosophique ? Quelle est la nature précise de cette connaissance de soi ? Comment estelle fondée ? Quelles sont les directions et les modalités pratiques de la connaissance de soi ? Cette conférence précisera la nature et l’importance de la connaissance de soi en philosophie. Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 2 CONNAISSANCE DE SOI ET PHILOSOPHIE De l’importance de la connaissance de soi en philosophie PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN Et Socrate alla à Delphes... Le plus divin des préceptes delphiques, c’est le “connais-toi toi-même”, qui fut pour Socrate le principe de ses doutes et de sa recherche. Aristote (384 avt JC-322 avt JC) I LA NATURE DE LA CONNAISSANCE DE SOI 1 - La connaissance d’un sujet en tant que sujet par le sujet 2 - Les domaines de la connaissance de soi 3 - Une réelle connaissance et non pas ce que nous imaginons être ou voudrions être 4 - Une connaissance où nous sommes à la fois sujet et objet de cette connaissance 5 - Il n’y a pas de connaissance de soi philosophique, il n’y a que de la connaissance de soi II LES DIFFICULTÉS DE LA CONNAISSANCE DE SOI 1 - La connaissance de soi, une connaissance non-naturelle 2 - Nous naissons en situation de table rase cognitive, sans connaissance de soi ou du monde 3 - Nous n’avons pas d’équipement sensoriel spécifique pour se connaître soi-même 4 - Le soi est imperceptible pour le soi, l’image de soi n’est pas soi 5 - La subjectivité normale s’ajoute à la modélisation sociale pour voiler le soi 6 - L’individuation humaine rend la connaissance altérielle insuffisante et inadéquate 7 - Une connaissance qui ne peut s’acquérir que par soi et volontairement III CONNAISSANCE DE SOI ET VOIE DE LA CONNAISSANCE, UN CHEMIN UNIQUE 1 - La seule voie de connaissance de soi est celle de la raison 2 - Un processus de conscientisation, d’objectivisation et de rationalisation 3 - Un processus critique qui demande un fort esprit critique, du doute et de la prudence 4 - Autant une découverte de soi qu’un désillusionnement à l’égard de soi IV LES MOYENS DE LA CONNAISSANCE DE SOI 1 - Une démarche exploratrice d’un soi en confrontation avec la réalité extérieure 2 - Les limites de l‘observation introspective, de l’attention à soi par soi 3 - Le rôle de l’expérience individuelle (avec l’indispensable réflexion rationnelle) 4 - L’importance de l’observation in vivo, de l’attention à soi Hic et Nunc 5 - Complétée par une observation dans la durée, la temporalisation de l’observation 6 - La nécessité de l’objectivisation de la mémorisation de ces observations de soi 7 - La confrontation avec autrui comme miroir révélateur de soi 8 - L’acquisition obligatoire de connaissances extérieures sur l’Être Humain V LES RAISONS DE L’IMPORTANCE DE LA CONNAISSANCE DE SOI EN PHILOSOPHIE 1 - Les raisons de l’invitation philosophique à la connaissance depuis le début de la philosophie 2 - Point de sagesse dans l’ignorance de soi 3 - La philosophie étant une quête de vérité, elle oblige à la connaissance de soi 4 - La connaissance de soi est indispensable pour le travail philosophique intérieur 5 - La connaissance de soi est indispensable pour l’action philosophique 6 - En d’autres termes, sans connaissance de soi, pas de démarche philosophique (prosophia) ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 3 Document 1 : Les principaux domaines de la connaissance de soi. ÉMOTIONS notre vie émotionnelle PENSÉES nos idées, croyances, convictions et valeurs EXPÉRIENCES connaissance de nos expériences de vie CONNAISSANCES et ignorances conscientes Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 4 Document 2 : Les moyens à notre disposition pour se connaître soi-même. Comme tout le monde, je n'ai à mon service que trois moyens d'évaluer l'existence humaine : l'étude de soi, la plus difficile et la plus dangereuse, mais aussi la plus féconde des méthodes ; l'observation des hommes, qui s'arrangent le plus souvent pour cacher leurs secrets ou pour nous faire croire qu'ils en ont ; les livres, avec les erreurs particulières de perspective qui naissent entre leurs lignes. J'ai lu à peu près tout ce que nos historiens, nos poètes, et même nos conteurs, ont écrit, bien que ces derniers soient réputés frivoles, et je leur dois peut-être plus d'informations que je n'en ai recueilli dans les situations assez variées de ma propre vie. La lettre