06-03

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Chapitre 6– Exercice 3
Résistance d’un conducteur massif
Les lignes de courant J dans le milieu faiblement conducteur ressemblent aux lignes de champ E du doublet
électrostatique (Fig. 1a). Au voisinage du conducteur C1 , le flux du courant volumique à travers sa surface S1 est
nul en régime stationnaire ; par conséquent, si J1 est le courant volumique dans le milieu conducteur, on a :
I
S1
J · nex,1 d S = 0 = −I +
I
S1
J1 · nex,1 d S
Le théorème de Gauss conduit, dans le cas de la figure 1b, à :
I
E1 · nex,1 d S =
S1
Q
ε0
Évaluons la circulation du champ électrique entre les deux électrodes le long de Oz . Il vient :
U=
Z
(E1 + E2 ) · d r =
Q
2pε0
La loi d’Ohm J = gE permet alors d’écrire :
1
U=
2pε0 g
1
1
−
a
d−a
d’où
R=
1
2pg
1
a
Z d−a 1
z2
a
I
ε0
−
J1 · nex,1
S1
−
1
(d − z)2
1
d−a
≈
dz =
1
dS =
2pg
1
2pga
car
Q
2pε0
1
1
a
−
1
−
a
d−a
1
d−a
I
ad
Cette résistance est donc indépendante de la distance entre les électrodes. Ce résultat fut mis à profit dans la transmission des signaux télégraphiques. D’autre part, on peut ainsi mesurer la conductivité d’un milieu lors de sondages
géologiques ou marins. L’application numérique donne R ≈ 400 V .
Dessin : smclo3
F IG . 1.
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