16 Mes ordonnances alimentaires
poids. En cas d’excès de corpulence, et donc de surpoids,
plusieurs situations se présentent schématiquement :
- Des excès d’apports en un type particulier d’aliments
ou de groupes d’aliments.
Ces erreurs d’apports sont variables d’une personne à
l’autre : par exemple, on note un excès de consomma-
tion de fromage, de pain, ou de biscuits… Faites une
autoévaluation en remplissant le tableau (voir p. 23) ; il
s’agit d’un repère, non d’une norme, la « normalité »
étant différente d’une personne à l’autre en fonction
de sa taille, des habitudes régionales, et surtout de sa
capacité à brûler les calories plus ou moins efficace-
ment selon sa génétique, et bien sûr selon son degré
d’activité physique.
Le simple fait de corriger quelques erreurs suffit géné-
ralement à rééquilibrer la balance ; associée à une aug-
mentation mesurée de l’activité physique (voir p. 63),
la situation est parfaitement gérable grâce à une ali-
mentation saine, la moins industrielle possible, cette
dernière étant le plus souvent trop grasse, sucrée et
saturée d’additifs. En cas d’échec, il faut adopter une
autre stratégie et se reporter au chapitre 4.
- Des portions trop importantes au cours des repas.
Les portions peuvent tout simplement ne pas être en
adéquation avec vos besoins. Dans ce cas, il faut les
réduire, ce qui n’est pas toujours évident sans cela vous
l’auriez déjà fait. Reportez-vous aux conseils donnés ci-
dessous (voir p. 32).
La faim psychologique dite de réconfort. C’est une
situation dans laquelle on constate une attirance vers
des produits peu recommandables comme les biscuits,
les barres chocolatées, les viennoiseries diverses… par-
fois les boissons sucrées ou édulcorées (voir p. 45), les
glaces, etc., ce qui induit fatalement une prise de poids