écrite m'a enseigné a écouter la voix humaine tout comme les grandes attitudes immobiles des statues m'ont appris à apprécier les gestes. Par contre, et dans la suite, la vie m'a éclairci les livres. Mais ceux-ci mentent, et même les plus sincères. Les moins habiles, faute de mots et de phrases où ils la pourraient enfermer, retiennent de la vie une image plate et pauvre ; tels, comme Lucain, l'alourdissent et l'encombrent d'une solennité qu'elle n'a pas. D'autres, au contraire, comme Pétrone, l'allègent, font d'elle une balle bondissante et creuse, facile à recevoir et à lancer dans un univers sans poids. Les poètes nous transportent dans un monde plus vaste ou plus beau, plus ardent ou plus doux que celui qui nous est donné, différent par là même et en pratique presque inhabitable. Les philosophes font subir à la réalité, pour pouvoir l'étudier pure, à peu près les mêmes transformations que le feu ou le pilon font subir aux corps ; rien d'un être ou d'un fait, tels que nous l'avons connu, ne paraît subsister dans ces cristaux ou dans cette cendre. Les historiens nous proposent du passé des systèmes trop complets, des séries de causes et d'effets trop exacts et trop clairs pour avoir jamais été entièrement vrais ; ils réarrangent cette docile matière morte, et je sais que même à Plutarque échappera toujours Alexandre. Les conteurs, les auteurs de fables milésiennes, ne font guère, comme des bouchers, que d'apprendre à l'étal de petits morceaux de viande appréciés des mouches. Je m'accommoderais fort mal d'un monde sans livres, mais la réalité n'est pas là, parce qu'elle n'y tient pas tout entière. L'observation directe des hommes est une méthode moins complète encore, bornée le plus souvent aux constatations assez basses dont se repaît la malveillance humaine. Le rang, la position, tous nos hasards, restreignent le champ de vision du connaisseur d'hommes ; mon esclave a pour m'observer des facilités complètement différentes de celles que j'ai pour l'observer lui-même ; elles sont aussi courtes que les miennes. Quant à l'observation de moi-même, je m'y oblige, ne fût-ce que pour entrer en composition avec cet individu auprès de qui je serai jusqu'au bout forcé de vivre, mais une familiarité de près de soixante ans comporte encore bien des chances d'erreurs. Au plus profond, ma connaissance de moi-même est obscure, intérieure, informulée, secrète comme une complicité. Au plus impersonnel, elle est aussi glacée que les théories que je puis élaborer sur les nombres : j'emploie ce que j'ai d'intelligence à voir de loin et de plus haut ma vie, qui devient alors la vie d'un autre. Marguerite Yourcenar (1903-1987) Les mémoires d'Hadrien, 1951 Ch. Animula vagula blandula Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 5 Document 3 : Parmi les difficultés techniques de la connaissance soi, elle est d’abord conscience de soi tel que l’on s'apparaît à soi-même et non tel que l’on est soi-même. J'ai conscience de moi-même, - dans la synthèse transcendantale du divers des représentations en général, par conséquent dans l'unité synthétique originaire de l'aperception, - non pas tel que je m'apparais, ni tel que je suis en moi-même, mais seulement conscience que je suis (1). Cette représentation est une pensée, et non une intuition. [...] je n'ai donc aucune connaissance de moi tel que je suis, mais je me connais seulement tel que je m'apparais à moi-même. La conscience de soi-même n'est donc pas encore, il s'en faut, une connaissance de soi-même. Emmanuel Kant (1724-1804) Critique de la raison pure, 1781 (1) J'ai conscience que je suis et non pas de ce que je suis; cette conscience n'est pas une connaissance. Document 4 : L’insuffisance de la connaissance altérielle : Autrui, même s’il est un autre “moi” comme moi, n’est pas “moi” pour autant. J'existe - autour de moi, s'étend le vide, l'obscurité du monde réel - j'existe, je demeure aveugle, dans l'angoisse : chacun des autres est tout autre que moi, je ne sens rien de ce qu'il sent. Si j'envisage ma venue au monde - liée à la naissance puis à la conjonction d'un homme et d'une femme, et même, à l'instant de la conjonction - une chance unique décida de la possibilité de ce moi que je suis : en dernier ressort l'improbabilité folle du seul être sans lequel, pour moi, rien ne serait. La plus petite différence dans la suite dont je suis le terme : au lieu de