Nathalie Casas-Dessagne 1
ETUDIER UNE VILLE ANTIQUE : BORDEAUX
niveau sixième
1) Objectifs transdisciplinaires : histoire, Français, éducation civique.
lire puis commenter des documents
Doc.1 L’HISTOIRE DE LA VILLE DE BORDEAUX
ANTIQUITE (-3200-476). Bordeaux, ville gallo-romaine se développa jusqu'au IIIème siècle après J.-C. : une
magnifique statue d’Hercule, en bronze, devait décorer l’entrée du port alors aménagée à l'embouchure de la Devèze.
Bordeaux (Burdigala), devint une capitale de Région. Sa richesse en témoigne : autel à la Tutelle de la ville très soigné,
vastes tapis de mosaïque, rempart impressionnant, effigies de notables en marbre et monuments publics tels que
l’amphithéâtre ou les « Piliers de Tutelle ». De nombreux étrangers affluaient à Bordeaux où le commerce était
extrêmement florissant. Le trésor monétaire trouvé en Garonne où les productions de céramique, mosaïques, objets de
métal, d’os, d’ivoire ou bien de cuir le prouvent. De nombreuses stèles funéraires montrent les différents métiers
présents à Bordeaux. Parmi les divinités, la plus honorée est incontestablement Mercure, le dieu du commerce, même si
la grande statue de bronze d’Hercule, d’une qualité exceptionnelle, ou les vestiges d’un temple au dieu oriental Mithra
sont importants à la fin du IIème siècle. Les rites funéraires traduisent l’appartenance à des religions païennes, mais aussi
aux débuts du Christianisme, avec les bijoux d’or, les cuillers liturgiques en argent, les sarcophages de marbre, et les
mosaïques aux motifs ornementaux nouveaux. Mais les premières invasions freinèrent son expansion et après 276 la
grande cité ne fut plus qu'un castrum.
MOYEN-AGE (476-1492). Bordeaux fut annexé au XIème par le duché d'Aquitaine. Le dernier duc mourut sans héritier
mâle et sa fille, Aliénor, apporta Bordeaux à l'Angleterre par son mariage avec Henri Plantagenêt en 1152. Au XIIème
siècle, l’ancien port était remblayé, le quartier presque bâti. Les quais furent reportés vers le Sud, au débouché du Peugue,
au pied du palais de l’Ombrière.
Pendant trois siècles, la ville et la province furent l'objet des luttes franco-anglaises, mais l'union avec l'Angleterre
apporta à Bordeaux une prospérité extraordinaire : la cité s'agrandit autour du port qui avait engendré une grande
activité commerciale du vin essentiellement.
EPOQUE MODERNE (1492-1789). Cette période fut marquée des révoltes contre le pouvoir royal et les guerres de
Religion. La prospérité reprit lentement jusqu'au XVIIème. Après 1715, la ville s'embellit et s'agrandit; le commerce et
l'activité portuaire se développèrent grâce au trafic avec les colonies (commerce triangulaire avec traite des esclaves).
EPOQUE CONTEMPORAINE (1789-). La Révolution de 1789 trouve une ville favorable aux idées nouvelles avec les
Girondins, mais l'ancienne hostilité contre le pouvoir central ne fait que croître sous l'Empire de Napoléon I avec le
blocus continental qui ruina le commerce bordelais. La cité accueillit donc favorablement la Restauration monarchique et
retrouva une nouvelle prospérité durant le XIXème siècle.
Pour compléter ma recherche, je consulte :
http://www.bordeaux.fr
http://www.archaero.com/
http://www.archeophile.com/RWres_Burdigala.htm
http://jfbradu.free.fr/celtes/burdigala/index-burdigala.htm
DOC.2 LE PATRIMOINE de BORDEAUX:
La basilique Saint-Sernin, la basilique Saint-Michel, la cathédrale Saint-André sont classées au Patrimoine
mondial de l'UNESCO, dans le cadre des Chemins de Compostelle.
Les Places du Vieux Bordeaux ont été aménagées du XIIIe au XXe siècle pour répondre aux besoins
économiques, administratifs et religieux des citadins.
La place Fernand Lafargue ou Place du Marché à proximité du port, fut animée au Moyen Age par les étudiants, les
marchands et les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
La place Saint-Pierre doit son aménagement à une église. Celle de Saint-Projet doit aussi sa création à une église,
entourée d’un cimetière. Une fontaine, élément utilitaire, embellit la place de Saint-Projet.
La place de Sainte-Colombe a gardé la configuration de l’édifice religieux qui l’occupait.