BOURGOGNE
nature
outils pédagogiques
La locomotion
des pattes et des ailes
Hanneton : les pattes agrippeuses nies par des crochets Chenille : «vraies pattes» à gauche, «fausses pattes» à droite
Dytique : pattes «nageuses» ciliées transformées en rames
Sauterelle : longues pattes «sauteuses» postérieures
Mante : pattes «ravisseuses» pour attraper les proies
Courtilière : pattes «fouisseuses» pour creuser le sol
Accouplement de Gerris : 2 paires de pattes hydrofuges à l’arrière ; elles s’appuient sur la surface de l’eau sans la crever.
Fourmis : mâles ailés et ouvrières sans ailes
Chrysope : ailes immenses par rapport au corps
Mouche : petites ailes animées de battements très rapides
Tipule : la seconde paire d’ailes est transformée en «haltères»
Coléoptère : les élytres protègent les ailes normales.
Les insectes adultes sexués ont généralement deux
paires d’ailes. Les larves, les chenilles et les insectes
primitifs n’en ont pas. Chez les diptères (mouches,
moustiques, tipules) seule la paire avant est utili-
sée pour le vol ; la paire arrière est réduite à l’état
de petits balanciers (les haltères). Chez les colé-
optères, la paire avant est transformée en capots
(les élytres) qui protègent la paire arrière, seule
utilisée pour le vol. Les ailes sont le plus souvent
transparentes et rigidiées par des nervures. Elles
peuvent aussi être recouvertes de poils ou d’écailles,
par exemple chez les papillons.
Hyménoptère : insecte «typique» avec deux paires d’ailes
Les insectes ont toujours trois paires de pattes. Les pattes peuvent être toutes
assez semblables lorsqu’elles ne servent qu’à la locomotion. Elles sont souvent
terminées par des gries ou des ventouses qui facilitent l’accrochage sur les
végétaux ou les minéraux.
Chez de nombreuses espèces, certaines paires de pattes ont subi des évolutions importantes, soit pour
permettre des modes de locomotion particuliers, soit pour attraper les proies et les porter à la bouche.
Les pattes sont aussi utilisées par certains insectes pour se toiletter, ce qu’on observe couramment chez
les mouches.
Les insectes dans l’Univers du Vivant