moi avide d'être moi, il n'y aurait quant à moi que le néant, comme si j'étais mort. Cette improbabilité infinie d'où je viens est au-dessous de moi comme un vide : ma présence, au-dessus de ce vide, est comme l'exercice d'un fragile pouvoir, comme si ce vide exigeait le défi que je lui porte moi, moi c'est-à-dire l'improbabilité infinie, douloureuse, d'un être irremplaçable que je suis. Dans l'abandon où je suis perdu, la connaissance empirique de ma similitude avec d'autres est indifférente, car l'essence du moi tient à ceci que rien jamais ne le pourra remplacer : le sentiment de mon improbabilité fondamentale me situe dans le monde où je demeure comme lui étant étranger, étranger absolument. À plus forte raison, l'origine historique du moi (regardé par ce moi lui-même comme une partie de tout ce qui est objet de connaissance), ou encore l'étude explicative de ses manières d'être ne sont qu'autant de leurres insignifiants. Misère de toute explication devant une exigence inépuisable. Même dans une cellule de condamné, ce moi que mon angoisse oppose à tout le reste apercevrait ce qui le précéda et ce qui l'entoure comme un vide soumis à son pouvoir. [Une telle façon de voir rend la détresse d'un condamné étouffante : il s'en moque, toutefois doit souffrir, car il ne peut l'abandonner.] Dans ces conditions pourquoi me soucierais-je d'autres points de vue, si raisonnables soient-ils ? L'expérience du moi, de son improbabilité, de sa folle exigence n'en existe pas moins. Georges Bataille (1897-1962) L’expérience intérieure, 1943 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 6 Document 5 : La complémentarité de l’introspection, cette auto-observation intérieure, et de l’observation expérimentale. Introspection Attention à notre vie intérieure, à notre vie psychique (émotions, sentiments, ressentis, pensées, réflexions, etc.) Observation expérimentale Attention portée sur nos expériences, sur ce qu’on vit et comment on y réagit. Ce n’est pas tant l’expérience en soi qui compte que la réaction (les réactions) qu’elle suscite en moi. Document 6 : La complémentarité de l’auto-observation de soi dans l’instant et dans la durée, sur le long terme. Observation de soi dans l’instant, in vivo, hic et nunc Observation de soi dans la durée sur le long terme, en recul et distanciation par rapport au vécu quotidien Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 7 Document 7 : La nécessité de cadrer les informations que nous obtenons par une démarche de connaissance de soi avec les connaissances générales à notre disposition sur la nature humaine (premier cadre) et sur le monde général qui nous entoure (deuxième cadre). Deuxième cadre : Connaissance de soi Connaissances générales la nature et le monde qui nous entoure (vivant, botanique, zoologie, géologie, mathématiques, chimie, physique, astronomie, astrophysique, cosmologie, etc.) Premier cadre : Connaissances générales la nature humaine, sur l’homme en tant qu’espèce (biologie, génétique, psychologie, neurosciences, sociologie, ethnologie, histoire, etc.). Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 8 Document 8 : Les principales raisons de l’importance de la connaissance de soi en philosophie : pour le travail philosophique sur soi, pour l’exigence de vérité qui qualifie toute démarche philosophique et pour la recherche du Bien Agir, de l’Action Juste. Connaissance de soi Travail philosophique intérieur Exigence de vérité Travail philosophique extérieur Travail sur soi, sur ses qualités et sur ses défauts, sur ses potentiels et ses limites, travail de perfectionnement de soi et de qualification, travail d’émancipation et de libération, etc. En philosophie, la connaissance de soi est une exigence de vérité, comme pour tout notre rapport au réel. Travail philosophique dans le domaine de l’action et de la mise en pratique, recherche du bien agir et de l’action juste, mise en pratique des idées philosophiques, etc. Document 9 : La plus difficile des connaissances, mais aussi la plus nécessaire. Il y a plus de deux mille ans, Platon concluait déjà que la tâche la plus difficile consiste à se connaître soi-même. Cette vérité doit être continuellement redécouverte ; ses implications sont loin d’avoir été pleinement réalisées. Le problème de la connaissance de soi au niveau culturel semble en effet encore plus complexe qu’au niveau