On peut dire qu’après
La
Cité antique,
chefdœuvre
de
Fustel
de
Couianges,
La
Cité grecque,
de
Gustave GLOTZ,
membre
de
l’lnstimt,
professeur
à
l’université
de
Paris, est Pun
des
plus importmrtr ouvrages
p.
aient
été
hits
sur
la
société
antique.
Pour
qti
vw
en
approfondir l’énrde,
si
la
kture du premier reste indispensable,
la
connaissance du
second
est
autsi nécessaire. Après avoir franchi ces
étapes,
le
lecteur aura appris
beaucoup, tant
sur
les
problèmes
que
pose
ia
s&té
grecque
que
sur
la
manière
dont se développe I‘Hism’re.
Il
pourra alors aborder
ks
travaux
plus
récents,
généralement plus spécùalisés, qu’il bmmera
dans
les
suppu-
ments
bibliographiques.
@est
le
progr&
même
de
l‘Histoire qui fait
évoluer
les
problèmes posés et
qui
en
fi& apparaître de
nouveaux
:
u
Fustel
de
C&nges expliquait
merveiw:
il expliquait
trop
bien,
trop
simplement,
avec
une
parfaite
logique.
Le
respect
de
Glote pour
le
chef-d‘w du maître
n’empêche
pas
sa
dique
de s’exercer
n
(H.
Ben).
C’est
que
dans
les
soixante
mmkes
qzi
séparent
les
deux livres l’infonaria s’est enrichie
et
les
conceptions,
les
points de
we
ont considérablement changé. Glote observe,
dmrs
ses
premières pages,
qu’on
ne
peut
plus
sousde
à
toutes
les
conch
de
La
Cité antique.
Les
sociétés
humaines
u
ne sont pas
des
frgues
de
géométrie, mais des êtres
vivants
D;
u
le
vrai
est toujours
complez, quand il
s’agit
d’hommes...
qui
pensent,
qui lunent, qui
obéissent
à
des
besoins divers
».
Le
sujet
de
cet mage garde
une
éternelle actualité, puisqdil
s’agU
du
u
gomemenmt
des
hmes
»,
comme dira Marc Bloch. H.
Ben
a
souligné
cet universel intérêt par
le
titre
donné
à
ses
pages liminaires
:
u
La
Grèce, école politique
de
l‘Humanité.
»
Dans ce
domaine
comme
en
tant
d’autres,
en
effet,
la
Grèce a apporté
des
éléments
aVfinitifs.
Le
style
aisé
de
l’auteur
en
met
in
la
genèse
à
la
portée
de
chacun, au cours
d’une
lecture
qui
darient
viu
passionnante.
u
En lisant
le
livre
de
Glots,
si
riche
de