FABRIQUER DE LA PEINTURE … PAS SI SIMPLE ! I. Maîtriser la couleur Un pigment est une substance colorée naturelle ou synthétique, généralement insoluble. Les pigments peuvent être d’origine minérale (ocre, lapis – lazuli, cinabre, olivine,…) ou d’origine organique (indigo, sépia, carmin, pourpre, …). Plusieurs facteurs peuvent modifier les couleurs des pigments : la luminosité, l’humidité, la température et le pH. Nous avons aussi utilisé la feuille de chou qui contient des pigments appelés anthocyanes. Ces anthocyanes, à la base de couleur violette, changent de couleurs en fonction du pH. Quand le pH diminue (solution acide) sa couleur pas se du violet au rose et quand le pH augmente (solution basique) la couleur devient bleue. Nous avons ensuite créé une perspective atmosphérique à l’aide du changement de couleur des anthocyanes. Cette perspective atmosphérique est obtenue avec le dégradé de ces différentes couleurs. Nous avons extrait des ocres à partir des sables ocreux de la Nièvre, par décantation, tamisage. grains de quartz chauffage ocre jaune ocre rouge II. Fabriquer de la peinture Grotte de Lascaux Une peinture contient des pigments pour la couleur mais aussi un liant pour pouvoir l’appliquer facilement sur un support. Le mélange doit pouvoir s’étaler et sécher facilement mais ne doit ni couler, ni craqueler ; c'est-à-dire avoir une bonne viscosité. Cette viscosité varie en fonction de la température et des contraintes (secouer, taper, …). Par exemple, le ketchup est moins visqueux lorsqu’il es t chaud et qu’on le secoue que lorsqu’il est froid et ne subit aucune contrainte. Plusieurs liants naturels sont mis à notre disposition pour fabriquer notre peinture : jaune d’œuf, blanc d’œuf, graisse, eau, huiles (lin, olive, noix) Après plusieurs expériences, nous décidons d’utiliser l’huile de lin ou encore la graisse, car ce sont les liants qui permettent d’étaler la peinture le plus facilement, avec un séchage rapide et lisse. il existe 17 familles de pavages. Selon le nombre d’axes de symétrie de 0 à 6 alors il sera de type M 0 , M1, etc. … Selon le type de rotation qui conserve le pavage : aucune, demi, tiers, quart ou sixième de tour, alors il sera de type R 0, R2,R3, R4 ou R6. Selon si le pavage est conservé par glissage, on note M 0g ou M1g cela dépendra s’il y a ou non axe de symétrie. Par combinaison de ce qui précède, mais toutes les situations ne peuvent s’accorder. Pour construire un pavage original, il faut trouver un motif minimal qui puisse s’y prêter puis le reproduire de la manière dont on utiliserait un tampon. En général, aussi original soit-il, le motif minimal est d’abord une figure géométrique classique (parallélogramme, losange, carré, etc.…) qui est transformée pour rendre le dessin esthétique. Les 7 types de frises : F1 : (ou de type T) appelée aussi frise monotone, elle est conservée par translation. F1m : (ou de type H) appelée aussi frise Narcisse (le miroir…) elle est conservée par translation et symétrie d’axe horizontal. F1g : (ou de type G) appelée aussi frise Charlot, elle est conservée par glissage. Fmm : (ou de type V) appelée aussi frise Figaro, elle est conservée par deux familles de symétries d’axes verticaux. F2 : (ou de type C) appelée aussi frise d’Hélène (la belle Hélène car c’est le type de frise trouvé en Grèce), elle est conservée par une translation et deux familles de demi-tours. F4 : (ou type CHV) appelée aussi frise cartésienne, elle est conservée par une translation, une symétrie d’axe horizontal, une symétrie d’axe vertical et deux familles de demi-tours. Fm2 : (ou type CV) appelée aussi frise serpent, elle est conservée par une translation, un demi-tour et deux familles de symétries d’axe vertical. Escher et les pavages Maurits Cornelis Escher est un artiste néerlandais connu pour ses gravures sur bois, ses lithographies et ses mezzotintos qui représentent des constructions impossibles. Il aime explorer l'infini, et essayer des combinaisons de motifs qui se transforment graduellement en des formes totalement différentes. Tout cela en utilisant des méthodes de pavages très diverses en deux ou trois dimensions. En cour de MPS nous avons étudié les pavages d’Escher et nous avons essayé d’en construire un nous même. Nous avons pris une enveloppe sur laquelle nous avons dessiné des traits qui rassemblent les quatre coins de cette enveloppe. Puis nous avons découpé sur les traits faits précédemment. Cela nous a donné un patron que nous avons reproduit plusieurs fois à la suite et nous avons obtenu un magnifique pavage ! PERSPECTIVE La perspective est le moyen de représenter sur une surface plane un objet de l’espace. Nous avons pu connaitre une partie de l’histoire de la perspective en réalisant des exposés sur M. Marey, Monge, Durer, Brunelleschi, Léonard de Vinci etc… Les règles : Dans la réalité Droites parallèles Segments de même longueur Milieux des segments Angles droits Droites sécantes angles Perspective centrale Conservées Non conservées Conservées Non conservées Conservées Non conservées Perspective cavalière Non conservées Non conservées Non conservées Non conservées Conservées Non conservées Les principes : Pour la perspective centrale Un point de fuite principal appartenant à la ligne d’horizon Des lignes de fuites Perspective parallèles : Entièrement définie par le cube Un angle de fuite est donné Perspective atmosphérique « effets de couleurs ». - Actuellement nous utilisons des lunettes pour voir des films en relief, leurs filtres servent à différencier ce que voient l’œil gauche et l’œil droit. - Ce que nous voyons est l’interprétation par notre cerveau des images obtenues grâce à nos deux yeux. Notre cerveau crée l’impression de relief en analysant le décalage de l’image entre l’œil gauche et l’œil droit. On ne peut pas voir de relief quand on regarde une image ou un écran car tous les objets sont à la même distance de l’observateur donc le décalage est le même. - Pour recréer le relief on crée deux images légèrement décalées de couleurs différentes. Les filtres des lunettes permettent à chacun des yeux de ne voir que l’image qui lui est destinée. - Pour choisir les couleurs des filtres, il faut pouvoir reproduire toutes les couleurs à partir des images reçues par l’œil gauche et par l’œil droit. Il faut donc avoir toutes les couleurs primaires avec seulement deux filtres. On choisit donc des couleurs complémentaires. Par exemple : vert + magenta ou bleu+jaune. Travail réalisé : créer des images en 3D : Créer une image 3D Image 3D visible avec un filtre vert pour l’œil droit et un filtre rouge pour l’œil gauche. Lorsque l’on porte les lunettes 3D adaptées, l’œil droit voit les traits verts car un filtre vert est placé devant lui et ne laisse passer que les couleurs vertes (il absorbe les autres couleurs.). L’œil gauche voit les traits rouges car un filtre rouge est placé devant lui. Dans la première image le décalage entre les grands cercles est plus important qu’entre les petits cercles, les grands cercles nous paraîtront donc plus près. L’inverse se produit dans la deuxième image.