individuel. Cette difficulté ne devrait toutefois pas nous en faire méconnaître l’importance. Edward T. Hall (1914-2009) Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 9 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 10 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Conférences sur la philosophie - Qu’est-ce que la philosophie ? - Philosophie et Vie quotidienne, introduction à la vie philosophique - Philosophie et Science - Philosophie et connaissance - Philosophie et humanisme - Philosophie et progrès social - Connaissance de soi et sagesse - De la connaissance de soi et du monde - Pour en finir avec la métaphysique 1600-175 1600-001 1600-013 1600-157 1600-158 1600-012 1600-078 1600-105 1600-107 Conférences sur la connaissance - Les voies de la connaissance - De la raison au rationalisme - L'esprit critique, l'exigence de la pensée rigoureuse - L’art du doute - Le perspectivisme contre le présentisme 1600-066 1600-222 1600-155 1600-154 1600-170 Conférences sur l’histoire des révolutions scientifiques touchant directement à la connaissance de soi - La révolution hérodotienne, l’invention de l’Histoire - Les grandes découvertes maritimes, révolutions géographiques et humaines - La révolution naturaliste : Linné, Buffon, Cuvier et les autres - La révolution biologique, le début de l’exploration des mécanismes de la vie - La révolution préhistorique, la découverte d'une humanité avant l'humanité - La révolution darwinienne, la découverte des origines animales de l'humanité - La révolution archéologique, la découverte de l’immensité du passé culturel de l’humanité - La révolution sociologique, l’invention des sciences sociales - La révolution psychologique, la découverte du psychisme humain et de son origine immanente - La révolution freudienne, la découverte de l’inconscient et de l’origine contingente du sujet - La révolution ethnologique - La révolution génétique, l’accès aux mécanismes intimes de la vie - La révolution des neurosciences, l’exploration de la matière pensante, le cerveau humain 1000-233 1000-151 1000-163 1000-118 1000-192 1000-041 1000-213 1000-264 1000-265 1000-042 1000-266 1000-073 1000-083 Conférences sur la connaissance de soi en philosophie - Connaissance de soi et sagesse - De la connaissance de soi et du monde - Les retraites philosophiques 1600-078 1600-105 1600-007 Conférences sur la pseudo-connaissance de soi - Le mythe de l’intuition dans les voies de la connaissance - Croyance, superstition et obscurantisme - Médiumnité et channeling 1600-018 1600-165 1600-067 Conférences sur la nature humaine - La nature humaine - La condition humaine - La complexité humaine : Corps-Âme-Esprit - Unité du cosmos, pluralité des univers existentiels 1600-159 1600-160 1600-048 1600-164 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 11 - Universalité de l’Humanité et unicité de l’individu - L’Être Humain, un être en devenir - Éloge de l’individu - Individualité et norme sociale : être soi-même ! - La condition humaine, du déterminisme vers la liberté - Anthropocentrisme et anthropomorphisme, comment les dépasser ? - Subjectivité et objectivité, la voie de l’objectivisation - La pensée magique, pensée primaire de l’Être Humain 1600-119 1600-136 1600-069 1600-100 1600-083 1600-101 1600-064 1600-023 Quelques livres et revues sur le sujet - Le singe en nous , Frans de Waal, Fayard, 2006 - Spinoza avait raison, Joie et tristesse, le cerveau des émotions, Antonio R. Damasio, Odile Jacob, 2005 - La philosophie comme manière de vivre, Pierre Hadot, Entretiens avec Jeannie Carlier et Arnold I. Davidson, Ldp Biblio Essais, Lgf, 2003 - Conscience et connaissance de soi, S. Carfantan, Presses Universitaires Nancy, 1992 - La connaissance de soi, Marie-Madeleine Davy (1966), PUF, 1971 - Dialectique du moi et de l’inconscient, Carl Gustav Jung (1933), Folio, 1991 - Journal : 1837-1861, Henry David Thoreau (1861), Denoël, 1986 - Walden ou la vie dans les bois, Henry David Thoreau (1854), L’âge de l’homme, 1990 - Les Essais, Michel Eyquem de Montaigne (1580), Gallimard, 1983 - De la vieillesse, de l’amitié, des devoirs, Cicéron, trad. par Appuhn Charles, Garnier Flammarion, 1967 - Pensées pour moi-même, suivies du manuel d'Épictète, Marc Aurèle (170-180), Flammarion, 1992 Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-229 : “Connaissance de soi et philosophie” - 03/11/2007 - page 12