PRÉDIRE SANS ASTROLOGIE
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XXe par Samuel Noah Kramer. Il s’agit du mythe d’Anzu,
l’aigle léontocéphale sumérien. La tablee rapporte
qu’ayant volé à son maître, Enlil, prenant son bain, la
tablee aux desns, Anzu s’enfuit avec, causant une
dégradaon préoccupante des processus évolufs de
la marche du monde. Notamment de la révoluon ter-
restre. La planète ne bougeait plus, staque, inversant
alors l’ordre des choses.
Les dieux sumériens recherchaient, parmi eux, un vo-
lontaire pour reprendre la tablee, et aronter Anzu.
Après bien des promesses, la candidature de Ninurta se
présenta, sur sollicitaon de Enki, le troisième dieu de la
trinité sumérienne, incarnant l’intelligence ingénieuse.
L’équivalent du Saint Esprit des chréens. Ninurta, sei-
gneur de Gursa, autant divinité de l’agriculture que
seigneur(e) de la guerre. Sous réserve que ce ne fut, en
dénive, une femme, puisque son nom se compose
de nin=dame en sumérien. Une geste héroïque en 16
tablees, d’époque néo assyrienne, dont la teneur ne
fut restaurée, traduite et publiée qu’en 1983, par J.Van
Dijk. Ninurta disposait de Sarur, une arme magique,
équivalente à une espèce de téléphone portable, ordi-
nateur robosé, à vision vidéo radar, doté d’une intel-
ligence arcielle très évoluée, lui communiquant des
informaons vocales et visuelles. Il y a 5000 ans, les
divinités sumériennes ulisaient une technologie bien
plus pointue encore que nos actuelles télécommunica-
ons. C’est un fait constaté dans l’écriture de ce mythe.