Atlas d`imagerie en échographie des traumatismes fermés du thorax

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Atlas d
’imagerie en é
chographie
d’imagerie
échographie
des traumatismes ferm
és du
fermés
thorax
SERVICE DE RADIOLOGIE
HÔPITAL GÉNÉRAL D’EVREUX
Le nouvel hôpital d'Evreux
OBJECTIFS
Illustrer une revue en é
chographie des traumatismes ferm
és du
échographie
fermés
thorax (TTF) et montrer à travers une approche didactique l'utilit
é de
l'utilité
cette technique dans la prise en charge de certains cas traumati
smes
traumatismes
thoraciques, à partir d
’une ssérie
érie de patients admis dans le service
d’une
d'accueil des urgences pour traumatisme ferm
é du thorax.
fermé
L'ensemble de nos patients a é
té explor
é par des radiographies
été
exploré
standard (RS), é
chographies et scanner.
échographies
PLAN
Traumatismes de la paroi thoracique
Traumatisme du diaphragme
Traumatisme de la pl
èvre
plèvre
Traumatisme pulmonaire
Traumatisme du m
édiastin
médiastin
Traumatismes de la paroi
thoracique
Les fractures costales
Les fractures sternales
L
’emphyséme sous
-cutané
L’emphyséme
sous-cutané
Les fractures costales
Repr
ésentent : 80 % des TTF. d
étectée que dans 40 % des cas
Représentent
détectée
sur les RS. LL’échographie
’échographie rréalisée
éalisée avec une sonde lin
éaire haute
linéaire
fr
équences (12 MHz) est tr
ès u
tile en dehors de toute urgence.
fréquences
très
utile
En posant la sonde sur la paroi thoracique, en regard du point
douloureux indiqu
é par le patient lui
-même. On a la possibilit
é de
indiqué
lui-même.
possibilité
visualiser la solution de continuit
é corticale qui appara
ît sous forme
continuité
apparaît
d
’une ligne hyper
échogène interrompue. LL’échographie
’échographie est aussi
d’une
hyperéchogène
sensible que la radiographie standard dans cette indication et,
ventuel D
écollement pleural
permet de plus de d
étecter un ééventuel
détecter
Décollement
associ
é minime souvent non d
étecté par les RS.
associé
détecté
Les fractures costales
A gauche : corticale costale visualisée sous la forme d’une ligne
hyperéchogène bien continue (), a droite aspect interrompue
de cette ligne avec angulation traduisant une fracture costale()
Les fractures sternales
Rares 5 % des TTF.
La visualisation directe de la fracture sternale est rarement po
ssible
possible
sur les RS de face, se traduisent par des signes indirects et
non sp
écifiques : éélargissement
largissement du m
édiastin.
spécifiques
médiastin.
LL’échographie
’échographie rréalisée
éalisée avec une sonde lin
éaire haute fr
équences,
linéaire
fréquences,
en posant la sonde longitudinalement sur le sternum, permet dans
certains cas la visibilit
éd
’une solution de continuit
é corticale sous
visibilité
d’une
continuité
forme d
’une ligne hyper
échogène interrompue confirmant la
d’une
hyperéchogène
fracture sternale.
La tomodensitom
érie avec reconstructions 2D et 3D reste
tomodensitomérie
ll’examen
’examen de rréférence.
éférence.
Les fractures sternales
Corticale sternale supérieure est discontinue associée à un
épaississement d parties molles autours traduisant une fracture
sternale non visualisée sur les RS à l’admission
L'emphys
ème sous
-cutané
L'emphysème
sous-cutané
15 % des TTF environ.
Secondaire à une fracture costale ou à un pneumo m
édiastin
médiastin
Sur les RS : hyper clart
é se projetant sur les parties molles.
clarté
LL’échographie
’échographie : à ll’aide
’aide d
’une sonde de haute fr
équence on d
étecte
d’une
fréquence
détecte
m
ême les emphys
ème de faible quantit
é sous forme d
’échos de
même
emphysème
quantité
d’échos
rréverbérations
éverbérations enchâss
és dans les parties molles.
enchâssés
La tomodensitom
étrie est toujours ll’examen
’examen de rréférence
éférence dans les
tomodensitométrie
’échographie.
zones inaccessible à ll’échographie.
L'emphysème sous-cutané
Des échos de réverbérations enchâssés dans les parties
Molles traduisant un emphysème sous cutané
Traumatisme du diaphragme
Traumatisme du diaphragme
8 % des TFF.
Les RS : ascension ou d
éformation d
’une coupole.
déformation
d’une
LL’échographie
’échographie est tr
ès sensible, pratiqu
ée à la recherche de llésion
ésion
très
pratiquée
traumatique des organes intra abdominaux, peut montrer une
immobilit
é du diaphragme par rapport au mouvement respiratoires.
immobilité
Une situation anormalement haute des organes intra abdominaux,
int
éressant le foie ou la rate g
énéralement.
intéressant
généralement.
La TDM avec des reconstructions multi planaires à une meilleure
Sensibilit
é et une sp
écificité avoisinant les 100 %.
Sensibilité
spécificité
Traumatisme du diaphragme
Parenchyme hépatique en position très haute, en regard du
4ème espace intercostal traduisant une rupture diaphragmatique
post traumatique
Traumatisme de la pl
èvre
plèvre
Le pneumothorax
L’hémothorax
Le pneumothorax
50 % des TTF. Secondaire à une rupture traumatique d
’une bulle
d’une
d
’emphysème ou une lac
ération pulmonaire. Les RS d
écubitus
d’emphysème
lacération
décubitus
montrent des signes discrets, mieux observ
ées sur les RS
observées
obtenues en position debout, pas toujours rréalisable.
