
 
Avis Cancun - pour CFDD 100927 - FR relu.doc 
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Position des mouvements Nord-Sud en vue de 
la Conférence de Cancun (COP16) 
 
MESSAGE 
Étant  donné  l’état  d’avancement  des  négociations,  il  semble  invraisemblable  qu’on 
n’atteindra  pas  à  la  COP16  de  Cancún  un  accord  global  sur  le  climat  qui  soit  juste, 
contraignant et ambitieux. L’avis doit souligner le fait que ceci n’enlève rien à l’importance 
du sommet de Cancún sur le climat, qui sera déterminant pour 1) rétablir la confiance dans 
le processus de négociation de la CCNUCC, 2) rétablir la confiance entre les différents blocs 
de négociation et 3) les chances de réussite de la COP17, où un accord de qualité sur le 
climat doit être trouvé. La COP16 doit déboucher sur une vision claire de la COP17 et du 
parcours de négociations pour y parvenir. Parallèlement, les négociations sur les thèmes 
clés, comme le financement climatique et le REDD, doivent progresser afin de débloquer 
les négociations et de jeter de bonnes bases pour un accord de qualité sur le climat en 
2011 en Afrique du Sud (COP17). 
 
Nous  sommes  convaincus  que  l’UE  doit  continuer  à  jouer  un  rôle  de  pionnier  et  de 
médiateur.  En  pleine  présidence  de  l’UE,  la  Belgique  doit  mener  un  lobbying  actif  et 
l’orienter pour aboutir à une position européenne ambitieuse et unanime en accord avec 
l’urgence et la gravité du problème climatique. Les recommandations politiques spécifiques 
concernent  la  réduction  des  émissions  de  40%  par  rapport  à  1990  d’ici  2020, 
principalement par le biais de mesures internes, de la mise à disposition immédiate de 
nouveaux fonds publics additionnels pour le financement « Fast Start » et de la création 
d’un  Fonds  Climat  pour  les  nouveaux  fonds  additionnels  et  publics  pour  les  mesures 
d’atténuation et d’adaptation des pays du Sud. Il s’agit d’un élément indispensable pour 
montrer  que  les  pays  développés  veulent  réellement  prendre  leurs  responsabilités  et 
permettre une action climatique à court et moyen terme. 
 
ATTÉNUATION 
 L’UE doit immédiatement et inconditionnellement viser un objectif de réduction de 
30% comme tremplin vers une réduction de 40 % d’ici 2020 par rapport à 1990, 
dont au moins ¾ de réduction interne. 
 L’UE doit défendre un objectif agrégé de réduction de 40% d’ici 2020 pour les pays 
industrialisés.  L’UE  doit  également  œuvrer  pour  qu’un  mandat  soit  obtenu  à 
Cancún  afin  de  fixer  des  objectifs  quantitatifs  individuels  contraignants  de 
réduction  avant la COP17.  
 L’UE doit défendre des règles relatives aux « land use, land change and forestry » 
(LULUCF), aux mécanismes flexibles et aux surplus d’ « assigned amount units »