éalisable. LL’échographie
’échographie
rréalisée
éalisée au lit du patient peut confirmer le diagnostic, il ss’agit
’agit
d
’échos de rrépétition
épétition a
ériques et de ll’absence
’absence du signe du
d’échos
aériques
glissement pleural normal, mais la quantification du volume aaérique
érique
’intérêt de ll’échographie
’échographie dans le
n
’est pas possible et cela limite ll’intérêt
n’est
diagnostic et la prise de d
écision. On note une sensibilit
é meilleure
décision.
sensibilité
que les RS pour Les pneumothorax de faible abondance. Le
scanner reste toujours le meilleur examen devant sa haute
sensibilit
é.
sensibilité.
Le pneumothorax
Multiples échos de répétition aériques et de l’absence du signe du
glissement pleural normal traduisant un décollement pleural
L‘hémothorax
40 % des TTF. R
ésulte d
’une lac
ération parenchymateuse pulmonaire
Résulte
d’une
lacération
ou d
’une llésion
ésion des petits vaisseaux. S
’il est d
’abondance suffisante,
d’une
S’il
d’abondance
les RS montrent une augmentation diffuse de ll’opacité
’opacité des plages
pulmonaires et un comblement des rrécessus
écessus lat
éraux. LL’échographie
’échographie
latéraux.
transpari
étale d
étecte aussi facilement les éépanchements
panchements pleuraux,
transpariétale
détecte
ll’exploration
’exploration des goutti
ères d
éclives, lieux d
’élection des
gouttières
déclives,
d’élection
éépanchements
panchements en d
écubitus apparaissant sous forme de collections
décubitus
dans la cavit
é pleurale hypo
échogène d
éclive suivi d
’un renforcement
cavité
hypoéchogène
déclive
d’un
post
érieur. Pour les petits é
panchements on note une meilleure
postérieur.
épanchements
sensibilit
é que les RS et aussi une meilleure sp
écificité,
sensibilité
spécificité,
L‘hémothorax
Collections hypoéchogène déclive dans cavité pleurale suivi d’un
renforcement postérieur en rapport avec un hémothorax
Traumatisme pulmonaire
Contusions pulmonaires
Lac
érations pulmonaires
Lacérations
• Contusions pulmonaires
15 % des TTF.
De mauvais pronostic et signent un traumatisme ssévère,
évère, ce qui
justifie leur recherche syst
ématique.
systématique.
Souvent multiples et de topographies p
ériphériques localis
ées en
périphériques
localisées
position sous pleurale.
En RS : hyperdensit
é, mal limit
ées, confluentes et ne contenant pas
hyperdensité,
limitées,
bronchogramme a
érique.
aérique.
Leurs topographie p
ériphérique sous pleurale et ll’association
’association
périphérique
fr
équente avec un h
émothorax facilite leurs exploration en
fréquente
hémothorax
é
chographie transpari
étale en montrant ll’absence
’absence d
’interface
échographie
transpariétale
d’interface
pleurale a
érique et la pr
ésence de plages de condensations
aérique
présence
é
chogéne mal limit
ées sans rréverbération
éverbération a
érique.
échogéne
limitées
aérique.
• Contusions pulmonaires
Absence d’interface pleurale aérique et la présence de plages
de condensations pulmonaires échogéne sans réverbération aérique
de topographie périphérique sous pleurale en association hémothorax
• Lac
érations pulmonaires
Lacérations
Repr
ésentent des alt
érations majeures de ll’architecture
’architecture pulmonaire
Représentent
altérations
impliquant des ruptures alv
éolaires et des d
échirures vasculaires,
alvéolaires
déchirures
pouvant conduire la formation d
’hématome intra pulmonaire.
d’hématome
se traduisant par une opacit
é arrondie sur les examens d
’imagerie
opacité
d’imagerie
peuvent se surinfect
é ou ss’excaver,
’excaver, et é
voluer vers un
surinfecté
évoluer
pneumatoc
èle ou pseudo kyste.
pneumatocèle
Dans ces circonstances ll’échographie
’échographie à peu de place à la suite du
traumatisme, ult
érieurement la visibilit
é des h
ématomes ou des
ultérieurement
visibilité
hématomes
ées est conditionn
ée par leurs contact avec la paroi
cavit
és surinfect
cavités
surinfectées
conditionnée
thoracique.
• Lac
érations pulmonaires
Lacérations
Formation d’une cavité intra parenchymateuse pulmonaire de
contenu hétérogène avec des images aériques traduisant la formation
d’un hématome remanié
Traumatisme du m
édiastin
médiastin
••Traumatisme
Traumatisme du m
édiastin
médiastin
1 à 2 % des TTF admis vivant aux urgences, cc’est
’est la llésion
ésion la plus
lléthale,
éthale, n
écessitent par cons
équent un diagnostic pr
écoce.
nécessitent
conséquent
précoce.
Les RS ont une faible sp
écificité devant la pr
ésence d
’un
spécificité
présence
d’un
éélargissement
largissement m
édiastinal
médiastinal
LL’échographie
’échographie rréalisée
éalisée rapidement et en urgence pour la recherche
de llésions
ésions traumatiques des organes intra abdominaux permet
gr
âce à la voie sous xipho
ïdienne, la recherche de collection
grâce
xiphoïdienne,
âce à la voie intercostale
liquidienne pleurale ou p
éricardique et gr
péricardique
grâce
le bilan des llésions
ésions cardiaques et de certaines llésions
ésions aortiques.
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